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[RELECTURE]
Je n'aime pas le concept des berserkers. C'est un concept flou qui permet n'importe quoi. De soi-disant descendants d'une ancienne caste de Nains honnis, dont les survivants aujourd'hui seraient éparpillés un peu partout, et dont Redwin et Brum feraient partie. Le mode berserker se déclenche dans la rage et leur donne une force surhumaine, les rendant surtout quasi invulnérables aux blessures. J'aime bien quand la colère rend un Nain plus puissant dans un cas de désespoir, comme pour Redwin et Jorun, mais je n'aime pas quand ils deviennent invincibles en se guérissant tout seuls comme des super saïyens. Je trouve qu'on s'éloigne aussi un peu du concept original des cinq Ordres.
Ceci étant dit, l'histoire d'Oboron est particulièrement touchante en ce qui a trait à sa famille. L'histoire est un peu cruelle par rapport à ça d'ailleurs, parce que y a-t-il plus grande tristesse que d'apprendre que sa famille a été décimée, surtout quand des enfants font partie des victimes? Heureusement, tout n'est pas sombre et il y a une note d'espoir à la fin. C'est un tome qui comporte aussi beaucoup d'action, ce qui le rend forcément un peu plus léger, mais qui pourrait plaire à certains.
Ultimement, encore un tome qui se laisse lire, mais qui ne fera pas partie des meilleurs tomes de la série. À noter également qu'Oboron est probablement le premier Nain avec la barbe aussi bien taillée!
Mon classement des tomes 11 à 15 :
1. Fey du Temple
2. Torun de la Forge
3. Brum des Errants
4. Kardum du Talion
5. Oboron du Bouclier
[RELECTURE]
J'imagine que Jarry ne savait pas trop où envoyer son Ordre des Errants, parce qu'ici il nous retrace l'origine de la Légion de Fer, créée par nul autre que le légendaire seigneur Brum, un ancien Errant...
L'album est bon, entre son amitié avec les gars du puits et son repêchage par maître Kalarum, la jeunesse de Brum nous permet d'apprendre à connaître cet emblématique personnage un peu plus. Par contre, tout va un peu trop rapidement, surtout avec Kalarum. J'aurais aimé y voir un peu plus de développement entre les deux personnages, et surtout pas une fin aussi hâtive. Certains personnages sont aussi un peu laissés de côté, comme maître Faradim ou encore la mère de Brum. Beaucoup d'éléments un peu disparates, présentés trop rapidement, qui font que l'album manque un peu de cohésion pour moi.
Sinon, l'album demeure agréable à lire et nous apprend des choses sur l'univers des Nains, mais il ne s'approche pas des meilleurs tomes de la série.
[RELECTURE]
Superbe histoire sur le personnage de Fey, qui revient à ses origines. Comme je l'ai déjà dit, les meilleures histoires de Jarry mettent en scène un enfant et son père... et c'est encore le cas ici dans une certaine mesure, mais avec les deux parents et de manière différente.
Les commentaires sur le rôle des Naines dans la société naine sont un peu lourds, et le personnage d'Afaron est mon seul bémol dans cette histoire. Je n'aime pas les personnages extrêmes, surtout quand on parle de personnages dont le seul but est de rabaisser les femmes, parce qu'ils manquent toujours cruellement de complexité et sont trop faciles à écrire. Heureusement, son rôle demeure minime.
Mais sinon, l'histoire de Fey est très bien écrite, on prend plaisir à la voir redécouvrir l'Ordre du Temple et sa première passion : l'ingénierie. Tout le contenu technique sur la création du pont démontre le sérieux des auteurs. Le dessin de Deplano n'a jamais été aussi beau. Il s'est grandement amélioré depuis le tome 3.
L'histoire est juste différente. Au lieu de mettre en jeu des seigneurs de guerre et des combats et des armes (quoique...), on a droit a une histoire sur la valeur du travail et de la persévérance qui fait du bien. Pas parfait (on a encore la célèbre phrase de Marcel Pagnol après tout!), mais pas loin!
[RELECTURE]
Le dernier tome de l'Ordre du Talion à ce jour, et encore une fois, moins bon que dans mes souvenirs.
Commençons par la controverse et ce que j'ai moins aimé :
1 — Arban est présenté comme chauve au début du récit, mais lorsqu'on retourne dans le passé, Créty l'affuble de cheveux (c'est normal), mais oublie de les lui enlever lorsqu'on revient dans le présent (ce n'est pas normal)! Il y a eu trop de temps qui s'est écoulé entre les dessins des différentes planches? Il y a un dessinateur fantôme?? C'est une erreur franchement honteuse. Honteuse pour Soleil, honteuse pour Créty. Et de manière générale, le dessin de Créty est toujours aussi moyen.
2 — À la page 24, le personnage de Kardum dit la phrase suivante : « Ils l'ont fait parce qu'ils ignoraient que c'était impossible... personne ne le leur avait jamais dit. » C'est vraisemblablement une phrase de Marcel Pagnol qui date de 1967. Et dans le tome 13, Jarry va utiliser encore la même phrase!! Mais c'est de la paresse!? Et c'est quoi l'idée de copier cette phrase? Alex Alice fait la même chose avec son Château des étoiles!!
3 — Derdhr est sous-utilisée, et on ne la reverra pas. Kardum non plus, pour l'instant.
4 — À la toute fin, on parle des « geôles d'Yjdad ». Ce sont les geôles d'Yjgrun, non!!? On s'assoit à la table d'Yjdad, mais on va pourrir dans les geôles d'Yjgrun!! Paresse!!
5 — Plusieurs fautes de français encore une fois...
Pour les points positifs, l'histoire de Kardum et son ascension au sein de l'Ordre du Talion est plutôt intéressante. C'est un tome qui fait du marchandage son sujet principal et qui nous plonge dans le monde de l'argent. On peut comprendre la volonté de Kardum de vouloir faire mieux que son père et de sortir de la pauvreté, et il y a une certaine tristesse à le voir rendre visite à sa mère et se rappeler sa vie d'antan. J'aime aussi les Elfes qui lui servent de gardes du corps, ainsi que son comptable.
