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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Vacom Le 09/07/2024 à 14:04:26

    En règle générale, les auteurs essaient souvent de rendre leurs héros attachants d’une manière ou d’une autre. Ce ne sont pas toujours des saints, mais au moins ont-ils un vécu ou un caractère qui nous font comprendre les actes qu’ils posent. Tel n’est pas le cas du tueur qui donne son nom à cette série de Matz. Le tueur est quelqu’un qui apparaît comme extrêmement froid, détaché, sans scrupule, et qui trouve dans la violence dont est faite le monde prétexte à justifier, ou du moins à minimiser, ses propres exactions.

    Le monologue est d’ailleurs la forme de narration qui prédomine, témoin de la solitude du tueur ne pouvant vraiment se lier à personne. Il est difficile de savoir quelle attitude adopter face à cet être qui a fait de son quotidien une mise à mort sans cesse renouvelée et qui passe le plus clair de son temps à s’en dédouaner : impossible de rejeter en bloc tous ses arguments ; impossible également d’y accorder un trop grand crédit, même si, comme il le dit lui-même, il ne fait qu’aider des personnes souvent peu recommandables à s’entre-tuer. Les pensées du tueur soutiennent véritablement l’histoire, surtout faite de considérations générales sur la vie et la destinée. Ainsi, ce personnage qui semble nous échapper complètement narre sa vie et expose sa vision du monde, tout en perpétrant les assassinats pour lesquels il est rétribué.

    Cette façon particulière de raconter permet au dessinateur, Luc Jacomon, de faire montre d’un style très original, tourmenté, haché, et accompagné de couleurs très tranchées. Les ambiances qui en ressortent sont soit d’une profonde noirceur, soit au contraire d’une luminosité qui, par instants et par endroits, contraste avec un récit d’une grande violence.

    franp Le 20/02/2024 à 17:33:02

    Avis très mitigé sur cette série.
    Le dessin de Jacamon est superbe. Ce dessinateur maîtrise tout : personnages, paysages naturels et urbains, cadrages ...
    Le scénario de Matz, en revanche laisse à désirer : passé le premier tome, c'est la répétition ad nauseam, les commentaires pseudo-philosophiques à deux balles (sans mauvais jeu de mot ...), verbeux, le registre cynique monolithique (ça va, on a compris, le tueur n'a ni foi ni loi), les flash-back prévisibles, ...

    BudGuy Le 30/12/2023 à 17:41:07

    Suite au visionnage de 'The Killer' de David Fincher, je me suis dit qu'il était temps de me plonger dans la lecture de l'œuvre dont le film tire son inspiration. Cela tombe bien Casterman vient de sortir une nouvelle réédition du premier cycle, comprenant les cinq premiers albums.

    Le postulat est classique mais cette BD tire son épingle du jeu via son personnage principal 'Le Tueur' (comme dans le film) dont les pensées sont explicitées au fur et à mesure des cibles à éliminer. Beaucoup d'éléments sont abordés sur notre monde, ses contradictions, la nature humaine, la pollution, les injustices, la corruption, les cartels de drogue… le tout avec un ton tantôt cynique, tantôt détaché voire très moralement douteux. Il y a une très grande rigueur dans l'écriture permettant de ne pas s'ennuyer malgré des phases d'observation/tranche de vie avant les exécutions.

    Heureusement, David Fincher n'a pas repris en copier-coller le scénario et les mêmes personnages principaux comme secondaires (sauf la fille sud-américaine). C'est donc avec beaucoup de joie que j'ai pu apprécier l'histoire qui prend un chemin très différent.

    Les dessins de Jacamon sont très bons mais c'est surtout son sens du découpage très clair et posé et les différentes teintes de couleur qui m'ont le plus marqué. Il se permet à plusieurs moments de créer des décalages/flous sur des scènes de violence afin de faire ressortir le désordre de la situation, tranchant avec l'aspect froid, organisé et clinique du tueur.

    Un début de série très prometteur, dotée d'une morale discutable mais aux nombreuses qualités indéniables.

    Zorglubu Le 24/10/2023 à 10:53:22

    Cet avis vise le dernier cycle du Tueur (11 12 13). D'emblée je dois dire que j'ai eu du mal à finir cette série après une pause de plusieurs années.

    Les défauts sont toujours les mêmes : c'est longuet et parfois il ne se passe rien ou presque sur plusieurs planches, le cynisme clair et affiché teinté cette fois de considérations politiques ou religieuses (clichés à mes yeux), la colorisation vraiment flashy.

    Les qualités également : ce même cynisme (qui fait mouche sur certaines punchlines), le personnage du Tueur qui reste attachant, tout comme les auteurs de cette BD à succès.

    Je ne retrouve pas le plaisir des premiers tomes, peut-être lassé.

    Correct, sans plus.

    TDH75 Le 08/11/2021 à 20:24:16

    « Le Tueur, volume 13, lignes de fuite » est un épisode plutot contemplatif qui montre un personnage principal à la dérive, fuyant de pays en pays pour tenter d'assurer sa propre sécurité ainsi que celle de sa famille.

