Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
« Daredevil, l’intégrale 1983 » est marqué par une chute sensible d’intensité dans les intrigues comme si Miller arrivait à la fin de son parcours.
Les démêlés avec la Main finissent par lasser et on peut se demander si il n’est pas trop tôt pour faire revivre Elektra une année à peine après son assassinat.
Bien entendu il reste l’exploration du passé d’Elektra, les doutes de Daredevil quand à son exemple pour la jeunesse, l’atmosphère crépusculaire et la beauté graphique du style de Miller mais ceci ne suffit pas à sauver une intrigue en déclin.
Les successeurs de Miller s’en sortirons honorablement sans jamais parvenir aux monuments d’intensité atteints par le maitre incontesté de ce personnage.
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2024/07/daredevil-lintegrale-1983-franck-miller.html
Cette intégrale brille surtout par l’enchaînement des deux premiers épisodes mêlant le quatuor mythique, Daredevil, Elektra, Bullseye et le Caïd.
Dans l’univers glauque et oppressant des bas quartiers du New York des années 80, Frank Miller imprime une atmosphère crépusculaire, étouffante et d’une noirceur sans nom à cette tragédie moderne ou chacun des protagonistes montre des fêlures d’une complexité exceptionnelle.
Une tueuse prises de remords et hantée par son amour passé, un justicier friable, fidèle en amitié et en amour, un impitoyable caïd de la pègre capable de plier dans l’espoir de revoir sa femme transformée en clocharde et un tueur malade, instable, instinctif, aussi mortel que génial composent donc le formidable univers imaginé par Miller.
La partie avec le Punisher est également d’un bon niveau, Murdock étant véritablement déchirant dans son refus de la mort d’Elektra.
On recommandera aussi le « Et si …Elektra n’était pas morte », nerveux et émouvant, créant pour une fois une belle happy-end entre DD et Elektra.
En résumé, pour ces quelques raisons « Daredevil : l’intégrale 1982 » est un album culte, totalement, indispensable pour le fan de bande dessiné moderne, amateur d’univers sombres et de personnages aussi complexes que torturés !
Critique complète sur mon blog : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/daredevil-lintegrale-1982-frank-miller.html
J'avoue que cette intégrale de Daredevil en trois tomes reprenant la quasi intégralité du run de Frank Miller sur la série est un poil frustrante : en effet, quid de ses premiers épisodes, indispensables également, avec Roger Mc Kenzie (surtout celui où Ben découvre l'identité secrète de DD) ? Quant à la saga born again, elle avait déjà été éditée par Comics USA et Bethy, donc plus vraiment inédite (bien qu'apparemment difficilement trouvable). Si les deux premiers tomes sont excellents et présentent enfin sans censure Daredevil à l'un de ses sommets narratif et graphique (bien que l'annual dessiné par Trimpe soit purement anecdotique), c'est réellement cette troisième intégrale qui est à mes yeux le volet le plus intéressant : en effet, la conclusion de la saga Elektra est enfin proposée dans son intégralité, sans coupe ni remontage, et Klaus Janson à l'illustration, bien qu'inférieur à son modèle, n'aura jamais été aussi bon que sur ces épisodes (il suffit de relire les suivants dans les Stranges 184 à 189 pour s'en rendre compte : quelle horreur !). Enfin une curiosité : l'épisode 219, dessiné par John Buscema, dont je comprend pourquoi il est resté inédit jusqu'à maintenant (expérimentation ? volonté de publier du Miller à tout prix ? pari perdu par l'éditeur ?)
Y a pas à dire Miller est un genie, son DD n'a pas prix une ride, sans aucun doute la meilleur periode de DD.