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Excellent dernier tome, qui dégage une grande profondeur !
Cet album "D'Avant..." donne des explications sur "La Quête..." et donne envie de reprendre la lecture des 4 premiers tomes pour valider le tour de force scénaristique de Le Tendre et Loisel.
8 albums, 4 dessinateurs différents et 26 ans pour clore cet interminable second cycle… il était grand temps d’en finir !
Fort heureusement, ce dernier tome est nettement au-dessus des précédents. Il possède ce supplément d’âme capable de réconcilier les déçus du second cycle, comme moi, avec l’esprit de « La Quête… » originelle. Cet esprit homérique qui fusionnait rythme, aventure, humour, action, tragédie des destinées, et qui m’avait provoqué à l’époque un choc indélébile.
Bien que le démarrage soit très lent (il ne se passe quasiment rien dans les 35 premières pages) « L’Omégon » s’inscrit dans cette glorieuse lignée. Le tempo indolent de la longue scène de la lande, sublimé par l’incroyable épure de ce décor, permet de pénétrer au cœur des personnages. Ce passage, particulièrement réussi, me restera en mémoire par la mélancolie qui s’en dégage. Les scènes finales avec Mara, dont la charge émotionnelle est aussi troublante qu’inattendue, sont également magnifiques.
En revanche, je n’ai pas forcément adhéré aux liens unissant les deux cycles. Par exemple, je m’étais fait depuis longtemps mes propres hypothèses sur le « personnage », ô combien important, dont l’origine est dévoilée dans la toute dernière scène. Je n’avais donc pas spécialement envie qu’on me dise « bah voilà, en fait c’est arrivé comme ça », juste pour faire la jonction entre les deux séries.
Sans oublier que quand Bulrog et Bragon se retrouvent, dans « La conque de Ramor », une violente rancune les anime mutuellement. Rancune dont je ne trouve aucun fondement dans « L’Omégon », pas plus que d’explication pour le visage défiguré de Bulrog.
Et plus encore, il m’apparait toujours parfaitement impossible que cette si retentissante histoire de secte, qui représente un passé commun, fondateur et traumatisant pour nos personnages et tout Akbar, ne soit jamais, JAMAIS évoquée dans la série-mère.
Vous pourriez me répondre ce que vous voulez, pour moi, ça ne tient pas la route et je n’arrive pas à en faire abstraction. Il est évident que ce deuxième cycle n’avait pas été imaginé à l’époque de « La Quête… » et qu’il est venu s’y greffer par la suite, de façon plus ou moins artificielle.
En conclusion, hormis « L’ami Javin » qui est vraiment chouette, « Avant la quête » reste surcotée à mes yeux, je l’ai dit et le redis.
Mais j’aime tellement, fondamentalement, viscéralement cet univers que je veux saluer cette excellente conclusion, dense, belle, généreuse et puissante, qui procure un franc et réconfortant plaisir de lecture, bercé de nostalgie.
Bravo messieurs Le Tendre et Loisel d’avoir réussi à sauver in extremis – et avec la manière – votre création, un authentique et impérissable chef d’œuvre de la bande dessinée !
Pose cet avis 26 ans après la sortie de cet album !
C'est un commentaire en hommage à la fin de cette série (le dernier tome venant de paraître au moment où j'écris ces lignes).
Je me souviens de la claque reçue à la lecture de cet ouvrage qui mérite amplement 5 étoiles.
Il faut savoir clore une série, si adulée soit elle. Et celle-ci se termine avec brio. Au fil de ces presque quatre décennies de travail, les personnages ont gagné en épaisseur. L'action un peu échevelée et l'humour récurrent du début ont laissé la place à un ton plus philosophique, une réflexion parfois un peu désabusée. Tout n'est pas bien qui finit bien dans ce monde là. Les auteurs nous offrent une fin douce amère, tout en ayant l'élégance de retomber parfaitement sur leurs pattes en faisant le lien entre cette fin de "avant la quête" et "la quête" elle même. La boucle est bouclée. Et ce dernier album -au dessin magnifique soit dit en passant- me semble un des meilleurs de ce second cycle.
Merci messieurs les auteurs pour tout le rêve que vous nous avez apporté depuis si longtemps.
Voilà, ça y est, la boucle est bouclée ! Cet album conclut avec brio ce préquel de LA QUETE, en faisant remarquablement le lien avec le cycle originel. Tout y est : les personnages tourmentés, l'ambiance magique de la série, les décors grandioses, les événements épiques et surtout, l'immense émotion que l'on avait pu ressentir à la lecture du tome 4 (celui qui terminait le premier cycle) et qui est de nouveau palpable pour cet album de fin de second cycle.
Un tome extrêmement puissant, illustré par un dessin splendide magnifiquement mis en couleurs, qui conclut cette saga en apothéose.
Oui, vraiment, LA QUETE DE L'OISEAU DU TEMPS restera dans les annales comme l'une (si ce n'est "la") des références en matière d'héroïc-fantasy en bande-dessinée. Merci messieurs les auteurs !
Ce tome à savoir l'Omégon était plutôt assez attendu car il constitue la conclusion de la plus grande saga d'héroic fantasy de la bande dessinée franco-belge commencée en 1983. C'est dire !
Bon, il faut que je vous dise que ce n'est pas l’œuvre que je préfère le plus dans ce genre de la fantasy mais il constitue pour beaucoup de bdphiles la référence absolue donc on ne discute pas.
Je trouve que c'est même un excellent tome de conclusion et qui fait directement le lien avec le début de la saga originelle composée de 4 tomes. Il est vrai que j'ai plutôt préféré ce second cycle de 8 tomes qui m'a paru beaucoup plus moderne dans l'approche. Le ton a d'ailleurs prit un aspect beaucoup plus grave et bien plus complexe à mesure que la quête a avancé.
