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Une intégrale qui mérite le détour ! L'atmosphère du grand nord est très bien retranscrit, le scenario est robuste, le héro est fort mais terriblement humain et nous suivons son périple avec intérêt. Beaux dessins de Léo qui nous régale depuis plus de 30 ans.
Pour ce dernier opus de la série, TRENT retrouve sa solitude, Agnès et sa mère étant parties pour un long périple en Europe, la famille étant originaire d’Angleterre. Sa nouvelle mission l’amène à convoyer longuement avec une mère et son fils qui doivent rejoindre le père de celle-ci, un ex-sénateur qui a demandé à la Police Montée de protéger sa fille des représailles possibles de son ex-mari, Rodney TAYLOR écrivain talentueux mais maudit, alcoolique et violent qui s’oppose à cette séparation. Tout au long du voyage il fera tout pour récupérer sa femme et son fils, aidé par une bande d’énergumènes du même acabit que lui, sabotant même le bateau qui remontait le fleuve. TRENT s’opposera à diverses reprises à Rodney et sa bande, pour protéger la mère et son enfant, Jeremy. TRENT se prend d’affection pour cet enfant, à rêver qu’Agnès aussi est enceinte et que bientôt il sera père, que ce sera un fils qui accompagnera Agnès à son retour. Tout cela parce que le courrier que lui a adressé Agnès parle d’un heureux événement sur le fragment encore lisible, après que TRENT ait plongé dans les eaux du port pour y récupérer Jeremy. Dans ces rêves le petit TRENT prend toujours les traits de Jeremy en lien avec l’affection que lui porte TRENT. Lors d’une ultime agression pour récupérer femme et enfant, Rodney ivre et très violent finit par pointer son arme sur son propre fils, prêt à tirer. Pour éviter le drame, TRENT abat Rodney sous les yeux de son fils. A leur arrivée à bon port, Jeremy meurtri ne saluera pas celui qui était devenu son héros, avant qu’il ne tue son père. TRENT retrouve alors Agnès, mais point de bébé, dans sa lettre elle parlait de celui de sa cousine anglaise. Ce sera pour plus tard, mais plus dans la série qui s’achève sur ce rêve de fonder une famille.
Une fin de série honnête sans grand relief néanmoins, on sent l’inspiration faiblir, même si les personnages demeurent attachants et que rien n’indiquait que ce serait le dernier acte. Au final la série est de très bonne facture avec des scénarios de RODOLPHE bien développés et un dessin de LÉO qui trouve son apogée dans les opus 4,5 et 6.
L’épisode s’ouvre par le mariage (enfin) de TRENT avec Agnès SAINT YVES rencontrée lors du premier tome. Tout pourrait désormais aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais une ancienne relation de TRENT se manifeste en cette occasion. Il s’agit d’Helen DORWELL surnommée Miss, une très jolie fille, avec qui TRENT a eu une relation amoureuse à l’époque où, Agnès mariée, il ne pensait pas pouvoir la reconquérir un jour. Miss est à la tête d’un bande de hors la loi, qui après avoir commis leurs méfaits distribuent l’argent volé dans les quartiers pauvres des villes. Ce sont des anarchistes, qui agissent pour leurs idées dont Miss a vainement essayé de convaincre TRENT des bienfaits, ce qu’il n’entendait pas et l’avait poussé à cesser toute relation. Au retour de Miss, il refuse ainsi toujours de s’impliquer et de lui donner des codes, qui lui permettraient de voler une magnifique collection de bijoux. Miss fait alors enlever Agnès pour faire pression sur TRENT, qui obtempère. Mais c’est sans compter sur ses collègues de la Police Montée, qui surveillaient la relation entre TRENT et Miss. Elle aura le code mais la Police Montée va lui tendre un piège et capturer la bande, tandis que Miss est tuée dans les affrontements. Était-elle revenue uniquement pour les bijoux ou pour reconquérir TRENT ? Le doute perdurera, comme souvent dans les scénarios subtils de RODOLPHE.
Épisode un peu confus néanmoins qui voit à la fois l’aboutissement de la relation entre TRENT et Agnès et l’évocation d’une autre, inconnue jusqu’alors, avec Miss. Bien sût tout est limpide si on a lu tous les épisodes précédents, beaucoup moins dans le cas contraire. Est-ce le signe d’un premier essoufflement narratif d’autant que le dessin de LÉO apparaît aussi moins soigné que précédemment ? A suivre.
