Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Nouvelle promenade dans l'espace temps: Zidrou et Homs, nous informent de la jeunesse de Kita et son lien aux quatre démons, comment elle a échappé à la mort grâce à Senseï - voyage dans le temps actuel où l'inspecteur de police enquête sur une série de rapts d'enfants avec son adjointe Kristofferson qui met à jour le lien entre le sigle SHI retrouvé sur les rapts, la clinique du docteur Donovan et la synchronicité de décès à l'accouchement et de naissance qui se verra être adoption bien rémunérée. Pour finir ces enfants enlevés ne sont ils pas rendus à leur vrai parents par cette association SHI qui se revendique de nos deux héroïnes victorienne? - Enfin sur le terrain la poursuite des aventures de Kita et Jay dans leur lutte contre la Reine, l'Angleterre et le non travail des enfants : une lutte à coureau tiré entre le pouvoir et deux idéalistes aidées par le pouvoir mystérieux des 4 démons.
Dans l'Angleterre subissant la puanteur qu'impose la sécheresse, Jay est visitée dans sa prison par le nouveau chef de police Desmond proche parent de Jay, qui lui propose la réhabilitation contre la dénonciation de ses deux comparses. Jay en toute fidélité refuse. Desmond s'empare de son livre de notes sur-lequel elle transmet son histoire à sa fille, n'espérant jamais la revoir. Pour Desmond, Appoline va être son arme de chantage pour faire fléchir Jay. La colère de Jay est si grande de voir sa fille en péril que son démon se transforme et détruit les portes de sa prison, ce qui permet à jay de reprouver ses comparses. La lecture de la promenade de la Reine sur la Tamise, fait imaginer aux trois amis et leur troupe d'enfants, une manoeuvre diabolique. Grâce au démon de Senseï jailli des flots de la Tamise, Léopold un des enfants de la Reine est emporté et ne sera remis à la Reine que contre un acte d'interdiction de travail des enfants. La reine aura beau chercher son fils dans toutes les Fabriques employant des enfants, déployer toutes ses forces de police, rien n'y fera; le désespoir précipitera une fausse couche. La reine signera un décret qui donnera raison aux mères en colère; son fils, initié aux joies et plaisirs de la rue par les amis de Jay lui sera rendu sauf, mais la Reine va se faire un point d'honneur à traquer ceux qui lui ont forcé la main et provoqué la perte d'un enfant. Jay filera en Suisse pour rencontrer les parents adoptifs de sa fille Appoline afin qu'ils l'éloigne des griffes de Desmond au Canada. Chez les Wintherfield, Trevor oblige Camilla la femme de son frère décédé, soumise à sa perversité à l'épouser. Celle-ci plutôt que de subir, se suicide dans son bain au Laudanum. Trevor voulant l'épouser même morte, en lui passant la dague au doigt est assassiné noyé par William son fils. La servante seule témoin des meurtres est abattue par Desmond en visite ce jour là. Pas de témoin, la bourgeoisie est sauf. Jay revenue de Suisse voulant assassiner Desmond qui met sa fille en danger, le retrouve au lit avec William. La déchéance est totale au monde du pouvoir. Seul la femme de Desmond est accueillante elle porte dans on dos la marque de ICHI le quatrième démon qui avec ceux de Senseï, Kita et Jay vont faire venir le roi "Rei" tant attendu pour la vengeance.
Un épisode qui nous promène dans le temps, à la découverte de la petite Kita qui est initiée bébé au monde des démons Ichi, Ni, San, Shi à travers la chansonnette interdite, on se trouve un siècle plus tard avec un commissaire anglais appelé par la maitresse d'école :"La petite Wanda a disparu" et ce n'est pas le premier cas de disparition; pour se retrouver au champ de course où Lord Fiddle, nommé commandant de la police de Londres retrouve avec sa femme sa tante Camilla et William complètement alcoolique et commente la prochaine naissance du dixième héritier de la couronne tout autant que les manifestations des "angry mothers" emmenées par la fille répudiée de Camilla : Jay. Le tout du récit repris sur les pages du roman de Dickens reçu par Appoline la fille de Jay en héritage.
Comme à leur habitude, les auteurs vont nous balader entre le monde victorien là où est née la colère contre l'oppression anglaise et le monde actuel qui lutte contre les injustices, telles les mutilations d'innocents ou le vols d'enfants à l'accouchement : spolier la masse populaire pour satisfaire les désirs des nantis frustrés.
Après la distribution de tracts dénonçant le travail des enfants, Jay s'attaque aux responsables des usines en les rançonnant et les marquant aux fer rouge "Shi" comme des hors la loi. En cela suivie par toutes les mères qui voient leurs jeunes enfants envoyés dans les mines qui luttent contre cet esclavagisme de bas salaire. Les profiteurs s'insurgent, la police met la tête de Jay et Kita à prix. La loi martiale est décrétée à Londres. Pendant que Jay et Kita et leurs démons filent le parfait amour, les imprimeries de la révolte mettent sous presse des milliers d'avis d'invitation au soulèvement. De leur visite aux entreprises, Kita et jay ramènent des milliers de livres sterlings pour financer la révolution, qui très vite sera noyée par l'armée dans un bain de sang, des mères abattues pour la bonne cause. Kita tombe sous les balles, Jay est emprisonnée. la révolution semble vaincue; la reine a gagné. Kita est récupérée mourante par Sensei qui lui retire la balle logée en son sein. La décision est prise, il faut réunir les démons, il faut le roi "rei" pour batte la reine. Dans sa cellule, Jay fait monter sa rage et son démon apparaît. Au 20° siècle, grâce à sa secrétaire, le commissaire remarque que chaque enlèvement est marqué d'un signe, le signe "Shi" signe des femmes en colères. Quelle va être la suite de l'enquête, comment Jay, Sensei et Kita vont faire venir le roi? voir suite...
Cette histoire de deux femmes, précurseurs des "femens" actuelles prend dans ce volume un sens politique qui va se placer bien au-dessus des bienséances victoriennes de la belle société anglaise du XIX s. L'instrumentalisation des forces occultes des démons montrent toute la puissance de la colère face à l'injustice sociale ; les couleurs sombres et le gigantesque de certains monstres amplifient l'ambiance de combat. beau travail des auteurs.
