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Sans l’avis des lecteurs je n’aurais jamais acheté cette BD : merci à tous de critiquer ce que vous avez lu !
Car je ne suis ni fan du dessin: un peu trop manga pour moi, ni des couleurs: un peu trop digitales. Sur la base de ces éléments je n’aurais jamais épinglé cette BD à ma collection.
Par contre quelle idée ! Se voir priver de son corps par un autre soi. C’est génial, bien construit, cela fourmille de personnages secondaires qui ont tous leur place et au-delà du « divertir », cela fait « réfléchir » à comment on remplit les jours qu’il nous reste avant qu’ils disparaissent.
"Ces jours qui disparaissent" propose un scénario suffisamment solide pour être convaincant, c'est construit et original. Lubin, notre personnage principal est pris dans une spirale infernale de jours "conscient" qui s'effacent de sa vie par un second moi d'un esprit différent. Je trouve l’œuvre maline sur plusieurs point, déjà on voit très peu le quotidien de la seconde personnalité (sérieuse) de Lubin qui donne à la personnalité narrative (jovial) plus de force et de prestance. On sent que le concept de jours alternatifs a été pensé en avance avec de nombreux détails pratiques : les aventures du jour J, laisse les séquelles de la journée le J+1 pour l'autre personnalité et vise-versa : cheveux coupés, gueule de bois, une inconnue dans le lit ; les moments de surprise et les situations cocasses ne manquent pas. L'évolution des jours qui disparaissent devient de plus en plus anxiogène, la personnalité supposée "forte" prend le dessus sur la "faible", je regrette juste un peu le manque d'approfondissement sur cette vie schizophrène, quelques planches parlent du pourquoi, mais sans trop rentrer dans le détail. Par contre, je n'ai que trop moyennement aimé le dessin, minimaliste dans le trait, dans un style manga avec peu de détails. Les couleurs et le travail sur la lumière sont dans l'ensemble bien fade, c'est dommage. Heureusement, avec un scénario ambitieux "Ces jours qui disparaissent" s'extrait en bien des "One Shot" existants, ce qui donne un peu plus envie de découvrir son auteur Timothé le Boucher au travers d'autres œuvres qu'il a réalisé.
Eh ben... C'est l'une des meilleures BD que j'ai jamais lue.
Les graphismes et l'histoire sont très bons. Bravo pour l'évolution graphique des personnages qu'on suit tout au long d'une vie, on reconnait sans mal leur âge au fur et à mesure. Le scénario est original et soulève des questionnements profonds, au passage.
Mais surtout j'ai été scotché par la parfaite maîtrise du récit en bande dessinée, tout est malin, bien mis en scène, bien découpé. Le rythme est parfait avec des rebondissements fréquents...
GÉNIAL
Le scénario de cet album est particulièrement original et la lecture devient vite addictive : on a envie de découvrir les raisons du mystère initial et on a envie de savoir ce qu'il va se passer, comment le personnage principal va s'en sortir, ce qui est forcément toujours un bon point.
L'aspect graphique en revanche pourra en rebuter plus d'un, avec un trait épuré loin d'être exempt de tous reproches et des couleurs bien trop criardes à mon goût. Après, il faut avouer que ces choix graphiques (trait léger + couleurs flashys) vont bien de pair avec l'aspect utopiste de cette histoire.
Bref, le fait de n'avoir pas été réellement emballé par le dessin ne m'a toutefois pas empêché d'adhérer à fond à cette histoire, que j'ai trouvée passionnante. Et cette fin aigre-douce mon Dieu, quel plaisir ...
Je n'ai pas été spécialement emballé par le déroulement de l'histoire, qui a le mérite d'être originale mais qui pêche par manque de réalisme, par des longueurs un peu redondantes et un graphisme un peu trop léger à mon gout.
Le point de départ est long à se mettre en route. Quand survient enfin le sujet, l'histoire décolle. Mais que de pages perdues...
Du coup, j'avançais vite dans la lecture, je faisais abstraction des invraisemblances, je pestais juste contre ce défaut (pécher de jeunesse ?) graphique (des hommes assez effeminés, des femmes pas très sexy, comme un renversement des choses !).