    La DGSE retrouve (enfin!) sa trace avec une offre ferme pour mettre à son service ce qu'il fait de mieux : liquider les autres et disparaître.

    Un 13ieme volume moins intense, qui s'enlise quelque peu dans ses longs monologues suintant la misanthropie et le mal être intérieur.
    Plus d'information sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/11/le-tueur-volume-13-lignes-de-fuite-luc.html

    TDH75 Le 08/11/2021 à 20:12:10

    « Le Tueur, volume 12, la main qui nourrit » réussit toujours la combinaison adroite entre exotisme, ultra-violence et considérations pseudo-philosophiques justifiant la seconde.

    L'action est bien menée avec la disparition d'un personnage « historique » de la BD, Mariano l'ami providentiel d'un cartel colombien assurant protection et logistique au mercenaire « free-lance ».

    Discutable sur le fond, notamment par ses longs monologues nihilistico-dépressifs évoquant pele-mele esclavage et torture pour justifier de la bassesse de l’être humain en général, ce 12ieme volume se montre en revanche assez irréprochable sur la forme avec de splendides paysages des iles des Antilles et des scènes de « gun-shots » intenses.

    De quoi voir venir pour la suite ?
    Critique complète ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/11/le-tueur-tome-12-la-main-qui-nourrit.html

    TDH75 Le 30/10/2021 à 16:05:25

    « Le Tueur, volume 11, la suite dans les idées » change encore une fois le décors en faisant de notre Tueur un « assassin du Tiers Monde » réglant les problème politico-économiques à coups de balles dans la tête !

    Cet anti James Bond continue de déverser son dégout des « Occidentaux » écrasant les pays pauvres sous couvert d'organisations internationales (ONU, FMI) servant de relais à leur domination mondiale.

    Cette philosophie simpliste est en réalité une justification commode pour continuer à aligner les assassinats avec comme variante notable, un coup de chaud dans le désert africain qui vient réveiller d'anciennes peurs.

    Mais le doute semble également s'insinuer pour la première fois vis-à-vis du très fidèle ami colombien, qui semble avoir changé de dimension en voulant faire carrière dans la politique.

    Ce 11ieme volume continue sur la même lignée que les précédents : exotisme, beauté graphique et « philosophie » cynico-nihiliste alors que selon moi un tueur « free-lance » n'aurait qu'une espérance de vie que très courte sans l'appui d'une organisation criminelle structurée qui deviendrait son donneur d'ordres et lui ôterait rapidement ce sentiment de liberté qu'il semble tant revendiquer.
    Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/10/le-tueur-volume-11-la-suite-dans-les.html

    TDH75 Le 30/10/2021 à 11:42:41

    « Le Tueur, volume 10, le cœur à l'ouvrage » se montre plus convaincant que son prédécesseur et fait presque oublier le caractère ubuesque de certaines situations.

    Fort heureusement, Jacamon et Matz délaissent bien vite l'idée de la reconversion du Tueur en employé de bureau grassement payé pour le replacer dans son élément : les meurtres, exécutés avec toujours la même insolente facilité, comme si les mercenaires américains ex navy seals ou CIA ne faisaient pas le poids.

    Cuba, Miami, Londres puis un Paris sur lequel notre Tueur philosophe décharge toute sa rancœur anti-européens et enfin le Vénézuela : les déplacements donnent le tournis, créent de la variété et permettent à Matz de faire éclater son fantastique talent graphique.

    De nouveau accroché par les aventures du Tueur ? Oui !
    Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/10/le-tueur-volume-10-le-cur-louvrage-luc.html

    TDH75 Le 30/10/2021 à 11:41:49

    « Le Tueur, volume 9, concurrence déloyale » donne très nettement peut-être pour la première fois l'impression que le Tueur tourne en rond et que le talentueux duo Jacamon/Matz recycle ses vieilles recettes : exotisme, violence par le biais d'assassinats spectaculaires de riches occidentaux forcément hypocrites et corrompus.

    Les longs monologues politico-nihilistes justifiant le plus basique appât du gain paraissent de plus en plus bancals, surtout lorsqu'on découvre que notre héros va se lancer/ranger dans les « affaires » avec l'argent du pétrole et du narco-trafic.

    Reste la beauté du graphisme toujours irréprochable mais cela risque de faire bien léger si l'histoire ne retrouve pas un nouveau souffle ! Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/10/le-tueur-tome-9-concurrence-deloyale.html

    TDH75 Le 03/10/2021 à 22:29:20

    « Le tueur, volume 8, le commun des mortels » relance la machine en rendant (enfin !) un peu plus explicite ce jeu à trois pays convoitant un forage pétrolier synonyme d'indépendance énergétique et financière pour Cuba ennemie de longue date des USA.

    Vampirisé par la belle cubaine Katia qui lui a promis une vague immunité, le tueur a lui choisi son camp mais joue astucieusement pour ne pas se mettre ses ex-clients américains à dos.