L’épisode démarre sur la mort de WILD BILL TURKEY, légende de l’Ouest, tué en duel alors qu’il en avait remporté tant et tant. Mais ce n’est qu’un mauvais rêve. Celui-ci s’apprête, avant d’aller parader dans le saloon de l’hôtel où il séjourne, il dit fêter son futur mariage avec la belle Clémentine. TRENT arrive également au saloon pour y retrouver le sheriff afin qu’il puisse lui confier un prisonnier pour la nuit, finalement TRENT s’en occupe lui-même et alors qu’il est dans les locaux du sheriff, un homme essaie de le soudoyer afin qu’il facilite la fuite de son prisonnier, ce qu’il refuse bien évidemment. Il reste au poste toute la nuit pendant que le sheriff continue à s’enivrer au saloon. Au matin TRENT repart pour Winnipeg avec son prisonnier, il doit aussi prochainement revoir Agnès de SAINT YVES (voir épisodes précédents) avec qui il a échangé des courriers. Une petite troupe conduite par l’homme qui a tenté de soudoyer TRENT s’est aussi mise en route, ils veulent en découdre alors que TRENT et son prisonnier sont à l’abri dans une ferme abandonnée. En fait ils veulent seulement récupérer le prisonnier. WILD BILL, également en route pour Winnipeg, arrive fort à propos à la ferme et fait fuir la bande. Le prisonnier de TRENT est le frère d’un homme important qui veut être sénateur et ne souhaite pas voir son frère condamné pour attaques de banque, cela ruinerait sa carrière. C’est lui qui est à la manœuvre pour récupérer son frère et le faire disparaître. Son homme de main passe un contrat avec un pistolero pour abattre WILD BILL (il ressemble à celui du rêve prémonitoire). Pendant que le pistolero provoque WILD BILL en duel et l’abat, TRENT se rend chez le sheriff où l’attend la bande qui veut récupérer son prisonnier, s’en suit une bagarre qui permet de mettre toute la bande sous les verrous. Le prisonnier qui a compris le sort que lui réserve son frère aide même TRENT et l’adjoint du sheriff à neutraliser la bande. TRENT retrouve ensuite Agnès et WILD BILL qui n’est pas mort mais a feint de l’être afin de changer de vie (son rêve prémonitoire lui faisait porter une cote de maille imperméable aux balles).
A nouveau des retrouvailles manquées pour TRENT et Agnès qui semblent se résigner à n’être qu’amis (comme un frère et une sœur) sans oser ni l’un ni l’autre déclarer leurs vrais sentiments. On y croit, quand bien même cela apparaît totalement désuet. C’est la force donnée aux caractères des personnages qui rend tout cela vraisemblable.
Oserais-je dire aussi que je préférais la mise en couleur de LÉO plus flashy que celle de Marie-Paule ALLUARD de facture plus classique,
George PETERSON est nommé directeur du chantier de la nouvelle ligne de chemin de fer dans le Grand Nord ; la peur règne sur ce chantier : les Indiens évoquent HOPPO, l’ours diable qui serait à l’origine des nombreux accidents recensés au fil des jours. Les hommes, même les responsables, quittent un à un les lieux ou se barricadent dans leur campement dès la nuit venue. Surprise : Agnès (voir épisodes précédents) est la femme de PETERSON à qui il a écrit une dernière lettre, et qui sans nouvelle de lui s’en inquiète auprès de la Police Montée. C’est TRENT qui sera chargé d’aller enquêter sur place, flanqué d’Agnès qui insiste pour être du voyage. On retrouve également l’Indien MOKASHI (voir épisode 1) qui accompagne l’expédition vers le camp 7, en parlant de HOPPO, légende ou réalité ? C’est aussi l’occasion pour TRENT et Agnès d’évoquer leur relation manquée. Arrivés sur place, il n’y a, semble-t-il, plus âme qui vive, un corps est même retrouvé dans la neige. Au cours de ces investigations TRENT est attaqué par un ours géant, qui parle ! il le blesse et échappe à son attaque en glissant sous une maison par un trou trop petit pour l’ours. Là il y retrouve George PETERSON, qui a subi le même sort que TRENT, il est très affaibli par ses blessures et son jeûne forcé depuis des jours. Un peu remis, PETERSON raconte comment la bête a semé la terreur et tué un à un tous ses compagnons, les derniers restés pour la traquer. TRENT part ensuite à la poursuite de la bête qui a laissé une trace de sang du fait de la blessure que lui a infligée TRENT. Cela le mène à une caverne, ou gît mort un homme dans une peau de bête (ours géant), la caverne scintille de diamants, que l’homme avait découverts et qu’il voulait préserver en empêchant le creusement du tunnel de chemin de fer qui aurait englouti son trésor. Sur le chemin du retour, George PETERSON trop diminué va mourir. Que peut dire TRENT à Agnès pour la consoler ?
