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Après Tue-moi plutôt sous un cerisier, je n'ai pas vraiment fais exprès de lire "Je voudrais être tué par une lycéenne". Il est vrai que ces titres pourraient aisément tomber sous le coup de la loi pénale en France qui réprime les titres poussant les gens à commettre l'irréparable. Quand on songe que ces titres sont destinés à la jeunesse, il y a de quoi avoir peur. Mais bon, la censure est toujours une mauvaise chose. Il faut laisser tout le monde s'exprimer. Les mangakas ont une autre culture que la nôtre qu'il faut respecter même si cela peut nous paraître franchement douteux.
Quand on souhaite ardemment mourir, on peut avoir toute sorte de pulsion. Celle de notre professeur d'histoire-géo est de mourir sous l'étranglement d'une belle et jeune lycéenne. Il est vrai qu'il y a de pire façon de mourir comme celle d'une opératrice de SAMU moqueuse ou encore d'un tueur en série. On apprendra qu'il s'agit d'autassassinophilie à savoir une paraphilie dans laquelle un individu est sexuellement attiré par le risque d'être tué. Cela diffère un peu des autres pratiques de suicide. Bref, il existe toute sorte de perversion en ce monde.
Pour autant, j'ai bien aimé la construction ainsi que la psychologie de ce manga. c'est tortueux mais la démonstration est plutôt audacieuse. Il est clair que ce n'est pas à mettre dans toutes les mains.
(4/10: insuffisant)
Forte déception à la lecture de ce second et dernier tome.
Bien sûr, une histoire en 2 volumes laissait présager une tournure irréversible et un dénouement rapide.
Mais dans le cas présent, l'auteur parait avoir détruit sciemment le potentiel de son récit : il vend la mèche, dévoile un à un chacun des mystères, sans que le lecteur n'en soit émoustillé ou en tire le moindre effroi!
Reprenant la structure du 1ier volume, chacun des chapitres est l'occasion pour un personnage de livrer sa part de vérité, ses révélations ou confessions sur le drame qui vient de se jouer.
Comme pressenti, malgré le final précipité, Furaya prend tout de même malice à jouer avec le code des genres, et maintient jusqu'à la dernière planche l’ambiguïté : thriller, ou manga sentimental?
Quel dommage! Bien exploitées, les nombreuses idées du 1ier volume aurait pu donner une série aussi marquante que Deathnote.
(8/10: très bien)
Le manga "Je voudrais être tué par une lycéenne" est une histoire bien plus subtile que le titre ne le laisserait présager.
Car là où l'on s'imagine suivre les actes sanguinaires d'un tueur en série, le lecteur découvre Haruto, un psychopathe calculateur qui en veut à sa propre vie!
L'écriture est intéressante, car l'auteur nous présente successivement les points de vue de 4 personnages, qui sont au cœur d'un carré amoureux : Haruto ; son ex-amoureuse ; une lycéenne et un de ses camarades.
Progressivement, le lecteur découvre la fragilité, la part sombre de chaque personnage. A ce titre, ce manga renouvelle agréablement le genre des amours lycéennes; l'adolescence est une période de doute ; à cet âge, il arrive de se penser un peu psychopathe ou inadapté. Cet angle m'a paru plus intéressant que les sempiternelles ritournelles des couples qui se font puis se défont.
Usamaru Furuya mène son récit d'un façon très originale, comme un équilibriste sur la ligne séparant les genres du thriller et celui des romances lycéennes. Et à l'issu du 1ier tome, il serait bien difficile de dire sur quelle face la pièce s'arrêtera de tourner.
La simplicité apparente du premier tome laisse la place, à l'inverse, à une intrigue passionnante dans ce second tome. Si en plus vous aimez, comme moi, les personnages plus ou moins cinglés, vous serez conquis. Du grand Furuya !