    Sa stratégie pour survivre : jouer sur les deux tableaux !

    Construit sur un scénario géopolitique bien trouvé, cette nouvelle série prend un tout autre relief et sort un de son quotidien cet homme solitaire radotant ses théories sur un Occident manipulateur et oppresseur du Tiers Monde riche en ressources énergétiques mais trop gangréné par la corruption pour les exploiter.
    Critique complète ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/10/le-tueur-volume-8-lordre-naturel-des.html

    TDH75 Le 03/10/2021 à 22:27:29

    « Le tueur, volume 7, le commun des mortels » se montre pour la première fois plutot décevant.

    Le scénario patine et la beauté sensuelle de la Havane magnifié par le talent de Matz ne suffit pas à oublier l'ennui que provoque les longs monologues dans lequel le Tueur déverse son nihilisme et son dégout d'un Occident qu'il affuble de tous les crimes de l'Humanité.

    Agaçant sur le fond, ce septième volume s'enlise dans une histoire tarabiscotée en diable dans laquelle seraient entremêlés intérêts américains, cubains et vénézuéliens.

    On attend, un sursaut avec impatience dans le volume suivant !
    Critique complète ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/10/le-tueur-volume-7-le-commun-des-mortels.html

    TDH75 Le 03/10/2021 à 07:55:36

    « Le tueur, volume 6 ; modus vivendi » nous replonge avec une certaine délectation dans le monde froid, dur et cynique d'un tueur professionnel.

    Cette fois le tueur semble le pantin d'une organisation international de grande envergure et commence à regretter d'avoir repris ce « travail » qu'il affectionne...

    Les ingrédients sont toujours les mêmes : un fond intéressant avec de longs monologues justifiant cet « art de vivre » par une logique nihiliste et individualiste et une forme magnifique avec des graphismes somptueux mettant remarquablement en valeur l'Amérique latine.

    On se laisse porter avec plaisir et attend impatiemment de découvrir la suite de cette nouvelle ténébreuse affaire.

    Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/10/le-tueur-volume-6-modus-vivendi-luc.html

    TDH75 Le 29/06/2021 à 22:05:28

    « Le tueur, volume 5, la mort dans l’âme » constitue sans doute le point d’orgue du premier cycle des aventures de ce tueur solitaire, froid et cynique.

    Dans ce volume, l’homme aidé de ses puissants amis colombiens, éradique les racines de ses ennemis, de puissants hommes d’affaires français et allemands se considérant à tort comme intouchables.

    Nous avons donc affaire à une sordide affaire de règlement de comptes entre voyous haut de gamme.

    De manière plus intéressante, le tueur tout en maintenant son individualisme forcené révèle un semblant d’humanité en intervenant pour aider son ami policier brisé ou en s’attachant de manière durable à sa compagne vénézuélienne qui conserve malgré tout un rôle de second plan dans l’histoire (en effet elle n’a toujours pas de nom au bout du cinquième tome !).

    Pour le reste, on appréciera le style toujours fin, soigné et élégant de Jacamon.

    Une manière donc de conclure (temporairement !) une série originale et diablement efficace.
    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/06/le-tueur-tome-5-la-mort-dans-lame-matz.html

    TDH75 Le 29/06/2021 à 22:04:37

    « Le tueur, tome 4, les liens du sang » se concentre sur la structure complexe de l’intrigue dans un esprit très polar parisien.

    L’affaire se précise donc avec les liens entre riches médecins corrompus et trafiquants de drogues colombiens.

    Le tueur apparait comme un pion dans ces affaires de règlements de comptes mais bénéficient de la protection puissante de ses associés colombiens.

    Peu de véritable révélation donc et de réelle nouveauté, si ce n’est l’amitié un peu contre nature avec un policier fatigué et esseulé.

    Malgré la toujours haute qualité du graphisme de Jacamon, « Le tueur, tome 4, les liens du sang » déçoit légèrement par son univers essentiellement parisien qui délaisse du coup l’exotisme de bon aloi des premiers volumes.

    L’intérêt est cependant toujours maintenu pour découvrir la suite de l’histoire.
    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/06/le-tueur-tome-4-les-liens-du-sang-matz.html

    TDH75 Le 29/06/2021 à 22:03:37

    « Le tueur, tome 3, la dette » est dans la continuité des aventures précédentes tout en déplaçant le cadre parisien du tueur pour le situer dans un univers plus foisonnant et exotique des grandes métropoles américaines, que ce soit à Buenos Aires ou New-York.

    Malgré son indépendance d‘esprit, l’homme s’aperçoit finalement que son métier exerce sur lui des contraintes implacable auxquelles il ne peut pas se soustraire.

    Le prédateur solitaire, indépendant et discret devient donc finalement la marionnette de prédateurs plus puissants que lui qui tirent les ficelles à haut niveau sur l’échiquier du crime.

    Dans pareilles conditions, seule sa haute compétence dans l’art du meurtre, lui permet d’avoir la vie sauve, mais pour combien de temps ?