Des retrouvailles tragiques pour TRENT et Agnès, on comprend qu’Agnès a été lasse d’attendre un signe d’attention de TRENT, qui s’en veut sans doute d’avoir tant tergiversé. La noblesse des sentiments est toujours présente, on se croirait presque dans une tragédie grecque. Le scénario de RODOLPHE est toujours efficace et le dessin de LÉO atteint son zénith. On attend avec impatience le prochain épisode.
La nuit descend sur le Grand Nord, c’est l’heure où s’allument les lampes, TRENT se sent seul et rêve d’une épouse qui l’attendrait le soir au coin du feu avec les enfants. Au bivouac, il rêve à nouveau d’Agnès (voir épisode 1), comme souvent, ce qui l’amène enfin à demander un congé pour aller la retrouver à Providence (il a précieusement gardé son adresse donnée sur le quai d’une gare, sans toutefois jamais lui avoir écrit). Arrivé devant la maison au bougainvilliers, il n’ y a plus personne : le père est mort, la mère en maison de repos et surtout Agnès est désormais mariée. TRENT est effondré.
On pense alors qu’il s’est mis à boire pour devenir une épave dans une ville nouvelle du Grand Nord, il y rencontre néanmoins Marylou, la chanteuse du saloon qui l’héberge et aurait bien aimé en faire son homme. Il aide même un membre du gang « les chauffeurs » qui rackettent les habitants de la ville, les tuant même après leurs forfaits, étant toujours bien renseignés sur des sommes importantes retirées peu de temps avant à la banque locale. On lui propose alors de s’associer pour un nouveau braquage. Retournement de situation : TRENT aidé de pseudo travailleurs du chemin de fer (de facto des policiers) arrête la bande et les deux complices (l’employé de banque et l’adjoint du shérif). Après ses déboires sentimentaux, sa hiérarchie lui avait demandé cette infiltration, forcément plausible de ce fait. Au final TRENT retrouve sa solitude et ses pensées du début dans le Grand Nord glacé.
Scénario efficace et rondement mené de RODOLPHE qui donne de plus en plus d’épaisseur et d’humanité au personnage de TRENT. Le dessin de LÉO s’affirme, côté personnages, mais aussi décors excellemment rendus, au travers aussi de couleurs assez géniales.
Émile TOURNEUR, fils d’émigrants français, fuit les États-Unis pour le Canada après que Laura PETERSON, sa complice d’exactions et meurtres ait été tuée lors d’une ultime attaque de banque. Personnage curieux, Émile brûle les 8000 dollars de son dernier forfait, déclame des poèmes d’Arthur RIMBAUD, allant même jusqu’à signer son passage en en écrivant des vers sur les murs, sans oublier de tirer sur des hommes de rencontre (mais pas tous, certains sont épargnés) comme les deux fils de Tom KIRBY qui l’avaient bien provoqué au préalable. TRENT est à sa recherche, et comme toujours s’interroge sur la personnalité de ce très jeune homme de 17 ans qui tue facilement, selon son libre arbitre. TRENT n’est pas insensible au vers de RIMBAUD, qui l’amènent à songer à Agnès rencontrée lors de l’épisode précédent (« que d’amours splendides j’ai rêvé »). Il finit par retrouver Émile, le menotte, pour le ramener devant la justice des hommes et dialogue avec lui quant à la finalité de tous ces meurtres. Attaqué lors d’un bivouac par trois évadés de prison, c’est Émile qui sauve la situation, non sans les tuer tous les trois … Il repart laissant TRENT en vie et se dirige vers Lee Torn, la ville des frères KIRBY, provoquant son destin. Attendu il sera abattu puis pendu. TRENT, arrivé trop tard, lui donnera une sépulture digne contre l’avis des villageois. Il gardera le recueil des poèmes d’Arthur RIMBAUD qu’Émile portait toujours sur lui.
Belle réflexion sur la destinée : pourquoi devient-on tueur et criminel à 17 ans, tout en choisissant qui doit être abattu en vertu d’un jugement personnel sur qui mérite de vivre ou non ? Anarchie, liberté, profonde noirceur de l’âme humaine sont ici évoquées sans utiliser de poncifs, avec finesse et toujours les mots de RIMBAUD pour accompagner une certaine mélancolie ambiante. C’est très réussi et subtilement dessiné par LÉO.