L'arrestation nos deux hégéries suite à la dénonciation involontaire de Pickels par le commissaire Kurb déclenche la colère de l'enfant qui tente de tuer celui qui porte la main sur sa mère adoptive : Jay. Lâchement assassinée par le commissaire, elle meurt dans les bras de jay qui perd encore une fille... Douleur plus intense que de voir le sensei jeté à la mer et son amie Kita forcée par Kurb. Les forces du démon de sensei doivent intervenir pour sauver les deux amies afin de les mettre en sécurité. Dans la famille de Jay, la haine de Trévor pour son frère Octavius grandit lorsqu'il apprend que Camilla ne lui a accordé de l'importance que pour les fécondations et ce sous les ordres et à la vue de son frère. Jay inconsolable de la mort de Pikels, enterrée par son ami et mari Husband dans le parc des riches apprend que sa tête est mise à prix et que la bande des enfants de la rue se rallie à sa cause. Pour la reine Victoria, la visite des chantiers navals des compagnons de l'Erié l'amène à la décision de cofinancer la création de cuirassiers pour reprendre le Canada aux américains. La servante Maureen devenue agent de renseignement pour Jay l'informe de la mise à l'eau prochaine d'Abaddon. Alors que Victoria pense aux galipettes avec le prince consort pour agrandir sa famille, Jay échafaude un plan de destruction de l'Abaddon : vol de compositions explosives dans l'arsenal, achat d'un navire de commerce avec l'argent remis par sa mère pour qu'elle parte d'Angleterre retrouver sa fille dont elle fournit l'adresse, attente du moment favorable. Trévor repoussé par Camilla passe à l'action en l'absence de Camilla il empoisonne son frère pour qu'il meure dans un infarctus du myocarde. La mise à l'eau de l'aAbaddon tourne au drame. En présence de la famille royale la bouteille de champagne explose et embrase le bateau. Les forces des trois démons de Sensei, Kita et Jay coulent la flotte, les enfants embrasent avec des coktails incendiaires. Panique générale, seuls les ministres heureux de la paix avec les USA exultent. Kurb comprend la supercherie, suit les enfants et tombent sur les trois acteurs du cataclysme. Il est interrompu dans son action par le gamin chef de bande, coupe jarret, qui l'exécute en mémoire de sa femme Pickels. Pour montrer leur puissance Jay et Kita pénètrent dans le palais pour menacer l'empire, la reine, affirmant qu'ils ne touchent pas aux enfants. A l'enterrement d'Octavius Winterfield, Camilla répudie sa fille. Cette histoire c'est Kita qui la transmettra à Appoline, la fille de Jay qui jay, s'éteindra le 17 avril 1857 sans avoir pu la rejoindre, ce à quoi elle avait oeuvré tout le temps de leur compagnonnage.
Dans Londres victorienne, de nombreuses personnes en vue se suicident ou paient le silence sur leurs vices révélés par des daguerrotypes pris à la sauvette dans des lieux de débauches. Pour le petit peuple survivre c'est profiter de la chance qui passe. Le chef de la police Lord Kurb pense que la confrérie des Eriés n'est pas étrangère à ces suicides et chantages. La reine Victoria va mettre chacun à sa place.. Alors que Octavius et Camilla pleurent la mort de Jennifer (Jay)leur fille, le pasteur le révérend Green vitriolé au mercure par Jay avant son internement se met au service de Kurb qui lui présente des photos de lui en position compromettante. Pendant ce temps la "feu" Jay n'est pas inactive. avec Kita elle procède à la pendaison du meurtrier de l'enfant de Kita à l'expo universelle de Londres. Jay rejoint le groupe des porteuse de démon en se faisant graver le démon "San" démon 3 de la maladie sur son dos. Chez Octavius, William le fils sous l'emprise de l'alcool clame haut son côté bâtard. Jay et Kita frappent fort en neutralisant le directeur de l'asile des fous ainsi que le révérend mari mercurisé dans son eau bénite. Le traître informateur de Kurg est mort après avoir révélé les intentions des "Erié" de construire des bateaux métalliques cuirassés avec l'argent des chantages. Kurg continue son enquête et découvre que SHI la marque qui traîne sur certains cadavres. Alors que 3 démons sont rassemblés (1: ICHI démon du sexe , de la folie, de la vie peint sur Kita; 2 NI démon de la vieillesse peint sur le sensei; 33 San le démon de la maladie peint sur le dos de Jay) la reine reprend le projet naval en main. Jay va retrouver sa famille, son père biologique Trevor, apprend d'Octavius que sa fille soi-disant morte née vit toujours dans une bonne famille anglaise. Ce faisant Pickels la fille de la rue, fille adoptée par Jay se sent trahie et livre les porteurs des trois démons à la fureur de Kurg
Les maillons se ferment au fur et à mesure que les forces en présence prennent le pouvoir. La lutte entre la défense des petites causes, des enfants , des orphelins et la raison d'état devient tangible. le suspence est lancé qui va frapper? qui va tomber?
Quatre histoires sont menées de paire par les auteurs à travers ce tome. La première au 19°siècle, du patriarche Octavius et des compagnons de l'Erié qui rêvent de reconquérir les terres prises par les français au Canada, celle de la reine Victoria qui veut asseoir encore plus son pouvoir, celle de Jay et Kita et leurs souffrances qui vont entraîner 7 mois de haine et enfin celle du 21° siècle de Lionel Barrington fabricant des mines H-touch qui voit son empire atteint par la vengeance d'une mère afghane (faux agent du MI5 Lakshmi Shankar) dont l'enfant a été mutilé. Jay n'est pas au bout de surprises qui vont attiser sa colère : mariée de force au révérend Green, elle apprend que sa protégée japonaise est placée comme dame de compagnie dans un bordel et que son père n'est pas son père car vu sa mutilation il a demandé à son oncle, le médecin Trévor de lui donner descendance. Avec l'aide d'une maison de joie, les compagnons d'Erié ont imaginé prendre des daguerrotypes des frasques des personnes les plus influentes de l'empire, afin de les faire chanter. La police d'état aux ordres de la reine, ayant eu vent de cela essaye d'intercepter à son avantage les daguerrotypes , mais tombe sur l'association de Jay qui a fait sortir Kita de son bordel et Pickels jeune fille de la rue qui sont intervenus avant eux dans l'interception de ces clichés. La police et son chef Kurb après avoir fait place nette au bordel, récupère les photos compromettantes pour les remettre à la Reine. La police poursuit les filles et les acculent sur les toits et les enflammes. Seul l'intervention du Démon peint sur le dos de Kita, avaleur des flammes leur permettra de sortir des flammes et de s'échapper par le fleuve. Un volume plein d'énergie et de passion aux dessins chauds et captivants
Le dessin est magnifique, le scénario d'une originalité rare. Superbe!
Si j'avais juste 2petites remarques à faire ce serait:
1) Contrairement au membre @kingtoof, je me suis parfois perdu dans les changements d'époques souvent abruptes
2) Je ne vois pas en quoi on parle de dyptique et de cycle pour ces deux derniers tomes puisque rien n'est vraiment terminé...
Je suis déjà dans l'attente de la suite!
Rien à redire, c'est du bon boulot.
Les passages d'une époque à une autre sont bien réalisés, on ne s'y perd pas.
Les dessins sont toujours excellents, et chaque personnage est bien travaillé.
C'est un bon album, mais je m'arrête à un 3/5.
Pour le second cycle :
Il tient en deux albums, comparativement au premier qui va du tome 1 @ 4.
C'est toujours un bon p'tit régal au niveau des dessins, on reste dans le haut niveau.
Et l'histoire, dont l'ésotérisme se mêle à la grande Histoire britannique de l'ère victorienne, est dans la continuité du premier cycle, vraiment très intéressante.
Ca promet pour la suite de l'histoire.
Je n’aurais pas parié, en me plongeant dans cette série dès la sortie du 1er tome, qu’elle basculerait à ce point dans le fantastique. Et c’est à mon avis ce qui la rend si singulière. Les bas-fonds d’un Londres victorien plus vrai que nature qui se peuplent de démons asiatiques aux super-pouvoirs ?... Il fallait le faire ! Et non seulement Homs et Zidrou l’ont fait mais ils l’ont très bien fait. Ce mélange improbable de mythologie japonaise et de combats sociaux bien réels contre la misère et l’exploitation est détonnant ET passionnant.
