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Un 4ème album toujours aussi bien !
Je conçois, malgré ma "fanitude", que certains passages du tome peuvent être moins pertinents ou alourdissent l'histoire.
C'est tout de même de l'excellent travail et laisse cette série en tête de mon palmarès bédéistique...
Ce quatrième tome se présente assez différemment des trois premiers et je comprends qu’il puisse déconcerter certains lecteurs.
En effet, les dimensions littéraire, philosophique ou sociale, qui ont donné jusqu’ici à la série une profondeur supplémentaire, sont beaucoup moins présentes dans ce nouvel opus. Contrairement aux premiers volets, on ne trouve pas, dans « Fannie », ces textes ou citations d’auteurs qui ajoutaient un capital de réflexion aux thèmes développées par le scenario. Stéphane Gess se recentre sur ses personnages. Il consacre cette fois tout un pan de l’album à la mythologie antique – en allant assez loin, il est vrai – avec un côté "comics à la française" encore plus marqué qu’à l’accoutumée. Cela a de quoi surprendre.
En revanche, ce nouvel épisode est tout aussi foisonnant et apporte de nombreux éclairages sur l’univers inquiétant de la Pieuvre. L’intrigue est découpée en une succession de petites saynètes, qui s’enchainent à un rythme soutenu, comme dans une sorte d'accélération. On y tombe pour ne plus en sortir avant la dernière page. J’ai trouvé l’ensemble absolument passionnant. L’auteur a ressorti ses ingrédients secrets pour baigner le tout dans une ambiance fantastico-poétique unique en son genre.
« Fannie la renoueuse », avec le talent du rôle-titre pour la bonté et l’empathie, enrichie énormément la série et conforte son ambition. Une œuvre majeure de la bande dessinée est bel et bien est en construction.
A chaque nouveau Récit des Contes de la Pieuvre, une même et lancinante question me taraude l’esprit : mais où Stéphane Gess peut-il bien aller chercher tout ça ? Brillant.
Je rejoins globalement l'avis de @Solomon.
J'attendais cet opus avec impatience et puis... Trop de monde, trop d'histoires dans l'histoire, trop de surnaturel, de fantastique, de mondes parallèles. Le pauvre La Bouche en est presque risible à la fin.
J'ai été loin d'être convaincu. C'est lu (en une seule fois), c'est rangé. Pas sûr que je le ressorte un jour, contrairement aux autres....
Les 3 premiers Contes de la Pieuvre pouvaient se lire de manière indépendante. Ce 4ème contes est une suite du n° 2 « un destin de trouveur ». Et… c’est une histoire magnifique, comme les tomes précédents.
Si Gess fait ici la part belle à l’intrigue, le génie de cette série reste la poésie de l’œuvre dans son ensemble. Et ce tome 4 ne fait pas exception. Bref, c’est vraiment remarquable. Et oui, cette série des « Contes de la Pieuvre » est « indispensable » !
Merci, merci, merci et merci encore à Monsieur Gess !!!
Hélas, je ne suis pas du tout convaincu par ce quatrième volume. Et dire que je l’attendais et j’ai commencé à le lire avec joie :-(
Malgré les deux cents pages, le récit est trop comprimé et ne laisse aucune place à la réflexion ou à la contemplation, comme c’était le cas dans les albums précédents. Il est vrai que dans les deux premiers volumes on suivait moins de personnages que dans cet album ; mais "Célestin" présentait lui aussi un grand nombre de sous-trames, et pourtant elles étaient bien mieux gérées. On terminait la lecture avec l'impression de connaître depuis toujours Émile, Gustave, Célestin... Ils sont bien fades, par contre, Fannie et Anatole.
De plus, les dialogues et l’évolution des protagonistes manquent de cette subtilité que Gess maîtrisait parfaitement dans le passé. Le personnage de Pluton, dont nous avions fait la connaissance dans "Trouveur" et "Célestin", est emblématique en ce sens, son changement de caractère est vraiment brusque.
!!! SPOILER !!!