On y fait la connaissance de Philipp TRENT, sergent de la police montée canadienne, en poste dans le Grand Nord, avec la neige et le froid qui siéent à ces paysages grandioses. Quitté par sa femme Jane, il se complet dans sa solitude, seulement accompagné par son chien. Sa mission est de retrouver un criminel, sur sa route il rencontre Agnès SAINT-YVES perdue avec son traineau dans la froidure du Grand Nord. Elle est à la recherche de son frère parti à l’aventure, pour exploiter une mine d’or. Agnès supplie TRENT de l’accompagner jusqu’à la supposée mine où se trouverait son frère, ils y découvrent deux morts et les traces d’un troisième homme sans doute leur compagnon et assassin néanmoins (c’est potentiellement André HARLOW le demi-frère d’Agnès). Toujours à sa recherche TRENT arrive en ville, alors qu’un nouveau meurtre a été commis au saloon par ce même homme (entre temps Agnès a appris que l’homme recherché au départ par TRENT n’est autre que son frère, qui en serait donc à son quatrième meurtre). TRENT se met à nouveau en chasse d’André HARLOW et finit par le retrouver, ce dernier le piège et veut se débarrasser de lui en faisant croire à un accident, surgit Agnès qui avait suivi TRENT, elle tue le meurtrier pour sauver TRENT. Celui-ci n’est de fait qu’un vil imposteur, il a pris l’identité d’André un des deux morts dans la mine. Philipp TRENT n’est pas insensible aux charmes d’Agnès à qui il déclare sa flamme, lors de leurs adieux (ou au revoir ?).
Un très bon début pour la série, qui d’emblée se distingue par la qualité du scénario de RODOLPHE, un découpage intéressant et des personnages attachants et très humains. TRENT tout d’abord, qui utilise plus sa réflexion que sa force, un homme touché par le destin qui l’a amené à vivre en solitaire, mais aussi Agnès qu’on espère revoir dans d’autres épisodes. Le décor est bien planté, les paysages très bien dessinés, de même que les personnages auxquels LEO donne vie et une épaisseur certaine malgré un style parfois un peu figé
Seul avec son chien dans un poste avancé du Grand Nord canadien où règne la nuit permanente, TRENT est plongé dans des pensées morbides dans l’attente du retour de ses collègues partis en mission. Il rêve d’Agnès (voir épisodes précédents) à qui il veut enfin déclarer son amour et la demander en mariage. Du bruit dehors le sort de sa torpeur, il sort et découvre un indien mort, puis un igloo dans lequel se trouve une indienne elle aussi à l’agonie (elle mourra) ainsi qu’un petit enfant blanc qui s’avérera être une fille. TRENT décide alors de partir rejoindre la civilisation pour sauver cette enfant d’une mort certaine dans ces lieux si inhospitaliers. Pendant plusieurs jours et nuits il se sent épié, suivi ; de fait c’est le père de l’enfant, un certain James DUNWOOD, qui le traque et profite d’un instant où l’enfant est seul pour l’enlever. TRENT le poursuit, le rejoint et le ramène à la raison, il apprend ainsi l’histoire de Mary la fille de James DUNWOOD et de sa mère Quatre-Rivières une indienne, toutes les deux enlevées par des indiens Dogrib à la solde d’Eddie DUCAN le vendeur de whisky que Vieille-Tempête chef de la tribu et père de Quatre-Rivières avait chassé pour protéger ses hommes des abus de l’alcool. Les Indiens Dogrib sont pourchassés par James DUNWOOD, ce sont eux que TRENT a retrouvé morts. Épuisé et hantée par la vision de Quatre-Rivières qu’il croit morte, DUNWOOD meurt à son tour et TRENT poursuit sa route jusqu’au fort de la police montée. Mary est enfin sauvée. Il retrouvera ensuite le chef indien et la mère de Mary pour leur remettre l’enfant. Quatre-Rivières que l’on croyait être la morte de l’igloo, avait en fait été récupérée par son père Vieille-Tempête et seule l’enfant avait été emportée.
Dans ce pays sans soleil la rencontre avec un tout petit enfant nous émeut : nous sommes là très loin des stéréotypes virils qui peuplent habituellement le Western en bande dessinée. TRENT sauve des vies et ne tue personne. Il accepte les épreuves avec fatalisme et un sens du devoir, sans doute suranné aujourd’hui. On aime ou pas le dessin, parfois un peu figé, de LÉO (personnellement j’adore) mais son association avec RODOLPHE donne encore ici une histoire qui sort des sentiers battus.