Album après album, les auteurs jalonnent leur œuvre de marqueurs indélébiles : des personnages féminins puissants, incarnés, dans les veines desquels coule une inextinguible soif de justice ; de mémorables salopards ; d’incroyables morceaux de bravoure ; un récit s’étalant sur plusieurs époques tout en restant constamment fluide ; un dessin superlatif ; des couleurs parfaites… La liste est longue de toutes les caractéristiques faisant de Shi une grande série. Ce deuxième cycle, bouclé avec « La grande puanteur » est sans doute moins complexe et exaltant que le premier mais ces qualités demeurent et le plaisir de lecture est immanquablement au rendez-vous. Très belle couverture en prime.
Pour les 4 premiers albums :
Toute une découverte !!!! J'avais justement profité de l'offre Découverte, les 2 premiers tomes au prix d'un... j'avais bien aimé les couvertures... et finalement, aucun regrets, bien au contraire...
Les dessins sont superbes, et l'histoire originale... Les liens avec notre époque et celle de la fin du XIXe promettent une suite vraiment chouette...
Un faible tout particulier à la fin du 4e tome à la phrase de la reine Victoria 'L'empire britannique, c'est moi.' prononcée avec des yeux si noirs que je n'arrive même pas à les distinguer avec une lampe frontale. Ce qui en dit long, à mon humble avis, sur la piètre considération de la bourgeoisie et la noblesse de la haute société britannique envers la plèbe et la misère qu'elle côtoie à cette époque, si bien retranscrit par l'auteur dans le premier cycle de la série
Une bd extraordinaire où les femmes sont les vraies héroïnes mises en valeur par des dessins d'une beauté renversante. Il me manque le dernier et je ne vais pas attendre très longtemps avant de l'acheter car commencer la série c'est aller jusqu'au bout sans s'arrêter. L'histoire nous tient en haleine et on se réjouit de la vengeance de ces femmes meurtries par d'immondes individus mais dotées de pouvoirs magiques.
Retour de la grande série socio-politique avec un second cycle que l’on découvre, surpris, annoncé en deux albums seulement. Reprenant la construction temporelle complexe juxtaposant les époques sans véritables liens, Zidrou bascule ensuite dans un récit plus linéaire et accessible où l’on voit l’affrontement entre la naissance du mouvement des Suffragettes et la société bourgeoise qui ne peut tolérer cette contestation de l’Ordre moral qui étouffe le royaume. Les lecteurs de la série retrouveront ainsi les séquences connues, à la fois radicales, intimistes, sexy et violentes. Et toujours ces planches sublimes où Josep Homs montre son art des visages.
L’itinéraire de Jay et Kita se croise donc avec un échange épistolaire original à travers les années avec la fille de Jay, sorte de fil rouge très ténu qui court depuis le début sans que l’on sache sur quoi il va déboucher. L’écho contemporain bascule cette fois dans les années soixante (on suppose) où un policier enquête sur une disparition qui le mène sur la piste des Mères en colère. Pas plus d’incidence que précédemment mais l’idée est bien de rappeler que les évènements du XIX° siècle débouchent sur un combat concret à travers les époques.
Avec la même élégance textuelle comme graphique, Shi continue son chemin avec brio et sans faiblir. On patiente jusqu’au prochain avec gourmandise!
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/09/14/shi-5-black-friday/
Un nouveau cycle qui part sur de bonnes bases en repartant sur les points forts du premier cycle : chronique et révolte sociale, bons dessins...
Nous verrons vers quoi nous mènent les auteurs avec cette histoire de kidnappings d'enfants...
J'avais peur...
J'avais vraiment peur que ce second cycle soit moins abouti, moins intéressant, bref qu'il ne serve à pas grand chose sinon étirer encore et encore une série qui à cartonné.
Mais ce n'est pas le cas.
Même si on change un peu d'époque et qu'on voit bien que les années ont passées, il y a toujours une véritable cohérence dans la chronologie et la cohérence des faits.
L'histoire est bien construite et on se replonge sans difficultés dans la lutte des "femmes en colère".
Le très beau graphisme est lui aussi toujours au rendez-vous même s'il est un peu moins spectaculaire et grandiose.
Il en ressort tout de même un excellent album dont la suite clôturera déjà ce second cycle.
Quel bonheur de retrouver cette série au scénario toujours aussi léché et au dessin toujours aussi somptueux!
Surtout que je ne m'y attendais pas: De ce que j'en avais pensé, le volume4 était la fin de l'histoire!
Je garde une déception cependant, c'est que le lien avec l'époque actuelle qui apparait en filigrane tout au long de l'histoire ne soit pas plus présent.
Cette seconde saison est annoncée en 2tomes. J'espère que le second basculera plus vers le combat de ce groupuscule contemporain. J'ai tellement adoré cette série que je n'aimerais pas qu'elle s'éternise avec "les albums de trop".
J'ai trouvé ce nouveau tome moins intense que les précédents.
Le dessin est toujours aussi bon pour les personnages et les éléments de décors mais il m'a semblé un peu moins spectaculaire en termes de lumières et de cadrages. Autre exemple, beaucoup de fonds de cases neutres, uniformément bleus ou gris, auraient mérité plus de textures et de profondeur.
Cependant, même si J. Homs nous avait habitué à encore plus de virtuosité, son talent n'est évidemment pas à remettre en cause. C'est clairement à la précision et la force de son trait que la série doit son succès.
Le scénario part lui aussi sur des bases plus simples. Les 2 arcs narratifs ne réservent guère de surprise pour l'instant. Mais linéaires et cohérents, ils permettent une excellente fluidité de lecture.
Malgré cette légère baisse de régime, "Shi" reste une BD de très haut niveau et je ne doute pas que ce nouveau cycle se conclura de façon détonante dans sa seconde partie.
Bonjour ce nouvel album lance les nouvelles aventures de nos héroïnes Le scénario est toujours aussi captivant par contre pour ma part je suis déçu par le dessin Il me semble qu il n’est pas au niveau des précédents album Il y a quelques faiblesses sur certains personnages Mais dans l ensemble cela reste une bonne bd
une fois arrivé à la fin du tome 4, j'avais craint de ne plus avoir le plaisir de parcourir cet univers. bonne surprise à l'apparition du 5 qui s'annonce comme le début d'une suite. 2022 commence bien !!!
cette suite est plus compréhensible que les autres albums du moins pour moi.
même si les allers retours entre 2 époques m'ont un peu déconcertés.
les dessins sont toujours aussi bons.
vivement la suite.
C'est rare quand on se complet à "regarder les images" en lisant une bd !!! Des cadrages bluffants, ponctuées de double pages étonnantes de vivacité, cette série offre en plus un scénario qui tient la route !
Je n'arrive pas à saisir les contours de cet étrange récit autour d'un bébé mort que semble encore materner une jeune et belle japonaise dans la société british des années 1850. Pour autant le scénario est assez captivant. C'est signé Zidrou qui est passé maître en la matière. A noter également que le début est franchement assez fracassant avec ce marchand d'arme qui gagne son procès mais qui va perdre autre chose.
Le dessin de Homs est réellement fantastique. J'ai beaucoup apprécié ce graphisme. Les rues de Londres ainsi que cette société victorienne est diablement bien représenté. On s'y croirait réellement. Il y a également un excellent travail sur les couleurs qui expriment tout à fait les ambiances de cette époque révolue.
Pour le reste, on est dans le genre de récit qui me va bien. J'aimerais juste un peu savoir où l'auteur souhaite en venir. On sait juste que deux femmes vont exercer une terrible vengeance contre l'Empire britannique. Cela ne leur fera pas de mal au vu de ce qu'elles ont subi. Une série un peu sombre mais qu'il faudra suivre.