Et puis, cette histoire de dieux ne me convainc guère. "Les contes de la Pieuvre" ont été jusqu'ici une série historique/thriller avec une touche surnaturelle, ici on nage dans le transcendant tout court. Pluton, Proserpine... bof. Gess avait montré Cerbère pour la première fois dans "Célestin", c'est vrai, mais sans spécifier son identité : en fait, je pensais qu'il était simplement lié à l'« apparence cachée » de Pluton, thème principal du troisième album.
!!! SPOILER END !!!
Je le relirai, mais la déception est brûlante.
Il y a aussi une erreur de continuité : page 55, le blond est présenté comme Paulo-Chapardeur et le brun comme Dédé-le-Coriace ; alors qu'à partir de la page 57 le blond devient Dédé-Chapardeur e le brun Paulo-le-Coriace (voir aussi page 62) :-?
Quel conteur que ce Gess.
Semblable au premier, mais plus structuré, plus simple. Peut-être parfois trop? N'empêche, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Meilleur que le premier? Ça dépend. J'aime que les personnages aient des 'talents', et heureusement que 'la bête' a eu son histoire en fin d'album, parce que j'avais trouvé son passage trop rapide, justement. Si vous avez aimé le premier, vous aimerez le deuxième. Sinon, ce deuxième tome ne vous fera pas changer d'avis. Le dessin n'est toujours pas ma tasse de thé, mais il a le mérite d'être clair la plupart du temps.
Hâte de voir ce que Gess a à offrir pour le troisième!
Je cherche mes mots.
C'est bon. C'est définitivement bon. Mais un chef d’œuvre? Pas pour moi.
Le récit de Gess est assez original, même s'il est fondé sur une trame assez classique : un ancien tueur à gages qui se meurt se remémore sa vie. L'originalité provient du côté surnaturel que l'auteur donne au récit... par exemple avec l'Hypnotiseur, dont le visage n'est qu'un crâne, ou bien le talent de Gustave, qui parle toutes les langues du monde. Le voyage périodique dans les recoins de la conscience de Gustave donne également au récit une touche particulière qui est la bienvenue. Il faut dire qu'on ne s'ennuie pas. Même si le lecteur connaît la fin dès le début, Gess sait nous tenir en haleine en nous présentant la vie de son personnage. En plus, on cite en permanence du Baudelaire (et plus?) -- toujours du positif pour moi que la poésie en BD.
Difficile de mettre des mots sur ce qui ne fonctionne pas. C'est une question de ressenti. Je n'ai pas été transcendé par l'histoire. Même si je l'ai trouvée captivante, je ne l'ai pas trouvée palpitante. Même si j'ai passé un bon moment, elle ne m'a pas chamboulé. Honnêtement, c'est le genre de BD qu'il faudrait que je lise une deuxième fois pour voir si mon opinion ne changeait pas après coup. Je n'aime pas non plus le dessin de Gess, que je trouve souvent trop brouillon, malgré les couleurs qui apportent une dimension intéressante à la narration.
Une bonne histoire, donc. Originale tout en étant familière. Ça mérite une lecture. À vous de voir ce que vous en retirerez.
Re-re-chef d'œuvre. Il est ici question de coeur, au propre comme au figuré. Et le cœur triomphe. Les histoires s'enchevêtrent, on est happés, on voudrait pas que ça s'arrête.. C'est beau.
J'espère qu'il y en aura d'autres, lecteurs chanceux que nous sommes.
Nouveau chef d'œuvre. Ici il est question d'amour, de justice et plein d'autres choses qu'un grand livre peut contenir.. La lecture est haletante, émouvante, riche ! Et l'histoire de la bête à la fin est belle à pleurer. Merci
Chef d' œuvre . Beauté des dessins, profondeur des personnages, superbe histoire.. Et la poésie omniprésente. Tout ça me touche profondément.
Je me devais de le dire. Merci monsieur Gess, votre travail est très précieux.
