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J'ai passé un bon moment sur ces deux tomes de "Lady Killer", d'ailleurs l'avant-propos concernant les tueurs en série, leurs différentes méthodes et les similarités qui s'en découlent en fonction qu'ils soient homme ou femme, amène parfaitement le sujet et aide à l'immersion dans cette folle vie de famille de Joséphine Schuller.
Le dessin se montre souvent agréables à regarder, sans non plus émerveiller . La colorisation, quant à elle, nous plonge directement dans les années 50-60 avec ses couleurs criardes, kitsch diront même certains, mais dont je suis le premier admirateur (le second tome se veut plus réaliste, sobre en la matière).
Question scénario, le premier tome pose les bases et nous implique dans cette vie de famille pas comme les autres . Le second est centré principalement sur l'action et le suspense .
Un troisième et dernier tome serait le bienvenu.
3,5/5
Ce deuxième cycle est une vraie réussite.
Le contenu de ce deuxième album est de bien meilleure qualité que le premier. On retrouve quasiment les mêmes protagonistes mais le rythme de progression de l’histoire est plus vif et l’autrice se concentre sur l’essentiel. Je ne trouve rien à redire sur l’intrigue, c’est du tout bon.
Côté dessin, Joëlle Jones fait du très bon travail. Son trait paraît plus élégant et mieux maîtrisé. Mrs. Jones travaille aussi ses cadrages et c’est très réussi. J’ai adoré le dessin et la couleur, elle aussi paraît plus maîtrisée.
Bref, on a ici un super album, une très bonne suite qui a gagné en qualité avec ce deuxième cycle. J’attends le troisième album.
Dans la lignée du premier tome, cette suite est au même niveau point de vue scénaristique même si elle offre beaucoup plus de suspens et de rebondissements.
Notons le changement de dessinateur et de coloriste. Le vrai plus se trouve d'ailleurs sans conteste à ce niveau-là.
Le dessin est plus affiné plus précis et plus authentique (notamment dans les vêtements) et les couleurs moins flashis, sont d'avantage réalistes (notamment les scènes de nuit).
Avec cette équipe solide et complémentaire, et avec la direction scénaristique amenée à la fin de l'album, la suite devrai certainement encore monter d'un cran...
Une bonne découverte, dont la trame principale qui nous fait vivre le quotidien d'une femme à la double vie, reste simple et sans réelle surprise.
Néanmoins, l'histoire reste prenante et attractive.
Le dessin très 50's et les couleurs flashis retranscrivent parfaitement cette époque et rendent l'ensemble efficace et divertissant.
Le premier chapitre de Lady Killer est remarquable dans sa présentation. On y découvre Josie Schuller grimée en commerciale vendant des produits cosmétiques. En frappant à la porte d’une certaine madame Roman(ov), on comprend que ses intentions sont clairement plus sanguinaires que de parfaire la beauté de sa future victime. Josie est une tueuse à gages et vient honorer son contrat. Cette première confrontation dévoile une femme méthodique, appliquée, et qui s’adapte au moindre écartement du scénario prévu. En somme, une professionnelle aguerrie.
La cuisine sombre et mortuaire laisse soudainement place à une pièce similaire mais aux tons plus colorés, gais, et où une ambiance familiale règne. Le couteau de cuisine qui servait d’arme de crime sur la page précédente, redevient un ustensile prêt à couper la viande. Une excellente transition pour découvrir l’autre univers de Josie. Celui d’une épouse attendant son mari pour servir le dîner. Celui d’une mère sommant ses deux petites filles de ranger leurs affaires. Un cadre idéal tout juste terni par la présence de belle-maman, suspicieuse face à certains comportements jugés incohérents avec le statut marital.
Ces cinq premiers chapitres rassemblés par le label comics des Éditions Glénat pour concocter À Couteaux Tirés, sont d’une épatante intensité. Sur plusieurs aspects, ce volume de Lady Killer donne les prémices d’une série attrayante. D’abord par cette histoire imaginée par Jamie S. Rich et Joëlle Jones. La première de couverture est suffisamment éloquente pour comprendre que les auteurs nous emmènent dans une intrigue sans morale. Le récit de cette tueuse à gages trouve son originalité dans la maîtrise de ses actes quels qu’ils soient. Une héroïne qui interpelle tant planent encore moult interrogations autour d’elle. Sans utiliser de cartouche, les scénaristes misent également sur des dialogues vifs qui n’offrent aucun temps mort.
Et puis, il y a cette partie graphique qui mérite toute son attention. Pour illustrer cette Amérique des sixties, le trait de Joëlle Jones favorise brillamment l’immersion dans cette époque. Associée à la couleur très flashy rendue par Laura Allred, la dessinatrice crée deux univers bien distincts selon la configuration dans laquelle se trouve le personnage principal. Ainsi l’environnement où Josie se définit comme une mère modèle, est lumineux, éclatant et bon enfant. Celui s’efface lorsqu’elle se transforme en tueuse à l’arme blanche, et laisse place à des planches sombres et agressives. En substituant, telle une marque de fabrique, le rouge avec le noir pour évoquer le sang, J. Jones accroche notre œil et rend les éclaboussures dues aux gestes tranchants, beaucoup moins anodines qu’avec la couleur originelle. De surcroît, elle utilise abondamment dans ses cases ces effets de « brush » qui accentuent la noirceur de l’intrigue.
Au final, on pardonnera certaines incohérences ou raccourcis qui pourraient frustrer le lecteur. Le prochain Lady Killer devra apporter son lot de réponses pour dédouaner les auteurs d’éventuelles facilités prises dans ce premier opus. Il faudra pour cela, en savoir un peu plus sur le passé de Josie et que les liens se fassent naturellement avec les quelques informations distillées ici et là. Cette première partie ne se terminant pas sur un classique cliffhanger, la suite devrait se concentrer sur quelques flashback précieux. C’est, en tout cas, ce que l’on imagine.
Impression mitigée à la fin de la lecture.
L'histoire n'est pas nouvelle (voire Jennifer Blood) mais ici l'héroine apparait plus crédible. On a quand même du mal à s'accrocher au scénario.
Les dessins sont un peu le point faible de la BD. Ils gagneraient à être plus sombres.
A voir avec le tome II.
6/10.
Une lecture de qualité, assez surprenante. Même si des erreurs de traduction (ou des choix d'interpretation ?!) subsistent dans cette BD, elle n'en est pas moins intéressante pour autant.
Le scénario est convaincant et je me suis passionné à suivre le devenir de Josie, mère au foyer le jour et tueuse à gage la nuit. L'histoire est plutôt bien menée de bout en bout et rappelle Desperate Housewive mixé avec Léon...
Les graphismes sont parfaitement adaptés au contexte et à l'époque. Ça donne dans le "So 50's" un peu glauque avec les couleurs. Malgré tout, Joëlle Jones & Laura Allred maîtrisent parfaitement leurs sujets.
Bref, si tout semble bien orchestré dans cet album, il manque selon moi, un petit quelque chose qui le ferait passer de Bon à Très bon. Un petit peu plus de Desperate Housewive, je pense ainsi que des couleurs plus travaillées.
Au final, lisez-le, vous ne perdrez pas votre temps.
Une bonne série, par contre la traduction à du être faite par un ordinateur , dans l'avant propos, ils ont traduis tueur en série, a la place de tueur à gage Dans l'album, pederaste a la place de pédophile etc..