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    sebastien01 Le 23/12/2019 à 17:53:33

    Le Phénix ne disparait jamais bien longtemps des séries estampillées X-Men et le voici déjà reprendre respectivement possession des corps de Jean Grey et des Stepford Cuckoos dans ces deux mini-séries en cinq épisodes chacune scénarisées par Greg Pak (X-Men: Phoenix – Endsong 2005, #1-5 et X-Men: Phoenix – Warsong 2006, #1-5).

    Tuée en 2004 par Grant Morrison au cours de son run sur les New X-Men, Jean Grey revient bon gré mal gré à la vie un an plus tard dans une première mini-série intitulée "Le chant du Phénix". Il n’y a guère de surprise dans le déroulé de l’histoire, il ne s’agit en effet que d’une énième variation sur le fait d’accepter ou de rejeter une Force Phénix malfaisante et incontrôlable et, ce, quel que soit son hôte. L’histoire en elle-même a peu d’intérêt, n’a aucune répercussion sur le long terme et il faut vraiment être fan du trio amoureux que forment Jean Grey, Cyclope et Emma Frost pour l’apprécier un tant soit peu. Quant au dessin de Greg Land, il est très propre (voire trop propre) et bénéficie parfois de jolies compositions mais il est aussi dans l’ensemble beaucoup trop informatisé.

    Un an plus tard, une nouvelle mini-série intitulée "Chant de guerre" voit la Force Phénix faire son re-retour et prendre cette fois-ci pour hôte les Stepford Cuckoos, ces quintuplées devenues triplées de l’Institut Xavier déjà entraperçues précédemment. A l’inverse de la précédente, cette mini-série mise tout sur l’action et sur un programme Weapon Plus délirant. Difficile également de prêter un quelconque intérêt à ces adolescentes froides et inconnues plus habituées aux seconds rôles qu’à jouer les personnages de premier rang. Quant au dessin, il est lui aussi l’œuvre d’un quasi inconnu – Tyler Kirkham – dont le trait mainstream et sans personnalité n’est pas à la hauteur des couvertures de Marc Silvestri.

    sebastien01 Le 26/09/2019 à 08:12:14

    Un mini-Deluxe – moins de 200 pages – où l’on suit le travail de l’ombre d’Hank McCoy, alias le Fauve, dans sa vaine tentative de comprendre voire de défaire les terribles évènements survenus à la fin de l’event "House of M" (X-Men: Endangered Species 2007, #1 et les back-up de X-Men 1991, #200-204, Uncanny X-Men 1963, #488-491, X-Factor 2006, #21-24 et New X-Men 2004, #40-42).

    Pour les rares amateurs de comics qui auraient manqué cet épisode marquant de l’histoire des X-Men, la population mutante se chiffre désormais à moins de deux cent individus après la catastrophe d’"House of M". "Espèce en danger" en constitue la suite directe et a été traitée au travers de dix-sept back-up sur les quatre principaux titres consacrés aux X-Men. Si le numéro introductif scénarisé par Mike Carey et illustré par Scot Eaton nous présente les X-Men en deuil au détour d’un banal enterrement, le cœur de l’intrigue est consacrée au Fauve. Génial scientifique, il désespère de ne pas trouver d’explication à la crise que traversent ses congénères et envisage de sombres possibilités pour enrayer la disparition du gène mutant. A commencer par solliciter de vieux ennemis, s’allier avec son double maléfique Dark Beast, renier ses principes éthiques, convoquer la magie etc.

    L’histoire diffère quelque peu des comics habituels, elle touche davantage à l’exploration et à l’échange qu’à l’affrontement (même si l’on n’échappe pas à ce dernier). Si le ton est réfléchi et la lecture agréable, on pourra tout de même regretter que l’histoire ne mène finalement nulle part et ne constitue qu’une sorte de prologue à l’event suivant : "Le complexe du Messie". On regrettera aussi qu’il ait fallu autant d’artistes pour scénariser et dessiner de simples back-up (c’est-à-dire quelques pages dispersées chaque mois de çà et là). Et on ne s’étonnera même plus du choix de Panini Comics de publier cette histoire en Deluxe plus 10 ans après la sortie d’House of M...

    sebastien01 Le 18/07/2019 à 07:35:32

    Un nouveau Deluxe sur les X-Men encore une fois bien pauvre tant du côté du scénario que du dessin, vite lu et aussitôt oublié, à réserver aux inconditionnels complétistes des mutants (X-Men 1991, # 200-204 et Uncanny X-Men 1997, #487-491).

    Tout d’abord, il faut prévenir de potentiels lecteurs de ces épisodes qu’il est impératif de lire auparavant les Deluxe précédents, et ce, dans leur ordre de publication (Golgotha, Le sang d’Apocalypse, Supernovas, La chute de l'empire Shi'ar) au risque de ne rien y comprendre. Et lorsque l’on a la situation des deux titres impliqués bien en tête – X-Men et Uncanny X-Men –, ça ne s’améliore guère...

    La première histoire voit basiquement s’affronter les X-Men et les Maraudeurs. Cette équipe de super-vilains de second plan cherche les "Livres de la Destinée" sans que l’on en saisisse jamais l’enjeu. De toute manière, il y a fort à parier qu’il s’agissait juste pour Mike Carey de proposer une nouvelle fois un scénario à base de baston tout en partageant le temps d’exposition entre toute la galerie des mutants et rien de plus. Bref, c’est nul et le dessin d’Humberto Ramos est indigeste, tout en exagération, dans un style cartoony proche du manga. Il n’y a en fait que quelques pages de Chris Bachalo à sauver. Tout au plus, les fans de Malicia et de Mystique y trouveront leur compte, et encore, s’ils sont écervelés...