On arrive à sympathiser avec les 5 principaux personnages qui constitue cette petite troupe qui doit terminer une mission pour le bien de cet univers menacé par une secte religieuse. L'ennemi absolu reste le Dieu Ramor dont les adeptes n'hésitent pas à tuer les non-croyants.
La conclusion de ce récit réservera d'ailleurs une surprise inattendue pour tout les croyants qui auront la fin qu'ils méritent. En même temps,la problématique est de savoir si on peut faire le tri entre les bons et les mauvais car certains ont basculer de force dans cette religion.
C'est d'ailleurs ce point qui sera celui de la crispation et d'une fin pas si heureuse que cela. Parfois, le sacrifice semble trop lourd à payer. On souhaite plus de sécurité mais faut-il pour autant exterminer tout un peuple ? Ce sont d'ailleurs des thèmes assez actuels.
Un dernier mot sur le dessin de Mallié qui a collaboré avec Loisel placé à la direction graphique pour indiquer que c'est dans la bonne continuité. Les décors de cette prairie qui semble s'étaler sur l'infini est tout simplement merveilleux. Une très bonne colorisation achève l'ensemble. Bref, c'est fin et soigné !
Pour moi, cela fait partie des incontournables que j'ai d'ailleurs acquis le jour de sa sortie afin de compléter la collection commencée il y a fort longtemps. Bref, on éprouve un peu de nostalgie à la fin car le chef d’œuvre est désormais accompli.
Le premier cycle de la Quête de l'Oiseau du Temps a été scénarisé par Le Tendre et dessiné par Loisel dans les années 1980, inspirés par la littérature et les films de science-fiction, la montée en puissance des JDR d'heroic-fantasy ainsi que des revues BD comme Métal Hurlant.
Dans ce troisième tome, nos quatre aventuriers (Bragon, Pélisse et « l'inconnu » sont rejoints par Bulrog) doivent traverser le territoire d'un dangereux maître d'armes pour accéder au doigt du ciel, le monstrueux et bien nommé Rige, qui entreprend une véritable chasse à l'homme...
Et c'est une excellente BD, avec un scénario parfaitement mené, aux personnages fouillés et à l'intrigue complexe. La composition, les couleurs et les dessins sont tout aussi bons. J'apprécie tout particulièrement le foisonnement du trait de Loisel, ses volutes et autres formes ovoïdes, qui contribuent à susciter l'effroi... mais aussi son pointillisme et ses petits tirets, qui soulignent la magie de cet univers.
Le Rige est un personnage particulièrement troublant : grand, sec, austère... Son allure rigide fait apparaître tout ce qui est désagréable dans la figure du « maître » : autoritarisme, violence, quête maniaque de la suprématie et de la gloire... Malgré tous ses talents de bretteur.
A lire.
"L'avant quête" se révèle être une suite réussi car il regroupe l'ensemble des éléments de la Quête de manière intelligente et captivante. Les 5 premiers tomes sont très bien découpés, la tension monte progressivement jusqu’au tome X (chiffre entre 1 et 5) qui présente une vrai chute digne de ce nom. Quel plaisir de suivre l'aventure de Bragon, son apprentissage et son évolution, de retrouver la sagesse et l'ambivalence du Rige, de flirter avec la détermination, la fraicheur et la jeunesse de Mara, comme une extension de la jeune et jolie Pelisse. La folie d'une secte qui prône le retour du Dieu Ramor. Franchement, il y a de l'action, de l'émotion, c'est poétique, en tout cas pour les 5 premiers tomes de "Avant la quête".
Le Tome 6 "Kryll" et le tome 7 "Folle Graine" sont plutôt scénaristiquement neutre, il font avancer quelque peu l'arc narratif principal, mais beaucoup de discussions et actions inutiles qui ne permettent pas à l'ensemble de rebondir, malgré un dessin et des scènes d'action recherchées et poussées. En attendant l'arrivée du dernier tome.
En des temps immémoriaux, le dieu maudit Ramor s’était opposé aux autres divinités pour posséder à lui seul le pouvoir-force et régner sur Akbar. Défait, il avait été enfermé dans une conque et privé de sa puissance. Mais les dieux avaient fini par s’en aller, laissant Ramor seul, avide de vengeance : il attendait l’heure de sa libération. Et cette heure est proche. La princesse-sorcière Mara est la seule à pouvoir sauver Akbar, elle qui a pu déchiffrer le grimoire des dieux anciens, mais elle manque de temps pour achever l’incantation qui permettra de renouveler le sortilège. Elle enverra donc le légendaire chevalier Bragon et sa fille Pélisse en quête de l’Oiseau du Temps, un être magique grâce auquel Mara pourra suspendre le cours du temps et parvenir à ses fins.
L’histoire s’étend sur quatre tomes, et ce découpage du récit n’est pas le simple fruit du hasard. Il est rare de voir l’ambiance changer à ce point d’un album à l’autre, si bien que chacun possède ses propres spécificités. Au fil des épreuves, les personnages devront faire face à des adversaires terrifiants, mais ils devront surtout apprendre à se connaître eux-mêmes et donner un sens à leur vie. Les relations qu’ils entretiennent ne sont d’ailleurs pas figées, et tous finiront par se voir sous un autre jour. En dehors des héros qui occupent le devant de la scène, les personnages secondaires sont nombreux et ont leur propre personnalité, même lorsqu’ils n’apparaissent qu’épisodiquement.
Précisons toutefois que le premier tome est largement inférieur aux suivants, que ce soit au niveau du dessin pas encore totalement abouti ou du scénario qui prend un départ plutôt lent. Un seul conseil : continuez, même si vous n’êtes pas emballé dès les premières pages, car vous tenez peut-être ici la meilleure série dans son genre. Et qui a mis sur le devant de la scène un dessinateur de tout premier ordre en la personne de Régis Loisel. On en oublierait presque que cette histoire est aussi le fait de Serge Le Tendre, scénariste non moins talentueux.
