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STREAMLINER est l'histoire d'une course de bolides en plein désert de l'Arizona au début des années 60. Cette course sauvage rassemble tous ce que la société américaine compte de marginaux et de rebus et tous les coups y sont permis. Le premier tome présente les principaux participants à cette course et le second est centré sur le déroulement de celle-ci.
Alors oui, la plupart des personnages sont caricaturaux (le bad boy ténébreux au grand cœur, l'ingénue et inexpérimentée héroïne qui défie les pilotes chevronnés, le caïd impulsif et ultra-violent, l'amazone féministe, la chanteuse de rock'n roll ...). Mais franchement, quel plaisir de lecture ! Ca sent la gomme, le cambouis, l'herbe et le bourbon, et les tympans sont autant bercés par le bruit des moteurs que par le rock américain des années 60. Tous les personnages ont leur part de mystère et l'intrigue est moins linéaire que la ligne droite du "Lisa Dora".
Côté graphisme, le dessin bien pêchu de Fane est parfaitement en accord avec le dynamisme du scénario. Bref, l'aspect visuel m'a totalement convaincu.
Violence, vitesse, rock'n roll, suspense, action survitaminée et sensualité : un cocktail explosif des plus jouissifs. Accrochez bien vos ceintures !
C’est vrai que c’est un récit assez sympathique mais je n’ai pas trop accroché à ces histoires de courses de bolides en plein désert de l’Arizona. Pourtant, j’aime bien Fast and furius, la référence ultime à la mode bourré de testostérones et de belles mécaniques.
En effet, c’est trop bourré de clichés au niveau des personnages. Il y a un tas de sous-intrigues pour étoffer par exemple la figure mythique du père. La fille du doux nom de Cristal est insupportable dans ses réactions alors que c’est l’héroïne qui s’entiche d’un mauvais garçon organisateur de la course à savoir Billy Joe. Bref, il y a une absence d’originalité qui est comblé par un surplus d’effet et de personnages divers (la chanteuse de rock, le tueur etc…).
Je pense néanmoins que cela peut plaire à un certain public notamment ceux qui ont aimé Joe Bar Team du même auteur. On retrouve une certaine ambiance un peu grunge avec un engrenage assez loufoque il est vrai.
280 pages de course sauvage en plein désert pour une BD qui sent fort la gomme, le cuir et le gasoline ! En mettant à l’honneur les hot rod, ces vieilles Ford des années 30 aux V8 surgonflés, la mise en page très cinématographique est carrément jubilatoire !
Fane a su créer une ambiance spectaculaire dans un background 60’s convaincant, avec un vrai suspense et un rythme de dingue. Les enjeux se révèlent peu à peu et donnent à cette Runaway Rebel Race un air de fin du monde où personne n’a plus rien à perdre. Et le jeu des personnages, tous plus ou moins piégés par leur orgueil, apporte un surcroît d’humanité à cet enfer mécanique.
Par contre, la scène d’arrivée m’a laissé dubitatif :
[SPOILER] >
Les 5 dernières pages de la course sont bizarrement faites et je n’ai pas compris tout de suite les réelles intentions de Billy Joe avec Cristal, son visage exprimant plus la folie qu’autre chose... C’était le moment crucial et il n’est pas complètement réussi, dommage.
< [FIN DU SPOILER]
Bon, soyons honnête, cette histoire manque de fond. Ça défouraille à gogo mais ça ne vole pas bien haut. En gros c’est une course (il n’y a pas tromperie sur la marchandise !) mais ce n’est qu’une course, quoi ; ne pas en attendre autre chose. Il faut donc la prendre comme un pur divertissement, une sympathique série B. Fane s’est fait plaisir et c’est communicatif : tous les amateurs de grosses cylindrées et de cinoche à la Tarantino seront comblés.
Dans cette optique, n’hésitez pas à vous aligner au départ et foncer dans « Streamliner », une BD pleine de fureur et d’adrénaline !
