Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Un relaunch pour rien – une habitude chez Marvel, juste histoire de coller à la période All-New Marvel NOW! – et voici que débute la seconde partie du run de Paul Cornell sur la série régulière consacrée à Wolverine (Wolverine 2014, #1-12).
En premier lieu, il faut souligner la roublardise de Panini Comics qui a choisi d’intituler cet album "La mort de Wolverine : Prélude" alors qu’il ne s’agit que de la seconde partie du run de Paul Cornell (entamé dans l’album "Wolverine : La chasse est ouverte"). Et puis s’il s’agissait réellement d’un prélude, il n’aurait pas été publié en VF plus de deux ans après l’évènement en question...
Quant au contenu, Wolverine apparait bien loin d’être mort dans la succession indigeste de combats auxquels il prend part (tout au plus avait-il déjà perdu son facteur auto-guérisseur). Il s’interroge – ou plutôt ses amis l’interrogent – sur sa peur de la mort, sur sa nouvelle manière d’appréhender sa vie ou sa condition de super-héros. N’étant d’ordinaire pas très dissert, il aurait été intéressant de profiter de cette situation plus humaine, moins animale, pour percer la personnalité de Logan. Au lieu de cela, le scénario se contente de le rendre quasiment hermétique à tout sentiment et préfère se concentrer sur la traque de son ennemi de toujours : Dents-de-Sabre (qui l’avait laissé vivre dans le volume précédent, admirez la logique...). Durant douze numéros, c’est à celui qui rugira le plus fort, qui bandera le plus ses muscles ou qui prendra la posture la plus virile ; en somme, une histoire particulièrement puérile.
Le dessin est à l’avenant. Cinq dessinateurs se relaient et ils font tous dans l’exagération, voire dans la caricature. Bref, ce que le comics de super-héros a de pire à offrir ; il n’y a que la série de cinq couvertures de Steve McNiven à sauver, c’est dire...
A l’issue du run en deux parties de Paul Cornell sur Wolverine, ce dernier perd son facteur auto-guérisseur et devient donc une cible de choix pour ses ennemis (Death of Wolverine 2014, #1-4 et Death of Wolverine: Life After Logan 2014, #1).
Dans cette mini-série de Charles Soule et Steve McNiven, Wolverine part à la recherche de celui qui le traque. On assiste à une montée graduelle du niveau de ses adversaires, quelques rencontres avec des figures connues, puis, très rapidement, arrive l’explication finale.
Les super-héros sont toujours plus intéressants lorsqu’ils sont exposés à une de leurs faiblesses et Wolverine n’en est donc que plus intéressant, voire plus humain, sans son facteur auto-guérisseur. Toutefois, il ne devient pas pour autant manchot et les quelques réflexions sur sa vie passée et présente sont rapidement évacuées pour laisser place à la dose d’action réglementaire. Quant à sa mort en elle-même, elle a le mérite d’être originale et d’être amenée avec une belle dramaturgie mais on aurait aimé en savoir plus sur la suite.
La faute à Panini qui s’en tient uniquement aux quatre épisodes principaux – plus un tie-in sans grand intérêt – alors qu’il existe une bonne dizaine d’épisodes post mortem (notamment issus des mini-séries "The Logan Legacy" et "The Weapon X Program") qui auraient permis de gonfler le sommaire de ce bien maigre Deluxe.