"La Quête de l'Oiseau du Temps" reste une série convaincante, mais j'avoue que j'ai du mal avec le style Héroic Fantasy qui se permet des libertés dans son récit, le scénariste peut l'arranger comme bon lui semble tant que cela reste un minimum cohérent. Ainsi nos gentils compères peuvent subir n'importe qu'elle mauvais sort, on sait au final qu'ils en sortiront vivant, même s'ils ne sont qu'une poignée d'homme. Ainsi le T1, T2 et T3 se ressemble étrangement dans la forme du récit. Le personnage de Pélisse, au delà de ses atouts physiques dont l’œuvre sait user à bon escient, avec le sexy et l'humour qui lui sont attribués, reste un personnage attachant avec un jolie retournement sur le tome final (T4) du cycle, pour moi la plus astucieuse surprise de la série. J'ai apprécié que la magie ne soit pas utilisée à tour de bras pour sortir d'une situation (Arleston si tu m'entends avec la série Lanfeust !) Cependant les 4 tomes sont assez linéaires, les actions se suivent avec une normalité parfois déconcertante. Les dessins de Loisel manquent parfois de détails dans le trait des personnages et la couleur est vite terne, malgré l'univers très sympathique de la série. Ainsi, les 4 tomes se lisent mais sans plus, car aucun ne relève vraiment le niveau, et l'ensemble sonne prévisible.
Le nouveau cycle (avant la quête de l'oiseau du temps) qui conte la jeunesse de Bragon s’avère être beaucoup plus plaisant à mes yeux que le premier. Cela se confirme d'ailleurs avec le tome 2 où l'ombre du Rige plane véritablement. Avec le tome 3, on retrouve enfin ce personnage emblématique pour notre plus grand plaisir. Et puis, il y a surtout ce couple mythique à savoir Bragon et Mara qui va connaître un destin mitigé.
On notera également la succession de différents dessinateurs (Lidwine, Aouamri, Mallié, Etien) mais cela ne nuit pas à la cohérence graphique de la série fort heureusement. Je dirais que c'est presque un miracle mais passons.
Cette nouvelle série a débuté en 1998 soit près de 10 ans après la fin du premier cycle. C'était au départ le 5ème tome mais qui est devenu le premier d'une nouvelle série avec la parution du second. Il est vrai qu'on s'est un peu embrouillé les pinceaux. Il y a également le rythme de parution qui est très lent. Il faut parfois attendre 5 ans entre chaque tome ce qui ne favorise pas la compréhension de l'histoire. Cela ne va pas dans le sens de servir l'œuvre bien au contraire !
Pour autant, on retiendra de l'émotion, de l'amitié, des aventures et tout semble parfaitement dosé dans ce nouveau cycle. La qualité de l'ensemble demeure satisfaisante. C'est de la vraie héroïc fantasy loin des niaiseries actuelles ! On replonge avec plaisir dans cet univers qui a marqué à tout jamais la BD européenne. Cela reste culte pour beaucoup de lecteur et il faut le respecter.
De nouveau une belle tranche d'aventure !
Les dessins et les couleurs sont magnifiques.
Le scénario nous projette vers le prochain et dernier tome d' "Avant la Quête".
L'album se termine par une magnifique scène de massacre !
Un album très agréable.
Graphiquement de très bonne qualité. Le dessin a acquit une certaine maturité. Le coup de crayon remarquablement inspiré d'Etien colle parfaitement au caractère des personnages et renforce la perception des émotions.
Si on devait avoir des reproches, ce serait toujours en comparaison à la série mère qui était plus dense et plus rythmée.
Il y a aussi quelques incohérences scénaristiques, mais rien qui puisse remettre en cause la solidité du récit.
Cela reste de la bonne BD, mais ce n'est plus de la BD d'exception.
Cela reste agréable à lire mais manque un peu de consistance (surtout si on compare à la série mère).
S'il y a de très bonnes idées scénaristiques, le récit semble être dilué.
La mise en place remarquable des personnages et des références au premier cycle donne de l'intérêt. Cependant un peu plus de rythme aurait été le bienvenu.
Un tome nettement meilleur que le précédent, avec plus de rythme, plus d'imagination, plus d'intensité.
Un album qui relance de manière convaincante la saga.
Un album assez inégal dans le rythme narratif. Il y a deux, trois passages entraînants entrecoupés par des moments plus explicatifs, plus orientés dans la réflexion; et un final tonitruant.
Au niveau graphique, rien à redire c'est parfait.
Dans l'ensemble, on est un peu en deçà par rapport aux deux tomes précédents.
On monte d'un cran par rapport au tome précèdent.
Les auteurs mettent en place les différents personnages qui feront en partie le succès de cycle originel. Les différents éléments lancés dans le premier tome, prennent parfaitement place sur la trame bien construite de ce récit qui semble monter en puissance.
Les personnages construisent leurs légendes, et le récit laisse planer quelques mystères sur les enjeux de l'intrigue. Ca rend le tout passionnant.
Un très bon tome avec beaucoup de promesse pour la suite.
Ce tome de la quête de l'oiseau du temps est un prequel. Cela paraît évident, maintenant que la série a été reformulée: avant la quête. Mais dans les premières éditions ce n'était pas le cas.
Après un premier cycle brillant, il fallait oser lancer ce nouveau chapitre (qui aujourd'hui semble plus contenir plus de tomes que la première série).
Le dessin est plutôt agréable et efficace, et on sent que les auteurs tentent de retrouver l'émotion du tome précédent mais cela reste compliqué à faire en un volume.
Si la lecture est intéressante, l'intensité est fatalement retombée. Peut-être ne fallait-il pas associer ce prequel directement (dans le titre) à la série principale? Car la comparaison est assassine pour ce premier tome sympathique.