C'est rare d'avoir un coup de coeur comme celui-ci à la première lecture, c'est vraiment du grand-art.
Le livre d'abord, est très bien fait. Le format est petit, mais ce n'est pas dérangeant. La couverture est super belle, la tranche aussi.
Les dessins sont simples à mon goût, mais très efficaces quand même... à noter qu'on n'est pas dans la clarté et la précision des dessins de Gess dans Carmen McCallum.
Quant à l'histoire, elle est vraiment super. Le début est mélant un peu lorsque Gustave Babel a son premier rêve. J'ai eu peur à ce moment là que le côté 'bizarre' des rêves devienne trop important, mais non, il est resté discret, et même de moins en moins présent au fil des pages, laissant vraiment toute la place à l'histoire.. A l'histoire de cet assassin au service de la Pieuvre... Et la Pieuvre... on la découvre tout au long du livre, cette mafia puissante du premier quart du XXe siècle. J'imagine que j'en apprendrai beaucoup plus sur elle avec les 2 prochains contes, et aussi sur les dons des protagonistes...
Vraiment très bonne bd, chaudement recommandée...
Comme pour les deux autres opus, j'ai aimé l'histoire. Sans doute la plus poétique des 3 premiers tomes.
Par contre, j'ai été assez déçu par les dessins, trop superficiels et grossiers lorsqu'il s'agit de rendre visible les âmes que ce "Talent" perçoit.
Ca reste un bon album, mais un peu en retrait.
Une bonne nouvelle à la fin. Je n'en dit pas +pour ne pas spoiler l'histoire!
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire qui s'installe petit à petit, mais vu le "pavé", ça ne crée pas de frustration une fois qu'on est dedans!
Je me suis donc régalé avec cet opus qui est d'un niveau identique au premier. Quel plaisir de lecture, quelle ingéniosité!
A noter que chronologiquement (par rapport à l'histoire), ce tome se situe après le troisième alors qu'il est sorti en second. J'ai suivi le conseil de mon libraire m'invitant à le lire en 3ème après "Célestin et le coeur de Vendrezanne" et j'ai trouvé cela plutôt pertinent.
Oui, l'histoire peut sembler par moments un peu confuse. Oui, également, les dessins peuvent paraître un peu dépouillés. Mais l'ensemble passe admirablement avec beaucoup de poésie (je ne dis pas ça car il est souvent question de Baudelaire dans cet album) et de la tendresse. Et tout cela, pour un ... tueur à gages!
Gess a fait fort!!!
Si on n’avait dit que je succomberais au charme de cette histoire de pègre dans le Paris de la fin du XIX° siècle, j’aurais souri. Et pourtant...
Cet album est un bijou. Quelle poésie ! Quelle imagination ! Surtout le dessin de Gess. C’est... c’est un vrai chef d’œuvre !!!
[mis à jour le 30/01/2022 : quand j'ai écris le mot ci-dessus, je ne savais pas que les deux albums suivants seraient encore meilleurs]
5 étoiles pour cet album exceptionnel. Gess au sommet de son art nous entraîne dans un univers empreint de poésie et de noirceur. J’emploie rarement le terme de chef d’oeuvre, mais il décrit parfaitement ce « Destin de Trouveur ». A mon sens, le plus réussi des trois contes de cette série tout à fait exceptionnelle.
Merci Monsieur GESS !!!
Un chef d’œuvre.
Gess est un génie.
Merci Monsieur Gess, merci pour cette œuvre tout à fait extraordinaire !
Oui, les 3 tomes de cette série sont indispensables et ce tome 3 est tout à fait remarquable. Vraiment !
Je remets 5 étoiles à ce tome ainsi qu'à toute la série.
L'originalité de l'œuvre, la profondeur des personnages, la qualité du scénario ainsi que du background... tout est parfait !
Une collection indispensable.
Guess continue de nous émerveiller et de nous surprendre avec cette nouvelle histoire des Contes de la Pieuvre.