Malheureusement, et c'est triste à dire, mais c'est une histoire qui semble avoir été bâclée. Elle aurait pu être encore meilleure, surtout sans cette erreur de dessin. Finalement, à quand la suite? Je sais que Kardum est mentionné dans Guerres d'Arran, mais...?
[RELECTURE]
Moins bon que les tomes 1 et 6, mais quand même très bon. À noter que Torun adulte tel qu'on le voit sur la couverture n'est aperçu que dans les toutes premières pages, l'album se concentrant sinon exclusivement sur sa jeunesse.
Et justement, ce passage vers l'âge adulte de Torun est moins passionnant que l'ont été les histoires de Redwin et de Jorun, puisqu’ici c'est surtout son contact et sa relation avec l'ermite (dont le dévoilement de l'identité était aussi évident qu'un éléphant dans un champ de fraises) qui sont mises de l'avant, ainsi que la présence du seigneur de guerre Brum qui fait culminer le récit en sorte de bataille de superhéros à la Marvel... ce qui fait de Torun une sorte de personnage secondaire dans son propre récit. Maintenant, si vous aviez toujours rêvé de savoir qui serait le gagnant d'un combat entre Brum et Redwin, ce tome répond à la question! C'est aussi le premier tome qui mentionne l'Ordre du Malt.
L'album est donc très plaisant à lire, mais l'intensité émotionnelle à laquelle nous avaient habitués les deux autres tomes de l'Ordre de la Forge est absente. Une baisse de régime, donc, mais on aurait tort de passer notre chemin!
(À noter que l'avant-dernière bulle de la page 27 n'est pas complète, mais que même les rééditions n'ont pas pris la peine de corriger.)
Ce nouvel album des Nains nous dévoile un nouvel ordre de cette race : l'ordre du Temple.
Pour nous présenter ce nouvel ordre, nous allons nous plonger dans l'histoire d'Aral. Malgré lui, il se retrouve embarqué dans une expédition pour découvrir les secrets d'un artefact.
J'ai trouvé son récit un peu long, ennuyeux. Cependant, l'auteur fait tout son possible pour retenir notre attention, mêlant énigme mystérieuse, suspense, humour et action. Mais hélas, cela n'a pas trop pris avec moi.
Actuellement, c'est le scénario qui m'a le moins captivé concernant la saga des Nains. Peut-être en raison d'un sentiment de déjà vu.
Les couleurs et les dessins sont toujours superbes, mais j'ai une préférence pour la représentation de l'ambiance des Elfes.
[RELECTURE]
Abokar du Bouclier ou Dohan du Bouclier? En fait, j'ai trouvé le personnage de Dohan, petit frère de Tiss, beaucoup plus intéressant que celui qui prête son nom à l'album. Pourtant, cette maladie qui ronge Abokar et qui fait qu'il veut mourir avant de perdre toute sa motricité est un canevas qui aurait pu être fascinant.
Mais en fin de compte, on n'apprend pas à le connaître suffisamment. Son histoire aurait pu être très touchante, mais son personnage m'a un peu laissé de marbre au final. Surtout que les injections médicales qui lui permettent de se tenir debout encore et encore sont un peu trop farfelues pour moi. J'aurais préféré qu'un mage lui administre une bonne dose de magie. Et ces nains sauvages qui ne font pas partie des cinq Ordres? Sitôt présentés, sitôt abandonnés?
L'album en soi n'est pas mauvais, mais j'ai trouvé que le développement de l'histoire manquait un peu de profondeur. On passe quand même un bon moment.
Mon classement des tomes 6 à 10 :
1. Jorun de la Forge
2. Sriza du Temple
3. Derdhr du Talion
4. Abokar du Bouclier
5. Dröh des Errants
[RELECTURE]
C'est le premier album de la série Nains qui me déçoit. Mais procédons en ordre chronologique.
Ce tome fait directement suite à l'excellent tome 4. Dröh revient de voyage, et veut reprendre les choses là où son père les avait laissées. Il retrouve sa famille, qui vit désormais paisiblement, et ils ne souhaitent pas repartir en guerre. Les différents points de vue qui les séparent créent une belle dynamique. Les retrouvailles sont touchantes.
5 étoiles.
Mais là, on rencontre les orcs. Pour coïncider avec la sortie du premier album d'Orcs & Gobelins, Jarry se sent obligé d'inclure des orcs dans son histoire. Marketing oblige. Ça peut fonctionner, mais ça vient édulcorer l'univers de Nains. Tout de même, la guerre entre les orcs et les nains s'intègre assez bien dans le récit, même si on perd un peu l'origine de l'histoire des Errants.
4 étoiles.
Là où je déchante complètement, c'est à la fin. C'est quoi, cette histoire de réincarnation!? Dröh aurait déjà été un elfe, un humain, un gobelin, un orc, etc. Et dans la grande chaîne de la vie, il serait maintenant... un nain, et il aurait rencontré Kria un nombre infini de fois auparavant, sous d'autres formes... Et tout d'un coup, il n'a plus les mêmes préoccupations que son père!!! Et on tombe aussi dans du bla-bla philosophique sur la nature de la liberté et de la justice!! Arghh!! Quel gâchis!
À noter que je n'ai pas mentionné les fautes de français jusqu'à maintenant dans les précédents albums, mais celui-ci est celui qui en comporte le plus depuis le début de la série! Beaucoup de confusion entre le passé simple et l'imparfait, comme d'habitude. Mais aussi des aberrations telles que, page 35 "À tous les regrets que j'allais LAISSÉS derrière moi..." Au secours!!
3 étoiles, et c'est tout juste.
[RELECTURE]
Les excellents tomes continuent de s'enchaîner! Cet album fait suite au tome 3... mais 500 ans plus tard, et il mène à la fin du troisième tome. Il semblerait que Sriza apparaisse aussi dans Elfes 17, mais je ne m'en souviens plus, ça fait trop longtemps. Ce n'est pas nécessaire de l'avoir lu pour apprécier ce volume.