    Brillant sur le plan des dessins, « Le tueur, tome 3, la dette » montre finalement la fragilité du métier de tueur, avec l’illusion d’une indépendance de pacotille et la dépendance vis-à-vis d’employeurs abattant leurs cartes au gré des circonstances.
    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/06/le-tueur-tome-3-la-dette-matz-luc.html

    TDH75 Le 29/06/2021 à 22:02:27

    « Le tueur, tome 2, l’engrenage » est encore plus excitant que le premier tome qui avait pour mérite principal de poser le cadre et les personnages.

    L’histoire se complexifie, avec plusieurs ramifications et le double jeu de certains personnages notamment l’avocat de la Streille, jadis recruteur et mentor du tueur.

    Acculé, manipulé, le tueur calque ses réactions sur celles d’un prédateur solitaire survivant de la préhistoire, l’alligator.

    Il ne tue donc plus par raisons professionnelles mais pour survivre et éliminer des menaces comme le policier, l’autre tueur ou son maitre.

    Sur le plan artistique, « Le tueur, tome 2, l’engrenage » surpasse encore par sa beauté le premier tome avec un festival de couleurs et d’érotisme entre la beauté tropicale du Venezuela (et un fantasme de gringo pour les superbes sud américaines) et la splendeur nordiques de la haute montagne alpestre avec clubs chics à la clé.

    Tous les ingrédients sont donc en place, (scénario, action, sexe) pour donner plus de densité à l’histoire et ferrer inéluctablement le lecteur avide de connaitre la suite…
    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/06/le-tueur-tome-2-lengrenage-matz-luc.html

    TDH75 Le 29/06/2021 à 22:01:34

    « Le tueur, tome 1, long feu » est un livre âpre, intense et forcément dérangeant.

    Son originalité principale est sa construction lente, centrée sur de long monologues intérieurs permettant au lecteur de rentrer dans l’esprit d’un criminel froid et rationnel, justifiant son mode de vie par une vision biaisée de l’existence.

    Le scénario (un tueur en planque) est en revanche des plus classiques et on comprend que le duo Matz/Jacamon va construire patiemment une histoire qui sera étoffée au fil des épisodes.

    Gros point fort de la série, le style absolument magnifique de Jacamon, avec des personnages aux traits fins, des décors illustrés de palettes de couleurs splendides que ce soit dans les immeubles parisiens cossus ou dans des paysages plus exotiques antillais.

    Une entrée en matière attirante donc qui laisse pour l’instant sur sa faim...
    Plus d'information sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/06/le-tueur-tome-1-long-feu-matz-luc.html

    Erik67 Le 20/08/2020 à 21:15:40

    Avis sur la série:

    Enfin une BD sans concession qui ose dire les choses telles qu’elles sont en réalité! J'ai aimé ce ton résolument décalé d'une noirceur inégalé. Les auteurs donnent une version bien pessimiste de la société et de l'âme humaine. C'est presque malsain.

    On suit le parcours d’un tueur implacable comme s’il s’agissait d’une profession ordinaire dans un genre d'autobiographie pas comme les autres! Cela peut faire froid dans le dos mais cela répond à une certaine logique. Je me suis surpris par exemple à avoir presque de la sympathie pour un homme froid et solitaire, méthodique et consciencieux dans son travail mais dont les états d'âmes sont intéressants à plus d'un titre.

    J’ai tout de suite accroché par une lecture très prenante qui fait la part belle à l’aspect psychologique du personnage et de son regard sur la société. Il est vrai qu'avec ces longs monologues, on entre plus facilement dans l'intimité, voir dans la tête de ce tueur. C'est une performance scénaristique étonnante avec une ambiance pesante et captivante.

    Mais attention: il ne faut surtout pas tomber dans le piège de légitimer le rôle des tueurs dans notre société. Gardez bien à l'esprit la notion de bien et de mal. Cet assassin tue des êtres humains pour de l'argent et il ne recule devant rien! Par ailleurs, il ne se remet jamais en cause avec son air détaché et un peu méprisant vis à vis du genre humain. Son cynisme nous désarme assez souvent. Le monde appartient-il réellement aux riches ? Faut-il profiter du système plutôt que d'être un bon citoyen et vivre une vie difficile ? C'est une philosophie qui en vaut d'autres et qui nous amène à nous poser des questions.

    Du grand art et de la maîtrise dans le dessin surtout au niveau de l’agencement des cases. Le découpage fluide permet une immersion totale dans la vie du personnage. Le graphisme froid et glacial est à l'image du tueur. Bref, une réussite totale!

    C'est une série grandiose parmi mes préférés qui ne bénéficie que des éloges d’un avis général des bédéphiles. Extraordinaire et époustouflant car les auteurs donnent pour une fois la parole à un anti-héros. Qu'on adhère ou pas, c'est une autre question...

    Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 5/5 – Note Globale : 4.5/5

    kurdy1207 Le 02/03/2020 à 08:22:18

    Scénario « parlant », ce n’est pas l’album le plus aboutit mais plutôt une transition vers une nouvelle vie du tueur. Nous avons toujours des réflexions aussi succulentes de celui-ci mais la fin de ce 13ème tome avec plusieurs pleines pages peut laisser penser à un manque d’inspiration de Matz pour atteindre les 54 pages. Le plaisir est néanmoins bien présent comme à chaque album de chaque cycle. Et cette série je vais la relire et la regarder encore et encore.

    Je souhaite que les nouvelles aventures de ce tueur, dans affaires d'état, soient aussi extravagantes dans les textes qui en sont l’âme.

    kurdy1207 Le 01/03/2020 à 15:20:52

    Encore un tome des plus agréables à lire. Mariano disjoncte de plus en plus à cause de la « coke » et va se faire enlever par un cartel concurrent de celui de son parrain. Le tueur et Haywood sont chargés de s’occuper de sa libération. L’album va se terminer de manière sanglante avec une épée de Damoclès sur la tête du tueur et d’Haywood.

    Encore une fois Matz maîtrise l’art du suspens et du verbe. Cette série est un plaisir de chaque instant…

    kurdy1207 Le 22/02/2020 à 17:15:24

    On pourrait penser qu’au troisième cycle l’histoire du tueur va à un moment s’essouffler. Et pourtant, cela repart de plus belle. Il serait possible de comparer ses aventures à la descente vertigineuse de Kitzbühel où chaque changement de rythme s’assimile à un danger où le coureur peut sortir de piste et se fracasser. A chaque saut on retient son souffle comme à chaque contrat du tueur et peut-être encore plus dans ce onzième opus.

    Mariano avance dans sa vie politique mais sa place de « sous-ministre » ne le satisfait pas pleinement. IL va envoyer le tueur en Guinée-Bissau pour éliminer un membre du FMI qui lui fait de l’ombre. Mais ce contrat, à deux doigts de tourner en tragédie pour le tueur, commence à le faire réfléchir. Haywood aussi pressent que quelque chose se trame et Mariano n’est pas blanc comme neige surtout que celui-ci commence à toucher à la « dope ».

    Un deuxième contrat pour le tueur demandé par Mariano est peut-être celui de trop. Il s’agit d’un adversaire politique mais peut-être plus. Et cela inquiète énormément Haywood et le tueur. Mais quel est donc le but ultime de Mariano.

    Matz et Jacamin sont au top ! Scénario et dessins aussi. L’album tient du James Bond et ça tombe bien puisque Mariano compare le tueur au James Bond des pauvres. Excellent !

    kurdy1207 Le 22/02/2020 à 14:15:17

    Le trinôme Mariano, Haywood et du tueur (Christian ?) poursuivent le lancement de la société Petroleo Futuro International tout en restant dans l’ombre d’un président de façade, Aureliano Guzman, qu’ils nomment président de l’établissement.

    Malgré les obstacles que les « Etats-Uniens » tentent de dresser, ceux-ci n’abdiquent aucunement. Le tueur aidé d’Haywood continue à effectuer son job d’exécuteur.

    Lors d’une escapade à Paris, en compagnie de Mariano, le tueur va croiser sa sœur qu’il va tout simplement et logiquement ignorer ne serait-ce que pour la protéger.

    La fin de l’album et celle du cycle vont nous offrir l’extraction des premiers barils de pétroles. La richesse ou les emmerdements… A suivre !

    kurdy1207 Le 19/02/2020 à 08:35:27

    Matz continu avec ses propos désabusés sur le monde d’hier et d’aujourd’hui. Cela pourrait devenir lassant mais il s’agit de l’essence même de la série et c’est souvent juste. Heureusement que tout un chacun ou du moins en grande majorité peut se mettre des barrières et se raisonner. Sinon, mon Dieu, quel carnage cela serait.

    Dans cet épisode Mariano prend de l’importance. Il n’est plus celui qui veut apprendre des premiers épisodes. S’il est toujours séduit par le tueur, nous pouvons sentir en lui cette envie de grandir et ce besoin de pouvoir. Avec le tueur et l’américain Haywood (ex CIA), ils vont former un triumvirat et fonder une compagnie pétrolière pour faire la nique aux « ÉtatsUniens ».

    J’ai senti une certaine stupéfaction de la Cubaine Katia avec ses bras croisés à la fin de l’album alors qu’au début de celui-ci elle semblait mener le tueur par le bout du nez. Mais l’amitié grandissante, même si elle est intéressée, du tueur et de Mariano devient un véritable palliatif aux agressions de tout type et de tout bord.

    Comment ai-je pu ne pas suivre cette série depuis le début !!! C’est trop bon !

    kurdy1207 Le 18/02/2020 à 21:53:32

    La sortie du tueur et de Mariano dans la ville de Montréal au Québec me fait un peu penser au film « Pulp Fiction ». Les propos de Matz sur les québécois sont, je trouve, vraiment limites mais bien dans le ton de cette série. On adhère ou pas aux différentes visions de l’auteur sur les peuples, elles ont le mérite de faire rire ou sourire.