Série magnifique, prenante, haletante, dessins très détaillés. J'adore!
Il m'aurait manqué dans ce dernier opus le lien avec l'époque actuelle qui apparaît dans les premiers tomes.
Ca sera pour la prochaine saison !
"Shi", Une série au carrefour des genres
Dénoncés par Pickles et capturés par l’infâme commissionnaire Kurb, Jay, Kita et leur Sensei sont pris au piège et ne doivent leur survie et leur liberté qu'à l'intervention des démons qu’ils arborent comme tatouages et qu’ils contrôlent.
Recherchés, leurs têtes mises à prix, ils s'allient au Dead Ends, le gang des enfants des rues mené par Husband et Sainte Marie-des-Caniveaux qui les avaient déjà aidés. Ensemble, ils veulent se venger de cet Empire britannique qui les écrase sans vergogne. Première étape de ce programme : contrecarrer les plans de la reine pour reconquérir les provinces d'Amérique du Nord. Alors que Victoria a ordonné la construction d'une flotte de cuirassés, les conjurés préparent un attentat pour le jour de l'inauguration...
SHI ou le chiffre « 4 » : une brillante composition
« Shi » peut être un mot qui désigne en japonais le nombre 4 et c’est en 4 tomes qu’est construit le premier cycle de cette époustouflante saga.
On remarquera également que chacun des tomes présente l’un des démons mythologiques qui vont intervenir dans l’histoire : celui de Kita, « ichi » (un) symbolisant l’origine, le démon du sexe, de la folie, de la vie » apparaissait au premier tome ; nous découvrions le « Ni »(deux) du Sensei, celui de « la sagesse » et de la réflexion », au deuxième tome tandis que Jay rejoignait cette confrérie au troisième tome avec son tatouage de « San » (trois) « démon de la maladie et de la régénération ». Ces trois démons occupent ensemble une place de choix dans le tome final : ils émergent de la Tamise, sauvent les héroïnes des griffes de Kurb, hantent les chantiers navals et participent à la destruction de la flotte. Ils se font de plus en plus présents au fur et à mesure qu’augmentent la colère et le désir de vengeance des protagonistes… Nous apprenions également au tome 3 qu’il existait un quatrième démon « Shi », « le démon de la mort. Celui de la paix aussi, le plus cruel de tous », et nous l’apercevons brièvement, tricéphale, à la fin du cycle. Ainsi, la présentation des différents démons accompagne la montée de la tension dramatique et de la colère des protagonistes.
Celle-ci est également soulignée par une symétrie dans la composition qu’on peut considérer comme bipartite : comme le tome précédent, « Victoria » se déroule entièrement dans le Londres des années 1850 et non plus sur deux temporalités. Si les deux premiers tomes révélaient « pourquoi » l’organisation féministe et terroriste « Shi » avait été créée et avait perduré à l’époque actuelle, les deux tomes suivants s’intéressent au « comment » dans une savante gradation : dans le troisième tome, Jay et Kita se vengeaient méthodiquement de leurs persécuteurs (le directeur de l’expo qui a fait enterrer comme un chien le bébé de Kita, le révérend sadique honni de Jay …) et permettaient d’exposer les turpitudes de cette classe sociale ; ici elles vont s’attaquer à L’Empire lui-même et à celle qui l’incarne : Victoria.
SHI comme le poème du deuil :
Ce dernier tome où apparaît pour la première fois le démon de la mort est placé sous le signe du deuil et de la perte puisqu’il commence et s’achève par la mort de personnages de l’histoire. Or, le mot « Shi » peut également désigner les « ruines » et la « cicatrice » en japonais et, comme le déclare Kita dans ce dernier opus, « le deuil d’un être cher est une cicatrice à notre mémoire ».
Grâce à la narration en voix off (ou épistolaire comme on va finalement le découvrir) dans laquelle Kita revêt le rôle de récitant, ce tome -- et a posteriori le cycle complet -- peut se lire comme un « tombeau » à son amour défunt : un poème qui raconte comment on a rencontré puis perdu l’être aimé.
« Shi » c’est aussi l’histoire de magnifiques amours perdues. Ce tome 4 crépusculaire évoque magnifiquement l’’amour maternel d’abord : celui de Kita pour son bébé, celui de Jay pour Pickles mais aussi celui de Camilla pour Jay et celui de la fille de Jay pour cette mère qu’elle n’aura pas connue. Il est aussi le tome de l’amour fou : celui de Trevor pour sa belle-sœur, de de Camilla et Octavius, d’Husband et Pickles et bien sûr de Kita et Jay. Comme un contrepoint musical, les pages lumineuses aux tons mordorés de la vie idyllique de la reine Victoria font ressortir le tragique qui frappe toutes les autres histoires tant sur le plan amoureux que sur le plan familial.
SHI comme homonyme de SHE : une série féministe
« Shi » se prononce de la même façon que le pronom personnel « she » qui veut dire « elle » en anglais et cela nous rappelle que c’est avant tout une histoire de femmes. C’est dans ce dernier tome que le sous-titre de la série prend tout son sens en effet : « deux femmes contre un empire ».
Le personnage qui donne son nom à cet épilogue, « Victoria », adopte ici aussi un rôle de de contrepoint : c’est la femme la plus puissante du monde au mitan du XIX eme siècle et c’est celle qui paradoxalement renforce les inégalités sociales, corsète les femmes de son époque (au propre et au figuré) dans un puritanisme de bon aloi et permet la multiplication d’enfants des rues, orphelins livrés à eux-mêmes.
Or, Jay et Kita s’attaquent à cette figure et le titre « victoria » peut aussi se comprendre de façon ironique : la reine porte le prénom « victoire » mais accuse une défaite grâce au complot fomenté par ses victimes : les enfants des rues, les minorités méprisées (Sensei) et les femmes. Les faibles, par leur union, deviennent les forts : ils s’opposent à un régime patriarcal qui institutionnalise les violences machistes mais aussi à l’ultra libéralisme naissant. La fin du 4eme tome me paraissait un peu abrupte mais les nombreuses ellipses qu’elle contient permettent de relancer l’intérêt du lecteur en omettant de préciser ce que ce sont dit Jay Kita et la reine Victoria durant leur entrevue nocturne, en présentant une nouvelle « héritière » du mouvement Shi, et en annonçant par anticipation le destin tragique de l’une des héroïnes. Nous n’avons donc qu’une envie : que le cycle II apporte les réponses laissées en suspens et éclaircisse les relations entre ce quatuor de femmes fortes.
A la croisée des mondes :
C’est cette dernière dimension sociologique, historique et même politique qui me plaisait a priori le plus dans la série : Londres devenait un personnage à part entière et Homs en dessinait les moindres recoins, avec un immense talent, d’une façon très cinématographique dans de grands plans d’ensemble présentant la prospérité industrielle grâce aux chantiers navals et aux gares tandis qu’il croquait le gang des deads ends de façon pittoresque dans un trait semi réaliste qui n’était pas sans rappeler Loisel dans « Peter Pan » et évoquer une ambiance à la Dickens dans des camaïeux de bruns et des scènes de foules de tavernes ou de marchés.
