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C'est le tome final et celui des adieux. J'avoue que j'ai versé quelques larmes durant cette lecture.
Je n'avais pas ressenti quelque chose comme cela d'aussi profond depuis au moins 20 ans et plus précisément ma lecture sur « le journal de mon père » de Jiro Taniguchi qui fut mon premier manga et une véritable révélation. J'ai aimé profondément le manga depuis cette lecture culte marquante. C'est dire ! Le mari de mon frère m'a fait revivre cette émotion que je n'avais que très rarement ressenti dans la lecture d'un manga tant c'est parfois trop léger et naïf.
Rien de tel dans « le mari de mon frère » dont le titre va prendre véritablement toute son envergure. Quand vient la fin, on retient qu'on ne peut pas tenir toutes ses promesses car la vie est parfois injuste mais qu'il faut vivre intensément le moment présent et ressentir toutes les émotions. Bref, cela dépasse largement le cadre homo.
Je mets la note maximale. Mike a réussi à tenir la promesse qu'il avait faite au frère de Yaichi. Ce dernier s'est métamorphosé pour devenir une bonne personne tolérante qui arrive à dépasser les préjugés les plus honteux de nos sociétés. C'est réellement une série dans l'air du temps avec une très grande intelligence dans la manière d'aborder les choses mêmes les plus tendancieuses.
Un dernier mot sur le graphisme pour dire qu'il a été tout en rondeur et en douceur pour souligner la tendresse du propos. Je mets la note maximale pour ce dernier tome qui termine en apothéose émotionnelle. Pour ma part, j'ai acheté toute la série sur un coup de tête car c'est vraiment bien et cela fait chaud au cœur.
Il est vrai que peu à peu, notre héros Yaichi s'est habitué à la présence de Mike qui s'entend également très bien avec sa fille Kana. Il organise un séjour aux sources thermales ce qui ravit Mike le canadien.
On assiste également à un petit tour du Japon touristique ce qui n'est pas pour me déplaire.
Il y a également des questions que Yaichi se pose en tant que père et qui sont légitimes. On peut également se les poser en tant que parent. C'est assez légitime. Les réponses seront assez simples pour ceux qui veulent bien entendre.
On aura toujours droit à ces petits intermèdes qui nous apprennent des choses assez intéressante sur cette culture gay comme l’origine de la marche des fiertés. L'outing sera également évoqué. J'ai vu d'ailleurs un beau film à ce propos qui s'intitule « Love, Simon » par les producteurs de « Nos étoiles contraires ». C'est un véritable hymne à la tolérance.
Encore une fois, il faut avoir l'esprit assez ouvert. Yaichi est en train de changer sous nos yeux car on voit que Mike est non seulement homo mais qu'il est réellement très sympathique sans le faire exprès pour se montrer sous un bon jour.
C'est une série vraiment qui fait du bien avec ses moments de partage et de convivialité mais également d'une grande humanité jusqu'à dans sa narration qui pose les bonnes questions mais qui apportent surtout les bonne s réponses. Un manga sur la tolérance mais également sur la culture LGBT. Deux mots pour la caractériser : bienveillance et tolérance.
Le second tome n'a fait que confirmer tout le bien que je pensais de cette série assez particulière qui met en scène un gay qui va devenir le mari du frère jumeau de Yaichi qui est un vrai hétéro. Pour ceux qui pensait qu'il va virer homo, c'est faire fausse route. Il va simplement évoluer dans sa conception de ce que sont les gay et trouver une articulation convenable pour le bien de son adorable fille Kana qu'il élève seule.
On va d'ailleurs faire connaissance de son ex-épouse qui n'est pas morte mais qui a préféré abandonner la garde de sa fille Kana en lui laissant le soin de l'élever seul. Elle est en effet mariée à son travail alors que Yaichi est rentier d'un immeuble laissé en héritage par ses parents.