Un récit jouissif pensé, écrit et dessiné comme un road movie à la Tarantino. C'est un pur plaisir que de se plonger au milieu de cette course de Streamline et de ses concurrents tous aussi déjantés les uns que les autres. D'ailleurs tous les personnages sont bien travaillés et possèdent une personnalité bien définie. La background est bien construit, bien développé et bien présent. On sait ou l'on va, et au fur et à mesure des pages et de l'approche de la course, on sent la tension s'installer. Une course qui d'ailleurs, livre toute ses promesses avec un très bon moment d'adrénaline. Les rebondissements et les surprises s’enchaînent pour notre plus grand plaisir.
Fane à livrer là un travail exceptionnel et très complet. Avec 300 pages à se mettre sous la dent, on a de quoi faire.
Autres points positifs avec les pages de Publicité très Seventies disséminées ici ou là dans l'album, ainsi que le dossier complet de fin d'album sous forme de Making Of (toujours en référence au cinéma).
En résumé, on tient là une très belle intégrale, riche, complète et parfaitement maîtrisée.
Suite et fin de ce récit à 200 à l’heure. Côté dessin, on retrouve les ingrédients du tome 1, à l’identique. La narration de cet album est intéressante en regard de la rapidité de la course. Chacun trouvera ce qu’il veut mais je vois dans ce second volet une critique des médias actuels avec cette volonté acharnée à vouloir tout montrer. En effet, les médias sont plus qu’omniprésents et l’autorité tient un rôle important. Un rôle peu glorieux. Cette seconde partie, malgré une rapidité sans faille manque malgré tout un peu de consistance. La fin, notamment. En effet, la fin de la course semble un peu téléphonée. Pour l’épilogue, en revanche, pas de happy end traditionnel, c’est plus subtil que ça et c'est bien vu. Bonne lecture à vous !
C’est sans grande conviction que je me suis engagé dans la lecture de cet album. De plus, l’histoire commence très lentement. Ça n’est que pour mieux se développer tout au long de cette première partie.
La mise en place de l’histoire et les personnages est méticuleuse. Les personnages prennent corps un peu plus à chaque page et l’histoire prend de l’ampleur au même rythme. Je me retrouve, à la fin de cette première partie, complètement accroché à l’histoire est vraiment fan des personnages principaux.
Le dessin, qui peut paraître sommaire voire très léger au premier abord, s’impose tout au long de l’histoire pour s’avérer parfait en réalité. Il apporte une ambiance qui colle parfaitement à cette histoire Ce trait personnel est des plus dynamiques et dépeint les personnages à merveille. Les personnages étant comme le dessin, bruts. On notera un gros boulot de l’auteur sur les cadrages et prises de vues. Dignes d’un long métrage.
Bref, ce bouquin est un des succès de 2017 et je courre lire la suite. Je vous engage vivement à faire de même.
Le premier épisode de Streamliner mettait en lumière Billy Joe car après tout, c’est bien lui, le chef de gang des Red Noses, qui est l’instigateur de cette course de vitesse sur la route 666. Sauf qu’il n’avait pas prévu deux choses : que le propriétaire du Lisa Dora mette en jeu sa station essence pour le run. Mais encore moins que O’Neil, n’étant plus en état de conduire sa Black Widow, cède sa place à celle dont le détenteur de la Winchester s’est épris : Cristal.
Ainsi, au moment où une jeune fille va donner le top de la course, toutes les attentions seront portées par celle qui conduit la voiture mythique du « Duke ». C’est ainsi que commence ce deuxième et dernier tome de Streamliner, c’est ainsi que Cristal devient à son tour le personnage principal.
Durant quatre-vingt-quinze planches ce deuxième volet de Streamliner nous embarque dans un run fou où chacune d’entre elles nous happe de telle façon que notre cœur subit de fortes perturbations et que nos oreilles sont spectatrices du vacarme de la Black Widow et consorts. De pareilles sensations pourraient être légitimes devant un écran de cinéma et pourtant c’est bien une bande dessinée qui nous produit le même effet.
Voilà en quoi ‘Fane réussit formidablement son pari. Celui de nous immerger dans ce désert apocalyptique où plus rien ne compte mis à part connaître l’issue de cette course suicidaire. Et pour y arriver l’auteur a su mettre à profit plusieurs inspirations bien senties :
– En rendant attachants tous les personnages, les bons comme les méchants. Et en donnant quelques repères bien trouvés lorsqu’il les associe à des noms connus (Calamity, The Kid…). Il témoigne un tel respect envers ses héros qu’on a l’impression qu’ils sont tous des piliers de l’histoire.