Cet album alterne le présent et le passé de Sriza, ce qui nous permet de comprendre sa psyché. C'est bien réalisé et je n'ai pas trouvé que ça fracturait le récit. On continue avec cette histoire de traité et de démons qui veulent s'en emparer, ce qui, il me semble, va disparaître de l'histoire générale après ce volume. Jarry a déjà clamé qu'être seul à bord du navire de la série Nains lui permettait de mieux naviguer (je paraphrase), mais à trop vouloir l'ancrer dans l'univers d'Aquilon (avec les personnages), la série va quand même perdre de sa cohérence par endroits.
Le dessin de Deplano est superbe, encore mieux que dans le tome 3. J'aime beaucoup la prière de Sriza écrite en fioriture de style, ça donne une belle touche à l'album. Une histoire de fantômes, de démons et d'exorcisme superbement réalisée.
[RELECTURE]
Moins bon que dans mes souvenirs, mais quand même très bon. Quelle tragique histoire que celle d'Ordo. Après s'être fait abandonner par sa famille dans le premier tome, le voilà qui se voit confronté à son père toutes ces années plus tard. Et si Jarry présente encore une fois une trame mettant en scène un fils et son père (ce sont ses meilleures histoires, après tout!), je la trouve moins intéressante cette fois-ci parce que les sentiments qui les opposent sont extrêmement violents, sans aucun respect ni aucun amour. Je trouve d'ailleurs la montée fulgurante du père d'Ordo au sommet du conseil de la Banque de pierre complètement irréelle.
Ce qui rend l'album intéressant, c'est Derdhr et comment elle va se servir d'Ordo pour arriver à ses fins. La manipulation psychologique dont se sert Derdhr et l'aveuglement d'Ordo malgré sa méfiance créent une dynamique amusante. Il y a des petits jeux de pouvoir à la Banque, ce qui me plaît toujours, et j'aime les retournements de situation. La fin était aussi totalement inattendue.
Il est intéressant de noter que les mages n'avaient pas encore été complètement définis à ce point-ci (avant l'apparition de la série Mages), et ils sont présentés dans cette histoire comme étant des "ensorceleurs".
Bref, un autre très bon album pour la série.
[RELECTURE]
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!
J'A-DO-RE CET ALBUM!!!
C'est non seulement LE meilleur album de toute la série Nains, c'est carrément l'une des meilleures BD fantastiques jamais écrites. Point. Cet album, c'est la perfection.
Par où commencer?
Jorun est un être fascinant. Sa psychologie est tellement bien développée par Jarry. Sa rébellion, ses tourments, sa résistance, sa rédemption. Il côtoie des personnages tout aussi intéressants que lui. Redwin, bien sûr, intransigeant. Ses compagnons d'armes, Orss et Fey. Le seigneur Brum, guerrier légendaire. Gurdan, sorte de figure paternelle. Fodhron, qui doit lui léguer l'héritage de son grand-père Ulrog. Sibris, l'amour inavoué. Sa mère, son frère, sa sœur... Les dialogues sont superbes.
L'album mêle habilement scènes d'action excitantes et émotions complexes. Il pourra très certainement vous arracher quelques larmes. L'évolution de Jorun est émouvante, et la relation père-fils est déchirante. Tous ceux qui ont grandi avec un père le savent... après la période l'enfance, soit on déchante face à notre père, soit on l'adule et on espère un jour l'égaler. Jorun adule et déteste son père en même temps. Le sujet est traité de manière intelligente et touchante.
Son évolution et sa transformation dans la Légion de Fer sont captivantes. Même la fin de l'album est incroyable. Un foutu chef-d’œuvre. Et bien sûr, doit-on encore parler du dessin de Goux?
Si je devais absolument chercher des poux à cet album, je dirais que je n'aime pas la couverture (c'est quoi cette arme??) et ses couleurs ne sont pas attrayantes. Mais franchement, la couverture, on s'en fout un peu quand l'intérieur est aussi sublime. Et bien sûr, il faut absolument lire le tome 1 pour vraiment pouvoir apprécier celui-ci.
Une BD magistrale.
- Je n'ai aucun talent.
- Ça, c'est à moi seul d'en juger, Jorun, fils de Redwin, petit-fils d'Ulrog.
[RELECTURE]
Dernier Ordre à présenter si l'on ignore l'Ordre du Malt, l'Ordre du Bouclier présente encore (!) une histoire de relation entre un enfant et son père, sauf que cette fois, ce n'est pas un Nain, mais bien une Naine!
Jarry évite de tomber dans ce que je déteste aujourd'hui d'Hollywood -- en faisant de Tiss une sorte de superhéroïne. Non, Tiss doit apprendre, doit grandir, doit maturer. Elle a ses faiblesses. Certes, elle gagne toujours sur ses rivaux masculins, mais elle n'est pas la plus grande guerrière de tous les temps juste parce qu'elle est une femme (écriture moderne oblige parfois ce genre de débilité profonde). Elle sauve ses compatriotes, mais ses compatriotes doivent la sauver aussi.
Cela fait de Tiss un personnage avec lequel on compatit et qu'on veut voir gagner. La trame générale comme quoi les femmes ne peuvent pas devenir guerrières est un peu lourde, mais l'histoire demeure quand même bien développée. La rédemption finale, et du père et de la fille, est superbe. Le dessin de Demare n'est pas mal, mais je n'aime pas ses visages. Difficile d'ailleurs de différencier Tiss de son frère.
Encore un très bon premier tome, riche en émotions.
Après cinq volumes, mon classement :
1. Oösram des Errants
2. Redwin de la Forge
3. Tiss du Bouclier
4. Aral du Temple
5. Ordo du Talion
[RELECTURE]
L'Ordre des Errants ne présentera pas toujours les meilleures histoires, mais cette première sortie est incroyable.
À certains égards, c'est un peu l'inverse du premier tome de l'Ordre de la Forge. Alors qu'avec Redwin, on avait droit à l'histoire du fils qui se rebelle contre son père, avec Oösram on a l'histoire d'un père qui veut offrir la dignité et la liberté à son fils et à sa famille. C'est une histoire pleine d'émotions qui me rappelle un peu le film « Gladiator » de Ridley Scott.
