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Magic Palace hôtel ou la pépite de derrière les fagots chez Fred.
Qui aurait cru qu'au travers d'un album peu connu dans la bibliographie d'un auteur immense, on découvre une petite perle d'humour noire, de poésie corrosive et d'errance nihiliste.
La Magic Palace Hôtel est une suite, sans en être une, du chef d'œuvre de Fred "Le petit cirque" ( D'ailleurs au détour des couloirs méandreux du Magic palace hôtel, on retrouve la famille de romanichel ). Car c'est ici l'errance d'un voyageur désabusé et fatigué ( qui a la tête bougonne de Fred) dans un labyrinthe freudien de couloirs ou les rencontres d'esprits les plus fous, les plus désabusés, viennent au voyageur sans que le voyageur s'en soucie. Chacune des rencontres font 4 pages tout comme dans Le petit cirque, chacune de ces histoires se clôturent par l'errance du voyageur qui s'en va ( tout comme Le petit cirque). Plus mature, plus désillusionné et plus intense visuellement que Le petit cirque, cet opus est plus mature que son chef d'œuvre de prédécesseur.
Peut être est ce d'ailleurs cela qui fait que Le petit cirque demeure supérieur à cet album. L'œuvre était plus visuelle, les espaces sont plus silencieux. Ce qui donne LE charme supplémentaire.
Mais ne boudons pas le plaisir d'une surprise réelle qui puise littéralement dans le nihilisme poétique de Fred surtout que celui-ci se met en scène. Et Le dessin est majeur, superbe. La mise en scène des planches est comme toujours d'une grande virtuosité. Mais au delà de la virtuosité graphique d'accoutumée, ce sont les histoires qui dénotent. Violentes, dépressives, sans une once d'humanisme ces petites rencontres ne sont guères propices à la légèreté. Noir désespoir est la couleur de l'album. Et le final reprend la logique de celui de Philémon.
Une vrai pépite d'humour noir de désespoir aux couleurs superbes d'Isabelle Cochet qui modernise une œuvre rare à découvrir urgemment.