L'histoire prend une tournure dramatique, et des idées politiques viennent sournoisement remplacer le divertissement des débuts. Et là, je décroche, espérant une amélioration vers la fin qui ne viendra pas. Je constate beaucoup de remplissage qui gonfle ce livre inutilement.
Le final est plombant, et il se dégage de ce parcours de vie une solitude horrible, un gachis immense et la mise à l'honneur de l'égoïsme comme valeur de société de ces gens qui mènent leur vie et leurs relations comme leur carrière, par opportunités successives.
Je m'attendais à mieux, moi aussi.
J’ai littéralement adoré cette lecture de ces jours qui disparaissent chez un jeune garçon abordant la vingtaine. On va le suivre au cours de toute une vie car il lui arrive un phénomène assez mystérieux. En effet, il se réveille en ayant loupé à chaque fois une journée entière qui est occupé par un autre soi totalement différent. Il est bordélique et l’autre soi est maniaque. Il est acrobate dans un cirque et l’autre va faire un métier plus conventionnel et rémunérateur dans l’informatique. Il est très famille et ami alors que l’autre est plus solitaire. Le gentil poète contre le brillant carriériste. La bataille peut commencer !
On pourrait penser qu’il y a une véritable part de fantastique mais on comprend assez vite qu’il s’agit certainement d’un phénomène de dédoublement de la personnalité qui trouve une origine psychologique à savoir la schizophrénie. Il est assez terrifiant de le vivre du point de vue de l’un des personnages qui va disparaître progressivement pour laisser place à l’autre qui est moins rêveur. C’est une véritable quête sur la perte de l’identité qui est mené de main de maître par l’auteur. Je n’avais jamais rien lu de tel.
Il y a véritablement deux parties : celle de la coexistence pacifique et une autre qui correspond à la disparition progressive et dramatique. En effet, il y a une personnalité plus ambitieuse qui va prendre le dessus sur l’autre qui se réveillera moins souvent. C’est bien écrit et bien dessiné avec des planches presque vivantes dans le mouvement. On est littéralement happé par cette intrigue de perte de contrôle qui progresse dans une véritable tragédie psychologique. On a l’impression de vivre un cauchemar du style vertige existentiel avec notre héros. C’est assez poignant par moment. Cela peut nous renvoyer à notre propre rapport au temps, à notre jeunesse, à la vie et à notre mortalité. Ce qui nous touche ne peut que nous faire réfléchir…
Inutile de préciser que cette œuvre concourt pour le grand prix d’Angoulême 2017 ce qui est amplement mérité. C’est véritablement la bd à découvrir de toute urgence pour cette rentrée car ce qui est original est plutôt rare. Voici une lecture pour une expérience unique qu’on n’est pas prêt d’oublier. L'auteur livre une véritable bd inattendue et palpitante.
Note dessin : 4.25/5 – Note Scénario : 4.75/5 – Notre Globale : 4.5/5
Belle idée de départ, bon scénario avec intrigues, surprises et rebondissements, beau trait épuré. Eh oui, à lire absolument.
Très belle découverte que cet album. Le dessin, assez classique, est essentiellement au service d'un scénario très maîtrisé où la tension est permanente. Impossible de décrocher avant la fin... une fin tout à fait réussie également. Timothé Le Boucher réussit magistralement son entrée et fait partie des jeunes auteurs à suivre...
Bon album bien mis en image, l’histoire est originale à défaut de réalisme, mais paradoxalement cela permet de multiplier les points de vue et les situations qui deviennent réelles, et du coup les personnages nous accrochent jusqu'à la fin.
Lire
Recommandé et découvert à Angoulême, je me suis laissé tenter par cet album et je ne regrette vraiment pas. Le scénario est totalement inédit et novateur. Il est d'une justesse et d'une richesse rarement vues en bande dessinée. L'histoire est très solide et menée tambour battant. Elle nous accroche tellement qu'il est difficile de quitter l'album avant la fin. L'auteur arrive avec subtilité à faire progressivement varier le récit de la psychologie vers le fantastique. On ne ressort pas indifférent de cet album.