Le scénario est bien ficelé, les personnages sont attachants... vraiment super. Le dessin de Bordier est aussi le meilleur qu'on a vu depuis Goux dans le premier tome.
« Je suis le chef de cette famille, et j'ai une déclaration à faire. Oui... je déclare la guerre aux quatre Ordres dominants. Une guerre à mort. »
Excellent!
[RELECTURE]
Bien meilleur que dans mes souvenirs. À l'époque, j'avais trouvé ce tome beaucoup trop verbeux et ennuyeux. J'ai changé d'avis.
Alors, il est certain que le ton tranche assez nettement avec les deux tomes précédents, mais on en apprend beaucoup sur l'univers des Nains, surtout leur passé. Je trouve que les personnages d'Aral et de Sienn se complémentent bien, encore une fois. Et la conclusion avec le dragon permet de clore l'album en apothéose.
Le dessin de Deplano est bon, surtout en ce qui concerne les décors, mais certains personnages paraissent parfois plus brouillons. De plus, Jarry a déjà dit qu'être seul aux commandes d'une série (contrairement aux autres séries d'Aquilon) lui permettait d'être plus cohérent. Je ne sais pas quand se déroule cet album, mais dans le tome 2, les dragons sont monnaie courante et personne ne s'en surprend, alors qu'ici, les Nains croient qu'ils n'existaient plus. C'est sûr que si l'histoire d'Aral se passe 7 siècles avant celle des autres tomes, ça peut expliquer une redécouverte des dragons, par exemple, mais sinon, je crois que ce point n'est jamais expliqué.
Comme la série est présentement sur pause (depuis le tome 25), pourquoi pas un spin-off, une trilogie sur Fugur ou Forgrim, ce Nain légendaire? Et les sept traités et leur origine? Il me semble que cette histoire serait intéressante à relater et permettrait de découvrir autre chose dans cet univers.
Un très bon album qui étoffe la race naine, mais lancez-vous dans le bon état d'esprit -- c'est un album de dialogues plus que d'action.
[RELECTURE]
Des trois albums du Talion qui sont sortis (l'Ordre du Talion finira par être abandonné au profit d'un Ordre qui lui est bien inférieur, l'Ordre du Malt), celui-ci est définitivement le moins bon.
D'abord, désolé, mais je ne suis pas fan du dessin de Créty. Je trouve ses visages souvent trop bizarres. Ensuite, le scénario demeure classique et emprunte carrément à d'autres séries de l'univers d'Aquilon, comme cette fameuse Loge noire d'assassins qui vient chercher des élus, presque exactement comme avec les Elfes noirs. Ou les amis qui deviennent ennemis par la force des choses. Enfin, la finale est un peu tirée par les cheveux et les révélations improbables, on a l'impression que Jarry ne savait pas trop comment démêler tout ça.
Mais sinon, l'album demeure très divertissant. Ordo est un personnage assez intéressant, lui qui ne réussit pas complètement à oublier sa famille, mais qui ne sait pas s'il les hait vraiment. Il y a des moments touchants. Sa relation avec Héba est aussi assez bien développée, et on aime les voir travailler de concert.
Ultimement, l'album demeure agréable à lire et présente une belle introduction à l'Ordre du Talion.
[RELECTURE]
J'avais oublié à quel point les tomes de l'Ordre de la Forge étaient bons. Ici, Jarry élabore surtout une fresque familiale. Celle de la relation entre un père et un fils. C'est le genre d'histoire qui me parle. Comment rester insensible à cette fameuse scène, dans l'arène, où Ulrog exprime finalement sa rage? Comment rester insensible à ce Redwin si dur et si aveugle, lui qui ne comprend pas l'amour et l'éducation de son paternel?
Ce premier tome est tellement puissant. Il n'est pas parfait (la fin est trop expéditive, on ne sait pas ce qu'il advient de Larsen non plus, et ces mages noirs, les revoit-on dans la série!?), mais il donne le ton à cette série qui est, à maints égards, la meilleure de toutes celles de l'univers d'Aquilon. L'Ordre de la Forge sera d'ailleurs le préféré de nombre de lecteurs, et dès le premier tome, on peut comprendre pourquoi.
Bravo, M. Jarry.
[Je cite ci-dessous quelques passages de ma critique originale, que j'ai effacée.]
L'âme de Nicolas Jarry est-elle véritablement celle d'un nain, endurcie au fil des tranchoirs, qu'elle porterait plus d'amour envers cette petite race qu'envers les autres peuples d'Arran?
Je ne saurais le dire. Mais peu importe les raisons, j'espère que ça va continuer comme ça. M. Jarry, continuez d'écrire des histoires complexes, réfléchies, bourrées de texte (pertinent), adultes, matures, qui nous empêchent de refermer l'album avant d'avoir tourné la dernière page.
Ce que nous avons ici est généralement très bon, et de loin meilleur que tout ce qu'il y a à trouver sur les terres d'Arran. En espérant que vos pognes, M. Jarry, celles qui étripaillent des crayons, puissent écrire encore longtemps!
Ce tome 6 se déroule quelques années après l’excellent tome 1. Le célèbre Redwin de la Forge vit une vie paisible avec sa femme et leurs enfants. Cette histoire est centrée sur Jorun, son second fils, qui semble avoir hérité uniquement de la colère de son père. Redwin prendra la décision de le confier à la légion de fer, une compagnie de mercenaire parmi laquelle Jorun essaiera de trouver sa place.
J’avais déjà adoré le tome consacré à Redwin, mais cette suite est tout aussi bonne. J’aime tout dans cette BD, le scénario est soigné, les dessins sont captivants et les émotions sont garanties. On ne peut qu’espérer revoir ces personnages tant ils sont bien écrits. Gros coup de cœur !
Ce 8ème tome est centré sur Sriza, un personnage déjà aperçu dans Elfes tome 17. Nous le retrouvons au cœur d’une enquête visant à lutter contre l’obscure. C’est également l’occasion de découvrir le passé de cet exorciste de l’ordre du Temple.
J’aime énormément les dessins de Paolo Deplano, notamment sa façon de dessiner les cités et édifices nains. J’ai apprécié le scénario et les liens qu’il peut avoir avec d’autres épisodes de la saga.