Il confirme, si ce n'était pas déjà le cas, qu'il est au sommet de son art et qu'il arrive à proposer un roman graphique digne de la plus grande littérature.
On prend plaisir à retrouver encore une fois une multitude de personnages poignants qui évoluent dans un univers qui ne l'est pas moins.
C'est toujours aussi pointu, précis, intelligemment mis en scène, avec un graphisme exceptionnel.
Ce vieux Paris aussi authentique, qu'imaginaire est un magnifique terrain de jeu.
C'est un plaisir pour les yeux autant que pour l'esprit.
L'univers qu'à créé Guess est tellement profond et puissant qu'il y a un champs des possible incroyable.
J'ai déjà hâte de découvrir quel sera le prochain opus de cette magistrale série qu'est Les Contes de la Pieuvre.
Merci Guess !!!!
Je n'ai pas trop apprécié le graphisme ainsi que ce récit pour le moins étrange ayant pour lieu la capitale parisienne de la fin novembre 1879.
Il est question d'un gentil garçon de salle Célestin qui voit les personnes sous un aspect parfois très hideux pour ne pas dire monstrueux. C'est assez déjanté mais cela reste tout de même assez sérieux dans la mise en œuvre de ce récit qui joue sur le terrain du fantastique.
Il s'agirait du troisième récit des contes de la pieuvre sachant que je n'ai pas lu les deux premiers. Qu'importe car c'est un récit indépendant.
Le dessin est assez anguleux et imprécis en ce qui me concerne. Je ne suis pas adepte de ce genre de graphisme qui peut toutefois plaire aux autres lecteurs grâce à un certain esthétisme fin XIXème siècle. Il y a également une finition assez peaufiné. Je reconnais une grande patte de l'auteur mais ce n'est pas dans mon genre de prédilection.
On reste sur une atmosphère post-communarde d'un Paris presque fantasmé. Certes, il y a la pègre mais c'est également la belle époque qui commence. On fera également un tour dans les catacombes. A noter également un découpage sous forme de feuilleton, ce qui était assez d'actualité à l'époque.
Je n'arrive pas à définir ce qui ne m'a pas attiré et qui a fait que je ne suis pas entré dans ce récit fantasmagorique pourtant très riche. Poésie, mystère et fantastique seront au goût du jour dans cette auberge pas comme les autres. Un titre de toute manière assez plébiscité.
On a beau s’y attendre, on est emporté une nouvelle fois par la qualité de la série. Encore au dessus des tomes précédents - c’est dire - un tourbillon onirique, historique, dramatique, … la finesse du scénario, la délicatesse de l’écriture et l’à propos du dessin avec une mention spéciale pour les couleurs…. On est touché par la sensibilité qui se dégage de l’album, que l’on referme orphelin …
Incontestablement le meilleur des 3 volumes des Contes de la Pieuvre. Avec en bonus un soupçon de féminisme.
A lire, même si on n'a pas lu les précédents.
Gess nous amène une fois de plus dans son univers. Et je me suis laissé emporter avec joie, peur et émerveillement, comme pour les opus précédents. A lire absolument.
« Les contes de la Pieuvre » sont indescriptibles. Dans le sens où leur contenu, leur concept, leur réalisation dépassent totalement mes capacités de description. Et c’est évidemment un compliment.
Je me demande encore comment Gess a pu créer à lui seul un univers aussi cohérent, complexe et singulier. Je trouve ça fabuleux, tant en termes de graphisme que de scenario. Et le superbe travail d’édition de Delcourt parachève l’ensemble.
Ce 3° tome, qui comme les précédents allie magistralement fantastique, Belle Époque, mafia et pouvoirs surnaturels, est en plus profondément humaniste. Car comme son titre l’indique, il est question de cœur dans cet album. Mais, si celui de Vendrezanne est un spectre horrifique et meurtrier, l’auteur n’oublie pas tous ceux des pauvres hères miséreux qui hantent ses pages et les bas-fonds parisiens en cette fin de 19°s. Leur condition et leurs portraits nous touchent; leur destin nous révolte. Et les vers mélancoliques d’Albert Samain, égrenés en tête de chapitre les accompagnent de bien belle manière.
