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Un album qui décontenance, car un peu mystique.
La poésie de Broussaille est toujours présente.
On retrouve un peu d'ésotérisme des Sculpteurs de Lumière.
Un message écologique sous-jacent qui était déjà présent auparavant.
La contemplation que l'on connaissait chez Broussaille est poussée à son paroxysme.
Mais pas de véritable quête du personnage, plutôt une succession de tableaux, de scènes, de messages. Certains sont limpides, d'autres plus énigmatiques. L'album est donc moins accessible, chacun y trouvera son interprétation. L'auteur y décline sa philosophie, de la vie, de la nature. Il nous invite à l'introspection, qui est finalement l'exercice auquel Broussaille se prête lui-même.
Deux histoires courtes pour cet album.
La première est sans doute la plus faible. La confrontation de Broussaille l'européen au Japon de tradition et de modernité manque un petit peu de l'ambiance poétique qu'on aime dans la série. C'est donc un carnet de voyage et quelques poncifs sur le Japon, dans lequel il manque ce petit quelque chose qui rend la série si admirable.
La seconde histoire se déroulant en Afrique en revanche est un émerveillement. Une quête du personnage véritablement au niveau de La nuit du chat, un récit qui nous transporte et une conclusion tout simplement sublime. La qualité d'écriture, le découpage, la narration, le graphisme, la mise en couleurs : tout est tout simplement parfait !
Sans aucun doute le point d'orgue magistral de la série.
A ce niveau là de bande dessinée, on ne peut même plus parler d'album indispensable ou de chef d’œuvre, c'est une BD parfaite, indémodable, incomparable.
L'album allie le côté doux rêveur du personnage de Broussaille, si attachant, à une ambiance poétique à souhait, une quête d'un chat qui débouche sur une quête du personnage lui-même, qui narre le passage de l'adolescence à l'âge adulte.
Toute une palette d'émotions est retranscrite dans cet album, avec le sentiment amoureux en toute fin comme résolution de l'intrigue.
Le dessin merveilleux de Frank Pé raconte tout, pas besoin de textes ou si peu, un découpage tellement soigné qu'il est un modèle du genre, un rythme parfaitement dosé et maîtrisé.
Sans doute ma bd préférée.
Peut-être le plus faible des Broussaille, qui verse plus dans l'ésotérisme, lorsque le premier était plus poétique.
Mais un album un peu en-deça de Broussaille reste un chef d’œuvre d'humanité. C'est une quête de sens, une trace écologique en avance sur son temps et en même temps une mémoire du passé.
Broussaille, ce sont des histoires à vivre, à ressentir.
Une lecture plus que recommandable !
Un premier album incroyable, d'une série magistrale.
Broussaille est un héros du quotidien, doux rêveur, qui nous invite à mettre nos pas dans les siens, à laisser vagabonder notre esprit, nous émouvoir de petites choses.
L'histoire est enchanteresse et poétique, avec un brin de surréalisme.
L'album tout entier charme par son ambiance à nulle autre pareil, les décors sont à eux seuls des personnages. Ils ont une âme.
Un album qui marque de manière indélébile le cœur de ses lecteurs.
Un chef d’œuvre !
Voici Une OBDNI (Objet Bande dessinée non identifiable) dès plus singulier. Lorsque le temps est perdu alors il faut le remplir et, parfois à perdre ce temps-là, on déambule et on a tout à y gagner.
Frank scénarise lui même son œuvre et fait, évidemment, la part belle à ses dessins superbes. Ici, beaucoup de campagne à horizons magnifiques, d'arbres à caractères millénaires, d'images oniriques aux couleurs chaudes. Frank magnifie cette campagne qui se trouve de l'autre côté de la fenêtre. Nu besoin de voyager pour en prendre plein les yeux. Il suffit de regarder au dehors.
Et dans ce temps-là à perdre, Frank nous porte de rencontres fantasmagoriques, avec des propos écolos qui sont trop too much à mon gout (trop sectaire autant que trop naïve), en rencontres végétales, avec des badineries philosophiques qui, elles, touchent juste....Jusqu'à la rencontre du faune.