    Le fil conducteur est toujours lié au pétrole au large de Cuba. Les manipulations américaines sont au plus fort mais les cubains ont du répondant.

    Nous avons encore droit à un très bon tome et je trouve ce deuxième cycle vraiment excellent avec le dessin de Jacamon qui s’améliore d’album en album.

    kurdy1207 Le 18/02/2020 à 09:28:04

    Le tueur se retrouve à Cuba, toujours dans un imbroglio lié au pétrole Vénézuélien commencé dans l’album précédent, où il doit abattre un jeune homme gênant. Bien que que le « surmoi » du tueur a une existence qui tient de la science-fiction, celui-ci souhaite des explications concernant ce contrat. Aussi il va rencontrer Velasquez, une personne haut placée et son aide Katia qui va avoir un impact fort dans cet album.

    Nous assistons dans cette histoire à un jeu de manipulations passionnant. Le dessin de Luc Jacamon me semble beaucoup plus affiné que dans les premiers tomes. J’aime beaucoup lors des scènes d’actions finales ces cases « explosées » donnant de la vivacité à l’action.

    Les dix premières pages sont particulièrement intéressantes. Le tueur qui erre dans les rues de La Havane avec des textes chocs de Matz qui semblent être des réflexions de l’auteur sur le monde avec le tueur pour prétexte.

    Ce volume, moins bien noté par les lecteurs que les précédents, me parait être un cran au-dessus. Le tueur se perd dans ses réflexions mais il ne s’agit pas d’une question d’humanité bien qu’il se fasse du souci pour sa compagne et son fils avec les événements sociaux au Venezuela. Non, simplement il n’aime pas être pris pour un c…

    L’atmosphère de cette histoire me rappelle un peu celle du film « Cuba », avec Sean Connery, bien que l’ambiance révolutionnaire se soit diluée. L’ensemble peut paraître paresseux, voire langoureux avec Katia, mais il représente bien l’idée que l’on peut se faire du pays.

    Excellent album !

    kurdy1207 Le 17/02/2020 à 08:37:46

    Le tueur reprend du service après quatre ans de farniente pendant lesquels il est devenu le père d’un petit garçon. Mais l’inactivité le ronge et le Parrain ainsi que Mariano vont servir d’intermédiaires pour de nouveaux contrats juteux. Seulement tout ne va se passer comme cela aurait dû. Le tueur, le parrain et Mariano vont comprendre qu’ils ont été manipulés. On présage de la suite…

    Cette série est de plus en plus addictive. On en arrive à apprécier des salopards et les textes de Matz sont autant de réflexions sur l’humanité et le dégoût qu’elle génère. Ces réflexions, unilatérales, prête à rire ou à pleurer.

    kurdy1207 Le 16/02/2020 à 08:41:59

    Cette fin de cycle un va aboutir à une vengeance complète du tueur dans un tome mené tambour battant. Les albums de cette série se lisent d’une seule traite avec un plaisir intense. IL faut dire que les scénario de Matz captivent voire hypnotisent le lecteur avec une qualité qui ne se dément pas.

    kurdy1207 Le 15/02/2020 à 22:12:48

    Cet épisode est placé sous le signe de la vengeance et le tueur ne fera aucune concession. Sa copine a été tabassée et sa maison au Venezuela brulée. Le voici de retour à Paris où il va se lier d’amitié avec Antoine, policier de son état. Mariano va le mettre sur la piste des coupables mais la vengeance va connaître des complications. Le tueur commence à lier des amitiés mais est-ce raisonnable quand on pratique un « métier » de solitaire…
    Il s’agit pour le moment de mon album préféré dans cette série sans compter que l’on retrouve la verve qui m’avait charmé lors du premier album.

    kurdy1207 Le 15/02/2020 à 15:15:47

    Voici notre tueur trainant un boulet filleul d’un parrain de la drogue qui rêverait devenir lui aussi un prédateur spécialiste du dégommage. Le tueur n’a pas le choix et doit exécuter les basses œuvres pour le compte du parrain tout en éduquant "le filleul" Mariano. Mais avoir le cran de tuer n’est pas donné à tout le monde…
    Encore un excellent tome exceptées les pages 46 et 47 d’une naïveté affligeante, discours écolo étroit, sans réflexion et mille fois entendu dont on se demande ce qu’il vient faire ici.

    kurdy1207 Le 14/02/2020 à 15:53:11

    Une chose est certaine, il ne faut pas titiller le tueur ni le trahir. Il peut être d’une brutalité sans égale. Le goût du meurtre coule en lui comme un sang nécessaire à sa stabilité et son bien-être. Ce deuxième tome glace le sang comme jamais. Cette série me surprend en bien au fil des aventures du tueur, personnage que nul n’aimerait croiser.

    kurdy1207 Le 13/02/2020 à 13:55:42

    Je ne vais pas m’étendre sur cette série qui grouille d’avis très positifs auxquels je m’associe.

    On ne peut évidemment aller dans le sens du tueur mais les propos tenus par cet homme sont souvent d’une justesse que je trouve parfois étouffante.