    La seconde histoire, par Ed Brubaker, n’est guère plus enthousiasmante, juste un cran au-dessus de la précédente. Les Uncanny X-Men – à savoir Warpath, Tornade, Hepzibah et Caliban – affrontent les terroristes fanatiques de Morlocks. En somme, deux équipes de parfaits inconnus se disputent une nouvelle fois les "Livres de la Destinée", et pour ne pas varier, sans véritable explication. Le dessin de Salvador Larroca est bon mais gâché par une colorisation hyper réaliste. Enfin, ce n’est qu’après ces quelques scènes fugaces du Pr. Xavier et de Magneto que l’on comprend d’où vient le peu d’intérêt à cette dizaine d’épisodes : il ne s’agissait en réalité que de remplissage en vue de l’event d’ampleur à venir : le Complexe du Messie.

    sebastien01 Le 11/07/2019 à 07:39:16

    Avec ce Deluxe intitulé "Supernovas" (un terme qui étrangement n’apparaitra dans aucune des histoires de ce recueil), débute le run globalement bourrin et rarement intelligible de Mike Carey sur les X-Men. Un run qui courra tout de même sur plus de soixante-dix numéros si l’on y inclue le relaunch "X-Men Legacy" opéré en 2008 (X-Men 1991, #188-199 et Annual #1).

    Pour sa première histoire, les X-Men affrontent les Enfants de la Crypte, des humains enfermés pour des millénaires dans un navire hors du temps et qui ont évolué jusqu’à posséder des pouvoirs semblables à ceux des mutants. Leurs motivations sont basiques (tuer tout le monde en résumé), leurs membres ou leurs pouvoirs ne sortent pas de l’ordinaire (pour qui aurait lu ne serait-ce que quelques comics) et le résultat de leur affrontement était couru d’avance (spoiler : ils perdent). Le seul élément scénaristique qui soit digne d’intérêt dans cette histoire est la composition de l’équipe des X-Men avec Malicia à leur tête et une présence renforcée de Cable et de Dents-de-Sabre. Une bien maigre consolation...
    A part ça, le dessin de Chris Bachalo est plutôt bon. Il se situe évidemment dans le plus pur style des comics de super-héros avec ses petites exagérations et son petit côté cartoony mais il faut reconnaitre qu’il a une patte qui lui est propre. Les couleurs lui siéent également très bien et cela produit au final un résultat immédiatement reconnaissable, ce qui est toujours une bonne chose au milieu de la multitude de dessinateurs au style mainstream.

    Si l’épisode annual intermédiaire est oubliable, la courte histoire suivante l’est tout autant. Les X-Men affrontent le super-vilain Pandemic sur trois numéros pour mieux le défaire en quelques cases. C’est mauvais comme le dessin d’Humberto Ramos à un point tel qu’on en zapperait presque cette lecture... Qui donc peut aimer cela ?

    Enfin, la dernière petite histoire voit le retour de Bachalo au dessin (ce qui constitue déjà en soi un point positif aussi mauvais le scénario soit-il derrière). Et si ce scénario est justement à base de baston, l’adversaire du jour est plutôt original puisqu’il s’agit d’un Mummudrai, une gigantesque entité mi-physique mi-fantomatique issue de la technologie Shi'ar. La manière dont elle est représentée par Bachalo, avec cet aspect proche de l’extraterrestre du film Alien est très réussi.

    sebastien01 Le 04/07/2019 à 07:39:15

    Après l’immense run de Grant Morrison sur les New X-Men, ce fut au tour de Peter Milligan de reprendre les rênes de la série X-Men en 2005. Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est dans l’ensemble plutôt très bon (X-Men 1997, #166-176 et Black Panther 2005, #8-9).

    Trois histoires sont au menu de ce volume. La première voit la petite équipe des X-Men enquêter sur une nouvelle menace apparue au pôle Sud. Un immonde insecte, surnommé Golgotha, a le pouvoir de perturber la psychologie de ceux qui croisent son chemin, faire ressortir leurs sentiments les plus obscurs, jusqu’à créer des dissensions parmi notre groupe de mutants. Car le plus important dans cette histoire n’est pas la chasse au monstre, finalement assez secondaire, mais ces relations et cette vie de groupe perturbés. Contrairement à beaucoup d’histoires de super-héros, ici on ne perd pas son temps dans des affrontements sans fin ; au contraire, on s’y explique beaucoup et les personnalités des uns et des autres sont bien travaillées.

    La deuxième histoire se déroule intégralement à l’Institut Xavier et continue intelligemment à développer la personnalité des X-Men plutôt que de miser sur l’action pure. Une mystérieuse élève, Foxx, intègre l’école et son charme ne laisse pas indifférent professeurs et pensionnaires (notamment le couple formé par Gambit et Malicia). Il est question de la confiance et du doute dans les relations amoureuses, un sujet intéressant dans la vie d’un petit groupe tels les X-Men.

    La dernière histoire est un crossover avec la Panthère noire et son niveau est clairement en-deçà des intrigues précédentes. Les X-Men sont envoyés en Afrique faire la lumière sur un trafic de singes intelligents organisé par un savant fou aux idéaux communistes. Bref, du grand n’importe quoi.

    Un des points forts de ce recueil est assurément son dessin, en grande majorité fruit du travail de Salvador Larroca. C’est fin et précis et les personnages ont des postures et des mouvements naturels. Le dessin de comics devrait toujours veiller à rester simple comme c’est le cas ici et éviter de tomber dans l’exagération.