C'est long et c'est contemplatif. Il n'y a pas de narration particulière dans cette nuit si atypique ou Broussailles écrit pendant que que Catherine dort. Mais ça fonctionne parfaitement. Le contemplatif et la réflexion poétique suffit à nous faire déambuler au fil d'une histoire chapitrée uniquement en idées.
Frank propose des réflexions faciles et même parfois irritant de naïveté, et parfois la pertinence est tellement subtile que le plaisir de comprendre vient après la lecture de la case.
Une œuvre poétique qui déambule dans ce temps que l'on perd à y gagner quelque chose ? Une vrai OBDNI je vous dis.
Deux histoires superbement illustrés. Enfin, deux histoires n'exagérons pas tout de même. Je m'explique:
La première "histoire" est d'avantage une carnet de voyage au japon. C'est clairement superbe et Frank nous ravit d'illustration merveilleuse de poésie et de réalisme. Mais pour l'histoire...non.
Brou et Kat se perdent de vue et vont essayer de se retrouver en visitant un peu partout. Perso, si je perds ma femme en voyage, je pars au commissariat. je plaque des photos d'elle partout, Je file au consulat ( vu qu'ils se sont perdus plus de 48h les jeunes adultes!) et j'angoisse à mort. Je comprends que le propos est un prétexte pour nous faire visiter le japon par les dessins sublimes de Frank. Mais quand le prétexte est tout pourri comme celui-là, on l'évite et on assume un carnet de voyage avec un Broussaille et Une Catherine, main dans la main. J'aurais préféré même. Une bête histoire d'amour en voyage, c'est bien aussi. Dans ce cas-là, je suis sorti totalement du contemplatif pour être dans l'incompréhension.
La deuxième histoire, elle, est ravissante. ça utilise tous les codes, c'est cousu de fil blanc. Mais tous les personnages sont attachants. L'histoire familiale fonctionne. Broussaille ne cherche pas à solutionner quoi que ce soit comme à son habitude et, comme à son habitude, il réussit à changer les choses. Et le personnage de la grand mère est bougrement bien écrit. Mais cela est aussi un carnet de voyage. Frank est un vrai maestro au japon comme en Afrique. son trait est superbe, apporte la poésie là ou elle doit être dans le propos et le réalisme avec des lumières splendides.
Mais il est vrai que "la nuit du chat" est pour moi un chef d'œuvre et je suis déçu de retrouver mon couple d'amour à la "Bidouille et Violette" dans un japon sublime, certes, mais dans un scénario bidon et prétexte. J'en fus même agacé.
C'est pour moi l'un des albums sacré de ma collection que je considère comme un chef d'œuvre du 9ème art.
Et pourtant cela ne paye pas de mine de prime abord. Un album d'une petite série pour ado gentil et naïf. Une histoire simple ou un jeune homme cherche son chat toute une nuit, ou un ado au crépuscule sera un homme à l'aurore. Car "la nuit du chat" raconte le passage d'une vie à une autre, à un " je veux plutôt qu'à un je voudrais".
Pé nous livre une illustration superbe, au découpage quasi cinématographique et haletant alors que le propos ne l'est pas. Bom créant dans son scénario de longues planches silencieuses, il permet à Pé une superbe narration visuelle. Ou les différentes émotions de Broussailles se ressentent par le biais du crayon. Tristesse et joie, nostalgie et angoisse, mal être et tristesse. Tout y est. tout y passe par le dessin uniquement.
Et Bom construit une quête du félin qui va porter le personnage principale à toutes les réflexions. mais l'enfance aussi rejaillit dans ses considérations d'adulte. La rencontre de ce vieux que pourrait être Broussaille plus tard ( les mêmes rêves d'enfants, la même passion du greffier et une photo d'une identique amoureuse) est superbe. car il semblerait que ce mineur qui a réaliser son rêve de gosse, a lui aussi vécu sa nuit du chat.
Et ces non-dits sont d'une poésie rare. Ces situations hors champs d'une si belle humanité.
Alors Broussaille voit la vie qui défile sous ses yeux lorsqu'il est voyeur au travers de fenêtres d'immeuble: se disputer, avoir des enfants, la routine alors peut être vaut il mieux vivre dans les étoiles? Mais il oublie qu'avant cela il y a le présent: l'amour et la passion de l'instant présent à être deux.
