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Au menu de ce second et dernier Deluxe, deux crossovers bien bourrins avec Wolverine et le Punisher.
Dans le premier crossover, Daken – qui semble depuis longtemps souffrir d’un complexe d'Œdipe – affronte enfin Wolverine, son père (Dark Wolverine 2009, #85-86 et Wolverine: Origins 2006, #47-48). Secondés respectivement par Romulus et Skaar, la rencontre vire rapidement à l’affrontement dénué de la moindre subtilité et il est uniquement question de donner des coups de poings et de griffes. Seule la conclusion en dernière page est bien trouvée, le reste s’oublie aussitôt la page tournée.
L’intermède est assez étonnant, on suit Daken à Rome faisant la rencontre d’un jeune homme avec qui il connaitra un échange pour le moins trouble et révélateur de sa sexualité jusqu’alors abordée par petites touches (Dark Wolverine 2009, #87).
Enfin, le dernier crossover met aux mains Daken et le Punisher (Dark Reign: The List – Punisher 2009, #1, Dark Wolverine 2009, #88-89 et Franken-Castle 2010, #19-20). Entre l’alter-ego du monstre de Frankenstein et un super-vilain au facteur guérisseur, les combats sont violents voire sanguinolents mais au final indolores. Il n’y a aucun scénario, juste une succession de castagne toujours plus violente tout du long de ces cinq épisodes. Côté dessin, il n’y a que celui de Tony Moore à sauver pour son originalité dans le milieu du comics.
En résumé, une lecture défouloir pour se reposer le cerveau.
Ce premier run sur le fils de Wolverine est particulièrement mauvais, et ce, du début à la fin (Dark Wolverine 2009, #75-84).
Après les événements de Secret Invasion, s’en suit une période appelée "Dark Reign" mettant à l’honneur les super-vilains de l’univers Marvel ; c’est ainsi que Daken, le fils de Wolverine, intègre les Dark Avengers. Le personnage est malheureusement sans intérêt et sa sournoiserie, sa violence gratuite et sa crête iroquoise n’aident pas à le prendre au sérieux. Pas plus d’ailleurs que les pauvres aventures que lui font vivre ici Daniel Way et Marjorie Liu.
Dans la première histoire, les Dark Avengers – au premier rang desquels Norman Osborn et Daken – complotent contre les Quatre Fantastiques. Le double jeu des méchants est évident mais surtout, il a déjà été imaginé mille fois auparavant et de façon bien plus subtile... De la bagarre, des remarques puériles et des tensions internes à l’équipe, rien de très palpitant pour le lecteur. Même le dessin de Giuseppe Camuncoli est quelconque.
Dans la deuxième histoire, Norman Osborn s’emploie à redorer l’image publique de Daken en mettant en scène son héroïsme. Encore une fois, le scénario est basé sur une manipulation vue et revue. Quant au dessin de Stephen Segovia, il est à réserver aux beaufs avec ses gros muscles pour les uns et ses grosses poitrines pour les autres.
Enfin, la dernière histoire est un tie-in à l’event Siege au cours duquel Norman Osborn tente d’envahir Asgard (event à lire donc impérativement au risque de rien comprendre à ces trois numéros). Daken fait la rencontre des trois Sœurs du Destin et s’interroge sur son avenir ; cela aurait pu être intéressant si ce n’était raconté entre deux brutalités.
Bref, il n’y a rien à sauver tant le personnage et ses aventures sont inintéressants. C’en est même à se demander pourquoi Panini à décider de publier ce titre ; peut-être pour profiter de la sortie du film Logan, inspiré de Old Man Logan, dont Dark Wolwerine est la suite chronologique ? Pauvre business.