Ce tome possède énormément de textes ce qui le rend très dense et copieux. Cela pourra en indisposer certains, mais pour ma part, j’ai beaucoup apprécié ma lecture.
Ce 5ème tome nous présente le dernier ordre nain : celui du bouclier. Ce dernier est majoritairement composé de guerriers comme l’illustre leur devise « Tenir ou périr ». Nous découvrons Tiss, une jeune naine rêvant de s’engager dans la compagnie de sa forteresse. Elle devra affronter le regard de son père et de son ordre pour prouver qu’elle mérite tout autant qu’un poilu de tenir un tranchoir.
J’ai adoré cette histoire que j’ai trouvée particulièrement touchante. Une héroïne exceptionnelle dans un monde de violence ou les moments de tendresse sont rares et précieux. Les dessins de Nicolas Demare sont excellents et donnent une atmosphère propre à cet ordre du bouclier.
Ce quatrième tome présente l’ordre des errants. Un ordre qui n’en est pas réellement un car il n’est pas reconnu par les quatre grands ordres dominants. Nous faisons la connaissance d’Oösram, un ancien combattant de l’ordre du Bouclier ayant été bannis, condamnant dans le même temps sa famille à rejoindre la pauvreté. Mais acceptera-t-il les humiliations et le mépris ou choisira-t-il de mener les siens à la révolte ?
L’écriture de cette histoire est extrêmement prenante avec une montée en tension tout au long du récit qui nous offre un final aussi épique qu’émouvant. Excellente lecture une nouvelle fois.
Ce troisième tome nous présente l’ordre du Temple et plus particulièrement le personnage nommé Aral. Ce dernier va se retrouver embarqué dans une mission au cœur d’une mine renfermant les obscurs secrets d’un lointain passé.
J’ai adoré l’histoire qui est extrêmement prenante dans une ambiance à la Tolkien. Les dessins de Paolo Deplano sont très immersifs tout comme le « jargon nain » utilisé.
Encore une très belle lecture dans ce formidable univers.
Ce septième album est la suite directe du tome 2 puisque nous retrouvons Ordo et l’ordre du Talion. Plusieurs années se sont écoulées depuis l’incendie de Fort-Draz et Ordo mène désormais une tout autre vie sous un autre nom. Son passé fini inévitablement par le rattraper le jour ou Derdhr, une puissance naine de la banque de pierre vient solliciter ses services. S ‘en suit un album ou les complots politiques sont omniprésents, peut-être même un peu trop ce qui a parfois pu me perdre légèrement. À mon sens, la complexité de cet ordre est à la fois sa force et sa faiblesse. Les dessins de Créty ne seront jamais mes préférés sur cette saga, néanmoins, cet album offre de magnifiques planches sur les différentes forteresses et édifices.
Le tout reste globalement très satisfaisant et offre une bonne suite aux aventures de ce nain.
Second tome pour la saga Nains. Nous découvrons l’ordre du Talion et plus particulièrement sa mystérieuse loge noire. Ordo a été recruté dès son plus jeune âge pour intégrer cette redoutable organisation d’assassins faisant régner par la force cet ordre qui a la main mise sur l’économie des terres d’Arran.
Le scénario est très prenant du début à la fin avec des retournements de situation très intéressants. Le contexte et les enjeux sont parfaitement posés, ce qui permet au lecteur d’appréhender les fonctionnements des différents ordres nains. Les dessins sont moins fins que ce qu’on peut avoir sur beaucoup d’autres numéros, mais fonctionnent tout de même très bien.
Encore un très bon tome sur les nains ! Je recommande vivement cette collection.
25ème et dernier tome de Nains avant le début du crossover intitulé Guerres d’Arran. Nous découvrons ou redécouvrons le personnage de Volgrir du bouclier. Je n’ai compris que progressivement que certains personnages avait déjà été croisés lors du tome 20. Le récit est centré sur la jeunesse de Volgrir et nous plonge dans des événements dont les fans de la première heure se rappelleront. Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher la surprise.
Je suis un peu moins fan des dessins, je pense que cela vient du « chara design » des personnages que je trouve parfois étrange pour des nains.
En résumé, ce numéro fut agréable à lire, mais ne restera pas parmi les meilleurs. Maintenant, il va falloir patienter plusieurs années avant de lire le tome 26 qui ne devrait pas sortir avant 2025.
Ce 24ème album fait suite au tome 19 puisque nous retrouvons le même groupe de personnages. Comme le titre le laissait présager, le récit est davantage centré sur Akab. Son passé refait surface et amènera son équipe a se lancer dans une aventure de piraterie ainsi que dans une chasse au trésor. Un vent de fraîcheur se dégage de cet album avec un ton plus décalé et humoriste que d’habitude. Cette aventure de piraterie est agréable à suivre et donne la possibilité à Jean-Paul Bordier de réaliser de magnifiques dessins.
J’ai passé un bon moment de lecture devant ce numéro au ton qui dénote du reste de la saga, mais qui n’est, occasionnellement, pas déplaisant.
C’est avec plaisir que je me suis lancé dans cette lecture mettant en avant le duo de personnages Ararun et Antalya que nous avions découvert dans le tome 18. Une nouvelle enquête s’offre à eux lorsqu’ils découvrent une série de meurtres dans les rues de la belle cité d’Ysparh. Cet album recycle une formule qui avait bien fonctionné et c’est toujours aussi agréable à lire. J’aurais aimé que l’écriture des deux personnages principaux soit travaillée davantage afin de donner une réelle valeur ajoutée à leur retour.
La fin entraînera certainement une suite et j’espère qu’elle saura se montrer innovante et captivante.
Deuxième tome consacré à l’ordre du Malt. Nous retrouvons Gurdan et Borogam, 3 ans après la reprise de la distillerie familiale. Les habitants de leur petit village d’Obré vont être contraints de se réunir afin de trouver une somme d’argent conséquente leur permettant de résister à la menace du puissant ordre du Talion.
Malgré le titre de l’album, ce numéro est davantage centré sur Gurdan et sa réflexion sur la vie et la mort. Un tome très agréable à lire avec des personnages très attachants et merveilleusement dessinés par Giovanni Lorusso.