Alors Broussaille connaitra la tentation, le doute et la colère mais il traversera les épreuves pour, qu'à l'aurore, il fasse le bon choix.
Véritable "Happy BD" et ses faux airs de Bd pour ados, cet album est bougrement intelligent, nous propose des pistes de réflexions sans nous faire de leçon, nous permet d'être bien tout simplement dans cette déambulation nocturne ou un jeune homme devient un adulte.
Car Broussaille ne fera pas le choix de créer une plage dans sa chambre mais de sonner à la porte d'un appartement. Un choix que n'a peut être pas fait le vieux dans sa nuit du chat à lui.
Il y a des œuvres attachantes dans le 9ème art. Broussaille en fait partie.
Nous sommes ici dans la jeunesse d'un lycéen des années 80 qui retourne sur ses lieux de vacances. Et même ces endroits sont proches de la rêverie car, déjà, les villages des années 80 étaient tout bitumés. Hors, Pé l'illustre, magnifiquement d'ailleurs, dans une végétation luxuriante et ocre de terre.
Dans ces décors suspendus entre deux époques, évanescents en songe de printemps et superbes d'une nature foisonnante, l'aventure que vit Broussaille est fait de hasards heureux, de découvertes lors d'une sieste ou dans les aléas d'une déambulation nocturne ou en suivant un enfant qui suit un cochon. D'ailleurs, c'est la rêverie qui permet la découverte puisque l'oncle, lui, cherche et ne trouve pas. et quand l'oncle découvre et résout les énigmes, les auteurs ne nous les explique pas. Cela n'a aucune importance car le propos est ailleurs, car le trésor n'est qu'un rêve lui aussi. Un rêve éveillé, certes mais un rêve tout de même.
Cet album est une vrai réussite émotionnelle. Ils sont rares ces histoires en BD qui nous font juste déambuler, nous font cheminer dans les cases absolument superbes d'un illustrateur de génie. Il nous faut biensur un peu de ressorts dramatiques, un peu de rebondissement nerveux pour ne pas pas nous ennuyer et ils y sont en intégrant parfaitement le propos jusqu'à la conclusion finale, le retour à la réalité ou les hommes détruisent les rêves des autres par conviction monomaniaque.
Alors, oui, il y a aussi beaucoup de naïveté dans le propos ( des écologistes contents? Une usine à zéro émission et totalement adaptée dans la nature? Mouais…) mais cette naïveté est positive, optimiste malgré tout et cela fait du bien durant 44 planches jusqu'au deux dernières ou le pessimisme de la vraie vie revient...On s'est réveillé.
Elles sont rares ses histoires ou la poésie et le vagabondage poétique priment sur la structure de la trame. Car Certes, l'histoire est une ineptie. Comment une baleine peut-elle vivre sous une bibliothèque depuis tant de décennie? Comment peut-elle transmettre ses pensées par télékinésie? Et, si tel est le cas, pourquoi à ce Mr Petit il y a 30 ans et ces deux ados aujourd'hui en particulier ?
Peu importe, le plaisir est ailleurs.
D'abord la ville et ses habitants. Franck par son dessin superbe de détails féconds et de rondeurs juvéniles en font des personnages aussi important que notre couple. L'ambiance morne et marine, gris et surannée est palpable dans sa chaque case de son dessin magnifique. L'ambiance d'un automne nostalgique coule littéralement en envahissant la lecture.
Puis il y a les cases qui par le simple dessin raconte la déambulation poétique. L'imaginaire lumineux qui enrobe la nostalgie monotone de cette ville grise.
L'enquête alambiquée est un prétexte pour nous proposer une palette de personnages secondaires plus savoureux les uns que les autres. Chaque visage raconte une émotion, chaque dialogue (même les plus anodins) aussi.
L'œuvre est faite pour les enfants sans les infantiliser. Elle est intelligente ou le fantastique ne sert que la poésie des émotions humaines et des rêveries humanistes (le passage de l'homme politique transformé en oiseau est savoureux).
Et le dessinateur adore "Kate" de Cosey. Alors il ne peut avoir que des qualités...
