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Rien ne va plus pour la petite Momo. Pourquoi ne peut-elle pas retrouver sa grand-mère. Sa tristesse fait peine à voir. Françoise, l’adolescente qui l’a prise en sympathie, lui propose un chewing-gum, mais rien n’y fait. Momo ne le prend même pas.
Dans la maison, derrière elle, les débats quant à son sort se poursuivent : qui va s’en occuper ?
La coiffeuse explique qu’elle a déjà deux enfants et qu’avec son commerce, il est extrêmement difficile de s’occuper d’un troisième enfant. D’aucuns râlent de ne pouvoir joindre son père, marin au long-cours, suscitant la hargne du poissonnier qui leur demande s’ils croient vraiment que le papa de Momo fait ce métier de gaîté de cœur. C’est alors que le poissonnier propose de s’occuper de la petite. Mais sait-elle seulement que sa grand-mère est morte ?
Critique :
Les aventures de la petite Momo se poursuivent de façon très émouvante grâce au magnifique scénario concocté par Jonathan Garnier, toujours aussi bien mises en lumière par Rony Hotin. On y découvre de faux durs au grand cœur, des méchants foncièrement gentils, mais aussi des cons… cons…
Comment, une petite fille va-t-elle se rendre compte que sa grand-mère, qu’elle adore, elle ne la reverra plus ? Ce livre pose des questions existentielles traitant du deuil en se plaçant dans la peau de Momo. Il faudra attendre la fin de l’histoire pour que les couleurs gaies réapparaissent et remplacent les fonds gris et pluvieux qui noient l’histoire dans le chagrin de la petite fille.
Un magnifique ouvrage !
La petite Momo vit avec sa grand-mère dans un village de Normandie en attendant que son papa, marin au long-cours revienne à terre. Parti pour de longues semaines, son papa lui manque. Sa principale consolation consiste à se rendre au pied d’un phare d’où elle voit passer le bateau de son papa.
Que faire d’autre chez Mamy si ce n’est se rendre chez le poissonnier pour acheter du poisson, poisson qu’elle déteste manger ! Le poissonnier est un barbu à lunettes au format plus qu’imposant qui s’amuse à se quereller avec la petite fille.
Ses incursions en ville ne semblent d’ailleurs pas sans danger car il lui arrive de rencontrer un homme, une sorte de SDF qui ressemble davantage à un épouvantail qu’à un être humain et qui se complait à effrayer la petite fille. Un jour qu’elle observe trois garçons qui veulent faire exploser une grosse bouse avec un pétard, elle s’en approche, mais elle est loin d’être accueillie à bras ouverts. Se disputant avec le blond de la bande, qui dit pis que pendre de sa mamy, elle en vient à le frapper violemment à la tête…
Critique :
Jonathan Garnier nous offre un récit plein d’émotions en nous narrant la vie de Momo, cette petite fille qui vit seule avec sa grand-mère, bien vieille, bien mal en point. Il trace des portraits pleins d’humour, parfois angoissants et fort crédibles de tous les protagonistes qu’ils soient enfants, adolescents ou adultes.
L’ennui des jeunes dans ce village est permanent, facilitant la création de petites bandes qui se déplacent à mobylette dès qu’elles le peuvent.
C’est aussi l’occasion pour l’auteur de raconter, les amours naissantes entre Françoise, une jeune ado qui a quitté le village, mais qui est « condamnée » à passer ses vacances chez ses grands-parents dans ce trou paumé alors qu’elle rêve de boutiques à New York, et un fils de paysan, « Banane », qui se veut chef de bande.
La solitude des personnes âgées est aussi remarquablement mise en scène par cette grand-mère qui attend à côté de son téléphone un coup de fil de ses enfants ou de ses petits-enfants, coup de fil qui ne vient jamais.
Le coup de crayon et la mise en couleurs effectués par Rony Hotin est en parfaite adéquation avec ce récit et sert à merveille les propos du scénariste.
Si vous ne craignez pas de vous plonger dans une aventure « sentimentaliste » et pleine de bons sentiments, n’hésitez pas à vous plonger dans ce petit chef-d’œuvre.
Belle performance des auteurs.
Un album jeunesse sur l'absence, le deuil, la liberté, l'enfance, l'adolescence... mais également la vieillesse...
Tout cela avec beaucoup d'humour et de tendresse.
Une ode aux créations japonaises et au début des années 90.
Une des plus belles BD sur l'enfance que j'ai lue de l'année. J'ai accroché aux dessins, à Momo, son histoire... Rien à dire c'est très touchant.
Je ne comprends pas l’engouement pour cette BD. Des scènes sans intérêts sont étirées sur 3 pages et le scénar n'est qu'un enchaînement de niaiseries baignant dans du pathos. Le vide intergalactique...