Un numéro réussi et particulièrement touchant qui réussira peut-être à vous décrocher une larme.
C’est quand j’ai vu ce tome 21 en librairie que je me suis motivé à reprendre mes lectures sur cette merveilleuse saga. J’avais tellement hâte de pouvoir me plonger dans les retrouvailles entre les enfants du célèbre Redwin de la Forge !
Dès les premières pages, cette réunion de personnages iconiques est très réjouissante. Il s’agit déjà du 5ème numéro centré sur l’ordre de la Forge et voir comment les personnages ont évolué confère un côté mythique à chaque interaction. Par ailleurs, le récit avance en prenant son temps et les moments d’émotion sont au rendez-vous.
La fin de ce 21ème album confirme que Nicolas Jarry a de grands projets pour cette famille et je me languis déjà de la lire.
Déjà 20 albums pour la saga Nains et celui-ci vient conclure avec brio cette 4ème saison. Nicolas Jarry écrit une très belle histoire avec la profondeur qu’on lui connaît dans le développement de ses personnages. L’histoire nous raconte comment une mère de l’ordre du bouclier va partir à la recherche du dernier fils qui lui reste. Ce dernier étant porté disparu au combat, elle va se constituer une petite équipe et suivre un périlleux périple vers l’est des terres enneigées.
J’ai dévoré ce tome qui s’appuie sur les bases qui ont fait le succès de cette saga. Le personnage de Svara est une réussite et retranscrit à la perfection la vie de souffrance qui attend toutes les mères de cet ordre dont la guerre est le quotidien.
Très beau moment de lecture !
Ce 19ème tome présente une bande de 5 errants mercenaires qui semble aller de mauvais coup en mauvais coup. Cet album ne conviendra certainement pas à tout le monde. On ne retrouve pas la maturité et la profondeur d’écriture à laquelle nous a habitué Nicolas Jarry. L’humour est omniprésent et le ton général est très enfantin. Les personnages ne pas désagréables, mais sont tous très caricaturaux. Malgré ces aspects, j’ai passé un bon moment de lecture et c’est un tome que je serai amené à relire quand j’aurai envie d’une « lecture détente » permettant de poser le cerveau.
Nicolas Jarry a testé quelque chose de nouveau (ce qui est tout à son honneur) néanmoins, j’espère retrouver le ton habituel dès le prochain numéro.
Ce tome 18 nous présente deux nouveaux personnages : le nain Ararun et l’elfe bleue Antalya. Ces derniers sont deux capitaines de la garde de la magnifique cité d’Ysparh. Cet album diffère de ses prédécesseurs de par son scénario qui s’inspire du style « Polar », ce qui donne un vrai vent de fraîcheur à la saga. Les dessins de Paolo Deplano sont très réussis. Il parvient à donner une âme et de l’immensité à cette magnifique cité.
Je me suis facilement laissé embarquer dans cette enquête et la lecture a été très agréable. Les deux protagonistes disposent tous les deux d’un développement intéressant qui ne demande qu’à être approfondi dans un futur numéro.
Alors que nous pensions retrouver l’ordre du Talion, il n’en est rien puisque ce numéro est consacré à Gurdan du Malt (personnage déjà apparu dans plusieurs numéros). Après avoir été contraint de quitter la célèbre légion de fer, Gurdan retourne sur sa Terre-Natale puis cherche à reprendre la distillerie familiale. L’écriture et le caractère de ce personnage contribuent à le rendre très attachant. Au premier abord, le synopsis n’est pas révolutionnaire et pourtant, j’ai été très vite plongé dans le récit que j’ai dévoré d’une traite.
Pierre-Denis Goux est exceptionnel au dessin. (Je me demande même si ce n’est pas son meilleur album.) La colorisation chaude est parfaite et donne vraiment une ambiance de campagne qui plonge inévitablement le lecteur dans l’histoire.
Ce tome 17 a été un véritable coup de cœur et je le relierai certainement avec énormément de plaisir.
Ce seizième tome introduit la loge de Vaha. Il s’agit d’un regroupement de sœurs ayant pour but de conserver et protéger d’anciens artefacts runiques jugés trop dangereux pour être laissés entre de mauvaises mains. Nous suivrons Tala, une jeune combattante de la loge qui a été envoyée à la recherche d’une cité perdue abritant une ancienne rune d’immortalité. Son chemin sera semé d’embûches et d’autres forces chercheront à lui barrer la route. Ce tome nous place au cœur d’intrigues et de complots politiques qui nous rappellent l’ordre du Talion.
L’intérêt que j’ai porté au scénario est monté en intensité au fur et à mesure du récit malgré ma difficulté à m’attacher au personnage de Tala. Quelques révélations sur la famille de Redwin sont distillées sur la fin du récit, de quoi éveiller mon intérêt pour la suite.
Le concept de départ est rafraîchissant avec ce nain qui semble revenir d’entre les morts. Un secret se cache derrière cette mystérieuse résurrection. Nicolas Jarry introduit les berserkers dans l’univers des terres d’Arran. Leurs origines restent floues, même à la fin de la lecture. J’imagine que ce concept sera réexploité dans le futur.
Oboron est un personnage moins attachant qu’à l’accoutumé. J’ai apprécié sa relation avec le Gobelin qui apporte un peu de beauté au milieu de toute cette brutalité. J’ai passé un agréable moment de lecture même si cet album ne fait pas partie de mes favoris.
Le seigneur Brum, célèbre fondateur de la légion de fer à enfin droit à son album dédié. J’avais hâte d’en savoir plus sur son histoire et sur son passé, c’est maintenant chose faite ! L’histoire nous plonge dans sa jeunesse, quand il n’était qu’un errant luttant contre la violence et la pauvreté, entouré de ses amis. Nous découvrons ce qui a fait de lui le « cognar » que nous connaissons ainsi que ce qui l’a poussé à créer la légion de fer.
J’ai adoré cet album qui se termine malheureusement trop vite. J’aimerais en découvrir davantage concernant la jeunesse de Brum, dans un futur numéro qui pourrait nous montrer la création de la légion.