    On peut lire ce premier tome à plusieurs niveaux comme un classique du roman noir ou comme un miroir où chacun peut trouver une partie de soi. En cela il peut devenir dérangeant mais l’avis du tueur sur l’humanité fait réfléchir. Pauvre ou riche, les germes de la méchanceté et de la générosité sont ancrés en nous et seul le destin armé de nos propres choix nous guide sur une voie ou une autre. Les hasards de la vie…

    En toute honnêteté, je ne suis pas fan du dessin mais le scénario et les textes me plaisent tellement que je m’en accommode sans difficulté. C’est d’ailleurs lui qui m’a souvent poussé à ne pas acheter cette série. J’ai franchi le pas et j’ai bien fait.

    mike1303 Le 25/07/2015 à 11:00:29

    Superbe série, à lire absolument.
    Le dessin/couleurs de ce dernier opus est tout simplement magnifique.
    Dommage la fin de cette série n'est pas la hauteur de l'ensemble de la série qui se dévore littélarelement.

    raybob66 Le 21/10/2014 à 13:50:02

    Une déception aussi grande que le plaisir procuré par cette série.
    Un final digne des éditions Soleil qui permet de rebondir au cas où.

    valentino25 Le 20/10/2014 à 20:42:04

    Pour un dernier tome je suis déçu par cette fin. On nous balade durant tout l'album sur une réflexion de la société actuelle, aucune action ou presque... pour arriver à une fin en queue de poisson qui certe laisse la possibilité d'une suite mais qui est très décevante.
    Bref pour cette excellente série on pouvait s'attendre à mieux... à beaucoup mieux !

    kingtoof Le 10/10/2014 à 13:50:54

    Pour l'ensemble de la série qui se termine avec ce tome 13.
    Merci pour cette leçon de philosophie !!!

    Nalojolan Le 25/09/2014 à 11:56:24

    Ce 11ème album est graphiquement magnifique. Jacamon explose ses palettes et ses cadrages. Il parvient surtout à nous surprendre avec des effets de négatifs ou de mouvements impressionnants !
    Le scénario ne suit malheureusement pas cette pente ascendante. Le tueur reprend direct du service ; rien sur sa vie de nabab, la pourriture du fric qui aurait pu l’atteindre. Il est fidèle à lui-même, (s’)exécute en balançant quelques propos bien sentis (mais finalement peu subversifs).
    Tout ceci coule gentiment jusqu’au moment où… les Ricains arrivent ! Encore eux ! Espérons que la suite verra la jungle s’embraser, Parrain s’énerver, les terroristes frapper. Bref, espérons que le tueur ne s’endormira pas trop sur ses lauriers !

    Nalojolan Le 25/09/2014 à 11:28:06

    Grosse déception que le dernier tome de ce triptyque !
    Le scénario est paresseux, voir incohérent : il n'y a aucune vraie suite à la mort de Marianno, personnage pourtant emblématique de la série !
    Parrain apparaît sur deux planches et puis 's'en va'. Aucune conséquence politique, aucun carnage.
    Les scrupules de Tueur (évoqués dans le tome 11) ne débouchent sur rien et l'intrigue se résume ENCORE à des services étrangers aux trousses de qui vous savez.
    Heureusement pour nous, Luc Jacamon continue de s'éclater au dessin avec des jeux de lumière toujours aussi incroyables.
    Est-ce que cette maîtrise graphique suffit à justifier un achat ? Non. La série tourne dans le vide et ça se sent.

    Quiqua Le 29/11/2013 à 15:55:18

    L'histoire prend un nouveau tour, ce qui semblait bien installer ne pouvant pas durer. Le prochain épisode risque d'être mouvementé.
    Un bon 3ème cycle.

    Quiqua Le 29/11/2013 à 15:52:19

    Un nouveau cycle débute et notre tueur poursuit son métier sur de nouvelles bases. Le cynisme du héros s'est renforcé, ceci malgré une vie de famille tout à fait "normale". Et on sait bien que tout cela ne peut pas durer…
    Matz sait mener son intrigue et Jacamon s'illustre parfaitement.

    herve26 Le 09/04/2013 à 20:57:29

    Après un second cycle, il faut l'avouer assez raté (d'ailleurs j'ai arrêté de l'acheter à ce moment),ce début de troisième cycle relance mon intérêt pour la série.
    Après des interrogations altermondialistes de bas étage à la José Bové, notre tueur revêt enfin un nouveau costume, celui du James Bond du Tiers Monde. Et je retrouve là, mon Tueur, à la fois instigateur de son destin et manipulé par d'autres personnes, bref " le Tueur " du premier cycle, qui exécutait de sang froid, sans se poser de question, un tueur méthodique et à l'affût de tout danger.
    Graphiquement Jacamon est au top avec cet album, jouant d'innovation avec les premières pages,et nous proposant ces fameuses planches "façon puzzle"(pages 24,25,26)

    Bref, un album qui relance enfin mon intérêt pour cette série.