Ce volume réunit les 3 premières aventures de Trent, un enquêteur solitaire de la police montée canadienne. Des westerns qui surprennent par l’originalité et la qualité de leurs intrigues et la profondeur psychologique de leurs personnages. Un pur bonheur.
Ce n'est que tout récemment que j'ai (enfin) lu l'intégralité de 'Trent' et quelle plaisir !
Scénario, découpage, dessins, couleurs et écriture sont excellents au service d'une histoire et de personnages plus travaillés qu'il n'y parait au premier abord.
Une oeuvre ni trop longue (coucou Christophe Bec), ni trop courte pour un western qui se démarque de tous les autres.
Le plus faible des albums jusqu'à présent.
Par trop invraisemblable, s'éloignant trop de la réalité, même si ça reste très agréable à lire.
Et la fin de l'album rattrape le reste, donnant une fois encore toutes ses lettres de noblesse à ce titre.
Du "moins bon" comme ça, j'en redemande !
Contrairement à zzz vincent, j'ai adoré cet album, pour son scenario surprenant et ayant du sens.
Le réalisme est cette fois un peu moins présent, laissant la place à un western spaghetti de bon aloi.
Toujours aussi génial, au final.
Erik67 a tout dit !
Je découvre également cette fabuleuse série grâce aux intégrales, et c'est du pur bonheur.
Comment ai-je pu laisser passer ce titre, à l'époque de sa parution en albums ?
Mystère...
Surtout quand je vois les merdes que j'achetais à la même époque !
Erreur rattrapée, et Dieu merci, les auteurs nous ont gratifié de 8 albums.
Une série avec des personnages forts, de l'aventure vraie et des intrigues très imaginatives, sublimées par un dessin d'un Léo au sommet de son art.
A acheter d'urgence.
J'ai également découvert cette série grâce à la réédition estivale des intégrales. Depuis plusieurs années je lorgnais dessus, Léo étant mon auteur préféré.
Je dois dire que je ne suis pas déçu : le dessin classique de Léo, précis et propre, convient parfaitement à cette série aux scénarios convenus mais plaisants (parfois un peu "eau de rose", parfois plus sombres).
Le mélange entre romance sentimentale, enquêtes policières et réflexions socio-philosophiques sur la société, la justice, etc. est bien amené. On en aurait aimé encore quelques tomes d'ailleurs.
En tout cas c'est une belle série, qui méritait d'être de nouveau mise en avant.
Je découvre cette série grâce aux 3 intégrales qui sont sorties il n'y a pas si longtemps. C'est pour moi comme une séance de rattrapage d'un indispensable de la bd qu'il faut lire.
L'association de ces deux grands auteurs que sont Léo et Rodolphe fonctionnent ici à merveille pour un résultat de grande classe. Nous avons là une très belle série d'aventure.
Il est vrai que je préfère généralement les héros qui se dévoilent à ceux qui expriment beaucoup de retenue. J'ai envie de connaître l'histoire, le passé et les intentions d'un personnage central d'un récit. Néanmoins, c'est également plaisant de découvrir le caractère d'un personnage de manière progressive sans que tout ne soit tout de suite dévoilé pour entretenir le mystère. Ainsi, les différents tomes sont ponctués par des bribes de souvenirs et des flash-back utilisés à bon escient.
Trent est finalement très différent ce que j'ai pu lire dans le genre western et c'est peut-être cette originalité qui m'attire incontestablement. Cependant, il n'y a pas que cela. La narration est efficace. Le dessin est parfois sublime car l'auteur sait mettre en valeur les grands paysages sauvages. Les couvertures sont magnifiques dans leur sobriété. Les intrigues sont imaginatives et surtout très efficaces. On ne s'ennuie pas et ce n'est jamais la même chose.
Oui, Trent est de la bien bonne bande dessinée avec une identité qui lui est propre.
Une perle méconnue. Une intrigue qui peut sembler lente et simpliste à prime abord. A lire et relire car le génie de l'album réside dans l'évolution des personnages: le Kid (à la fois tueur en série et ado révolté, bercé par le romantisme) et Trent (austère et professionnel) que tout semblent opposer s'influencent.
Pour les amateurs de Rimbaud, l'introduction du livre au son du "bal des pendus" est une merveille...