La capitaine Fey de la légion de fer, que nous avions déjà aperçue dans les tome 6 et 11, devient le personnage principal de cet album. Un événement inattendu va la forcer à quitter la légion pour retourner sur les terres de son enfance. Face à la guerre qui fait rage dans le royaume de Léhon, Fey va se lancer dans un projet d’envergure qui fera honneur à ses origines tout en ayant l’immense objectif de sauver son peuple.
Le développement et l’évolution du personnage de Fey est encore une fois une grande réussite. J’ai aimé retrouver Torun (protagoniste du tome 11) qui a un rôle majeur dans ce récit. Cet album m’a énormément plus et fait honneur à cet ordre temple.
Troisième numéro concernant l’ordre du Talion. Nous laissons Ordo pour découvrir un nouveau personnage nommé Kardum. Nous découvrons comment ce dernier a réussi à créer son empire en partant du plus bas de l’échelle sociale.
Les numéros consacrés à cet ordre ont toujours une ambiance particulière qui me plaît énormément. Il y a moins d’action et de violence, mais davantage de complots politiques.
J’ai été plongé dans ma lecture du début à la fin et j’espère retrouver ce personnage dans le futur.
Ce nouveau tome nous plonge dans la jeunesse de Torun, le nouveau maître de forge de la légion de fer (que nous avions découvert dans le tome 6). Torun rêve d’apprendre l’art de la forge et va chercher à trouver un mentor qui lui permettra d’accomplir son rêve. Il fera de nombreuses rencontres qui changeront sa vie à tout jamais.
Le récit alterne les moments d’émotion et de violence et le duo Jarry - Goux retranscrit cela avec brio. Les dessins sont toujours aussi immersifs, et la qualité est au rendez-vous comme à chaque fois avec cette série Nains. J’ai encore passé un très bon moment de lecture.
Ce 10ème tome de la saga Nains vient conclure en beauté la seconde saison. Ce récit est centré sur deux personnages : Abokar, le seigneur de guerre de l’Ordre du bouclier (aperçu brièvement dans le 1er tome sur cette Ordre) et Dohan (frère de Tiss, personnage central de ce même précèdent tome).
Abokar est vieux et malade, il souhaite finir sa vie en combattant avec honneur et gloire. Mais ce qu’il pensait être son dernier combat ne fera que le mettre face à la réalité et à ce qui sera assurément sa plus grande bataille. J’ai aimé le fait que le récit établisse un parallèle entre Abokar et Dohan. Les deux protagonistes font face à un handicap majeur et l’écriture de Nicolas Jarry est profonde, ancrée dans la psychologie naine et particulièrement touchante.
J’ajoute que les dessins sont d’une grande qualité et totalement immersifs. J’ai beaucoup aimé cet album que je relirai avec un grand plaisir.
Deuxième tome centré sur l’ordre des errants. Nous retrouvons le fils d’Oösram, Dröh qui revient d’un long exil dans l’espoir d’achever l’œuvre de son père. Malgré ses certitudes, son retour ne va pas se passer comme il l’espérait. Ce récit traite principalement de la quête d’identité à travers ce personnage qui cherche à donner un sens à sa vie. Sa rencontre avec une prêtresse orc va aboutir à d’étonnantes révélations qui m’ont moyennement convaincu. La fin ouverte me laisse espérer que nous reverrons Dröh dans le futur. Peut-être que de futurs personnages croiseront son chemin.
J’ai passé un bon moment de lecture tout au long du récit malgré une issue qui m’a légèrement laissé sur ma faim.
Vous avez adoré le tome 1? Alors vous n'allez pas être déçu !
Jorun, le fils cadet de Redwin, est un des personnages les plus intéressant de la série de mon point de vue.
L'univers des terres d'Arran s'enrichit ici : mages nécromanciens, invasions à grande échelle, légion de fer (milice privée).
Je souligne souvent le caractère social des albums. Ici, nous avons clairement des sujets importants qui sont soulevés comme la relation entre frères et sœurs, à l'autorité, comment donner un sens à sa vie...
La fin est juste exceptionnelle... On regrette pas d'avoir lu cet album. 64 planches qui sont tellement agréables qu'on en oublie le temps qui passe !
Les dessins, les décors sont majestueux. Villes, villages, campement, campagne désertique... On s'y croirait vraiment ! En tout cas, ça aide beaucoup à se plonger dans le scénario.
Petit bémol : cet album ne peut être apprécié à sa valeur si le tome 1 n'a pas été lu avant.
Bref, je recommande vivement la lecture passionnante de la vie de Jorun.
Cet excellent album nous propose de suivre Ordo, assassin de la loge noire, bras armé de l'Ordre du Talion.
Le scénario est très original et j'ai beaucoup apprécié l'angle d'approche choisi par les auteurs, à savoir cette quête de vengeance qui aura de lourds impacts sur les tomes suivants dudit Ordre.
Encore une fois, j'apprécie le côté "social" de l'album, qui amène à réfléchir sur des questions de société.
Le dessins est époustouflant, conforté par la multiplicité des lieux visités. On découvre ainsi un univers cohérent, beau et qui paraît proche de nous.
Le scénario est imprévisible. Il y a des déchirements en chemin.
La quête que s'attribue Ordo est originale est intéressante car bien utile à l'univers.
Bref, à lire absolument !
Cet album est tout simplement un chef-d'oeuvre.
L'histoire de Redwin est originale. Elle passionne et intrigue le lecteur. L'album traite de nombreux sujets de société importants tels que l'éducation & l'héritage familial, la vengeance, la recherche du pouvoir, le rôle que l'on souhaite jouer dans sa vie...
La manière de raconter l'épopée du héro est en elle-même un pure bijoux. C'est original, ça plait. Le rythme est top.
Outre le scénario, les dessins sont grandioses. Ils nous permettent de nous imprégner de l'univers de s'y plonger. On a l'impression de côtoyer Redwin. De vivre son aventure.
Je recommande vraiment cet album, ainsi que les suivants de l'Ordre de la Forge qui nous font découvrir son héritage. De manière générale, la série Nain reste ma préférée sur les terres d'Arran !