J’aimais beaucoup également le côté très dynamique de son découpage et de ses cadrages : le dessinateur a commencé par travailler pour les comics (dans la série « Red Sonja ») et ça se voit vraiment dans les scènes d’action ! Les cases éclatées avec incrustations en double pages serties de noir, le traitement très graphique des onomatopées, les couleurs franches et tranchées bleutées ou rouges reprennent le code de ce type de bande dessinée où la violence éclate dans un trait haché.
Dans ces pages noires, Homs mettait en scène les démons : ce côté fantastique me gênait davantage de prime abord. Je le trouvais un peu gratuit et artificiel. Il me semblait que les démons intervenaient de façon fort commode comme des « deus ex machina » un peu faciles à chaque fois que les héroïnes étaient dans une mauvaise passe (l’incendie du tome 2, les violences de Kurb au tome 4) et qu’ils prenaient trop d’importance dans cet album final . Cela, jusqu’à je que je comprenne qu’il s’agissait en quelque sorte d’une métaphore pour exprimer la colère des personnages et que j’apprécie à leur juste valeur la virtuosité de ces pleines pages où les tatouages prennent vie.
Le dessinateur a déclaré dans une interview que Zidrou lui avait bâti une série sur mesure avec ses thèmes de prédilection : l’époque victorienne, les femmes et le Japon. Il s’est visiblement régalé et nous, nous ne pouvons être qu’époustouflés par le scénario extrêmement construit et maîtrisé du scénariste et les différents styles graphiques qui se succèdent et s’entremêlent dans une lisibilité parfaite grâce à un choix pertinent de couleurs, découpage et cadrages spécifiques. Nous passons ainsi d’univers réalistes (la city d’hier et d’aujourd’hui), au western ( les flash-backs des glorieux ériés) ou à un monde légendaire et mythologique… Une somme dans tous les sens du terme !
Moins emballé que les "bédégistes" précédents avec leurs excellents avis sur cet album.
C'est un bon album, bien mené, mais je n'ai pas été "emporté" par le final.
La série dans son ensemble vaut le coup d'être lue : mais pas de final magique pour moi, pas de révélation incroyable ou de rebondissement fantastique.
Simple remarque en préambule: la fameuse citation affichée en page de garde de tous les albums de la série trouve ici son explication…
Alors que les crocs du redoutable limier de l’impératrice se referment sur Jay et Kita, l’heure de gloire des Glorieux Eriés semble venue quand Victoria adoube leur projet de flotte ultra-moderne de reconquête des colonies d’Amérique. C’est sans compter sur les sans-grade, ces enfants des rues invisibles à l’Empire mais qui ont bien décidé de prendre leur destin en main, sans crainte d’affronter la force des adultes…
Ça y est, le premier cycle de cette magnifique série victorienne un peu dérangeante se termine, dans les temps et en maintenant une qualité moyenne assez élevée. Ça semble enfoncer des portes ouvertes mais tenir à la fois une ligne graphique homogène (les dessinateurs évoluent souvent entre les albums) et un scénario équilibré entre les tomes est très loin d’être évident, même pour les grosses séries grand-public d’auteurs chevronnés. Il est donc l’heure de faire un premier bilan.
Comme d’habitude je vais commencer par les deux seuls points qui peuvent faire discussion, à savoir l’aspect fantastique et le croisement entre les mésaventures de Jay et Kita et l’époque contemporaine. Ce n’est pas un détail car ces deux aspects sont selon moi deux des trois éléments scénaristiques qui rendent cette série si intéressante. L’aspect fantastique donc est a mon avis le plus discutable en ce que pour l’heure il n’apporte à peu près rien et fait porter le risque d’atténuer la touche « dikensienne » de la série. Ce qui m’a marqué sur ces quatre albums c’est cette vision ultra-réaliste, très britannique, d’une société victorienne déconstruite par Zidrou en montrant la réalité la plus sordide de cette domination du mâle blanc de la haute société, si droits, si dignes dans leurs costumes et si pitoyables une fois en robe de chambre dans le cocon opaque du foyer. Une coloration assez proche de ce que faisait Loisel il y a vingt ans, mais finalement moins sordide. Histoire de sensibilité et de graphisme sans doute. Sur cet album plus encore que sur les deux précédents le scénariste abuse de ces démons issus des tatouages sur le dos des filles et du vieux mentor en en faisant l’outil majeur de la vengeance contre le projet des glorieux Eriés. En cela il permet à Homs de nous faire plaisir avec de vastes pages très graphiques mais cela atténue la tension avec ce Deus Ex Machina pour lequel on ne nous a toujours rien dit et qui semble une grosse facilité scénaristique. C’est d’autant plus dommage que la montée en puissance des enfants des rue, comme une foule de rats inarrêtables, ainsi que le couple vengeur formé par les deux femmes suffisait à passionner avec cette idée de faibles victimes renversant l’empire britannique… Gageons que les auteurs savent où ils vont et le pourquoi de cette régulière mais brève irruption fantastique dans la série.[...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/04/01/shi-4-victoria/
Ca y est, c'est la fin... Et quelle fin !!! Zidrou et Homs concluent ce premier cycle avec toute la puissance dont la série a su bénéficier depuis le premier tome. L'intrigue se clôture, mais laisse clairement la porte ouverte à une suite directe. Une suite qui pourrait d'ailleurs parfaitement s’intercaler entre la fin des événements du 4ème tome en 1852, et les 3 dernières planches qui se déroulent en 1859 d'après la lettre. Une lettre initiée dès le premier tome et qui, au passage, nous révèle enfin son expéditeur et son destinataire. La suite de cette série pourrait donc raconter ce qu'il s'est passé pendant ces 7 années...
Concernant l'album proprement dit, les rebondissements s’enchaînent et la vengeance des SHI prend un véritable tournant.
Le dessin de Homs est toujours excellent avec de magnifiques planches au graphisme aussi saisissant que beau.
Le premier cycle de SHI se termine déjà et a su nous faire voyager dans un univers puissant, maîtrisé et divertissant pour se placer parmi les plus grandes séries incontournables.
Vivement le second cycle !!!
Bonjour une fin de cycle en apothéose une œuvre magistrale l intensité du scénario et la fabuleuse qualité du dessin en font un régal Ce duo scénariste dessinateur est ce qu il c’est fait de mieux depuis un sacré bout de temps Courrez vous procurer cette série
Après avoir légèrement moins aimé le T3 (voir ma critique à ce sujet) j'attendais énormément de ce dénouement tant sur le plan scénaristique que graphique et je dois dire que j'ai été comblé à bien des égards.
L'action reprend exactement là où s'était arrêté le T3 et ne nous laisse aucun répit. Zidrou mène ce tome 4 à un rythme effrénée menant à bien l'ensemble des intrigues amorcées précédemment.
J'aime tout particulièrement sa manière de mettre en avant les démons avec parcimonie mais élégance. C'est systématiquement intéressant et bien fichu.
Si l'intrigue et la quête des Eriés que s'approprie Victoria s'apparente à un complot et volonté politique à un niveau macroscopique, j'aime tout particulièrement la manière dont ça et là elle s'entremêle avec la quête de Jay et Kira et la vie des bas-fonds londoniens avec des considérations bien plus terre à terre.
Londres est un patchwork dense, sale et brillant, cosmopolite et puant tant chez le peuple que dans l'aristocratie.
