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La fin d'un bien beau triptyque.
Après la montée en puissance et la noirceur du tome 2, et une fois les protagonistes tous en place, les liens entre eux ayant été révélés, on se dirige hébété vers l'épilogue.
Un scénario au cordeau, une vraie fin que l'on perçoit heureuse ou amère selon le point de vue des différents personnages et la boucle est bouclée. Un duo dessin-couleurs touché par la grâce.
Reste-t-il quelque part un peu de poussière d'étoiles ?
Philippe Pelaez sait nous emmener là ou on ne s'y attends pas ! et on se laisser guider ... Le texte est tres beau ... ciselé à point ... Heureusement quelques pointes d'humour ici et là pour faire passer la "noirceur" du récit ... bravo aux auteurs ( sans flagornerie car je le pense réellement ) J'ai adoré "parallèle" du même scénariste mais je craque littéralement pour ce titre . Le dessin de Cinzia est de plus en plus abouti et le découpage et le cadrage superbe ... La couleur sert bien ce récit même si je suis moins fan des scènes sur Neverland en foret .... Des planches superbes ( page 43 géniale ) Vous comprendrez que j'ai adoré ... Petit bémol ( si si ) le format ... Plus grand Sandawe svp ( on a parfois l'impression que des planches ont été coupées en hauteur avec un déséquilibre entre le haut et le bas de la page .. Bref pour moi un satisfecit pour cet album ....en attendant avec impatience le tome 3 de cette série .
lu le t2 en ayant relu le 1 juste avant...
Alors au niveau graphisme c'est un cran au dessus du t1, le trait est plus fin, les expressions sont plus travaillées, c'est toujours dynamique, les décors et fonds de cases ne sont pas laissés de coté. Un travail admirable de cinzia !
Niveau colorisation florent respecte le trait de cinzia et apporte une belle ambiance à l'ensemble... il y a une belle osmose entre les deux à mon sens.
Coté découpage c'est très cinématographique et réussi même si le format ne permet pas trop aux planches de respirer.
Niveau scénario on ne s'ennui pas et c'est plutôt cohérent avec qq "twist" ;-) originaux. on attend la suite et la conclusion pour voir comment tout s'imbrique.
Voila, dans l'ensemble c'est un bon page turner avec un très bon travail graphique et un scénario qui ne manque pas de fond quand on y regarde de plus près.
J'avais tellement aimé le tome 1 que j'attendais beaucoup du 2. Est ce que ces croisements entre toutes ces œuvres de l'époque Victorienne allaient tenir la distance ?
Je ne vois qu'une seule explication rationnelle qui puisse éclairer sur ce tome 2. Philippe Pelaez a retrouvé la machine à voyager dans le temps et l'a utilisée pour monter toute cette histoire avec les auteurs des romans. Ça a du se passer juste avant la mort de Dickens, en 1870. Certes, Barrie n'avait que 10 ans et Wells que 4 ans , mais avec sa machine, allez savoir comment fonctionne le temps. Et Pelaez a du être très convaincant.
Parce qu' évidemment, ça tient la route, avec toujours ces moments d'émotion, de drôlerie mais aussi beaucoup de profondeur et bien plus de noirceur que dans le tome 1. Le dossier inédit à la fin de l'album est très éclairant à cet égard.
Cinzia Di Felice est toujours très à l'aise, avec des personnages aux expressions très justes, même si son dessin se retrouve parfois un peu à l'étroit dans ce format normal.
Je me suis retrouvé un moment à faire mon Peter Pan et à penser à pleins de beaux moments perdus, et ça ne fait pas toujours du bien.
Mais quel bel album !! J'attends avec impatience mais aussi avec appréhension la fin de la trilogie, parce que les histoires d'amour finissent mal..........en général.
idée originale de mêler les personnages de différentes grandes histoires et de revisiter leurs aventures. très beau dessin.
L'idée est séduisante : faire se rencontrer Oliver Twist et Peter Pan.
a priori, le scénariste s'est bien documenté et bien approprié les personnages. La fin du T1 me fait craindre une dispersion avec la machine à remonter le temps de Wells.
Côté graphisme, j'ai un peu de mal. Non pas que le dessin soit de mauvaise qualité. C'est bien dessiné mais de manière classique, un peu trop rond, trop "beau" même pour Fagin et les bas-fonds londoniens...