Un peu perturbé par le décalage chronologique de cette histoire...
L'aventure se lit bien, sous la forme d'un one-shot, qui raconte l'enfance des héros du tome 20.
2.5 étoiles.
Une anecdote, pour le plaisir.
Ma femme déteste tout ce qui a trait à la fantaisie, sauf pour le Seigneur des anneaux, qu'elle adore. Tout le reste, selon elle, n'est jamais plus qu'une pâle imitation de maître Tolkien. Je lui avais d'ailleurs fait lire le premier album d'Elfes, et son verdict avait été : "Bof!". Je l'ai souvent encouragée à lire Nains, qui est selon moi la meilleure série de l'univers d'ENOM, sans succès.
Mais quand elle a vu la couverture de cet album, elle m'a lancé : "Ah, il a l'air bon, celui-là! Avec le petit bébé sur la couverture..."
Ça m'a fait rire. Eh bien, était-il bon? On peut dire. Était-il excellent? Non. Cet album nous ramène dans le passé dans la jeunesse d'un personnage vu dans le tome 20, mais il peine à se démarquer. En fait, Jarry semble plus intéressé à faire de Nymn son personnage principal, et pas Volgrïr. Pour se donner bonne conscience? Allez savoir.
Malheureusement, et pour faire écho à l'avis de Fradagast, ni l'un ni l'autre ne sont particulièrement intéressants. Les enjeux de l'histoire ne sont pas spécialement excitants non plus. On retire tout de même un certain plaisir à suivre cette bande qui tente de survivre au brouillard, mais ultimement, c'est un album bouche-trou.
Même le passage de Redwin m'a laissé de marbre, puisqu'on a vu la même situation ou presque dans un album antécédent. Et j'adore Redwin! C'est toujours le genre de personnage qui me fait vibrer. Mais ici, on a plutôt l'impression qu'il sert de porte de sortie trop facile à emprunter et qu'il rend nos personnages principaux encore plus inutiles.
Un bon album, mais aucunement essentiel.
Après le premier tome sur les errants, j'avais hâte de retrouver Dröh et suivre l'héritage de son défunt père.
Le concept de l'album est intéressant, mais je clôture cet album avec un léger regret. Une impression d'avoir sacrifié l'avenir de notre héros pour un scénario sympa mais qui aurait pu être différent suite aux attentes générées par l'excellent tome 4.
Il n'empêche et je le cite dans chaque critique sur la série : les décors sont à couper le souffle. On passe du temps sur les cases, beaucoup plus que dans d'autres séries, afin d'analyser et de s'imprégner des dessins.
Cet album est encore une fois une belle illustration de la société nain et de ses codes sociaux : le racisme, la hiérarchisation de la société, les relations envers les autres peuples.
Début 2023, l'album est vendu à 16€. Est-ce que ça les vaut ? Absolument !
On peut déplorer le système commercial du scénario, qui est une introduction à la série Orcs & Gobelins sortie en même temps que cet album. Un flyers publicitaire était même glissé dans l'album. Je trouve néanmoins que l'exploitation des Orcs dans cet album est excellente. Sans devoir lire un album O&G, on découvre l'étendue de l'univers imaginé par les créateurs des Terres d'Arran ainsi qu'un peuple qu'on cite dans chaque album mais qu'on apprends à connaître qu'ici.
Pour terminer, cet album apporte un vrai plus à la série (et aux autres séries) via la manière dont est traité la religion et les croyances. Un concept à découvrir dans cet album !
Enfin une femme ! Avec Tiss, l'introduction à l'ordre du bouclier semblait prometteuse, tant les premiers albums marquent un sexisme profond chez les nains.
Et pour cause, l'on découvre un personnage attachant qui fait sa place en alternant tragédies et héroïsme. Une belle leçon !
Je suis d'accord avec certaines critiques sur le fait qu'on aurait apprécié de découvrir plus en profondeur certains faits évoqués dans l'album. La fin arrive tard et semble précipitée. Il n'empêche que le scénario est passionnant et qu'on a pas envie de lâcher la lecture.
Encore une fois, les décors... wow. Toujours un excellent travail d'artistes talentueux qui apportent cohérence et immersion au lecteur.
Un héros déchu, des décors à couper le souffle et une exploitation parfaite des thématiques de société comme le racisme, les persécutions, la domination par la force.
Cet album (ordre) tranche nettement avec les précédents de par le point de vue qu'offre les errants sur les sociétés nains de la terre d'Arran.
Après avoir dévoré cet album, on a qu'une hâte : lire le tome 9 pour retrouver le fis d'Oösram.
Encore une bonne histoire du bouclier et qui a le mérite de reprendre un personnage de l’album précédent, comme l'ordre de la forge le fait avec brio.
Dans le dernier "orcs"(t19), cette approche est aussi utilisée et le contexte de la guerre des goules également, offrant deux albums en miroir : un héros naissant versus un héros finissant, un spectateur vs un acteur, tous deux portés par des pouvoirs démoniaques.
Volgrir est cependant moins original, moins drôle et ses personnages moins intéressants. Les dessins sont plus efficaces, même si les combats restent fouillis. La jeunesse des acteurs est probablement la cause de ce décalage désagréable (que je retrouve dans la psyché des héros des deux derniers albums des errants).
Un album meilleur que les deux deniers, mais manquant d’ambition et sauvé par le passage d’une légende.
Contrairement aux autres avis émis sur ce site, ce 3ème tome reste pour moi l'un des meilleurs de la série. Je lis ici que l'on s'ennuie. Pourtant, j'ai rarement mis autant de temps à lire une BD; pas par manque d'intérêt mais parce-qu'il y a tellement de choses sur lequel s'attarder lors de la lecture. Un pur plaisir!
Avec un côté Bilbo le Hobbit, l'histoire d'Aral ne manque pas d'intérêt. Sa mission se révèle bien différente de ce qui était prévu. Ce qui est intéressant, c'est d'analyser la transformation du personnage à travers tout l'album.
Le dessin est particulièrement réussi. La citadelle, les mines, les paysages : le dessinateur a réussi à nous proposer un univers cohérent et très détaillé qui apporte beaucoup au scénario.