Plusieurs avis regrettent le fait que l'époque contemporaine soit abandonnée dans ce T4. Je le regrettait pour ma part dans le T3..et le salue ici. Zidrou a fait le choix de la densité dans son récit, de la cohérence et surtout de nous proposer une VRAIE fin de cycle. Merci pour son honnêteté scénaristique et le respect du lecteur (Coucou C.Bec et ses "cycles" non aboutis, ne finissant rien et n'apportant que des réponses bancales et lapidaires aux pige..lecteurs).
Ici Zidrou fait des choix scénaristiques forts servant systématiquement son intrigue et ses enjeux, les faisant monter en puissance pour proposer une fin épique, dense, puissante et teintée d'émotion. Merci.
Cela n'augure que du très bon pour le futur cycle qui devrait selon toute vraisemblance se dérouler de nos jours.
Homs est dans ce tome au sommet de son art -comme dans le T1-. Je retrouve ici le découpage audacieux, l'action et la puissance évocatrice de ses scènes. Rien n'est négligé: découpage, encrage, traits des visages ou qualité et détails des décors, du très très hauts niveau assez rarement vu de nos jours.
La maîtrise de la plongée et contre plongée est stupéfiante. Je retrouve cette sensation de "plongée" au coeur des scènes si fournies en détails. Le travail des ombres et des couleurs est extrêmement fin et bien réalisé et sa maîtrise du mouvement et de l'action sont époustouflante.
La scène avec le démon sortant de l'eau et attrapant la barge dès les premières scènes est un chef d'oeuvre.
Enfin un couple auteur-dessinateur faisant une proposition artistique dense, bien écrite et transmettant leur amour de leurs personnages et de leur histoire.
Il est particulièrement frappant dans le traitement des personnages de constater leur cohérence tout au long du récit et la qualité de leur traitement tant dans les dialogues que dans leur mise en scène.
Les choix forts faits par Zidrou servent systématiquement son propos. SON propos, pas NOS attentes de lecteurs. C'est véritablement ce que je trouve brillant dans ce cycle-ci, nous sommes entraînés par Zidrou et Homs dans cette histoire sans prendre de pincettes ni chercher à nous préserver. Certaines scènes, propos et choix sont particulièrement durs. Sordides. Eprouvants. Cependant la manière dont ils sont amenés et mis en scènes permet au lecteur de s'impliquer dans sa lecture non comme un simple spectateur mais presque comme un acteur de l'histoire.
Merci pour cette oeuvre marquante.
Instagram: De Bulles et d'Encre
Après avoir été absolument captivé par les 2 premiers tomes de très hauts niveaux, je viens de lire 2 fois ce troisième opus pour être sûr de mon ressenti quelque peu mitigé sur celui-ci.
Si l'histoire avance et apporte quelques réponses (confirmations?) sur les liens entre certains personnages, on se concentre ici surtout sur la vendetta de nos deux héroïnes.
Plus d'allers-retours entre l'époque contemporaine et l'époque victorienne, tout ici se déroule dans un Londres contrasté, perverti et sombre brillamment retranscrit.
Cependant l'histoire devient ici extrêmement linéaire suivant "simplement" les deux héroïnes dans une série de scènes vengeresses relativement vite expédiées et sans grandes difficultés. Ce qui reste assez difficile à croire tout de même.
Par ailleurs les liens entre certains protagonistes, notamment le frère de Jay et son "père" sont très caricaturaux; tout comme le personnage de Pickles qui devient assez insupportable dans ses répliques et sa posture.
L'album est globalement bon, s'inscrit bien dans le déroulé des 4 actes mais s'apparente davantage à une transition vers le grand final du tome 4 sur lequel je fonde évidemment de grands espoirs.
Pour ce qui est des dessins, la couverture est somptueuse et très bien travaillée. On retrouve la grande qualité d'Homs mais avec moins d'audace dans le découpage et le mouvement que ce qu'il nous avait présenté sur les 2 premiers tomes.
Là encore, une transition sans doute vers un 4ème tome en apothéose ?
Une notation en léger retrait donc mais qui renforce d'autant plus mes attentes pour le 4ème tome de cette très belle série !
Un second tome claquant comme le second acte d'une pièce de théâtre durant laquelle l'intrigue se développe, les personnages se dévoilent et les protagonistes endossent leurs plus beaux atours.
Un premier élément marquant est la densité et la qualité de l'écriture que l'on sent monter en puissance avec de véritables avancées et scènes fortes.
A la lecture de ce tome j'ai eu pleinement la sensation que Zidrou savait où il allait, comment il y allait et que la trame et le dénouement du tome 4.
Shi ressemble véritablement à une pièce de théâtre en actes et l'on pourrait presque s'amuser à deviner la composition des tomes 3 et 4 sur cette base.
Le traitement de la condition de la femme au travers plusieurs scènes fortes est particulièrement bien fait. Zidrou traite ses protagonistes de manière très réaliste et sans concession, baladant ses héroïnes sont les ménager au travers nombre de situations extrêmement dures. Il est vraiment appréciable d'observer la manière dont évoluent les personnages au fil de ce récit, la relation entre Jay et son oncle que j'avais souligné dans ma première critique du T1 par exemple, se confirme.
La manière dont s'entremêlent une intrigue macroscopique et étatique et la façon dont le destin balotte et malmène les héroïnes est également très bien rendu; On sent bien que les enjeux les dépassent et pourtant à leur niveau elles plantent les graines de quelque chose de plus grand et à venir..
L'introduction de leur Némésis est également assez intéressante même s'il correspond un peu trop à mon goût aux stéréotypes du genre: sorte de Thanos mêlé à Mendoza (pour les références...).
Enfin, le destin de Homs ne cesse de me surprendre. Le train est fin, fluide, précis. Il pose ses scènes, les agrémentant d'une multitude de détails donnant une grande richesses aux récit et contribuant à rendre l'atmosphère particulière de ce récite.
Là où il déploie clairement son immense talent est lors des scènes de nuit, neige et pluie qui sont dessinées avec un brio rarement vu!
Le découpage et l'inventivité de ses scènes d'actions est également fabuleux, presque cinématographique; chapeau bas messieurs!
Je rejoins l'avis de Yovo. Le cycle aurait été "mieux" bouclé si l'on avait eu juste une page ou deux sur l'époque actuelle, époque qui ouvre le 1er tome. Un peu décevant de n'avoir plus aucune information sur cette partie de l'histoire.
Le dessin reste splendide. Les couleurs magnifiques. Je suis juste un peu surpris du côté un peu trop "fantastique" de la fin. Je voyais une fin plus classique et moins dans le style "Okko". Mais ... j'ai vraiment eu plaisir à lire cet album et attends le second cycle qui répondra certainement aux questions que l'on se pose sur l'histoire qui se déroule au XXIeme.
Que dire de plus en comparaison des précédents albums ? Pas grand-chose en vérité. L’histoire et les dessins sont toujours aussi enivrants.
Zidrou au scénario, excellent !
Homs au dessin, quel talent !
Sans aucun doute, cette série fera date. J’ai dévoré ce quatrième album comme un mort de faim. C’est dramatique à souhait, fantastique, par moment épique et surtout magique !
J'ai acheté cet album après avoir flashé sur la couverture, la mise en scène et le choix des couleurs m'ayant beaucoup plu; aimant particulièrement le travail sur le mouvement.
Trêve de suspens, cet album m'a captivé. Plusieurs éléments sont particulièrement marquants et bien traités.
Si l'idée du récit sur 2 époques (contemporaine et XIXème siècle) est relativement classique (notamment dans les séries de C.Bec), le traitement qu'en fait Zidrou est des plus prometteurs.
