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Science-fiction
Série finie
Europe
3 albums
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Si vous (re)tombez sur cet album, prenez votre temps pour en apprécier les dessins et la poésie. Rappelez vous, ce faisant, que cet album a 50 ans. OK, ce n'est pas le scénario qui vous marquera... mais vous passerez un bon moment de BD, dans l'espace, avec des femmes fleurs et des hommes papillons
Cet album souffre surtout de l'inexpérience. Le dessin est déjà très bon, graphiquement c'est déjà une belle réussite. Ces femmes fleurs et hommes papillons aux couleurs acidulées nous replongent bien dans les années 70...le scénario et les dialogues quant a eux sont vraiment très plat . Une bd a garder malgré tout dans ma bédéthèque pour compléter toute l'oeuvre du grand Comès !
La deuxième aventure d'Ergun l'errant peut s'avérer assez déconcertante entre songe mystique et science-fiction. On y retrouve, quand même, les principales thématiques développées par Comès tout au long de sa carrière : la mort, le mysticisme, la guerre. Un récit assez ambitieux, d'une grande liberté, parfois décousu. Malgré tout, je trouve que l'ambiance mortifère et oppressante est relativement réussie.
A cette époque, Didier Comès était au tout début de sa carrière de dessinateur de bandes dessinées. Cet épisode démarré en 1970 est certainement sa première histoire de longue haleine. Il s'agit d'un récit de science-fiction assez conventionnel mais avec un bon rythme. Tout cela se lit très bien. Graphiquement, Comès n'est pas encore arrivé à son meilleur niveau mais certaines planches sont, quand même, très réussies.
Cet album souffre de ce que je considère comme un défaut majeur en BD (ce qui n'engage que moi) : la narration et le dessin redondant. Ex : dans la bulle "vite escaladons ce mur !" et sur l'image : le mec escalade le mur (?!). Et c'est comme ça tout le long de l'album... J'ai l'impression que l'auteur sous-estime les capacités du lecteur à chaque fois que je tombe sur ce travers, typique de certaines BD plus anciennes. Bref, en outre le scénario est ultra convenu en SF, le tout est plutôt tarte et vieillot ; j'aime bien le dessin (mais il date aussi) et la colorisation dans le genre flashy. J'ai été déçue car Comès est un grand nom de la BD a priori. Dispensable à mon sens.