De la bande dessinée à plusieurs niveaux de lecture, inspirée, rare et généreuse, qui élève le lecteur. Des albums relativement exigeants, certes, mais indispensables.
Ce troisième album m'a enchanté.
On y découvre de nouveaux talents, des anciennes connaissances le tout dans un Paris vu au travers de notre jeune héros Célestin.
La profondeur donnée à chaque personnage, la mise en œuvre des couleurs, la cohérence avec l’univers halluciné précédemment mis en place en font pour moi l'une des meilleures séries fantastiques actuelles.
C'est le n°3, mais cela peut se lire comme un one-shot
Il y a une jolie ambiance dans ce tome, de bonnes idées et l’ensemble est globalement bien mené.
Mais au final, un peu comme les dessins, l’histoire m’a parue confuse.
Pourtant, elle est claire et bien mené mais l’ensemble m’a semblé tentaculaire (normal pour un conte de la Pieuvre…).
J’ai donc avancé dans le tome avec un mélange de plaisir parce que c’est bien fait et de moins de plaisir parce qu’il fallait que je me force un peu pour continuer.
il est rare de se laisser ainsi troublé et emporté dans une histoire:
les tableaux visuels et et les liens poétiques captent très vite votre attention et vous ne lâcherez pas jusqu'à la fin.
. C' est un ouvrage splendide qui me semble au sommet des publications des dernières années.
cette série des contes de la pieuvre s'annonce au top
Chef d’œuvre scénaristique !
Un homme, en jetant en caillou sur une carte, localise tout ce qu'il cherche. Que faire de ce don? On peut traquer des personnes en tant que policier mais aussi trouver l'Amour.
L'auteur renforce l'univers du tome 1 avec plein de nouvelles familles (et dons associés) interagissant entre elles.
Le découpage ressemble à un story board, les dessins pas super clairs, mais la colorisation renforce les sentiments ressentis au fil de la lecture.
J'en suis à ma troisième lecture: toujours aussi jouissif !
Dans la continuité du premier album, ce second opus des contes de la pieuvre est pour moi encore plus maitrisé.
Le dessin volontairement "sale" et "vieux" ne fait que renforcer l'immersion dans un Paris stupéfiant.
Les personnages sont atypiques, magistraux, surprenants. L’ambiance est fascinante, magique, hypnotique…
L'histoire principale qui est d'ailleurs superbement scénarisée, se retrouve agrémentée de multiples références et liens au premier album avec notamment l'apparition de Babel et de l'Hypnotiseur.
Cela permet de garder un vrai lien dans l'ensemble de l’œuvre.
Avec une série comme celle-ci, qui plus est implantée d’une pléiade de personnages très complexe, Gess a ouvert une porte sur un univers très large qu’il va pouvoir aisément exploiter pour notre plus grand plaisir.
J'ai hâte de découvrir le prochain conte...
C'est l'histoire d'un homme entrain de mourir qui revoit sa vie qu'il a passé à tuer et à aimer.
Mort, angoisse, amour et poésie vont rythmer cet album qui n'a rien d'un policier. Cela fait penser à "'l'état morbide" sous fond de fleurs du mal.
Le dessin n'est pas hyper léché, mais les couleurs accentuent l'ambiance de ce gros pavé.
Une bonne surprise, une fois passé le sentiment de m'être fait avoir par le pitch - mais en le relisant il n'y a pas tromperie sur la cam proposée: c'est addictif.
M. Stéphane Gess, merci d’avoir pris le temps d’apporter une réponse utile à mon 1° avis sur votre album "Un destin de Trouveur". Cet avis, comme je l’avais précisé, n’était fondé que sur des critères subjectifs. Je rajoute qu’il ne s’agit pas réellement d’une déception, votre travail sur ce titre restant remarquable. J’ai simplement préféré "La malédiction de Gustave Babel" que je considère comme un chef d’œuvre, et je m’en suis expliqué. Mais sur la base de critères parfaitement objectifs, il serait juste de dire qu’"Un destin de trouveur" mérite lui aussi largement ses 5 étoiles.