Le scénario prend le temps de mettre les choses en place toute en faisant avancer l'intrigue par petites touches à un rythme relativement soutenu. On ne s'ennuie pas et chaque double page offre une avancée soit dans l'intrigue soit dans la composition des personnages.
Ceux-ci remplissent certes des archétypes très classiques de la BD mais sont traités de manière plutôt intéressante. J'aime particulièrement le traitement de l'oncle de l'héroine et les rapports qu'entretiennent les différents personnages autour d'elle.
Enfin, sans rien dévoiler de l'intrigue, je tiens à saluer la manière de clôturer l'album: une révélation conséquente, claire, nette, tranchante. Loin des cliffhangers bancals ou des pseudos révélations qui sont de plus en plus fréquentes en BD. Zidrou fait preuve d'une grand honnêteté intellectuelle dans son travail.
A présent parlons graphismes !
Je ne connais pas le travail d'Homs auparavant et quelle découverte! Il m'est très rare de m'extasier sur des planches trouvant que les dessinateurs se livrent de plus en plus à un abattage pour suivre le rythme éditorial imposé.
Ici Homs semble s'éclater sur chaque case de chaque planche et nous emporte littéralement avec lui.
Le travail de découpage est brillant. Vraiment. Sa manière de mettre en scène ses personnages et l'action est absolument remarquable tant au niveau du mouvement que de la composition de ses planches. J'avais presque une sensation de 3D en étant "happé" dans les scènes.
Excellent travail d'encrage et de détail dans les scènes. Les arrières plans et décors sont richement détaillés: plans de table, décorations, enseignes dans les rues.
Une mention spéciale aux scènes de nuit et sous la pluie qui sont splendides! La double page sur la course poursuite en calèches nous "pète à la gueule" éclaboussant l'album de toute sa classe! Le travail également d'ombre et lumières sur les visages et les pavés trempés de pluie est admirable.
La production de BD actuelle étant prolifique et de qualité très inégale, ce duo auteur-dessinateurs propose ici une oeuvre forte, travaillée, fouillée et servie par une graphisme exigeant et grandiose!
Merci pour votre travail et ce très beau moment de lecture.
José Homs, au summum de son talent, aura rendu une copie quasi parfaite sur chacun des 4 tomes de SHI, avec une remarquable constance dans le dessin.
La voix off de Kita, qui fait le lien d’album en album aura assuré, elle, la cohésion totale d’un scenario déjà palpitant et foisonnant.
Comme le montre la couverture, splendide, la dimension fantastique est à l’œuvre dans ce tome 4. Suggérée par petites touches jusqu’à maintenant, elle s’exprime enfin pleinement. Mais presque trop, diront certains...
Sans rien spoiler, la fin me laisse aussi un léger regret. Si elle amorce bien la suite à venir, elle clôture trop brusquement ce 1er cycle. Cela m’a donné l’impression qu’il manquait au moins une planche de conclusion, dans laquelle Zidrou aurait pu proposer un retour au présent, par exemple, pour boucler l’arc contemporain amorcé dans les tomes 1 et 2.
Au final, un dernier tome tout aussi splendide que les autres mais qui, au regard de l’ensemble du cycle, ne répond pas à toutes les questions. Pas grave, la suite n’en sera que meilleure !
De la dynamite !!! Cette série est de la pure dynamite !
L’attente de ce troisième tome a été longue, très longue… Mais cela valait vraiment le coup d’attendre !
Dans ce troisième tome, le récit se concentre uniquement sur la période victorienne. C’est un peu déroutant car on avait tellement de questions restées en suspend concernant l’histoire au XXIe siècle ! Mais je pense que les auteurs nous réservent une belle surprise pour la conclusion du premier cycle !
Encore une fois, le scénario est une réussite ! Il n’y a aucune faille et surtout aucun temps mort, dès la première page, on est « avalé » dans la spirale folle de l’histoire mais également dans une terrible course à la vengeance… On reste tout le temps en apnée, pas le temps de se poser de question, pas le temps de réfléchir, on a juste envie de connaitre le dénouement – et quel dénouement ! Wahhhhou !
Côté scénario, aucune faute donc, mais qu’en est-il des illustrations ? Eh bien encore une fois, c’est excellent, c’est fin, c’est sombre et le lecteur ne peut que se régaler ! Les dessins donnent vraiment vie à l’atmosphère de l’époque dans ce Londres qui pue la misère, la trahison et de la violence !
Ce troisième album démontre une fois encore que Shi est une série de qualité ! Nous attendons donc forcément avec une impatience folle le tome 4 qui concluera ce premier cycle et nous apportera sans doute de nombreuses réponses…
J’avoue, j’ai un peu peiné au début. On est dans le présent, le passé, ici et là…
Il m’a fallu un peu de temps pour me mettre dans l’ambiance.
Mais rapidement, je me suis laissé guider avec volupté jusqu’à la fin.
L’histoire est bien posée même si j’aurais qu’elle dure plus longtemps tant nombre d’interrogations restent en suspens.
Les dialogues sont nets, précis, ciselés.
Mais surtout, le dessin est magnifique, tranchant, dynamique, percutant, emballant.
Bref, j’ai aimé.
Et voilà, de retour avec les aventures de Jay et Kita qui se font passer pour mortes et élaborent petit à petit leur vengeance.
Je n'ai eu aucun mal à me replonger dans cette histoire (Tome 1). Le scénario est toujours aussi prenant avec du suspens et un climax final époustouflant! Franchement, je ne vois pas comment on pourrait détester car tous les ingrédients sont réunis pour faire un succès. C'est juste superbe!
Les personnages continuent à évoluer et deviennent un peu plus noirs. La vengeance est clairement au centre de ce tome. Malgré cet aspect sombre qui se révèle, les personnages principaux restent attachants. La relation entre eux évoluent beaucoup.
L'esthétique quant à elle est toujours aussi sublime avec plein de petits détails et de magnifiques couleurs. C'est un vrai délice pour les yeux.
http://aufildesplumesblog.wordpress.com
Alors attention, je ne vais pas y aller par quatre chemins ni tortiller des miches: ce premier album est fantastique! Le scénario est fabuleusement bien écrit et le dessin extraordinaire de Homs le classe parmi les meilleurs de la profession.
Sitôt l'album refermé, j'ai eu la conviction d'avoir lu un classique d'aujourd'hui.
Toujours excellent !
La vengeance est en route et fait le vide sur son passage.
Les dessins sont toujours très bons, les personnages très bien travaillés, le scénario n'a pas d'incohérence... Rien à redire.
3ème opus d’une série qui ne faiblit pas, ni dans la qualité ni dans le rythme de parution... Ici, pas d’aller-retour dans les époques, ce qui offre une lecture plus fluide. Pas de fantastique non plus, ce qui surprend après la fin du tome 2. Bref, un tome plus classique. Néanmoins, la vengeance est en action et tient le lecteur en haleine.
Après que les 2 premiers tomes aient posés les bases de l'histoire, qui a conduit Jey et kita à ce qu'elles sont désormais, ce 3ème opus nous entraine avec elles dans leur vengeance. Plus de doute possible, les SHI sont nées...
Entre récit fantastique, comte vengeresque et fiction policière, tous les ingrédients sont réunis dans cette série qui n'en finit pas de nous surprendre.