En ce qui concerne la colorisation, un peu plus de contrastes et de "noirceur" aurait peut-être atténué le "trop joli" dessin.
une bonne surprise que cet album!
le dessin de cinzia di felice est dynamique, les personnages sont attachants et leurs expressions bien retranscrites.
les décors d'époque ne sont pas délaissés et contribuent à plonger le lecteur dans l'histoire.
La colorisation ne trahit pas le trait de la dessinatrice et ce n'est pas toujours le cas… Le travail sur les lumières va meme mettre en valeur l'ensemble, on a une bonne symbiose sur tout l'album (j'aurais aimé un peu plus de brillance ou de contrastes par moment mais la c'est plutôt du à un choix de papier et d'impression à mon sens).
Au niveau scénario les personnages sont rentrés dans l'inconscient collectif et l'on part avec un à priori de base en pensant connaître l'histoire. C'est la ou réside la bonne surprise, le mélange est plutot original et tire même vers l'anticipation sur la fin.
En résumé, nous avons un bon tome d'introduction riche, subtil tant sur le plan du dessin que du scénario et qui laisse présager un développement intéressant. Une bd qui sort du lot !
Une belle entrée en matière pour ce triptyque qui revisite des personnages bien connus issus de la littérature Britannique. Le scénario bien rythmé nous emporte rapidement dans les bas-fonds Londoniens et les bad boys des romans (crochet, Fagin…) sont bien là pour mener une vie infernale à nos deux amis.
Les dessins « éclairés » qui tranchent avec la noirceur de la capitale Anglaise servent à merveille cette histoire prenante et attachante. Quant à la case pleine planche en page 45, elle justifie presque à elle seule d'ouvrir l'album.
Une série prometteuse au final, que je continuerais à soutenir sur le site Crowdfunding de l’éditeur Sandawe.
J'ai étudié la littérature Anglaise à la fac, donc je n’étais pas trop chaud pour revoir Olivier et Peter.
Mais après, je suis tombe sur le charme, l'histoire est très bien écrite, j'adore le dessin de Cinzia et les couleurs. Vivement le deuxième album.
Edinaute du projet, j'en attendais beaucoup et je n'ai pas été déçu, c'est un superbe mélange de légende diverses qui parleras au plus grand nombre... série à suivre...
Pour info le tome 2 est déjà financé et sortira dans 1an ,le tome 3 est en cours de financement . Déjà 15% de financé .
superbe BD ! j'attends impatiemment la suite ! Un scénario plein de promesses servi par un dessin tout en finesse . Le Londres des années 1890 et une vision du personnage de Peter Pan originale ! une réussite qui demande à être confirmée ....Je conseille cet album
Vous connaissez certainement, l'histoire de cette BD. Les enfants seront ravi de l'avoir dans bédéthèque. Très bon album. Une vraie réussite. Conseiller fortement.
Vous connaissez Peter Pan, ainsi qu' Oliver Twist.
A la fin du 19ème siècle, traînent aussi parmi les légendes victoriennes un certain HG Wells ,qui expérimente sa machine à voyager dans le temps, pendant qu'un psychopathe terrorise les bas-fonds de Londres sous le nom de Jack l'éventreur.
Faire de toutes ces pièces de puzzles différents un ouvrage cohérent était un sacré pari. Bien trop de chances de se vautrer et de balancer sur le marché une énième Bd pas indispensable.
Et pourtant, indispensable, elle l'est, cette bd. Philippe Pelaez nous sert un scénario riche et intelligent ( il y a du Lupano, chez cet homme là ), ou tout se croise naturellement. On assiste alors à la naissance d'une vraie nouvelle histoire de Peter Pan et d'Oliver Twist, sans qu'elle nous ennuie une seule seconde.
Cinzia Di Felice, au mieux de sa forme, a visiblement pris un grand plaisir à mettre en cases cette histoire, avec rondeur et sensibilité, aidée par une colorisation "mate" qui n'alourdit pas son trait.
Mais surtout, toute la famille trouvera de quoi se nourrir. Les enfants les plus jeunes découvriront des héros qui sont un peu passés de mode, à notre époque, et se réjouiront d'une belle histoire d'amitié enfantine. Les adultes, eux aborderont l'histoire avec une vision plus mature et plus noire , parlant du manque, de la recherche de ses racines, de la séparation.
Bref, une de mes bd 2016. Une franche réussite.