Broussaille est une série magique pleine de poésie, de rêve et de tendresse servie par un personnage principal très sympathique. Le quotidien se mélange au fantastique, c’est intéressant.
Il est vrai que cette bd se pare d’un graphisme simple et naïf qui semble s’adresser à un public plus jeune. Cela fait partie de ces séries que des adultes peuvent également beaucoup apprécier.
L’atmosphère est à la fois authentique et féérique. C’est véritablement une perle de poésie et d’humanisme. On entre dans l’univers d’un doux rêveur solitaire. Le dernier album est d’ailleurs une pure merveille! Il est vrai que beaucoup de lecteur ont été séduit par le premier album avec ces baleines qui flottent dans les airs au milieu des rues de nos villes comme tout un symbole !
C'est simple: je crois que cette série a su gagner en intensité au fil des albums. Cependant, il est dommage que les apparitions de Broussaille soient si rares. En effet, on ne compte seulement 5 tomes en 20 ans...
Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale: 4/5
A l'heure de la mondialisation galopante et du capitalisme écrasant, BROUSSAILLE a une soudaine envie d'écriture pour révéler ce qu'il a sur le coeur et retranscrire les moments fragiles qu'il peut ressentir. Un récit qui bien évidemment sera teinté de nature, de réflexions écologiques et d'humanité.
Un album un peu étrange, doté de bonnes idées et réflexions existentielles, mais assez décousu et pas si évident que ça à lire. Néanmoins les dessins restent de toute beauté et sauvent la mise. Le moins bon de la série pour moi, mais quand même intéressant.
Deux histoires, deux ambiances. Sous le soleil du Japon, BROUSSAILLE part à la recherche de son amie Catherine, perdue de vue sur un quai de métro d'Osaka. D'errances en découvertes, il va petit à petit s'immerger d'une culture à mille lieux de ses habitudes occidentales. Sous le soleil du Burundi, notre héros, parti régler un différend familial, va être happé par la beauté sauvage de l'Afrique, sa magie, ses problèmes aussi. Il retrouvera des gens chers à son coeur, et fera la connaissance d'autres.
Deux aventures très différentes, sur deux continents très différents, mais deux mêmes invitations au voyage, au rêve, aux rencontres. Et toujours cette poésie, cette douceur de ton, cette pudeur aussi. Et un dessin toujours aussi beau, léger, enchanteur. Une très belle série, vraiment.
Catastrophe! BROUSSAILLE a laissé la fenêtre de son appartement entr'ouverte et, dans un moment d'inattention, a laissé s'échapper son chat. Voilà donc notre héros qui s'élance en pleine nuit pour tenter de retrouver le matou, sans savoir que cette balade nocturne va l'amener à faire de nombreuses rencontres inattendues ... et lui révéler quelques secrets sur lui-même.
Une idée de départ très simple, qui conduit finalement à une histoire pleine de poésie et de surprises ... agrémentée d'un soupçon d'angoisse. Le tout mis en image de manière splendide (les décors urbains de Franck Pé sont un vrai régal). Un petit bijou.
BROUSSAILLE part s'installer trois jours chez son oncle à la campagne, pour pouvoir réviser au calme ses prochains partiels. Mais ses promenades à travers les champs et sa curiosité vont le conduire sur les traces d'un mystère datant de la Révolution.
Encore une aventure qui conjugue habilement rêverie et fantastique, dans une ambiance gentiment "écolo". Le dessin très réussi de Franck Pé rend le cadre bucolique de cet épisode carrément enchanteur.
BROUSSAILLE est un ado à la fois rêveur, curieux et sensible. Dans ce premier épisode, le voilà parti sur les traces d'un écrivain de son quartier, pour tenter de déchiffrer une curieuse énigme: comment se fait-il qu'il ait rêvé d'événements que le romancier a retranscrits dans un de ses ouvrages, paru voilà près de 60 ans en arrière, alors que notre héros ne connaissait pas encore l'existence de ce bouquin ?
Quel plaisir de lire ce genre de BD aujourd'hui ! Le dessin, bien que classique, est admirable de beauté et l'histoire, quoiqu'assez décousue, est d'une douceur, d'une poésie et d'un onirisme tout à fait délicieux. Il n'y a pas vraiment d'intrigue, on parcourt cette bande-dessinée en se laissant porter par les flâneries et rêveries de BROUSSAILLE, et c'est très agréable. Une lecture qui procure un agréable sentiment d'évasion.