Le dessin qui me paraissait dans un premier temps simplet et enfantin est en fait bien plus technique qu'il n’y parait. Il est travaillé, recherché et colle parfaitement à l'esprit de l'album.
Avec cet ouvrage, on assiste sans aucun doute à la naissance d'un futur grand auteur qui a encore un très long chemin devant lui. J'ai hâte de découvrir ses prochains projets.
Le pitch de départ est assez attractif: comment gérer une vie dont on ne contrôle que la moitié, un jour sur 2? Ce point de départ est fertile pour mettre le héros dans de situations cocasses, gênantes ou même désespérantes. Le scénario est une réussite et utilise à 100% le potentiel de cette idée de départ: on dévore le livre très rapidement.
Mais ce qui fait de ce livre un objet 'indispensable' dans votre collection, c'est sa 2ème partie. Je ne vous en dis pas plus, mais la direction prise par l'auteur est parfaite!
Si Taniguchi (dont je suis fan) est un maître dans ce type d'histoire mêlant psychologique et fantastique, il a trouvé en Europe un autre auteur à sa hauteur...
J'ai hésité à acquérir cet ouvrage, après lecture des avis ci-dessous. Je ne regrette pas cet achat et je ne comprends pas pourquoi ces quelques notes si mitigées.
Lubin est un artiste, acrobate, un peu immature mais heureux dans sa vie. Puis il constate qu'un autre lui prends possession de son corps, d'abord un jour sur deux puis de plus en plus. Comment va-t'il gérer, admettre cela? Son entourage? Est-ce inéluctable et surtout, à mesure que cela évolue, ne risque-t'il pas à terme de disparaître complètement?
Gros album avec beaucoup de séquences muettes, illustrant le passage des jours, de plus en plus rapide, de plus en plus chaotique. Structure des cases assez rectilignes, assez classique, comme le dessin de l'auteur, très ligne claire avec des aplats de couleurs peu nuancés. Je reconnais la qualité de cette BD qui, malgré sa pagination importante se lit bien, rapidement, sans ennui. De même le traitement en mode thriller de cette relation à son moi invisible, bien mené. Je dirais que techniquement cet album est irréprochable.
Pourtant il ne m'a pas touché, que ce soit au niveau du dessin ou au niveau de l'histoire. D'abord par un côté très lisse du graphisme qui ne me parle pas. J'adore Juillard, les albums de Vivès, pourtant très épurés et parfois proches de Le Boucher, me touchent, j'y perçois une sensibilité qui ne me paraît pas ici. De même pour le scénario, trop linéaire, trop sombre (hormis les dernières planches qui, enfin, un peu tard, proposent une touche poétique). Cette couverture reflète bien cette impression lisse, informatique. En outre l'album est souvent présenté comme fantastique, ce qu'il n'est pas. C'est un roman graphique de forme thriller psychologique qui pourrait se rapprocher d'un Hitchcock et proche de ce qu'à fait Marietta Ren sur Phallaina, la BDfilée numérique sortie il y a quelques temps. Il y a une inquiétude inéluctable qui est assez désagréable pour le lecteur, une tension. On pourra aimer cela mais personnellement je n'ai pas eu grand plaisir à lire cet album. encore une fois c'est subjectif et je comprend que beaucoup aient pu l'apprécier. Timothée le Boucher est un vrai auteur et sait faire de la BD. Il progresse en outre graphiquement entre ses albums. Mais son style n'a pour moi pas assez de caractère et je ne comprend pas ce qu'il a voulu faire, dire, avec cet album. Bref, je suis resté à l'extérieur.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/02/01/ces-jours-qui-disparaissent
Avis mitigé. La première moitié du livre est accrocheuse :
une idée de base est intéressante, bien servie par des personnages attachants, un dessin agréable, et la complicité-rivalité entre les héros. Déception pour la deuxième moitié du livre, où j'avoue avoir m'être un peu perdu dans cet univers futuriste imprécis et un peu caricatural, avec des personnages qui avaient perdu leur éclat.
