Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Un livre emprunté à la bibliothèque sans conviction doublé d’une lecture sans enthousiasme pour ce cinquième tome des aventures de James Bond. Il faut dire que les précédents perdaient en qualité à mesure qu’ils étaient publiés et, sans surprise, on se trouve donc ici face au plus faible volume de la série (James Bond: Black Box 2017, #1-6).
Après Warren Ellis et Andy Diggle, c’est au tour de Benjamin Percy – un romancier américain devenu scénariste de comics – de reprendre la main sur les aventures du plus célèbre espion anglais. Et celui-ci semble avoir confondu le personnage avec un de ses super-héros lambda tant on ne retrouve ici rien du James Bond de Ian Fleming (c’en est d’ailleurs à se demander pourquoi la licence continue d’être exploitée vu les piètres scénarii pondus jusqu’à présent).
Son espion n’est qu’un commando voire un assassin sans flegme ni charisme qui accumule des scènes d’action ne recélant plus la moindre surprise. Le personnage se comporte comme un Jason Bourne interprété par Jeremy Renner : il a les attributs d’un Jason Bourne mais on aurait largement préféré retrouver Matt Damon... Bref, c’est une déception. Il ne suffit pas de glisser çà et là quelques références "James Bond-esques" (le pistolet, la voiture, la fille facile, etc.) pour fabriquer une histoire de James Bond. Le thème du vol de données personnelles constituait pourtant une menace actuelle mais il est ici traité de manière simpliste et orchestré par des adversaires caricaturaux (mention spéciale au ridicule homme de main du vieux japonais...).
Quant au dessin de Rapha Lobosco, il a beau ressembler vaguement à celui d’Eduardo Risso il n’a pas sa personnalité. A vrai dire, on ne saurait reconnaitre le dessinateur tant le dessin et les couleurs sont peu inspirés. Finalement, il n’y a à retenir de ce cinquième tome que sa couverture plutôt stylé. Mais elle est sans rapport avec le contenu et ne suffit pas à elle-seule à rattraper un T5 sans intérêt.
Même l’éditeur se moque de cet album puisque le lettreur VO est crédité aux couleurs...
Massacrer ainsi un héros de légende c'est inadmissible. Comment Delcourt a pu commettre un tel crime contre 007. 5 bd à fuir au plus vite.
Seconde aventure de l’espion britannique scénarisée par Andy Diggle, malheureusement dans la lignée de la précédente (James Bond: Kill Chain 2017, #1-6).
Si le cadre de l’histoire est ici un petit peu plus réaliste, du moins plus actuel, que celui du tome précédent (le repli sur soi des États-Unis, les dissensions au sein de l’OTAN, les velléités russes en Europe), au final le scénario ne peut s’empêcher de tomber dans l’exagération et perd toute crédibilité (les néo-nazis, les assassinats dans tous les sens, les attaques de drones, le vol d’un A400M). Et le volet infiltration – que l’on doit retrouver dans toute bonne histoire d’espionnage – a majestueusement été oublié, James Bond se contente d’être une brute, un assassin en costard-cravate... Le scénariste sait-il seulement ce qu’est l’espionnage ? Ou le fantasme-t-il ?
A noter également, une séquence horriblement clichée où James Bond, aux mains de l’ennemi, parvient miraculeusement à s’échapper juste après que son adversaire ait prit le temps de lui livrer tous les détails du complot. Dans ce livre, tout le monde meurt d’un claquement de doigt, sauf James Bond... Et comble de l’originalité, il y a encore une femme fatale.
Sinon, Luca Casalanguida a un bon coup de crayon mais, dans le même style très encré, Michael Lark fait bien mieux. Il n’est pas non plus vraiment aidé par son coloriste qui se contente souvent d’aplats.
Après Warren Ellis, un autre scénariste britannique – Andy Diggle – imagine de nouvelles aventures pour le célèbre espion (James Bond: Hammerhead 2016, #1-6).
Et malheureusement, dans cette première aventure, il y accumule les clichés tout droit sortis des films avec Pierce Brosnan (le vol d’une arme nucléaire, la femme fatale, la voiture pleine de gadgets, le sous-marin). Où sont l’originalité et le réalisme ? On les a vu et revu ces films, ils ont pu être très divertissants à une époque mais ils n’ont plus de sens au XXIe siècle ; le monde change, les scénarii d’espionnage devraient en faire autant...
Il y a bien un canon électrique pour faire moderne (quoiqu’on le retrouve dans tous les jeux vidéos désormais) et la guerre au Yémen pour coller avec l’actualité mais il n’en demeure pas moins que le scénario est globalement très pauvre et caricatural.
Quant au dessin de Luca Casalanguida, il a certes un peu plus de personnalité que celui de Jason Masters dans les tomes 1 et 2 mais il mériterait d’être plus travaillé par moments.
Et James Bond retrouve le SPECTRE (James Bond 2015, #7-12).
Cette fois-ci l’intrigue est un petit peu plus élaborée ; on assiste au retour du SPECTRE avec une dimension financière – assez survolée pour ne pas perdre les lecteurs – et politique – dans la continuité du tome précédent – et des agents-doubles à découvrir.
Le méchant avec son visage défiguré, sa rancœur envers les services secrets et sa volonté de faire sauter le siège du MI6 fait fortement penser à Javier Bardem dans Skyfall. Pour le reste, tous les ingrédients du tome 1 sont à nouveau réunis (les courses-poursuites, le flegme, le flirt, la cigarette, l’alcool, etc.).
