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Rien à dire de mieux ni de plus que S. Salin n’a écrit dans son excellente chronique.
"Histeria" conclut un triptyque aussi original que magistral en y apportant enfin la cohérence attendue.
Certes, il manque encore beaucoup de réponses pour comprendre ce scenario abstrus, mais comme dans un bon David Lynch, la narration instille juste ce qu’il faut d’informations pour que l’imagination complète les espaces laissés volontairement vacants…
Je confirme que les dessins de C. Roi sont proches de la perfection et font de chaque planche un chef-d’œuvre. Un telle maîtrise du noir et blanc est rarissime et tient du génie !
Cela ne suffira pas à faire de "Ut" une BD grand public, c’est trop sombre et trop bizarre pour cela ; elle sera donc probablement condamnée à demeurer une œuvre confidentielle mais, à mes yeux, définitivement culte !
Dans le premier tome, la découverte de cet univers si singulier avait de quoi sidérer.
Mais là, l’effet de surprise ne jouant plus, la splendeur des planches ne suffit pas pour pallier un scenario des plus hermétiques.
Et l’ennui peut vite gagner face aux motivations obscures des personnages et leurs quêtes, dont les enjeux sont en grande partie insaisissables. De plus, l’atmosphère morbide, l’écriture et les décors très théâtraux peuvent clairement rebuter…
Pour ma part je reste fasciné par la maestria du dessinateur Corrado Roi mais je m’avoue désarçonné par ce récit abscons à la traduction parfois approximative…
Exemples : "Il faut savoir QUE pour nous QUE le problème ontologique est limité dans le temps" (??) p.49 ; ou : "Quelqu’un était intervenu dans le passer (sic !) pour nous soutenir" p.110…
Mais la fascination l’emportant, j’attends malgré tout ma plongée dans le 3° et dernier tome !
Ma note reflète mon avis de collectionneur, « Ut » étant un objet bédéphilique éminemment désirable ! Ces 190 planches de Corrado Roi sont un véritable chef d’œuvre graphique. Un regard à la couverture peut vous en convaincre !
Après, je minorerais mon enthousiasme si je donnais un avis en tant que simple lecteur car le récit m’a donné l’impression d’avoir loupé le début… Aucune introduction, aucune présentation des personnages, de l’environnement ou de l’intrigue ne vient nous aiguiller sur ce qui se passe. Bon... Il reste donc à essayer d’attraper le fil en cours de route.
Sauf que de fil, il n’y en a pas. « Ut » se présente comme un long cauchemar labyrinthique et indistinct.
On y retrouve une certaine iconographie du côté obscure (héros masqué, commanditaire trouble, rues désertes, no man’s land, anthropophages…) mais dotée d’une inclassable poésie qui emprunte aux contes de Grimm ou Lovecraft, autant qu’aux univers picturaux de Böcklin, Munch, de Chirico ou Pasolini.
Un premier tome insolite à l’esthétique raffinée donc, un peu cryptique, et peut-être un peu vain… A suivre.