J'adore Frank Pé, son dessin et son œuvre. Concernant cet album, j'ai un peu plus de réserve. Le dessin est toujours superbe mais les histoires successives déversent un flot mêlé de poésie et de discours écologiste exacerbé beaucoup trop présent selon moi.
Le meilleur album de Broussaille est, toujours selon moi, La Nuit du Chat qui distille une poésie très agréable tout au long de l'histoire. Ça rend l'album presque magique. C'est précisément cette magie et cet équilibre qui manque à Un Faune sur l'Épaule et c'est dommage.
Frank livre ici son meilleur Broussaille.
Certaines planches sont magistrales, découpées façon cinéma, au cadrage juste. Juste parfait.
Le seul bémol, avec le recul, sont les couleurs très typées années 80, un peu criardes parfois. Démodées, mais on ne peut en vouloir à personne de vivre à son époque.
Un album que chaque ado devrait néanmoins posséder.
Quelle déception, et pourtant fan de Broussaille, pas l'ombre d'un croquis ! Des planches de jeunesse de Frank ! Très trompeuse cette couverture, ne vaut pas le prix dépensé !!!
Décidément, j'ai commencé par la lecture de Zoo mais Broussaille c'est plus simple et plus sympa, deux histoires formidables, des dessins complètement touchants, une petite Sandrine qu'on a envie de serrer dans nos bras (comme Broussaille) sous un soleil teinté de savane africaine.
Broussaille se laisse aller à la rêverie et raconte ses contacts avec les arbres et la nature par l'intermédiaire d'un faune.
Un discours écolo un peu trop new-age à mon gout mais les images sont belles. Pas si mal.
Deux histoires formidable de simplicité et de poésie, une au Japon où les deux amoureux se sont perdus et se cherchent et l'autre en Afrique à la découverte d'une petite fille.
Les dessin est parfait, un album tout à fait réussi pour tous.
Chacun cherche son chat et en profite pour faire des rencontres et se découvrir soi-même.
Le dessin atteint sa maturité et l'histoire très simple est prenante jusqu'au bout avec cette ambiance poétique qui est la marque de cette série.
Un très bon album.
On retrouve l'univers du premier album mais cette fois ci à la campagne, mais le message ésotérique est un peu difficile à saisir.
Il reste de très belles images et l'ambiance particulière de cette série.
Premier album, dessin encore en formation, histoire poétique mais un peu tiré par les cheveux, mais l'humour du quotidien fait passer le tout pour cet essai prometteur.
Ce dernier tome de la série est tout simplement magnifique.
Je l'ai abordé avec un peu d'appréhension, ayant entendu des critiques plutôt négatives, et ayant moyennement aimé le tome 4 par rapport aux excellents tomes 1, 2 et 3.
Et bien "Un faune sur l'épaule" est vraiment réussi.
On retrouve la poésie propre à cette série, et l'auteur a réussi la prouesse de nous arrêter un instant sur ... des instants magiques, pour ré-apprécier ce qui nous entoure.
Vous l'aurez compris, ça a un air de "La première gorgée de bière" and co, mais en mieux. Avec de très beaux dessins, avec un scénario qui tient bien le coup, avec le petit nuage qui accompagne partout Broussaille.
Bref: lisez-le!
Il est clair qu'encore une fois Frank Pé nous éblouit par la qualité sans faille de son dessin. Voici un des maîtres les plus complets de la BD franco-belge actuelle.
La poésie dégagée par les dessins de Frank Pé vous laissera tout simplement sans voix. Ne rater pas cet album à aucun prix.
Une chouette Bd...Simple mais efficace...J'ai Bcp de tendresse pour ce Broussaille; mon amour des chats...Une Bd vraiment intelligente...Incontournable!!!
Sur les 5 tomes.
Un doux air de folie et de rêverie soufle tout au long de ces albums, et surtout Frank retranscrit magnifiquement les etats d'esprits et les sensations de son hero. Ces cinq tomes sont chacun l'histoire d'une recherche.
