Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Merci Monsieur Pellejero pour vos dessins qui ne font pas injure à Hugo Pratt, par contre par pitié changez de scénariste qui continue de nous proposer des histoires mal ficelées, bancales insipides et sans intérêt. Où est passé notre bel aventurier magique et intrépide? Ici on tourne en rond sans romantisme, sans poésie, dans une sauce inspide délayée. Effectivement ca fait flop !
LE JOUR DE TAROWEAN narre les aventures de Corto dans le Pacifique Sud, au cours de l'année 1913. On y apprend notamment comment et pourquoi notre marin s'est retrouvé ligoté à un radeau et abandonné en mer au début de LA BALLADE DE LA MER SALEE.
La tentation était grande d'inventer un préquel à LA BALLADE DE LA MER SALEE pour expliquer la première apparition de CORTO MALTESE sous les crayons d'Hugo Pratt, mais en même temps l'exercice était éminemment casse-gueule tant ce titre est considéré comme le chef-d'oeuvre absolu de la série (voire comme un chef-d'oeuvre de la Bande-Dessinée tout court).
Force est de constater que les nouveaux auteurs s'en tirent plutôt bien. Bien sûr, ce nouvel épisode n'a pas la saveur ni la charge émotionnelle du chef-d'oeuvre de Pratt. Si le dessin singe bien le trait enlevé et distingué de Pratt, le récit est moins onirique, moins trépidant, moins romantique, moins mystérieux. Il n'en reste pas moins un bon récit d'aventure, divertissant à défaut de faire rêver.
Si on est content de retrouver certains personnages-phares de la première aventure de CORTO MALTESE (par ordre de parution), comme le Moine ou Cranio, ce sont surtout les nouveaux personnages inventés pour cette aventure qui amènent un plus au récit (les premiers nommés ne jouant pas un grand rôle dans cette histoire). A l'exception bien sûr de Raspoutine, qui tire une nouvelle fois son épingle du jeu (une habitude chez ce forban) et qui engendre parfois quelques passages assez comiques.
En bref, plutôt content de ce nouveau Corto, qu'il faut savoir apprécier tel quel et qu'il ne faut surtout pas chercher à comparer à LA BALLADE DE LA MER SALEE.
EQUATORIA raconte les aventures de CORTO MALTESE qui, en 1911, parcourt l'Afrique équatoriale à la recherche du "miroir du prêtre Jean", une pierre précieuse qui, selon la légende, serait dotée de pouvoirs magiques fabuleux. Sa route croisera notamment celles de nationalistes égyptiens, de contrebandiers, de trafiquants d'esclaves, de bataillons d'un régiment colonialiste britannique ou encore de femmes qui ne le laisseront pas indifférent ...
Une énigme de départ à résoudre, un mystérieux trésor à découvrir, des voyages, de l'exotisme, de l'aventure, un brin de magie, un soupçon de poésie, des personnages féminins d'envergure, un héros dont la répartie claque toujours autant ... tous les ingrédients d'un bon album de Corto sont présents pour faire de cet opus une vraie réussite. Et comme en plus les dessins en noir & blanc sont superbes et très fidèles au style de Pratt, on passe vraiment un très bon moment de lecture.
Une reprise que je trouve pour ma part très réussie.
SOUS LE SOLEIL DE MINUIT relate le périple de Corto en 1915 dans les vastes étendues gelées du Grand Nord, entre Etats-Unis et Canada. Il est porteur d’un message que son ami Jack London adresse à un amour de jeunesse. En échange, l’écrivain promet à Corto une nouvelle aventure et … un mystérieux trésor !
Plus qu’un plaisir, c’est un vrai bonheur de retrouver CORTO MALTESE ! Ce premier album de reprise de cette série mythique s’avère selon moi une vraie réussite. Le dessin en noir et blanc, raffiné et tout en élégance, est exquis; il se rapproche énormément du trait élégant de Pratt. Quant au scénario, s’il met de côté énigmes alambiquées, songes illusoires et formules magiques, il est en revanche d’une immense puissance romanesque et propose une pure histoire d’Aventure, avec son lot de rebondissements, d’émotions, de décors enchanteurs et de personnages secondaires hauts en couleurs. Les dialogues sont ciselés à souhait et le personnage de Corto, qui mêle humanisme, romantisme, nonchalance, douce ironie et sens de la dérision, n‘a pas pris une ride.
Saluons donc le retour en BD de CORTO MALTESE et félicitations aux nouveaux auteurs !
LA LIGNE DE VIE raconte le passage de CORTO MALTESE au Mexique en 1928 qui, alors qu'il est missionné par Bouche-Dorée pour racheter des antiquités à un archéologue peu scrupuleux, se retrouve à lutter aux côtés des révoltés catholiques qui se battent contre le gouvernement républicain et ses lois anticléricales. Sa route croisera celle de trafiquants d'antiquités, de diplomates américains, de guérilleros catholiques, de soldats républicains mais aussi celle d'un jeune journaliste idéaliste et d'une vieille connaissance : la jolie révolutionnaire catholique Banshee, qui a quitté son Irlande natale pour rallier la cause des "Cristeros" contre le gouvernement mexicain ...