Ce premier tome est un petit bijoux. Une aventure à première vue simpliste, mais en réalité remplie de charme, d'humour, de romantisme, et d'humanisme. Je me commande sans plus tarder l'intégrale.
"Trent" est une série qui se lit sans efforts tant l'histoire nous emporte. Dés le premier tome on se prend d'amitié pour le jeune Trent. Ce n 'était pourtant pas mon style de lecture mais je ne regrette pas de m'y être laissé tenter
MISS est de mon point de vue, avec LE KID le meilleur des 8 albums de TRENT…2 belles créatures sont en opposition pour un seul homme et des motifs bien différents….L’intrigue est très bien menée, et la poudre scellera le destin d’une MISS aussi belle qu’indomptable…TRENT aurait pu continuer à nourrir notre soif d’aventures dans le grand Nord….Mais il fallait bien que KENYA et les mondes d’Aldébaran vivent…TRENT nous manquera….D’autant plus que certaines séries à rallonge, et qui ont perdu tout intérêt (sauf commercial, sans doute) continuent (on peut se demander comment) leur bonhomme de chemin…Snif….
Agnès anime "la vallée de la peur" de ses superbes yeux bleus et de son charme très (trop diront certains) discret...Wild Bill nous fait revivre l"époque trouble et exaltante des duels et des beuveries de saloon....Mais le meilleur est pour "le pays sans soleil", une émouvante histoire humaine avec petite lune et quatre rivières...Trent, tout de rouge vêtu est solide, rassurant, solitaire et secret...Série indémodable et vraiment à lire....
Philip Trent est un policier "droit dans ses bottes", un homme meurtri par un passé douloureux et un être secret....mais tellement humain...Ces 3 premiers opus sont dynamiques, parfois teintés d'une légèreté qui évite les clichés, aux couleurs apaisantes et qui décrivent si bien les grands espaces...Le dessin est excellent, surtout pour le mouvement et les expressions des visages, même si j'aurais aimé un Trent moins "ascétique"...Je vais acquérir sans problème les 2 autres intégrales de cette série qui mérite amplement sa place dans une bibliothèque...
Très bonne série en général, que j'ai découvert tardivement. Grand fan de Leo, il fallait absolument que je me plonge dans cet univers si radicalement différent de celui d'Aldébaran.
Cet album clos de manière fort sympathique cette suite de 8 albums de très bonne qualité.
Je dois dire qu'à mon goût, Leo est un des rares dessinateurs à reproduire très efficacement les expressions des visages. Nul autre que lui, je trouve, n'arrive à dessiner les émotions diverses des personnages de manière aussi réaliste.
Je recommande donc vivement cette série, d'autant plus que les westerns canadiens sont plutôt rares...
Ce dernier tome est un tout petit peu moins bon mais clos correctement la série, meme si j'aime toujours voir les hèros que j'apprécie continuer leur route.
En bref une série sympathique à lire avec un dessin spécial.
Cette fois Trent réalise son rève le plus chère depuis de nombreuses années, épouser Agnès.
Le problème est qu'il vas refaire la rencontre d'une personne qu'il aurait préféré évité.
Un dessin corect sauf pour le visage des femmes en particulier de Miss, et un scénario gentil.
Trent volume 6 et celui ci renoue avec ce qui fait le succes de cette série, la
solitude du sergent, les grands espaces, et un scenario lineaire bref la simplicité.
Trent et son chien font une drole de découverte et on se laisse prendre sans
probleme par cette histoire qui ( sans etre exceptionnel ) reste tres efficace.
Ce ton tres humaniste c'est la vraie qualité de cette série et ce n° 6 en est la
preuve.
Surement le moins bon de la série, la faute à ce personnage peu crédible de Wild
Bill trop gentil et trop bavard pour etre un tueur et à un scénario hésitant entre
affaire de corruption ( le sénateur disparait aussi vite qu' il est apparu) et la
rencontre avec un tueur bien fade, à une fin ratée, et à un tueur a gage vétu de
noir.On tombe dans les clichés, a vouloir trop en faire les auteurs se perdent et
nous avec. Ce qui fait le charme de cette série c' est le romantisme toujours en
juste équilibre avec l'intrigue et là on bascule dans les bons sentiments ( le
passage ou Willd Bill et Trent se demande s'il sont amoureux est un peu ridicule)
l'histoire avec Agnes commence à prendre du plomb dans l' aile, ca toune autour
du pot mais ca n'évolue pas d' un iota. Vivement que Trent retrouve sa solitude et
les grands espaces.