L'ex-épouse en question est présentée sous un regard assez favorable et accepte Mike pour ce qu'il est. On se demande alors les raisons du divorce. Yaichi lâchera qu'il n'a pas pu gérer les conséquences du mariage. C'était si dur que cela alors qu'ils ont l'air de sin bien s'entendre ?
Kana est une adorable petite fille car elle n'a aucun préjugé et son rôle sera déterminant pour faire évoluer le point de vue de son père qui est sous l'influence d'une société nippone bien moins ouverte qu'annoncée au départ. Yaichi va faire un gros effort sur lui-même également pour avancer.
On aura droit à un petit intermède sur la culture gay à savoir le drapeau arc-en-ciel symbolisant la diversité. On apprendra également que le Japon n'autorise pas le mariage gay.
Il y aura également un intermède sur le coming-out (littéralement sortir du placard). Il est dommage de ne pas avoir poussé la réflexion plus loin sur le fait qu'un hétéro n'a pas besoin de faire un coming-out ce qui constitue déjà en soi une espèce de discrimination sauf à considérer que cette situation est normale.
A noter également une grande place qui est laissée à la gastronomie japonaise et de tout un certain art de vivre.
La série reste très soft sur le fond et la forme afin de ne pas heurter les différentes sensibilités. C'est un tome où les liens se resserrent entre les membres de cette famille pas comme les autres. Bref, cela demeure une belle découverte !
Certains esprits étriqués pensent que si on lit un yaoi, on l'est forcément ce qui n'est pas réellement toujours le cas. On peut être ouvert et surtout avoir cet esprit d'ouverture, pas pour le fun ou la mode actuelle, mais le mettre en application vis-à-vis de ce qui nous est étranger. Alors, je tiens à le préciser d'emblée : ce titre n'est pas un yaoi. Il s'adresse justement à cette population de personnes qui a du mal à accepter la différence ou surtout qui fait semblant de l'accepter (ce qui est encore pire à mon avis).
Un homme qui élève seul sa petite fille au Japon voit débarquer chez lui un canadien genre gros nounours qui était l'époux de son frère jumeaux récemment décédé sur le continent américain où il vivait depuis une dizaine d'années. Cette irruption dans la vie de cette famille un peu monoparentale va tout chambouler. On va découvrir un homme éperdu d'amour pour un être disparu et qui souhaitait ainsi voir le pays natal du défunt.
J'ai rarement vu un titre aussi intelligent pour faire accepter la différence tout en nuances sans faire dans le scandaleux ou le provocateur. C'est à lire absolument pour faire évoluer les mentalités. Il pose également d'autres questions notamment au regard des réflexions de cette petite fille. Les enfants ont souvent plus de bon sens que les adultes.
Au final, voilà enfin un manga qui sort du lot, qui ne fait pas dans la pitrerie et dont le sujet est traité avec habileté et une certaine originalité. Il se dégage beaucoup d'émotions de la part des personnages très attachants dont notamment de notre héros qui pourtant n'a pas versé une larme à la mort de ses parents ou de son frère jumeau.
On est en effet assez loin des personnages clichés habituels (genre le jeune et beau imberbe) et c'est vrai que cela fait du bien. A noter également des leçons de culture gay dans les intermèdes entre chapitres où l'on apprend tout de même des choses assez intéressantes.
D'un point de vue graphique, rien à redire avec une belle finesse du trait et des décors soignés. En tout cas, ce premier tome de ce seinen social est très prometteur. La fin donne tout de suite envie de lire la suite grâce à un gros clifhanger.
Homophobe s'abstenir ? Pas forcément, ils peuvent évoluer à la lecture de ce manga qui permet de décoincer leurs esprits étriqués et surtout leurs préjugés que la bonne société leur a inculqué. La famille est bien au centre du récit mais pas de celle qu'idéalise une frange bien à droite de notre échiquier politique qui s'apprête d'ailleurs à prendre le pouvoir.
Bref, ce n'est pas un manga comme les autres car il dissipe le mal à l'aise de manière assez pédagogique tout en assurant le divertissement.