– Difficile alors de ne pas penser au cinéaste Quentin Tarantino tellement lui aussi accorde de l’importance à tous ses protagonistes. Mais la comparaison ne s’arrête pas là. On ne peut s’empêcher avec Streamliner de penser à un de ses films cultes qu’est Boulevard de la Mort. Et si, naturellement, on arrive à associer le travail de ‘Fane au cinéma de Tarantino, c’est que inéluctablement, cela a fonctionné.
– Et puis il y a ce dessin qui n’est qu’une confirmation de ce que nous avait déjà offert ‘Fane. Pour ce diptyque, aucune fausse note (juste un bémol : le « cocard » de Cristal disparaît bien vite dans ce deuxième opus non ?..) Lui qui, au départ, aurait voulu réaliser cette série en un one shot noir et blanc, a apporté une autre dimension en lui donnant de la couleur. Qui plus est avec le très joli rendu d’Isabelle Rabarot qui donne de véritables indications, notamment temporelles.
Toute la technique et la « patte » graphique de l’auteur sont réussies dans ce diptyque. De ses traits des personnages en passant par la « speed line », cette profusion de traits qui permet de crédibiliser la sensation de vitesse (dans Akira, K. Otomo, l’utilise beaucoup). Sans oublier sa fameuse scène qu’on pourrait traduire comme une itération iconique partielle. Elle apparaît régulièrement dans ses publications et fait mouche à chaque fois !
Tous ces éléments mélangés à d’autres documents avec lesquels ‘Fane s’est impregné (voir en fin d’album ou à chaque début de chapitre), font de cette histoire transpirante et humaine un coup de cœur incontestable. Lorsqu’on savoure l’épilogue ainsi que les bonus, on se dit que l’auteur a eu du mal à quitter son œuvre et on a envie de lui dire tant mieux !
J'avoue que je connais très peu l’œuvre de Fane. Le seul livre que j'ai lu était le fruit de sa collaboration avec Jim "Petite éclipse" en 2007,bande dessinée très réussie au demeurant.
Ici, Fane nous offre une histoire très distrayante et rythmée sur les préparatifs d'une course digne des "fous du volant" qui ne connaitra son épilogue que dans le second volume.
C'est drôle, on ne s'ennuie pas une seconde et les personnages sont bien campés.
Fane sait tirer de son trait vif et rapide, des personnages haut en couleur.
Même si, je n'ai pas trouvé que c'était l'album de l'année, (je l'ai emprunté à la médiathèque), je me plongerai sans hésiter dans la lecture du tome 2.
Très bon, sujet, ambiance, rythme, dessin, scénario et en plus ...
... le T2 en septembre, heureusement sinon on aurait tout cassé !
Propriétaire d’une station essence dans une zone désertique autant par la population que par le climat, Evel O’Neil y vit avec sa fille, Cristal. Sur cette route 666 perdue au cœur de l’Amérique, le paternel cuve quotidiennement son whisky dans son bombardier vieux de 15 ans, témoin de son parcours à la guerre. Nous sommes en 1963, et O’Neil n’est pas de ceux qui ruminent cette traumatisante période en la noyant dans l’alcool. Le mal est tout autre pour cet ancien champion de course automobile version Streamliner. Victime d’un grave accident avec sa voiture, la black widow, alors qu’il venait d’avoisiner les 500 km/h, c’est bel et bien là que son existence a pris un véritable tournant et qu’il ne s’en est jamais remis.
Une aubaine se présente à lui quand débarque dans sa station Billy Joe. Un chef de bande qui vient remettre son titre en jeu en Streamliner, ce défi sur route qui ne contient qu’une unique règle, aller plus vite que son adversaire. O’Neil comprend vite que ses terres vont devenir un endroit idéal pour faire revivre cette course mythique et chère à tous ceux dont les moteurs puissants, la vitesse, et leur nom gravé sur la Winchester en guise de trophée, sont de véritables obsessions.
