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Le club des divorcés raconte la vie d’une jeune divorcée dans le Japon des années 70. Cette société a connu assez rapidement la possibilité de rompre les liens du mariage à savoir dans la deuxième moitié du XIXème siècle mais le mouvement s’est poursuivi pour en faire une sorte de marque d’infamie pour les femmes.
Le club des divorcés est un café où tous les divorcés ont le droit de boire un verre le soir après leur travail afin de noyer leur chagrin ou leur honte. C’est un lieu convivial propice aux rencontres mais surtout au partage d’expériences. Ainsi, on devine aux motifs de séparations qui peuvent variés. Pour les femmes, c’est prioritairement le manque d’argent et accessoirement la perte du lien amoureux. Pour les hommes, cela peut être l’appétence sexuelle ou les beaux-parents.
Objectivement, cette bd sur ce tabou de la société nippone n’est pas à bannir. En ce qui me concerne, je ne suis pas entré dans le sujet car peu concerné. Je n’ai pas non plus aimé cette femme Yuko qui n’hésite pas à balancer un ballon du haut d’un immeuble en provoquant un accident de la route. Oui, j’ai eu peu de sympathie alors que l’auteur voulait sans doute l’inverse pour la montrer un peu espiègle. Ma morale et mes valeurs sont sans doute sans concession pour ce genre de divagation. Certes, les hôtesses de bar ont également des conditions de vie difficiles.
Sinon, juste un mot sur l’auteur Kazuo Kamimura qui est un grand mangaka au Japon mort prématurément à 48 ans en 1986. Il est l’auteur de La Plaine du Kanto mais également de l’œuvre qui m’avait un peu ému par sa nostalgie à savoir Lorsque nous vivions ensemble. On est loin de l’action. On est dans l’introspection d’un être humain avec ses douleurs intimes vives.
J’ai aimé par contre ces critiques contre l’aspect conservateur de la société japonaise des années 70. Et puis, on a plaisir à suivre la relation qu’entretient Yuko avec son barman.