Au final, , je suis passé à côté d'une grosse moitié, avec en plus cette frustration de voir une idée centrale assez géniale mal exploitée. Malgré tout, cette oeuvre a suffisamment de qualités pour mériter qu'on lui donne sa chance (et certains commentaires élogieux le prouvent).
3/5
Une histoire inventive qui traine un peu en longueur, et ce malgré un second souffle salutaire dans la seconde partie de l'histoire. C'est cette hésitation entre fantastique et psychologie qui fait de de cette BD simplement un "bon album" et non un "indispensable".
Original et intrigant, ce n'est déjà pas si mal !
Le problème avec ce genre de scénario est le même que pour ceux de voyage dans le temps; il y a toujours des invraisemblances à soulever. Comme pour le film "Un jour sans fin" avec Bill Murray, je me demande ce qu'il arriverait si Lubin passait une nuit blanche?
Pour moi aussi il aurait fallu plus creuser l'intrigue révélée à la finsur sa double personnalité selon laquelle elle serait née à la mort de ses parents (et donc que le 2e Lubin est le vrai Lubin). Vrai ou faux, elle est restée en suspend... Cette révélation m'a plu, et la fin aurait due tourner autour de ça. Ce n'est que mon opinion personnelle!
Et si les véritables qualités de "Ces jours qui disparaissent" ne résidaient pas vraiment dans son scénario - fantastique conceptuel bien dans l'air du temps - ni dans son graphisme - ligne claire et légèreté -, mais bien dans l'état dans lequel ce livre nous met, dans l'abîme de pensées (et de sensations) qu'il ouvre devant nous ?
La première partie du livre de Thimothé Le Boucher est divertissante, un peu intrigante, mais franchement pas follement passionnante, ni originale (on peut penser par exemple au film "les jours où je n'existe pas" datant de 2002), et sa lecture ne dépasse pas le niveau de plaisir standard de la plupart des BDs actuelles : bien écrit, bien dessiné, le récit ronronne un peu, en dépit des efforts - peut-être d'ailleurs même un peu forcés - que Le Boucher fait pour le singulariser, en jouant la carte d'un mélange très actuel des genres et des races, et pour rendre ses personnages plus originaux en en faisant des artistes d'un spectacle à la limite du cirque...
Mais tout cela change radicalement lorsque débute l seconde partie de "Ces jours qui disparaissent", où notre héros se voit emporté dans un cycle de plus en plus extrême de disparitions, au point que toute sa vie finisse par lui être enlevée. Le jeu conceptuel se mue alors en véritable tragédie métaphysique, d'une force et d'une profondeur que le lecteur ne soupçonnait pas : impossible de ne pas s'accorder régulièrement des pauses durant la lecture, pour s'interroger soi-même sur sa propre existence, et surtout sur la nature de sa relation avec ceux qu'on aime et qui nous aiment. "ces jours qui disparaissent" s'apparente alors à un long cauchemar particulièrement douloureux et surprenant, dont la conclusion ne peut être, on le sent rapidement, qu'atroce. Et si Le Boucher rajoute en fin de parcours deux twists particulièrement intelligents, la force de ces artifices scénaristiques n'est pas qu'ils sont "malins" (même s'ils le sont...), c'est qu'ils ajoutent encore un niveau plus élevé de vertige existentiel. On referme donc "Ces jours qui disparaissent" avec le sentiment d'avoir vécu une véritable "expérience" intime, chose rare et qui mérite donc de recommander chaudement la lecture de ce livre différent, quelles que soient les petites réserves qu'on pourrait avoir ça et là, en particulier sur le graphisme un peu trop plat.
J'ai eu envie de lire ce one- shot pour deux raisons : d'une part il est présent dans la sélection officielle d’Angoulême 2018, et d'autre part, je n'ai lu que de très bonnes critiques sur ce livre.
Pour une fois, je ne vais pas me joindre au concert des louanges lues ici ou là, mais j'ai vraiment l'impression d'être passé à côté de quelque chose.