Il est par contre surprenant, voire inapproprié, de voir James Bond s’adonner à la torture ou offrir à son adversaire de se suicider. Ces aspects me semblent contraire à la personnalité de l’espion tel qu’il est décrit par Ian Fleming dans ses romans et dont le comics se réclame.
Un James Bond moderne remonte la piste d’un trafic de drogue (James Bond 2015, #1-6).
Je suis assez étonné des critiques précédentes qui ne reconnaissent pas leur James Bond dans cette histoire. Au contraire, on retrouve bien chez Warren Ellis tous les ingrédients d’un James Bond : un espion en costume-cravate, une intrigue simpliste, des méchants caricaturaux (ici adeptes du transhumanisme), les collègues habituels (Moneypenny, Q, M, la CIA), un peu d’infiltration, beaucoup d’action, la cigarette, l’alcool, une légère touche d’humour et de séduction et le flegme anglais.
Certes, James Bond ne combat plus les Russes ou les Nord-Coréens mais on n’est plus dans les années 60 ! Certes, il n’est plus entouré de gadgets ou de grosses voitures mais, à l’instar des derniers films, il doit se contenter du classique Walther (et encore, quand on le lui laisse). Et certes, il n’est plus macho ou misogyne mais les mentalités évoluent et heureusement James Bond évolue également.
Bref, on est ici beaucoup plus proche du personnage incarné par Daniel Craig que celui de Pierce Brosnan. Et c’est tant mieux. Finalement, mes seuls reproches iront à cet aspect inutilement gore avec lequel sont traités les – trop nombreux – meurtres et la faiblesse du scénario (le méchant n‘est rien de plus qu’un dealer).
Quant au dessin de Jason Masters, il est très bon quoiqu’un peu lisse. Et n’oublions pas qu’il s’agit d’un comics et non d’une BD franco-belge au dessin généralement plus artisanal où l’on reconnait la patte de l’auteur.
L'histoire n'a aucun sens, le dessin ne ressemble à rien. Bref à ne pas acheter.
Quelle déception!!!
Vraiment déçu par ce James Bond. Les dessins ne sont pas terribles et le scénario ne vaut pas grand-chose. S’il fallait rajouter quelque chose, cela serait : arrêtez le massacre ! C’est vraiment très, très mauvais.
Ça a l'aspect d'un James Bond, les couleurs d'un James Bond, la texture d'un James Bond et... c'est bien un James Bond !
Du côté des bons points, on a une histoire cohérente, originale qui ne ressasse pas de déjà vu, c'est pas mal. Mais nous avons ici un James Bond différent. Un James Bond que l'auteur a pensé plus brut avec sa cicatrice et avec peu de répartie. Celui-ci ressemble certainement un peu plus au 007 de Ian Fleming mais, selon moi, il manque cruellement de charisme et de charme. À tel point que les autres protagonistes (les méchants, notamment) semblent plus "présents" dans l'histoire.
L'histoire va vite. On a l'impression que les évènements se succèdent, sans transition. Le dessin fait très américain et une touche British aurait été la bienvenue, car partie intégrante de l'univers 007. Eh oui, dessiner un Range Rover, une Aston Martin un bien un drapeau anglais, ça ne suffit pas !
Côté mise en couleurs, c'est innovant mais ça nécessite peut être un poil plus de travail, certaines cases rendent vraiment bien quand d'autres ne sont pas terribles.
Bref, lisez ce comics sans (trop) penser aux films de l'agent 00, même si c'est un exercice délicat. Il est pensé et dessiné autrement, c'est bien. Mais j'ai un peu de mal à apprécier pleinement cet album auquel il manque quelque chose pour s'inscrire réellement dans la lignée 007.
Lu le dernier James Bond en BD paru chez Delcourt de Warren Ellis (premetteur donc) et Jason Masters...
...
Et donc le verdict est que...
...
c'est très mauvais. A un point difficilement imaginable. Il n'y a rien pour sauver le truc...
- Scénario ultra basique, une touche de technologie transhumaniste chez les méchants pour faire dans l'air du temps, mais que c'est creux.
- Personnages sans aucune épaisseur (les méchants sont souvent caricaturaux et plus ou moins réussis mais sont tous des mégalo délirants. Là, non, insipide et sans saveur).
- Aucun humour. De la même façon l'humour bondien marche plus ou moins bien mais c'est une constante totalement absente de cette BD.
- Des personnages féminins... Quels personnages féminins ? Une méchante ridicule et... c'est tout. Un vague baiser absurde histoire de justifier le côté séducteur du personnage mais c'est tout.
- Des belles voitures ? OK, on aperçoit la Bentley personnelle de Bond et on croise une Aston chez les méchants mais elle est là comme un cheveu sur la soupe, à nouveau juste histoire de dire.
- Armes et combat ? Parlons-en. Façon running gag, Bond est privé par l'administration de son pistolet régulièrement mais sans que ça ne serve à rien puisqu'il le récupère toujours quand il faut. Et quel pistolet : un truc avec des balles dum-dum qui ne sont qu'un prétexte à des images gore. Aucun intérêt scénaristique (une balle dans la tête, ça tue, même si la balle ne se sépare en huit à l'impact) à part le fait de montrer du boyau et de la cervelle. A l'opposé de la tradition bondienne qui montre une violence esthétisée.
Bref, cette BD est un grand raté. A fuir...