    De l'action, du suspens, des exécutions et quelques surprises...à lire évidemment.

    dorsetshire Le 06/04/2013 à 13:47:59

    Ce tome 2 est tout bonnement passionnant.
    Comme dans la premier volume, le scénario alterne les passages très calmes, voire introspectifs, avec des passages d'actions souvent violents qui relancent l'intérêt du lecteur. En outre, ce scénario oscille de manière très habile entre les flash-back et le l'action du présent, sans jamais perdre le lecteur en cours de route.
    Vraiment un excellent polar en Bd.

    dorsetshire Le 06/04/2013 à 11:43:23

    Série que je découvre seulement : un oubli impardonnable que je répare maintenant
    Les commentaires dithyrambiques que j'ai lus à son sujet ne sont pas exagérés.
    Ce tome un est vraiment excellent.
    Les dessins servent parfaitement un scénario haletant.
    J'ai adoré ce personnage de prime abord cynique et sans état d'âme mais qui se révèle bien vite torturé et obsédé par son passé de tueur.
    Une Bd de très haut vol.

    Hugui Le 09/04/2012 à 18:11:36

    La qualité de la série se maintient malgré le nombre d'album et le scénario relance l'intérêt avec un nouvel engagement de notre héros qui prend une nouvelle direction. Et je trouve que le dessin s'est encore amélioré avec la fin des effets pas très réussi se l'album précédent.
    Et si on peut ne pas partager l'idéologie sous-jacente, il faut reconnaître qu'elle interpelle.
    Au total le Tueur maintient l'intérêt et incite à le suivre.

    Hugui Le 09/04/2012 à 18:10:38

    Fin du second cycle pour le tueur qui abandonne définitivement son statut de solitaire pour se reconvertir dans les affaires pétrolières où son "talent" est fort utile pour la fluidité des transactions. Et ça lui permet au passage d'approfondir ses analyses géopolitiques notamment à l'occasion d'un passage à Paris où nous autres pauvres minables jouisseurs asservis à nos petits gadgets numériques en prenons pour notre grade. (Il a quand même pas été jusqu'à s'attaquer aux accros de bd, ouf ! ;).
    Et pourtant on en redemande, d'autant que c'est toujours remarquablement dessiné.
    Mais même si ses réflexions posent de vrais questions, je le mettrais bien face aux familles de ses victimes dans un procès d'assise, avec son fils dans le public.

    cachou Le 12/03/2012 à 00:59:01

    Je me suis relu le second cycle en intégralité en découvrant ce dernier et j'ai vraiment passé un très bon moment dans la téte du tueur.
    En effet maintenant plus question pour lui de mener des contrats tout simplement, non, il fait dans la psychologie. Et il se met à son propre compte se qui donne un tout autre virage à sa vie.

    Vraiment très bien.

    Noubealitas Le 04/12/2011 à 10:25:00

    Je dois avouer que j'ai un peu perdu le fil de l'histoire, mais il me semble que l'intérêt de la série a un peu décru depuis l'aventure cubaine.
    Autant j'ai trouvé passionnants les premiers albums, autant je trouve cette histoire cubano-mexicaine quelque peu lassante...
    Je trouve que la dialectique des auteurs est méprisante pour l'Occident en général et les Etats-Unis en particulier, comme s'il n'y avait que les occidentaux qui soient cupides et hypocrites... Remember la Bande des Quatre qui dirigeait la Chine dans les années 70!!! Cette approche de la repentance des habitants des pays riches est décidément très en vogue en ce moment!...
    Je trouve, d'autre part, que cette vision du monde à travers le prisme de la "lutte des classes" n'est pas la bienvenue dans une série comme celle-là! Et je pense que le Tueur nous fait une philosophie d'adolescent pas très compatible avec son personnage!...
    Heureusement, il reste un dessin impeccable avec des voitures sublimes...

    cachou Le 26/08/2011 à 17:25:47

    Je trouve que c'est la plus jolie couveture de toute la série.

    Cette fois ci le tueur, Marianno et l'américain se sont tout les trois associés pour monter leur propre investissement à long terme.

    Vivement le prochain.

    cachou Le 26/08/2011 à 16:43:44

    La série à pris une autre tournure, jusqu'à présent on voyait le tueur qui exécutait des contrats sans poser de question, alors que depuis qu'il à fait l'erreur d'éliminer la bonne soeur, il se retrouve mélé à un conflit politique.

    Sinon toujours aussi bon.

    cachou Le 26/08/2011 à 15:57:06

    Cette suite est toujours aussi bien, le seul "hic" se sont les quelques premières pages qui se révellent assez ennuyeuses et longues, sinon cet album est plutot réussi.

    Vivement la suite.

    cachou Le 25/08/2011 à 22:36:37

    Après quatre années d'inactictivitées pour le tueur, le voilà qui reprend du service, le problème c'est qu'il se met à se poser des question sur l'élimination d'une cible, et cela n'est pas son style.

    Toujours très bon, une bonne réussite.