Cristal, quant à elle, ne voit pas d’un bon œil l’arrivée massive de cette communauté transpirant la sueur, la violence, et dont la vie ne dépend que de la bonne tenue d’un véhicule ultra-trafiqué. Elle, qui « maintient » son père en vie, sent qu’il va lui échapper. Sa seule alternative pour le protéger est de lui donner elle-même ce qui lui a échappé il y a quelques années.
Billy Joe reste le personnage principal de ce premier opus. On comprend peu à peu qu’il ne s’est pas retrouvé sur cette route désaffectée par hasard. Lui qui, gamin, était fan d’O’Neil, donne l’impression qu’il n’a jamais cru tous ceux qui le déclaraient mort. Billy est l’instigateur de cette course, et tout ce qu’elle implique : des acteurs secondaires hauts en couleur, l’intervention soudaine des médias pour couvrir ce qui va être un événement, et bien évidemment, les autorités.
Si l’on n’est pas adeptes de voitures, de courses extrêmes, ou de protagonistes sans aucune morale, il ne faut surtout pas passer son chemin pour autant ! Tant vous serez surpris par ce qu’a produit ‘Fane avec Streamliner. Ce féru de motos qui lui a permis de reprendre le célèbre Joe Bar Team, retrouve un univers qu’il maîtrise parfaitement.
Sa justesse graphique est impressionnante au fur et à mesure que défilent les pages. Chapitré et découpé tel un comics, le premier tome de ce diptyque est un vrai régal visuel. Il faut y ajouter la parfaite colorisation d’Isabelle Rabarot. Que ce soit pour les scènes de flashback, d’essais de piste voire d’interviews télévisées, chacune d’entre elles est si bien différenciée qu’on s’y retrouve en un clin d’œil.
Pour ce qui est du scénario ‘Fane est tout autant inspiré. Dans la même lignée que Petites Éclipses (One shot écrit à quatre mains avec Jim), tout est à sa place. L’ossature du récit donne corps à plusieurs protagonistes qui ont tous un réel intérêt. La dynamique de l’histoire ne s’essouffle jamais tant subsiste cette folle énergie jusqu’à la dernière image. Sans oublier l’humour qui le caractérise avec certaines cases quasi identiques où seul un geste change et suffit à provoquer le rire du lecteur (pour preuve, aux pages 31 et 32). Ainsi, maintenant que le décor est bien planté, la suite peut démarrer sur les chapeaux de roues.
Des bad boys à foison et des girls "qui n'en n'ont" se retrouvent en plein désert pour un run d'anthologie.
Amateur de bolides en tout genre, d'huile de synthèse ou d'échappements kités, cette BD est faite pour vous. Amateur de gang sauvage et de desperados également.
Du rythme et de l'action, cet album ne fait pas dans la sensiblerie et ça fait parfois du bien. Le dessin très plaisant accompagne comme il se doit cette tribu d'énergumènes déjantés.
Vivement la suite, et que la course commence !
Je ne suis pas fan de Joe Bar. J'aime bien, c'est rigolo, mais sans plus. J'ai donc abordé cette BD avec un léger a priori. Et là, ce fut le choc : c'est noir, très stylé, avec des gueules, de l'humour, de la sensualité. C'est vraiment tip top. Vivement la suite et fin de cette micro série.
Une histoire de course automobile dans le désert totalement déjantée.
C’est Lisa Dora Station qui servira de point de ralliement à toute une gamme de voyous et marginaux. Cette station, paumée dans le désert, appartient à une ancienne gloire de ce style de courses où la vitesse est reine, le vieux O’Neil. Mais celle qui est prévue n’a pas de règles bien définies une fois le départ donné. O’Neil suite à un pari stupide met l’avenir de sa station dans le panier du vainqueur ce qui obligera sa fille Cristal à participer à cette course extrême.
Un bon road-movie (même si ce n’est pas vraiment le terme approprié ici) avec de vrais crétins, de pauvres types qui se la pète, des amazones motorisées, des fédéraux, les médias, un tueur psychopathe et une jeune fille qui essaye de sauver le peu que son père a su garder de son passé.
L’ensemble nous sert une histoire agréable à lire, à regarder et attention, à la dernière page le départ est donné… Je dois dire que j’attends le deuxième et dernier volume avec curiosité et envie.