Les explications que vous m’apportez sur sa conception sont évidemment pertinentes et prouvent à quel point vous maitrisez votre sujet (mais je n’en doutais pas...).
Pourquoi ne pas alors en faire profiter tous vos lecteurs en reprenant cet éclairage passionnant dans une page d’introduction sur le prochain tome ?
Prochain tome que, dans tous les cas, j’achèterai les yeux fermés. Merci et bravo !
Yovo
Il est peu dire que j'avais apprécié le premier tome et je suis tout aussi enthousiaste sur ce nouvel opus, voire encore plus.
L'histoire, pourtant simple à la base, est passionnante grâce à des qualités narratives hors pair. Des personnages que l'on aime ou pas, mais toujours intéressants, vibrants et vivants. Un univers si habillement construit que le fantastique ne l'est plus.
Le tout sublimé par une partie graphique pleine de grâce, de puissance évocatrice, bref... pas juste de belles planches mais une partie intégrante de la narration.
Un véritable accord "met / vin" réussi .
Yovo, je comprends votre déception de ne pas retrouver le même charme dans "Un destin de Trouveur" que dans "La malédiction de Gustave Babel", mais, dans ce dernier opus, le ton et le thème sont portés sur la colère, l'injustice et l'humanité. J'ai abordé ce récit sous un autre angle que Babel, vous pouvez ne pas y trouver votre compte, je comprends, mais c'est ma façon de gérer ces récits. Je ne pouvais pas raconter cette histoire sans y aller frontalement. Babel était écrit sous l'auspice de Baudelaire et du sleen de Paris et la mise en couleur va avec (à la fin de l'album, quand il est en Argentine, la couleur apparaît, : le spleen est passé), Trouveur l'a été sous celle de J.J. Rousseau, donc l'homme libre, la nature, c'est pour cette raison que la couleur est plus présente car la vie se devait d'être éclatante, tout comme l'histoire de la Bête me paraissait évidente, d'une part pour expliquer se personnage et d'autre part car c'est l'homme libre, nu, rousseauiste, tout comme la couleur verte, vision subjective d'Émile, tienté par le même Rousseau... au contraire du flash-back rouge de Léonie à la fin du récit...Coriace... Le suivant sera sans doute écrit différent des deux premiers, pour les raisons précédemment évoquées
Mon avis ne vaut qu’en comparaison à "La malédiction de Gustave Babel", le 1° tome des Contes de la pieuvre.
Curieusement, j’ai moins bien aimé "Un destin de trouveur". C’est rythmé et bourré d’action certes, mais ‘Babel’ est beaucoup plus onirique, étrange et poétique, dimensions auxquelles je suis en général plus sensible.
Sur le plan graphique, j’ai également préféré les tonalités ocre de ‘Babel’ que la palette plus colorée de ‘Trouveur’ et tous ses flash-backs bleus-verts.
Mais c’est surtout au niveau des personnages que la différence est la plus frappante : là où Gustave Babel était un poète amoureux, aussi invulnérable que fragile, "Un destin de Trouveur" met en scène une galerie de superhéros assez bas du front… Par exemple, ces "coriaces" aux yeux rouges et à la force surhumaine ne m’ont pas forcément plu et n’apportent pas grand-chose au fond du récit. Idem pour "La bête" qui a la force de Hulk associée à la vitesse d’un guépard, alors que son apparence est celle d’un gamin fluet, sans qu’on ait l’explication de ce phénomène... Sur certaines scènes, c’est du Marvel ! C’est dommage, car cela dénature la belle ambiance réaliste créée par les décors.
Bref, "Un destin de Trouveur" reste un très bon album mais qui, pour toutes ces raisons, n’a pas autant retenu mon attention que l’incroyable "Malédiction de Gustave Babel".