Une fin de cycle qui a la carrure d'une fin de série, tellement les émotions sont intenses. J'avoue avoir été ému à la fin de ce tome, avec un soupçon de nostalgie de voir la série (oups ! le cycle) se terminer.
C'est un vrai tour de force de la part des auteurs d'arriver à créer un lien si fort avec les personnages en si peu de tomes.
Une série remarquable !
La quête de l'oiseau du temps continue en confrontant notre groupe d'aventurier à leur troisième épreuve, un chasseur redoutable : le Rige.
Au cours de cette rencontre, nos personnages évoluent psychologiquement on en apprend un peu plus sur eux, et cela rajoute de la profondeur à nos protagonistes principaux.
C'est (pour moi) le tome qui fait basculer cette série dans les bd de références de l'heroic fantasy.
On garde toutes les qualités du début (scénario original et accrocheur) mais le dessin devient plus soigné et les personnages ont encore plus de relief.
Un vrai régal pour les amateurs.
** pour ceux qui n'auraient pas encore lu ce tome, ne lisez pas trop vite les commentaires plus bas !!! Certains "collègues" confondent commentaires et spoils ;) **
Ce deuxième opus se lit avec plaisir et on décroche difficilement du récit grâce notamment à ce qui a fait sa force dans le premier tome. A savoir, une intrigue prenante (qui cette fois-ci ne manque pas d'originalité) et des personnages charismatiques.
Bref, un moment de bonheur bdphile plongé dans une oeuvre majeure de la BD francophone.
Si les dessins ont plutôt mal vieilli, ils gardent leurs qualités narratives et après quelques pages, on rentre tellement dans l'histoire qu'on ne s'en aperçoit même plus.
Un scénario prenant, construit comme un jeu de rôle, avec des enjeux clairs. On peut y voir un manque d'originalité aujourd'hui, mais cette bd qui a près de 40 ans aura sûrement bien inspiré quelques auteurs.
La plus grande richesse, à mon sens, se situe dans les personnages. En quelques traits et quelques bulles, on a des personnages aux caractères bien dessinés, avec une personnalité forte et originale (qui aura également inspiré quelques auteurs).
:::: SPOILERS ::::
C’est vrai que c’est cool de retrouver les personnages et l’univers de La Quête, difficile de bouder complètement son plaisir. Sauf que Le Tendre pratique un art du recyclage bien à lui. Je vais encore faire le parallèle avec la série-mère mais là, c’est le scénario lui-même qui m’y renvoie :
On retrouve donc Mara dans la même situation que dans « La conque de Ramor », le nez plongé dans le même grimoire, mais pour y découvrir un autre secret caché. Ah... Cette fois-ci ce n’est plus un oiseau qu’il faut aller chercher mais une graine. Ah... Pour "affaiblir la menace du dieu Ramor". Ah ! Par quel moyen ? Sais pas, on n’en apprend pas plus.
Je continue : il se trouve que cette graine pousse dans l’estuaire du fleuve Dol. Tiens, ça ne vous rappelle rien ? Eh oui, « Le Rige » bien-sûr ! A moins qu’un fleuve n’ait deux estuaires, c’était déjà là que nichait l’oiseau du temps. Sauf qu’à l’époque s’y dressait le majestueux Doigt du ciel, gigantesque pic rocheux enraciné ici depuis l’aube des temps. Alors pourquoi n’est-il pas là quelques années plus tôt ? Mystère. Nulle trace de la jungle du territoire du Rige non plus, soit dit en passant…
Bref, et qui se cache par là pour garder la fameuse graine ? Fol de Dol évidemment, le même qui apparaissait dans chaque album et barrait l’accès au Doigt du ciel dans « Le Rige ». Le fan-service est assuré ! Je note que Bragon avait déjà rencontré Fol, du coup, du moins sa voix. Pourquoi ne le reconnait-il absolument pas dans « La conque de Ramor » alors, puisqu’il a la même et inimitable façon de s’exprimer ? Un mystère de plus, un mystère de trop.
Ces incohérences et ces facilités me fatiguent. Et encore je n’ai pas parlé de cette histoire de secte sur laquelle repose toute la 2ème saison, dont aucune mention n’avait jamais été faite dans la quadrilogie originelle, à l'encontre de toute logique.
Donc oui, d’accord, tout ça reste sympa et bien dessiné. Mais 8 tomes là où 4 auraient déjà très largement suffi, c’est trop cher payé en temps et en argent pour tenter de prolonger artificiellement la légende de « La quête de l’oiseau du temps ».
Il n’y a plus qu’à espérer que le dernier volet soit, lui, vraiment à la hauteur. En attendant les alléchants « Après la quête ».
C'est toujours un plaisir de retrouver l'univers de LA QUETE, d'autant que comme d'habitude, les dessins sont au top. Côté scénario ça avance, pas très vite certes, mais ça avance. L'album est plutôt bien équilibré dans son contenu, il y en a pour tous les goûts : de la grosse baston, des voyages au long cours, de la tendresse, un peu d'humour ... et des personnages attachants. A ce propos, on appréciera les relations entre Mara et Kryll, toutes les deux rivales pour le cœur de Bragon, qui ne manqueront pas de compliquer les événements.
Bon tome au final, l'avant-dernier avant la conclusion de ce cycle prévu au prochain album.
Toujours aussi attendu, et pas déçu. Seul regret : pourquoi avoir étalé le cycle sur 8 tomes ? Mis à part celui-ci, et son lot révélations qui prendront tout leur sens dans le tome 8 et surtout dans le cycle de la quête, les autres diluaient un peu, surtout quand on pense à la densité des 4 tomes du cycle originel.
Mais c'est toujours un plaisir à lire, et à voir la diversité des trognes imaginées par les auteurs, sans parler du bestiaire.
Encore une fois, il faut attendre des années avant la parution de chaque tome sachant que ce second cycle se terminera avec un prochain album.