Ce quatrième volet est placé sous le signe du mystére, sans etre un épisode
exceptionnel on suit toujours les chevauchées de Trent avec grand plaisir, et puis
on retrouve Agnes fil conducteur de cette série; l'intrigue sert de toile de fond aux
retrouvailles des deux protagonistes avec ce ton romantique sur le fil du rasoir.
On en redemande !!!
Ce troisieme album joue la carte de l'action et de la surprise. C' est pour le
moment le moins bon des trois ( 7/10 qd meme ). Trent l'amoureux transit se
décide a rejoindre Agnes rencontrée dans le volume 1. Rodolphe abandonne ses
récits lineaires pour mieux nous surprendre, et ca fonctionne parfaitement bien. La
solitude de Trent commence a etre difficile a vivre, Rodolphe accentue la nostalgie
du personnage dans ce troisieme volet.
Comme d'habitude, un tres bon moment de le lecture !!!
Ce deuxieme volet est une merveille !!!
Ca débute avec un clin d'oeil à Bonnie and Clyde et voila Trent embarquer sur une
nouvelle chasse à l' homme. Lhomme chassé est un reveur mal compris, et
malchanceux traqué par tous. Trent délaisse ses montagnes pour l'immensité des
plaines, et des grandes forets aux couleurs autonnnales pour vivre une aventure
humaine, forte et d'une justesse incroyable. Du début romantique jusqu'au
dénoument tragique cette chasse est parfaitement maitrisé. C'est à un train de
sénateur que Trent poursuit cet homme, certain dirons que ca manque de rythme,
au contraire c'est toute la force de cette histoire. SUPERBE !!!
Premier opus et... coup de maitre !!!
La vraie force de Trent c' est sa simplicité; clareté du récit, des dialogues, du
découpage, la solitude et les félures du personnage, les grands espaces canadien;
tout ici est aéré, épuré, pour mieux nous émouvoir.
Une bd humaniste et écolo ( merci Leo ) magnifique et touchante, un tres tres tres
grand bol d'air !!!
J'ai trouvé cette histoire touchante par moment.
Trent se retrouve muté au nord du Canada, là ou il fait nuit non stop pendant deux mois.
Il découvre par hassard un bébé d'origine indienne.
Les relations entre l'enfant et Trent m'a bien plu, ainsi que les paysages se passant dans l'obscuritée au début.
La fin est sympa aussi.
Cet album remonte légéremnt la pente.
Trent doit conduire un braqueur en prison et fait la connaissance de Wild Bill, un tireur professionnel qui les sauvent.
Trent revoie Agnés et fait avancer l'histoire un peu plus à chaque nouvel épisode tout en aant une histoire différente.
La fin est pas mal du tout.
Un autre album bien sympatique.
Trent retrouve Agnés qu'il aimait, elle est à la recherche de son mari disparut, les deux vont aller à sa rescousse.
Une histoire dont l'intrigue est basique et avec une fin un peu trop rapide à mon gout.
Y a mieux comme album de Trent, mais reste plaisant quant meme.
Cet album remonte la pente.
Trent se retrouve malheureux, car Agnés semble etre mariée et devient pour le cour d'une mission un ivrogne.
Une histoire assez quelquonque mais qui reste sympathique et se lie sans soucis.
Je trouve que c'est un western assez simple dans le scénario, comparé à d'autres.
Cet histoire m'a semblée moins intéressante que la précédente.
Trent cette fois est chargé de retrouver et ramener un jeune ado de 17 ans mais qui un tueur et un braqueur mais asez bizzarre.
Il faut dire quant meme que lessin de Léo est plus atirant que dans Kenya ou encore les mondes d'Aldebaran, meme s'il n'est pas toujours parfait.
Voiçi Phillipe Trent, c'est un sergent qui appartient à la police montée.
Il est chargé de retrouver la trace d'un tueur qui serait apparement le frère d'une jeune fille rencontré dans la neige.
Un début plutot sympa, un western assez simple, le dessin est correct meme si parfoit certains visages de filles ne sont pas terrible, ça reste tout de meme très agréable..
Enfin tout va pour le mieux puisque Trent épouse enfin Agnès. mais voilà, rien n'est jamais simple avec les femmes, surtout lorsqu'une Miss surgit de son passé et le fait chanter. Où se trouve la frontière entre l'amour et la haine ? Cet épisode est agréable à lire mais le scénario qui met en scène la confrontation du présent avec le mariage et du passé est un peu cousu de fil blanc si j'ose dire. Le dénouement n'étonne que Trent lui même. Les auteurs nous ont habitué à beaucoup mieux...