Je ne connaissais pas "Les contes de la pieuvre" que je n’ai découverts qu’avec la parution remarquée du 2ème tome, pour lequel les avis sont unanimes. Décidé à suivre cette série, j’ai donc commencé par acheter le 1°, "La malédiction de Gustave Babel".
Et il y a du génie dans cet album, fascinant de bout en bout. Tout y est remarquable. Le dessin, les couleurs (une palette infinie d’ocres), le découpage, le fond des planches texturé, les cases flottantes, les cadrages, les personnages, la narration (à rebours, entrecoupées de rêves et de flash-backs), l’édition, avec son dos toilé et sa couverture en relief, et bien évidemment l’histoire en elle-même, tout simplement, bercée par la poésie de Baudelaire.
Il y a des imperfections et quelques longueurs, mais quand on sait que cet ensemble assez unique est l’œuvre d’un seul auteur, cela force le respect. Chapeau Monsieur Gess !
Et même si le format est trop petit et le prix trop élevé, je vais de ce pas m’offrir "Un destin de trouveur".
une bd incroyable, originale ,étonnante et prenante.
A collectionner d'urgence pour les bédéphiles exigeants.
Une vraie claque! Quel talent. Impossible de décoller de la Bd.
Vivement un autre épisode...et oui merci.
MONSTRUEUX ! dans tous les sens du terme.
Un second tome qui enrichi encore plus le monde surprenant et inventé par Gess.
Merci, merci, merci
Un chef d'oeuvre ... tout simplement!
Le must du must de la BD contemporaine.. tout comme le précédent Gustave Babel.
Je met très rarement 5, mais là ...
Rien à rajouter
Guess nous livre un Roman Graphique magistral qui ne ressemble en rien à ce qui peut se faire dans ce domaine.
Certes quand on se lance dans cet album, les premières pages paraissent déconcertantes, sans rythme, sans lien. On ne sait pas du tout où veux nous emmener l’auteur.
Mais plus elles se déroulent sous notre main et plus tout cela prend sens.
Et finalement l'histoire est superbement scénarisée, découpée et mis en image.
Car en effet coté dessin, le graphisme, qui lui aussi peut paraitre déconcertant de prime abord, est vraiment maitrisé. Entre le Paris de années 1900, les cauchemars de Babel, ainsi que les différentes contrées qu'il visite, tout est maitrisé. Une véritable ambiance plus qu'authentique s'en dégage avec délicatesse. La mise en couleur très terne vient renforcer cette atmosphère.
S'ajoute à ça, un magnifique habillage du livre, avec dos toilé, et première de couverture en relief.
A n'en pas douté avec cette nouvelle collection des contes de la pieuvre, Guess, qui est pour moi au sommet de son art, n'en a pas fini de nous surprendre.
J'avais acheté ce livre sur la base des excellentes chroniques lues sur ce site. Je confirme : c'est très bon, et ca ne ressemble à rien de ce que j'avais lu jusque là.
On plonge dans le Paris populaire du début du siècle, à suivre les méandres oniriques d'un tueur à gages qui cauchemarde et se soigne en lisant du Baudelaire entre deux exécutions. Et le tout se lit très bien car l'atmosphère qui s'en dégage est prenante et subtile, et le dessin un peu fouilli renforce le côté éthéré de la chose.
Bref, c'est très différent et très bien à la fois. Donc c'est à lire.
Exceptionnel !!!
Merci Gess, pour ce one-shot
J'adore cet album dans le Paris des années 1910, qui relate l'existence de Babel, le meilleur tueur à gages de la Pieuvre.
Babel est un assassin de renom ayant le pouvoir de parler toutes les langues et dialectes du monde et étant fan de poésie Baudelairienne.
Nous plongeons dans le monde du grand banditisme international, géré d'un troquet parisien, par le Quadriumvirat "Le Nez", "L'oreille", "L’œil" et "La Bouche".
Excellent moment de lecture (et les nombreux moments d'onirismes participent pleinement à l'histoire), merci.