A noter qu'il y aura encore un dernier cycle qui se passera après les événements de la quête de l'oiseau du temps. Bref, le même ordre chronologique qu'avait pratiqué les trois trilogies de Star Wars.
Evidemment, cette bande dessinée est une merveille d’intelligence, d’humour et d’esthétisme. Elle constitue un monument de ce qu'a été l'héroïc fantasy dans notre pays.
Pourtant, la trame est plutôt classique : le monde d’Akbar est en grand danger, dans huit jours un dieu vengeur emprisonné dans une conque va se libérer et asservir le monde. Le chevalier Bragon et son élève Bulrog combattent ardemment l'Ordre du Signe, une secte qui souhaite asservir les peuples de ce monde.
Par ailleurs, on sait que la Princesse Mara va succomber à la magie du grimoire des Dieux tout comme un certain Frodon a bien failli succomber à la magie maléfique de l'anneau. Bref, le Seigneur des Anneaux n'est jamais très loin.
Ce qui fait la force et l'originalité de la quête, c'est que l’aventure est non seulement présente mais l’humour omniprésent lui donne un cachet sympathique avec toutes ces réparties truculentes.
Par ailleurs, il y a une joyeuse bande constituant un groupe disparate où chacun est complémentaire. L’ensemble forme une communauté imaginaire crédible, originale et très engageante. Cela ne vous rappelle rien ?
Bref, ce tome est l'avant-dernier et on voit se profiler la fin de cycle ainsi que les liens avec la première période. Pour moi, c'est toujours aussi bien même si on pouvait percevoir une certaine lassitude dans les deux précédents tomes.
Il faut dire que l'action est un peu plus distillé ce qui ne fait pas de mal pour se concentrer sur la psychologie des personnages. On observera un rapport assez intéressant dans la rivalité Mara et Kryll pour le cœur du chevalier.
Je dirai qu’il ne faut pas bouder son plaisir de ce qui reste un incontournable de l'héroïc fantasy !
Ça en devient un peu long et un peu ennuyeux. J'adore toujours le dessin, même si sur ce tome Etien n'a pas donné son maximum, notamment sur les persos et les décors.
Vivement la fin, qu'on puisse passer à autre chose et qu'Etien puisse enfin se consacrer à ses deux séries phare.
Autant, j'ai beaucoup aimé cette série jusqu'au tome 5, autant le niveau baisse avec des intrigues annexes qui trainent en longueurs et où on n'avance plus trop dans l'histoire (malgré des tentatives grossières de raccourcis ici et là, c'est dire).
une série avec des personnages bien ( une fille sexy, un inconnu marrant , un héros sans peur, un poète lutin) dessins trop viellots une ville avec des types bizarres assez obsédés
j'aime bien le désert, la jungle, la neige le vieux raconte se conte a ses enfants bonne idée
fin du cycle, tout le monde est triste meme le chevalier d habitude sans emotion
Le 5ème tome, des dessins magnifiques^^
les origines, un très bon moment.
Avis portant sur la série:
J’ai acheté cette série car j’avais bien aimé Peter Pan de Loisel et je ne voulais pas être le bédéphile ringard qui passe à côté de ce qui est considéré comme un chef d’œuvre du genre héroïc fantasy presque incontournable.
Alors ? Je n’ai pas aimé les deux premiers tomes car le dessin est un peu brouillon et l’histoire alambiquée. Cependant, à partir du 3ème album (celui du « Rige »), la lecture a été beaucoup plus agréable. Ce troisième tome possède d'ailleurs une atmosphère magique sous la pluie dans la forêt. Le final somptueux est émouvant bien que j'ai eu du mal à le comprendre et peut-être même à l'admettre.
Je dois bien avouer que le scénario est non seulement original mais homérique. La mise en scène est d'une telle virtuosité. Cet univers est à la fois fascinant et intriguant. Cette quête n'est qu'un prétexte à une belle leçon d'humanité.
De l'émotion, de l'amitié, des aventures, tout est parfaitement dosé dans cette bd. La qualité de l'ensemble demeure indéniable. De la vraie héroïc fantasy loin des niaiseries actuelles !
Le nouveau cycle (avant la quête de l'oiseau du temps) qui conte la jeunesse de Bragon s’avère être beaucoup plus plaisant à mes yeux que le premier. Cela se confirme d'ailleurs avec le tome 2 où l'ombre du Rige plane véritablement. Avec le tome 3, on retrouve enfin ce personnage emblématique pour notre plus grand plaisir. Et puis, il y a surtout ce couple mythique à savoir Bragon et Mara qui va connaître un destin mitigé.
On notera également la succession de différents dessinateurs (Lidwine, Aouamri, Mallié, Etien) mais cela ne nuit pas à la cohérence graphique de la série fort heureusement. Je dirais que c'est presque un miracle mais passons.
Cette nouvelle série a débuté en 1998 soit près de 10 ans après la fin du premier cycle. C'était au départ le 5ème tome mais qui est devenu le premier d'une nouvelle série avec la parution du second. Il est vrai qu'on s'est un peu embrouillé les pinceaux. Il y a également le rythme de parution qui est très lent. Il faut parfois attendre 5 ans entre chaque tome ce qui ne favorise pas la compréhension de l'histoire. Cela ne va pas dans le sens de servir l'œuvre bien au contraire !
Pour autant, on retiendra de l'émotion, de l'amitié, des aventures et ou tout semble parfaitement dosé dans ce nouveau cycle. La qualité de l'ensemble demeure satisfaisante. C'est de la vraie héroïc fantasy loin des niaiseries actuelles ! On replonge avec plaisir dans cet univers qui a marqué à tout jamais la bd européenne. Cela reste culte pour beaucoup de lecteur et il faut le respecter.