Le premier est la recherche d'une reponse obsessionelle et surréelle, une envollée dans l'imaginaire, dont on revient en paix et heureux.
Le second est une recherche qui tient de la plus pure curiosité, on part sans savoir ce que l'on cherche (à part "à savoir") et on revient avec un trésor.
Le troisième est une recherche effénée qui va apporter tout autre chose que ce qu'on cherchait. (c'est mon préféré)
Le quatrième (en deux parties) est la recherche mutuelle de deux êtres, chacun marchant dans les pas de l'autres pour tenter de le retrouver, puis une recherche sans but, une flânerie, dont on rapporte ce que l'on aurais jamais été chercher.
Le cinquième est une recherche intérieure, une fouille au fond de soi.
Le cinq m'a quelque peu dérouté, pas tant par l'aspect éclaté que par la surcharge du message, les dessins de Frank seuls suffisent presquent à faire passer son message, la surenchère de considération ou de dénonciations nuit au message, cela l'alourdit. Quelques vers, quelques propos, parfois en phase, parfois décalés, auraient suffit, car tout est déjà la et c'est ça la force de cette série.
Les premières planches me mettent d'emblée dans une atmosphère familière qui me charme et me renvoie à des rêves quant au devenir de cette série que je croyais oubliée de tous. Brou se retrouve seul, le soir, et commence à écrire. Je m'attends à une histoire avec Catherine, à Bruxelles, et je m'imagine déjà une suite à mon idée, mais il n'en est rien. Après cette introduction, Brou nous plonge dans ses souvenirs, au gré de papiers auxquels il nous a habitué. [...]
Il y a suffisamment de niveaux de lecture différents pour déceler un intérêt à chaque partie, et les idées émanent de manière très personnelle, mais très cohérente au fur et à mesure. Le propos est légèremment symbolique et métaphorique, mais il fait retentir en nous des échos bien distincts et intimes pour ceux qui partagent la même sensibilité que son auteur. Par moments le récit est volontairement onirique et fantaisiste, et à d'autres il se dégage principalement une vision de la vie et un mode de pensée qui nous touchent par leur clairvoyance et leur humanité.
Certes, j'étais un peu décontenacé par l'aspect trop éclaté, par l'omniprésence d'un thème que j'aurai bien aimé voir développé au sein d'une histoire plus concrète et actuelle. Mais là n'est pas le but de FRANK, qui délivre son avis et ses questionnements sans concessions, sincère et entier. Chaque papier participe à l'unicité de l'album, suivant fidèlement le cheminement de Brou face au faune qui est en lui et autour de lui. La nature lui parle, et il est en son coeur, car il sait l'écouter et la contempler. L'évocation de ses souvenirs, puis de cette rencontre fabuleuse et ce qu'elle fait naître chez lui est aussi une histoire, une parenthèse dans sa vie, qu'il veut coucher par écrit, comme le fait FRANK avec cette oeuvre.
Un tournant se dessine dans cette série, un nouvel élan, et tout ici nous donne à ressentir ce changement qui s'opère "Tu vas devoir mourir pour pouvoir renaître!" lui dit le vieux chamane. Et nous renaissons avec lui. La vie s'ouvre en grand, comme elle l'a toujours fait, et chaque petit instant est une merveille. A nous de savoir le voir...
C'est le rôle du faune. Nous avons tous un être qui nous épaule et qui nous guide.
Cette Bd est un bouleversement pour l'adolescent en quête de lui-même. On tombe dessus par hasard, et c'est tout un univers fait de petites choses du quotidien, de merveilles cachées qui nous tombe dessus, pour notre plus grand plaisir.
Dans ce premier tome, Broussaille découvre ce qui l'entoure, qui se tait et vit en silence - le passé d'un écrivain de son quartier, une baleine sous le musée voisin, un amour qui attend - mais qu'il peut entrevoir grâce à son oeil contemplatif et de part sa nature rêveuse.
Sensible et curieux, il s'ouvre au monde, et nous avec, respirants à plein poumon ces pages superbement dessinées où règne une tendresse et une douceur rassurantes.