L'idée de départ est certes très bonne (Lubin, le héros, ne vit qu'un jour sur deux) mais là où je m'attendais à tomber sur une histoire simplement fantastique, le scénario oriente le lecteur vers des doutes (Lubin est-il schizophrène ou disparait-il vraiment?) qui se dissipent vers le milieu de l'album.
Si le dessin de Timothé Le Boucher est bon (il lorgne un peu sur le style de Bastien Vivès, je trouve), j'avoue avoir un peu décroché vers la fin , avec la description d'un monde futuriste qui m'a laissé perplexe (si quelqu'un peut m'expliquer le personnage de la femme à barbe, vers la fin, je suis preneur)
A vrai dire, je crois que je n'ai pas compris grand chose à l'histoire.
Je sais que beaucoup vont aimer ce one- shot, très original, dans lequel on voit le héros vieillir (assez rare dans le domaine de la bd), et qui interroge le lecteur sur le sens de la vie, ses priorités...mais pour ma part, je suis passé à côté.
out le monde a trouvé cet album génial. J'ai pas du tout comprendre. je me suis plutôt ennuyé et je fus bien content d'arriver a la fin de ces interminables 200 pages... Une déception.
Un très beau titre, pour une bd très réussie. Une des meilleures de l’année selon notre classement !
Le scénario est époustouflant. Nous sommes pris par l’histoire de ce jeune acrobate qui souffre d’un dédoublement de personnalité. Au-delà des questions profondes que posent ce récit, nous sommes saisis par la force narrative que met en place ce jeune et talentueux scénariste, dessinateur, coloriste : Timothé Le Boucher. C’est remarquable de constater une telle maîtrise chez un si jeune auteur. A suivre.
https://www.mediatheque.mc
Un scenario d’une grande richesse, diablement efficace, extrêmement bien orchestré, intelligent et cohérent, dont la chute est une merveille.
En revanche cette intensité narrative n’est guère servie par le dessin ; bien que très correct, le trait est d’un style plutôt insipide qui m’a laissé un goût de platitude un peu décevant. Loin de moi l’idée d’accabler un auteur aussi talentueux que T. Le Boucher mais des décors plus aboutis, un peu de profondeur, des expressions moins figées auraient pu apporter à cet album la dimension du chef d’œuvre !..
Magnifique lecture que cet album ! C'est un récit d'une rare qualité.
Nous suivons donc le héros, Lubin, jeune homme installé dans une vie dans laquelle il exerce sa passion qui, un jour va "perdre" une journée de sa vie. Dès lors, devant ce fait peu commun, il va chercher à comprendre ce qu'il se passe et c'est là que l'intrigue se développe.
Le récit est composé avec justesse, une justesse rare. On a l'impression que chaque détail de l'histoire est réglé au millimètre. Le lecteur ne peut qu'apprécier tout le travail de l'artiste sur le scénario. On y trouve une grande richesse, tant sur la trame de l'histoire que dans tout le background des personnages et de chaque époque.
Le lecteur pourra y trouver, à souhait, des analogies sur la vie de chacun, une fable sur le changement, l'histoire d'un traumatisme, une grande histoire d'amour, un récit d'anticipation, une chroniques médicale mais pour moi, c'est un peu de tout ça en même temps voire encore plus, tellement l'histoire est riche. Le travail de scénariste et de mise en scène de ce bouquin est gi-gan-tesque.
Le trait du dessin est léger, pur. Très appréciable dans ce contexte. Ce n'est pas un style que j'apprécie particulièrement mais il accompagne parfaitement le héros tout au long de sa vie et le lecteur tout au long du livre.
Ce bouquin est certainement un des meilleurs que j'ai pu lire et je vous le conseille 1000 fois !
Excellente histoire qui m'a vraiment embarqué. Le final est inattendu. Une très belle surprise et découverte que cette oeuvre. Les dessins sont en plus vraiment beaux. De la poésie tout en intrigue et mystère. Bravo à Timothé le Boucher !