Note Dessin : 3.5/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 3.75/5
On tire toutes les petites ficelles, comme si on avait fait les fonds de tiroirs ou les vieux cartons à chaussures. Le dessin est toujours très beau. En résumé, ça commence à tirer en longueur...
Une belle tranche d'aventure. Un épisode réussit.
Cependant, cette série avance doucement par rapport à la sortie de ses albums (un tome tous les 3 à 4 ans...).
Si le prochain sort en 2023... cela va faire long pour attendre la suite...
Avant de relire les 4 tomes de la série-mère je me suis plongé avec délice dans les 6 tomes de ce préquel.
La succession de Lidwine, Mallié et Etien au crayon ne nuit en rien à l'homogénéité de la série, Régis Loisel, en bon précurseur, a fait école et il est réjouissant de voir ses pairs reprendre son style avec autant de brio.
Le scénario et la narration gagnent en fluidité, l'expérience des scénaristes parle, l'agrément de lecture va crescendo.
Avec le recul on s'aperçoit que ce préquel était vraiment indispensable au développement du monde d'Akbar survolé lors de la première quête menée tambours battants.
La nouvelle mise en couleurs, inaugurée avec LE RIGE et reprise sur les 2 premiers volumes dans l'excellente intégrale de 2011, améliore encore le climat et la lisibilité du récit.
Tout se met peu à peu en place pour aboutir au dénouement par lequel nous avons commencé, la richesse de ce concept littéraire permet tous les espoirs pour ses évolutions futures.
J'ai lu cet album d'une traite, hier soir.
Sans déplaisir, mais sans moment fort non plus. Je vais certainement l'oublier, ce qui me permettra de le relire avec curiosité lorsque l'histoire sera finie.
Ce n'est pas mal dessiné, mais je m'attendais à mieux de la part d'Etien. Il a fondu son style dans celui de Loisel, mais côté décors, j'ai trouvé ça un peu maigre. de ce point de vue là aussi, la comparaison avec le cycle originel n'est pas flatteuse pour ce préquel.
D'une manière générale, je suis content de l'existence de ce préquel, mais je n'attends plus monts et merveilles de celui-ci ; juste une continuation du plaisir, et c'est déjà pas mal.
Je salue l’excellente chronique de T. Cauvin, même si la note me semble excessive. Elle a le mérite d’être objective et lucide sur le fossé qui sépare "Avant la quête" de la série-mère. Du coup elle met tout le monde d’accord. Même si je n’ai pas aimé Kryll, je me reconnais entièrement dans son analyse. Et malgré mes ronchonneries, allez, je continuerai peut-être quand même, histoire d’aller au bout… la fin sera peut-être meilleure !
Le sixième album du cycle Avant la Quête, mythique série de réaliste-fantasy de la BD franco-belge ayant inspiré la totalité des auteurs actuels était attendu avec inquiétude. D’une réalisation particulièrement chaotique (dix ans entre le premier et le second tome puis trois ans entre chaque volume avec trois changements de dessinateurs), la série a soufflé le chaud (la découvert de la jeunesse d’un personnage iconique et du monde d’Akbar, une préparation sans faille de Loisel)… et le froid d’une série qui commence à s’étirer et d’un cinquième tome plus que feignant qui n’apportait rien à l’intrigue. La première bonne nouvelle c’est qu’Etien reste d’un très bon niveau et l’ajout d’un nouveau coloriste avec Lapierre fait monter encore d’un cran une partition graphique très impressionnante, entre reproduction exacte du style original de la Quête et couleurs numériques subtiles. Niveau scénario si l’on semble parti sur une série au long court qui ira (selon Wikipedia) jusqu’à huit tomes, cet album nous reprends dans ses filets d’une construction très efficace, jouant d’un narrateur qui nous rappelle la légende du Chevalier Bragon, avec un storyboard magnifique, de belles scènes d’action et une histoire qui sait se concentrer autour de la secte du signe sans se perdre en détours. Ceux qui comme moi attendaient d’Avant la Quête un focus sur l’apprentissage de Bragon trouveront une tomaison déjà trop fournie qui dilue l’intérêt. Les nouveaux venus pourront apprécier une très bonne série de fantasy, classique mais plutôt luxueuse même si elle perd un peu de magie en se normalisant.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/02/14/bd-en-vrac-15/
Je suis étonné par certains commentaires pour ce dixième album au scénario d’une grande fluidité où Bragon combat l’ordre du signe après avoir été manipulé dans l’épisode précédent. La courageuse Kryll lui en veut terriblement d’avoir assassiné sa mère mais quand elle apprendra dans quelles conditions cela s’est passé, Bragon trouvera un nouvel allié de haute volée.
Outre les péripéties comiques de Bulrog et de la petite troupe qui se forme autour de Bragon, j’ai trouvé ce tome plaisant comme jamais avec un dessin d’Etien qui se bonifie encore (il a vraiment un talent fou !).
L’histoire ne perd pas de vue les essentiels de la série que sont le grimoire des Dieux et la conque de Ramor, liens essentiels de la quête et d’avant la quête.
Je n’hésite aucunement à attribuer la note maximale à ce qui continue, à mon humble avis, à être un petit bijou. Le seul point noir étant la longue attente entre deux albums, mais quel pied à chaque sortie !
Pas d'accord avec ceux qui continuent de descendre en flammes cette suite de "avant la quête". Le pays des 7 marches me semble au contraire de plus en plus construit, de plus en plus cohérent, avec des personnages présents ou passés et des lieux qui se tiennent entre eux, qui fonctionnent ensemble. A la façon de tous les grands scénaristes et écrivains qui sont arrivés à créer un monde cohérent, avec ses règles et sa morale interne. En effet, chaque album peut maintenant se lire un peu comme une histoire à lui tout seul, au sein de ce monde désormais établi, et cela peut lasser ceux qui attendraient une évolution, une fin. Pas moi. Je prends toujours plaisir à plonger dans cet univers, plus même qu'aux débuts de ce second cycle.