Trent erre dans le Grand Nord, ce pays sans lumière où soudain un bébé lui tombe dans les bras et lui éclaire la route... Le scénario dévoile petit à petit les fils de l'intrigue, un enlèvement dans le but de forcer Vieille-tempête chef des Crees à acheter de l'alcool. La relation du Sergent avec la petite fille est habilement contée, attendrissante sans tomber dans un patos excessif. Ce nouveau one shot nous plonge dans le monde des Crees confrontée à la duplicité des blancs et leur recherche du profit. Très réussi !!!
Décidément les personnages de Rodolphe et de Léo sortent des sentiers battus. La violence est présente mais comme dans les Westerns à l'ancienne, elle n'est pas une fin en soi et démontre quelque chose. Wild Bill est un tireur rapide sur le retour et il souhaite sortir de cet image sans y laisser la vie. Il va croiser la route de Trent et les choses vont se compliquer. Le récit est très bien construit et nous prend par la main jusqu'au dénouement final, aussi théatral que réussi !
La série se bonifie au fil des épisodes avec un fil conducteur qui lie les histoires entre elles, les relations entre Trent et Agnès. Ce fil conducteur permet aux personnages de prendre de l'épaisseur car ils poursuivent leur vie indépendemment de leur présence dans le récit. Et lorsque Trent part à la recherche d'un disparu, il s'agit de l'époux d'Agnès fraîchement mariée. Cette recherche devient pénible pour le sergent mais lui permet de retrouver Mokashi en rupture de ban avec sa tribu. Quant aux paysages de cette vallée de la peur, ils sont toujours aussi réussis !
Décidemment Trent est un original. Un policier pas comme les autres, qui tombe amoureux et qui souffre. Non seulement nous trouvons toujours de la poésie dans les paysages mais cet épisode est surprenant et nous prend au piège en faisant sombrer notre héros dans l'alcool. Le dénoueement nous promet une belle surprise !
Si le sujet est original et bien traité, un jeune révolté doué avec ses colts et lisant rimbaud le scénario quant à lui est des plus simplistes. En effet Trent est à la poursuite du"Kid" qui sème la mort partout où il passe. Mais le presqu'enfant ne tue pas pour tuer, il le fait au cours de combats où il devient impitoyable. L'approche des personnages est un peu sommaire mais les planches sont encore très réussies et nous entraînent avec Trent et de son chien sur les traces de ce Hors la loi peu banal...
Trent est un sergent de la "Royale". Les premières planches décrivent parfaitement l'univers dans lequel il évolue, le Grand Nord. Les paysages sont réussis et l'action se déroule comme la neige qui tombe, lentement. Ce n'est pas un défaut par contre le scénario se devine peut-être un peu trop facilement. En résumé, Trent nous emmène pour une première aventure dans un univers qui nous a fait rêver étant gosses, alors ne boudons pas notre plaisir !!!
Un très bon récit linéaire de Rodolphe où on découvre le sergent Trent policier le police montée du Canada à la recherche d'un assassin dans le grand nord où il rencontre par hasard une jeune femme qui se révèle mêlée à son enquête.
Mais l'histoire policière est finalement secondaire et ne sert qu'à révéler les sentiments et les fêlures secrètes des personnages. Et les dessins de Léo sont parfaits pour illustrer cette ambiance où le calme, la beauté et la dureté de la nature révèlent l'homme à lui-même.
Un très bon début pour cette série.
Dernier album paru, et c'est dommage. Trent doit accompagner une dame et son fils chez sa famille suite à une séparation. L'ex-mari, alcoolique et violent, les suivra dans leur périple. Un bel album, dans lequel Trent se sent avoir des fibres paternelles.
Une ancienne amie de Trent resurgit lors de son mariage. Les memes ingrédients que ceux utilisés lors des albums précédents font de cet album une histoire plaisante. J'aime beaucoup le dessin de Léo.
Encore un bel album. On y suit Wild Bill, redoutablement efficace avec un pisotlet dans la main, mais le scénario évite de partir dans une direction trop facile, et dévoile, une fois encore, des personages humains et attachants.
Une histoire qui se lit d'un trait, bien que le lecteur comprenne assez vite ce qui va se passer. Néanmoins, et à nouveau, une atmosphère que j 'ai bien aimée. De beaux décors, un bon dessin.
Un album un peu différent, qui surprend même, Trent tombant dans une dépression alcoolisée, mais le final reserve une surprise. Un bon album.