Zidrou au scénario et Homs au dessin et à la couleur, sont au sommet de leur art et nous entraînent avec eux de plus en plus profondément au gré des albums.
On attend avec impatience le 4ème et dernier tome qui viendra clôturer ce premier cycle.
Un excellent album d'introduction pour une série qui semble très prometteuse. Le dessin est splendide et le scénario sombre et mystérieux. On n'en est qu'au début et pourtant il y a déjà pas mal d'événements dramatiques et d'action explosive; ça promet pour la suite ! Personnages nombreux et intéressants, desseins complexes … la lecture est un régal. A suivre.
Pour la fabrication, qualité Dargaud habituelle, belle maquette extérieure et intérieur de couverture soigné. Identique aux autres tomes.
Le (déjà) troisième tome de cette étonnante série rompt quelque peu le rythme de narration adopté sur les deux précédents. D'une part le scénario nous propose une linéarité à laquelle les auteurs ne nous avaient pas accoutumés. L'objet et le titre de l'album sont ceux de la vengeance de Jay qui va entreprendre d'éliminer un à un tous ces hommes dominants qui ont scellé son sort. Alors que les manigances politiques du roquet de l'impératrice Victoria (très bien rendue en dirigeants d'une froideur aristocratique brutale) progressent en parallèle, c'est sur ce volume un développement des secrets de la famille Winterfield que nous propose Zidrou. Le découpage au hachoir de la haute société victorienne est redoutable, emplie de perversions sexuelles, de domination masculine, de mensonges destinés à masquer les dérives des membres de la famille qui en internant sa femme à l'asile, qui en donnant un enfant illégitime à l'orphelinat,... L'autre changement est pour la première fois l'absence de séquences de nos jours, ce qui est surprenant tant le lien entre les deux époques est ténu et seuls les rappels réguliers nous permettent de progresser tome par tome vers une résolution finale après plusieurs cycles comme on le suppose. Du coup cette rupture est assez dérangeante et il risque d'être compliqué de raccrocher l'intrigue au quatrième tome. C'est un détail mais que j'espère calculé.
La continuité est sur la relation des deux jeunes femmes que l'histoire rude de chacune relie et qui va entraîner une alliance que l'on peut voir dès la couverture. Le surnaturel reste très discret et (totalement absent de ce tome) l'on se demanderait presque si l'irruption du second volume n'est pas une fantasmagorie tant le déroulement ressemble plus à un récit de vengeance tout ce qu'il y a de plus classique. Le dessin de Homs comporte moins de séquences d'action aux plans audacieux que le second tome et semble plus sage, sauf quand l'illustrateur espagnol nous envoie le visage sublime de Jay...
Revenge est un album de transition, qui reste de très haut niveau mais pâtit de son positionnement dans une histoire qui reste encore bien obscure. Il reste passionnant par sa dénonciation d'une réalité très noire de la société londonienne de l'époque et est rehaussé de quelques touches d'humour assez efficaces au travers de la petite clocharde qui accompagne les vengeresses dans leur croisade. Shi est une série qui se lit d'une traite et gagnera sans doute encore un niveau de qualité lorsque le premier cycle sera clôturé.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/11/21/shi-3-revenge
Dessin, couleurs, scenario, cadrages, ambiances, rythme, casting… tout est presque parfait ! Du grand art, vraiment, pour qui ne craint pas le mélange des genres.
Une série déjà majeure qui - si le dernier tome est au même niveau - sera définitivement indispensable.
Visuellement, ce troisième album est comme les deux précédents à couper le souffle. La vengeance est un plat qui se mange froid et nos deux héroïnes vont s’employer à faire payer très cher ceux qui les ont fait souffrir.
L’époque Victorienne est extraordinairement dépeinte. Plusieurs thèmes « sous-jacents » sont abordés dans cette histoire de vengeance comme la pauvreté, la condition féminine ainsi que les vices cachés derrière les apparences.
Les personnages se déchirent et la moindre contrariété est une bombe à retardement.
Cette BD est décidément un must !
les dessins sont décidément superbes avec des angles et des gros plans fabuleux.
la qualité des détails fait que lire une planche est assez long si l'on veut la regarder correctement.
c'est un véritable plaisir visuel.
celui-ci n'étant pas si souvent que ça présent des les albums que je lis.
mais, là, rien à dire à part bravo!
concernant le scénario, je suis un peu plus mitigé car il est un peu capillotracté à mon gout.
mais peut être n'ai je pas tout compris.
cependant, j'aime beaucoup cette manière de dépeindre la haute société anglaise du XIXème.
est elle très différente maintenant, that is the question!!!
après une relecture des 3 tomes cela ira certainement mieux.
quoi qu'il en soit cet album est au dessus du panier.
j'attendrais donc avec impatience le prochain.
Dessins formidables ... sombres et nous plongeant dans l atmosphère de londres du 19 Ieme siècle
Scenario a couper le souffle - action et surprise de page en page
On meurt d envie de voir la suite ...
Ce deuxième tome s'inscrit complètement dans la lignée du premier, avec une histoire qui se poursuit à 100 à l'heure et qui prend même un peu d'épaisseur, avec de nouveaux personnages intéressants. La violence, physique et morale, est toujours présente mais sert l'histoire. De très belles planches, un joli final... Rien à redire. Les jalons sont posés!
Ce 1er tome est une vraie réussite. Les auteurs placent habilement les jalons d’une saga, avec un travail sur des époques différentes. L’ensemble est très riche, avec de nombreux personnages, des rebondissements intrigants et un dessin plus que soigné. Difficile de poser l’album avant de l’avoir terminé... et on s’impatiente de lire la suite.
Le premier volume nous avait laissé sous le choc: un énorme tatouage, les deux héroïnes soumises à une domination masculine atroce… Le second commence dans la même veine noire, mais contre toute attente les jeunes femmes ont pris les rennes de leur situation (qui n’en est pas rose pour autant). L’irruption de l’impératrice Victoria dans cet album fait entrer la politique et quelques fils liant les deux époques dans la narration. On est dans la directe continuité du fabuleux premier volume: aucune résolution mais des précisions sur les nombreux (et mystérieux) éléments qui nous ont été donnés jusqu’ici. Surtout, un grand méchant (juste entrevu en prologue du tome 1) apparaît et remplit parfaitement son rôle. Les personnages importants se précisent mais l’on se demande comment les auteurs vont pouvoir boucler en quelques volumes (il me semble que la série est prévue en 5) une intrigue qui ne fait que débuter. Enfin, le surnaturel que l’on subodorait intervient enfin…
Shi a véritablement pris de court toute la sphère BD: si Zidrou avait une solide réputation mais Homs était relativement méconnu et pourtant avec une histoire obscure, divisée en deux époques, touchant au marché de l’armement, d’un ton presque nihiliste… ils ont réussi avec deux albums la même année à hisser la série à un seuil que seul Blacksad ou plus récemment Undertaker sont parvenu à atteindre: le classique instantané. Les graphismes sont toujours aussi somptueux, le découpage hargneux et inventif, les personnages très bien caractérisés… Les mêmes qualités que le premier volume se retrouvent dans le second. Un immense plaisir de lecture avec la satisfaction de savoir que l’histoire est ficelée par les auteurs dès l’origine. On applaudit des deux mains et on se dit qu’avec le plaisir que prends Homs à croquer les aventures de Jennifer et Kita avec un peu de chances on aura droit à un troisième tome avant l’été(???).
A lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2017/12/28/le-roi-demon/