Beaucoup de personnes déçues avec Kryll. Avec moi, la magie opère toujours car je me laisse porter par les aventures et les mésaventures des personnages. Un grand merci à David Etien pour les jolies planches.
C'est vrai que le scénario traîne en longueur mais ça reste sympa à lire. La beauté sauvage du monde d'Akbar et son ambiance rurale sont toujours aussi bien retranscrits, et sont pour beaucoup dans le charme que dégage cette série. S'il est vrai que l'intrigue commence à s'éterniser un peu trop - ce qui peut avoir tendance à lasser au bout d'un moment - c'est surtout la perte de charisme des principaux personnages que je trouve la plus dommageable. Bulrog est ridicule, les mercenaires sont caricaturaux et Bragon, avec ses airs constants de chien battu, devient exaspérant. Même Kryll (le nouveau personnage de cet épisode) est assez fade je trouve.
Bref, c'est globalement une bonne suite, ça se lit bien, mais il n'y a rien d'indispensable.
Le sixième album du cycle Avant la Quête, mythique série de réaliste-fantasy de la BD franco-belge ayant inspiré la totalité des auteurs actuels était attendu avec inquiétude. D'une réalisation particulièrement chaotique (dix ans entre le premier et le second tome puis trois ans entre chaque volume avec trois changements de dessinateurs), la série a soufflé le chaud (la découvert de la jeunesse d'un personnage iconique et du monde d'Akbar, une préparation sans faille de Loisel)... et le froid d'une série qui commence à s'étirer et d'un cinquième tome plus que feignant qui n'apportait rien à l'intrigue. La première bonne nouvelle c'est qu'Etien reste d'un très bon niveau et l'ajout d'un nouveau coloriste avec Lapierre fait monter encore d'un cran une partition graphique très impressionnante, entre reproduction exacte du style original de la Quête et couleurs numériques subtiles. Niveau scénario si l'on semble parti sur une série au long court qui ira très probablement jusqu'à dix tomes (au moins), cet album nous reprends dans ses filets d'une construction très efficace, jouant d'un narrateur qui nous rappelle la légende du Chevalier Bragon, avec un storyboard magnifique, de belles scènes d'action et une histoire qui sait se concentrer autour de la secte du signe sans se perdre en détours. Ceux qui comme moi attendaient d'Avant la Quête un focus sur l'apprentissage de Bragon trouveront la tomaison déjà trop fournie qui dilue l'intérêt. Les nouveaux venus pourront apprécier une très bonne série de fantasy, classique mais plutôt luxueuse même si elle perd un peu de magie en se normalisant.
Déjà que je n’avais pas du tout aimé "L’emprise", avec le truc honteusement éculé de l’amnésie... alors que dire de celui-ci ? Pffff ! Et le pire c’est que j’étais quand même impatient de l’acheter ! Preuve que le simple nom « La quête de l’oiseau du temps » sur une couverture fait toujours résonner une corde sensible en moi… Naïf que je suis !
En le lisant, je ne savais même plus de quoi parlait le scénario (si on peut appeler un scénario). Quelle est l’intrigue ? Le fil conducteur ? Aucune idée. Et franchement je n’en ai plus rien à faire… Ce tome n’est pas mauvais en soi, c'est juste qu'il ne sert absolument à rien, il n’apporte strictement rien. Et rien ne m’intéresse non plus dans cette histoire de secte un peu ridicule qui se délaye à n’en plus finir. Ça n’a plus aucun sens.
Relisez la série-mère !! Je viens de le faire et la comparaison est accablante pour ce "Kryll" qui semble, à côté, un pitoyable ersatz. Je sais qu’il y aura toujours des milliers de lecteurs pour trouver ça super cool et continuer d’acheter jusqu’au tome 25, mais je n’en ferai pas partie. Je pense que c’était mon dernier « Avant la quête ». Terminé.
Pas terrible tout ça. D’abord il y a le propos de fonds, bien dans l’air du temps, bien benêt, bien bobo (si si). Les auteurs ont un message à faire passer! Ensuite il y a l’histoire qui, il faut être honnête, n’a aucun intérêt. Et puis il y a le dessin depuis le tome 9 .... techniquement bon mais sans rien qui s’en dégage. Bragon les yeux exorbités toutes les 2 cases, à la longue c’est fatigant. 10 c’est un bon chiffre pour arrêter une série.
Toujors sans grand intérêt. Bienqu'un peu meilleur que les deux premiers. Je m'attendais à une superbe épopée vu les commentaires mais c'est assez plat, le scénario se tient mais ´e possède aucune originalité. Les échanges ne sont pas bien meilleurs.
Ennuyeux, je ne recommande pas! Les personnages ne sont pas aboutis. Ce temple aurait pu être l'occasion de creuser plus en profondeur mais cela n'est pas le cas..
Je ne poste jamais de commentaire mais cet album m'a donné envie de commencer à le faire.. je ne dis pas ça dans le bon sens du terme. Je le voyais partout, en lisais beaucoup de bien. Si bien que je me suis achetée les 3 premiers album et le premier de celui avant la quête prévoyant de tous les dévorer d'un coup quand je les aurais tous! .. je ne ferai plus jamais ca! Les dessins sont agréables c'est vrai, (pas extraordinaires non plus) mais le scénario... il n'y pas de rebondissements dans les aventures, j'ai peiné à finir les tomes, ne désire pas lire le dernier alors que j'aurais le dénouement (mais à quoi bon?). Si vous n'avez pas tellement accroché au premier, ne tentez pas les autres. C'est la même histoire. A part le 3 ème que j'ai trouvé un peu mieux.. ce n'est qu'une histoire de goût mais vraiment j'ai du mal à comprendre comment on peut aimer cette bd si ce n'est pas la première que l'on lit..