Encore un très bel album du duo Canalès / Pellejero. Les dessins N&B sont sublimes et les textes une nouvelle fois très bien écrits, avec des dialogues aux petits oignons et des planches muettes oniriques à souhait.
Deux (tout petits) bémols à mes yeux : 1/ le scénario, qui fait la part belle à l'Aventure, au sein d'un contexte historique fort bien documenté et décrit, manque en revanche de suffisamment de poésie pour que cet album figure parmi les meilleures aventures de Corto. Et 2/ le personnage de Banshee, si envoûtante dans LES CELTIQUES, apparaît bien peu charismatique dans ce récit et sa présence au sein des révolutionnaires mexicains me paraît très artificielle.
Ces (légers) reproches ne m'ont toutefois pas empêché de savourer comme il se doit ce nouvel épisode du marin le plus attachant de l'Histoire de la bande-dessinée (n'en déplaise au capitaine Haddock ;-) ).
Album un peu creux qui recycle opportunément des personnages connus (Bouche dorée, Raspa, Banshee...) met en avant un personnage célèbre (Lindberg ) mais qui, à mon avis, oublie de lier le contexte historique (dont les enjeux sont rapidement survolés), l'histoire des personnages et l'histoire de Corto... au point de se demander pourquoi l'album se nomme "la ligne de vie"...
Très bel album qui reprend avec brio les marqueurs de la BD et du dessin de Pratt. On prend un réel plaisir à suivre les aventures originales de Corto dans un cadre noir et blanc qui donne à la BD tout son sens.
Canales et pellejero ont su reprendre de très belle manière les aventures de corto maltese.
Ils reviennent bientôt après le naufrage de Vivès et quenehen
"Burlesque entre Zuydcoote et Bray-Dunes" : des cases vraiement fortes. Des dessins top. Le personnage de Rico Rico est mémorable. Une histoire qui part dans tous les sens. Hugo Pratt se lache complètement. La meilleure aventure de ce tome, avec "Côtes de Nuit et Roses de Picardie".
De tous les tomes de CORTO MALTESE lus jusque-là, j'ai trouvé qu'il est le plus faible. Je sens Hugo Pratt plus à l'aise, plus attiré peut-être, par l'Amérique du Sud. La première histoire, "Au Nom d'Allah le Miséricordieux" met mal à l'aise, renvoyant à de nos jours à des antagonismes religieux et civilisationnels délétères. Les décors sont moins travaillés que d'habitude, même si j'admets qu'il n'est jamais simple de représenter les contrées désertiques. La case 6 (page 25) est cependant très belle. "Le Coup de Grâce" est du même style. Peu de personnages auxquels on s'attache. Mais surtout, j'ai du mal à comprendre l'implication de Corto dans cette partie du monde, ses raisons d'être là. De belles cases, tout de même, en particulier la n°8 (page 53), sublime. Dommage que Hugo Pratt ne travaille pas mieux les cactus... "Et d'autres Roméos et d'autres Juliettes" est déjà meilleure. On retrouve des personnages davantage charismatiques, tel Shamaël (case 7 page 70) et le Ras Yaqob (case 1 page 84). L'élément magique, incarné par Shamaël et le songe de Corto, nous ramène aux meilleures heures de CORTO MALTESE. À noter l'anachronie de la case 5, page 72 : "Il me fait penser à une cabine téléphonique" ! Les Hommes-Léopards du Rufiji m'évoquent les aventures sud-américaines de Corto. C'est le cas avec la case 7 (page 92), très belle. Ces mêmes Hommes-Léopards me font bien évidemment penser à celui de "Tintin au Congo", par Hergé. Hugo Pratt a-t'il ainsi voulu "légitimer" le personnage de Hergé et ainsi dégonfler une éventuelle polémique raciale, peut-être déjà présente à l'époque de cet album? En tout cas ils sont ici des personnages mystérieux et envoutants...
Mon aventure préférée de Corto ! Les personnages et récits légendaires sont formidables et l'on savoure la folie débridée de Hugo Pratt, que j'ai rarement vu aussi "loufoque" dans son schéma narratif. On se croirai dans un film de Terry Gilliam ! A chaque case, on rencontre une surprise. Sans cesse, le lecteur est entraîné dans un nouveau mystère, où se révèle l'âme véritable des objets, des lieux et des légendes elles-même ! Les aquarelles de Hugo Pratt, regroupées en préambule, sont superbes. J'ai beaucoup aimé la préface de Nicolas Tellop, qui explique magnifiquement la visée artistique de Hugo Pratt ainsi que la grandeur de la Bande-Dessinée en général. Seul petit bémol, le dessin du maître italien est parfois inégal, plus faible que sur les aventures tropicales, par exemple. Reste toutefois de très belles cases : 4 et 6 page 26, 7 page 35, 1 page 68 etc...