L'atmosphère de la ville y est particulièrement bien rendue, au sein de laquelle Broussaille se laisse glisser, et bientôt nous nous sentons dans cet album comme un poisson dans l'eau.
Cette série est un hasard, mais tout n'est que hasard, tout semble couler de source, et Broussaille nous apprend qu'il faut se laisser guider par ses émotions pour pouvoir s'accomplir. Rares sont les oeuvres qui ont un écho aussi fort dans notre existence, qui parlent de nous, de nos envies, de nos élans et de notre humanité.
FRANK et BOM signent là un petit chef d'oeuvre simple et magique, où un jeune homme avec ses cheveux en bataille vient s'immiscer dans un coin de notre tête pour ne plus en sortir. Broussaille est un ami, comme un frère, et c'est l'auteur qui se dévoile, pour nous apprendre à mieux voir.
Pour moi, Broussaille (en général) est une bouffée d'air pur dans un monde étouffant.
Cet album ne fait pas exception.
Tout d’abord, le dessin est extrêmement bien fait. A lui seul, il fait oublier les tracas quotidiens. Mais ce n’est pas le dessin qui est le plus important dans ce cas.
Ce qui est important, c’est l’histoire. Cette fois, ce n’est pas tant une histoire poétique (comme dans "Les baleines publiques") qu’un conte, une initiation.
Fervent admirateur de Coelho, je retrouve sa marque dans "Un faune sur l’épaule". Une lecture de cet album et mes peines et mes frustrations sont oubliées pour un temps.
La principale qualité du scénario, à mon sens, c’est d’avoir su simplifier la réalité quotidienne et la réaction que l’on peut avoir par rapport à cette réalité.
Il est vrai que la simplification tient parfois de la caricature. Mais c’est ce qui fait la force de l’histoire. Ne garder que l’essentiel pour ne pas distraire le lecteur du message que l’on veut lui faire passer. Faire réfléchir, mais ne pas donner de solution toute faite. En un mot, éduquer.
Le message ici est plus : "Suivez votre rêve ! Ne vous laissez pas abattre" que "Voici mon rêve, voici comment je l’ai suivi et comment vous devriez le suivre".
Ce que j’aime le plus, c’est que le même message peut être compris en lisant le texte sans regarder les dessins, en regardant les dessins sans lire le texte, ou en associant les deux.
Je le répète : Un pur bonheur ! Merci Frank !
Je dois avouer que la lecture de ce tome 5 de Broussaille m'a beaucoup déçu... pour ne pas dire agacé.
En lisant les commentaires sur le forum (il suffit d'y faire un tour ;o) je crois comprendre un des éléments qui me gênaient : il y a une sorte d'incompatibilité entre le fond et la forme. Car la "perfection" graphique de Frank détourne l'esprit du lecteur du chemin sur lequel l'auteur veut nous emmener : celui de la réflexion. Alors qu'on doit être concentré sur le message, la beauté du dessin nous distrait.
Un commentaire parle d'une "envie" concernant un dessin plus dépouillé et moins précis, ce qui est une très bonne idée.
Sur le fond aussi, j'ai été gêné. C'est même là que j'ai été agacé, car j'ai eu l'impression de lire un texte assez banale, d'une naïveté qui me gêne dans l'époque troublée dans laquelle nous vivons.
Car s'il s'agit d'une condamnation de la société mondiale contemporaine, je la trouve bien légère. Les problèmes de pollution, d'hypocrisie, de violence ou de misère tier-mondiste méritent plus qu'une vague colère bien désuète d'un Brousaille qui mord dans son journal. On n'en sort pas choqué par une image qui ne retranscrit absolument pas la situation calamiteuse de la société en générale et de la terre en particulier.
L'exemple de la publicité tel que pris dans l'album est bien trop caricatural pour porter. Du coup, "on" (en tout cas, ça a été mon cas) passe à côté de la fureur du personnage et par là-même de la paix qui va l'envahir ensuite.
C'est là où le bas blesse selon moi dans cet album : le message manque cruellement de crédibilité, et la part prise par le dessin sur le discours n'aide certainement pas à faire adhérer le lecteur aux idées sous-jacentes.
Bref, une déception... et Dieu sait que j'adore Brousaille et que j'admire Frank.