Je tenais à faire ce commentaire pour ceux qui comme moi pourraient être très déçus.. je ne dis pas qu'elle est à banir mais méfiance devant les superbes commentaires!
Comme je n’avais jamais laissé d’avis sur l’ensemble de "La quête", je passe sur les 4 tomes historiques, tout a été dit, la série est un chef d’œuvre total, culte, indispensable.
Sur la suite, je suis largement plus mitigé… Les disciples de Loisel chargés du dessin ont plutôt bien fait le job, et même si les scenarios n’ont plus rien à voir en termes d’inventivité, ce n’était pas si mal que ça jusqu’à "La voie du Rige"…
Mais avec "L’emprise", la chute dans la surexploitation commerciale est abyssale. Ce tome n’apporte rien et ne s’inscrit en rien dans la lignée. Les personnages sont insipides, l’artifice de l’amnésie est grossier, recuit, indigne. Faire de Bragon un pantin est une idée frigide. Même la tuerie finale, médiocrement mise en scène, sans tension ni émotion, m’a laissé indifférent. Deux pages plus loin, allez hop, tout est oublié, plus aucun problème !
Je songe avec nostalgie au rythme intense de la série-mère qui était l’une de ses qualités cardinales... et un modèle du genre! Chacun des 4 tomes avait sa propre intrigue, son compte à rebours, ses personnages clés, sa pièce du puzzle… Le tout en parfaite cohérence jusqu’à ce dénouement magistral. La matière était si riche que chaque tome aurait pu facilement en faire 2. Mais à l’époque, le moteur des auteurs devait être la qualité, non la quantité ; ils inventaient quelque chose. Avec "Avant la quête" c’est le contraire : chaque tome n’a pas la moitié de la matière qu’il faudrait mais se dilue à n’en plus finir.
Dans ces conditions je doute fort, hélas, que le prochain soit le dernier…
Je n'ai jamais été un super-fana de Régis Loisel et de la Quête (série avec laquelle est née à l'héroïque-fantasy toute une génération des années 70) mais j'ai appris à apprécier le monde d'Akbar et le style cracra-réaliste insufflé par Loisel. J'avais pourtant pris le train en marche d'Avant la quête et apprécié la série malgré un étirement de publication qui mine de rien joue en défaveur d'une implication du lecteur. Il faudra probablement attendre le dénouement (au prochain tome on l'espère) pour vraiment apprécier la valeur de ce projet dans une lecture intégrale et chronologique des aventures de Bragon.
Ici Etien remplace un Mallié qui avait suscité l'espoir d'être le dernier dessinateur de la série. Ce dernier avait su trouver un style à la fois respectueux du graphisme de Loisel et possédant son caractère et rehaussant un niveau fragilisé par l'album moyen (graphiquement) d'Aouamri. Comme beaucoup l'ont dit, l'un des intérêt de cet album est donc plutôt graphique, le nouveau venu s'en tirant vraiment bien et Loisel assurant (comme Yslaire sur Sambre) une direction artistique redoutable mais vraiment justifiée lorsque l'on voit l'homogénéité que recouvre cette saga.
Pour le reste, on se demande tous le pourquoi de cet album... La Quête formait une quadrilogie, l'Avant aurait pu se clôturer au bout de cinq. D'autant que l'essentiel de la genèse du chevalier Bragon a déjà été racontée à ce stade et les pistes vers l'évolution de Mara déjà posées. Les principaux piliers ont été abordés: si l'ami Javin pouvait être une introduction originale, le grimoire, le Rige et la formation du chevalier ont été traités chacun dans un album. Quel est le thème de L'emprise? Outre un piétinement sur l'intrigue générale, la ficelle scénaristique (l'amnésie de Bragon et l'emprise) de l'album est vraiment faible. Alors ce tome se lit bien, est visuellement très agréable, mais l'on a un désagréable sentiment d'un tome 5.1. Surtout que le ton utilisé est étonnamment grand public (venant d'un Loisel dont l'érotisme et la violence marque le style...) et perd un peu le côté "sérieux" de la saga. Ce qui m'inquiète c'est que la seule justification à cela serait la volonté de prolonger commercialement la série sur un long court. Si le prochain est le dernier je fais confiance à la troupe pour clôturer cela de façon classieuse et ce tome 6 n'aura été qu'un semi-loupé. Sinon je risque fortement d'arrêter les frais avant d'être allé trop loin.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/03/02/lemprise
S'il est vrai que l'intrigue continue d'avancer au ralenti, c'est néanmoins toujours avec plaisir que je suis la destinée de Bragon et des autres héros de LA QUETE. L'ambiance de cette série est toujours aussi particulière, les personnages ont un vrai charisme, et le dessin est bien dans l'esprit de la série, c'est-à-dire excellent. Le scénario s'étoffe petit à petit et, n'en déplaise à certains, cet épisode n'est pas sans surprise, loin de là! Certains événements, et non des moindres, marquent par leur intensité dramatique. Vivement la suite.
Des dessins toujours aussi magnifiques, une magie de tous les instants, des personnages plus incroyables les uns que les autres et une fin d’histoire triste et pleine d’espoir.
Évidemment, notre chevalier Bragon avec cette perte de mémoire n’est plus lui-même et il peut paraître passif voire par moment totalement amorphe. Cependant, le plaisir à la lecture de cet album et à la vue de ces superbes cases est bien présent.
J’ai du mal à comprendre les quelques avis désabusés. Je ne trouve pas que le scénario soit sans surprises puisque celles-ci émaillent l’histoire et la rendent captivante.
Alors, combien d’années à attendre pour s’émerveiller encore ?
Pour une reprise Étienne s en sort très bien le dessin est top pour l histoire cela traîne un peu j espère qu ils ne vont pas imiter chez soleil 18tomes pour arriver à rien le plaisir est quand même la