Une grande aventure de CORTO MALTESE
Le quinzième album de l’aventurier Corto Maltese , "Le jour de Tarowean" ( Casterman-2019) est le meilleur du duo de nouveaux auteurs espagnols, Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero.
Pourquoi ? Parce que comme l’indique le titre Le jour de Tarowean, celui-ci est l’ équivalent du Jour de la Toussaint ( le 1er Novembre 1913 ici) et est donc le jour de la Chance pour Corto Maltese. En effet, le lecteur sait qu’il sera sauvé de la mer dans le premier album de la série in Ballade de la mer salée ce 1er Novembre- là.
1er Novembre 1913, jour du renouveau aussi car l’album 15 est donc une préquelle à l’album 1.
C’est aussi un album sous les signes de l’aventure et de l’exotisme qui se passe dans les terres australes. Toujours en avance, Corto M. définit l’aventure comme un éternel retour : « L’aventure, c’est toujours recommencer. Sans regarder en arrière ».
Enfin, la première Planche commence par le profil mythique de Corto Maltese. Profil toujours impeccable, révolté et dandy, de Corto. Ombre sur laquelle planent les ombres des grands auteurs de l’aventure : R.L. Stevenson et J. Conrad. Ombre que dessinera une femme influente de la BD. Influente et avide de pouvoir comme toutes les femmes de cette aventure. Ombre qu’est ce roi sans couronne et prisonnier qui est la partie philosophique de l’album.
Très bon album.
Que penser du Roman Graphique "Nocturnes berlinois" , la 16ème aventure de Corto Maltese (2022- Editions Casterman) par le Scénariste Juan Diaz Canales et le Dessinateur Ruben Pellejero ?
D’abord, pour moi, je choisis toujours la version en noir et blanc des parutions « Corto Maltese ». Les versions en couleurs perdent leur efficacité.
Deuxièmement, les américains, à travers Marvel et DC, ont réussi à produire des chefs d’œuvres avec des auteurs qui se succèdent sur le même personnage ( Spider-Man, Daredevil , etc…), même avec des incohérences chronologiques.
Peut-on y arriver en Europe ?
Corto Maltese, c’est l’aventure et l’exotisme. Dans cet album, le marin légendaire est de retour en Europe et plus précisément en Allemagne. L’ Allemagne des Années Folles et de l’expressionnisme auxquels les auteurs rendent hommage à travers de beaux travaux graphiques ( Corto dans un film, les éclairages très nocturnes des cases …). D’où le titre de la BD.
C’est l’Allemagne et la montée des nazis face à la fragile République de Weimar et l’élimination des intellectuels Juifs.
Bien sûre, l’occultisme reste présent dans ce récit avec des sociétés secrètes et un jeu de tarot rare à trouver. Bien sûre, il y a des ellipses et Corto Maltese reste un marcheur inaccessible jusqu’à la dernière Planche de l’album. Et c’est l’avantage des Auteurs tous deux d’origines espagnoles ( Canales né en 1972 et auteur à succès de "Blacksade" et Pellejero qui en est à son 4ème Corto Maltese), d’offrir une vision méditerranéenne de l’Allemagne des cabarets et des femmes qui se libèrent (voir le personnage principal féminin de ce récit).
Mais, mettre Corto dans cette Europe si contemporaine perd un peu de son charme tout en gardant l’essentiel.
Donc, je suis à moitié convaincu.
Automne 1924. CORTO MALTESE se rend à Berlin pour y retrouver son vieil ami le professeur Steiner. Mais à son arrivée dans la capitale allemande, il découvre qu'il a été assassiné. Entre Berlin et Prague, Corto décide alors de retrouver le meurtrier de Steiner pour venger la mort de son ami. Sa route l'amènera à croiser entre autres des bolcheviques allemands, des membres du parti nazi, des alchimistes juifs et des actrices aussi charmantes que talentueuses ...
On retrouve une fois de plus tout ce qui fait le charme d'un bon épisode de Corto : l'aventure, l'ironie, les phrases spirituelles, les références culturelles et la poésie, le charme féminin, quelques passages mystiques et ésotériques ... Le tout habillé d'un dessin très fidèle au style Pratt et qui pour ma part me plaît énormément : parfois épuré, parfois plus travaillé, mais toujours subtil et très élégant, avec une belle maîtrise du noir et blanc.
Diaz Canalès et Pellejero ont vraiment su capter l'essence de la série d'origine et la retranscrire; merci à eux !
Une excellente reprise par les talentueux Diaz canales et pellejero
Pas comme la suite par Vives et quenehen.
Vives que j apprécie ailleurs mais pas corto par pitié....
Quelle idée !!!