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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    BudGuy Le 14/08/2022 à 16:45:55

    Avis global portant sur les deux tomes

    Il fallait un génie italien de la bande-dessinée afin de transposer la vie d'un autre génie italien ! Milo Manara retranscrit la vie d'un des meilleurs artistes de la Renaissance, Le Caravage, commençant par son arrivée à Rome en tant que jeune prodige débutant pour terminer sur sa mort assez controversée.

    Les dessins sont de toute beauté ! il n'y a rien à y redire tant chaque case est composé tel un tableau avec des détails qui fusent. Manara sublime les corps de ces hommes et (surtout de) ces femmes du XVIe siècle. L'auteur nous rappelle que le Caravage a été un précurseur par rapport à la composition, la scénographie et les jeux clair/obscur d'un tableau bien avant l'école hollandaise avec Vermeer.
    Le scénario n'est pas en reste, tant il est passionnant et rempli de rebondissements comme a pu l'être l'existence de cet artiste; un artiste qui aura cherché la perfection dans chacune de ses œuvres, un peu à la manière d'un Manara tout au long de sa carrière.

    Ce dernier réalise indubitablement ici son chef d'œuvre ultime et mérite bien toutes les louanges.

    Erik67 Le 30/08/2020 à 23:21:37

    On va dire que je suis du courant des suivistes mais ce n'est pas vraiment le cas. Certes, 4 étoiles également pour cette série qui débute et qui est consacré au peintre italien le Caravage.

    A mon crédit, j'ai toujours aimé le dessin de Milo Manara qui est à la fois sensuelle et sensationnelle. On dirait même qu'avec cette série, Manara tient son chef d'oeuvre tant il excèlle dans une perfection du trait et de l'utilisation des couleurs. Les femmes sont belles et les tableaux sont à croquer (ou plutôt le contraire). Il y a une véritable quête dans la recherche de la beauté.

    Cela ressemble un peu au travail qu'il a effectué sur la série Borgia scénarisé par Jodorowsky qui avait déjà pour cadre la ville éternelle de Rome. Pour le reste, c'est un plaisir que de découvrir la vie de ce peintre de génie exalté qui n'hésitait pas à défendre la veuve et l'orphelin. Il mourra jeune à 38 ans. Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec ce héros du Thalys Spencer Stone qui a bien failli terminer ses jours en défendant une jeune femme deux mois après son acte de bravoure. La comparaison s'arrête là.

    Le Caravage est une oeuvre qui séduit incontestablement ce qui explique le flot de bonnes critiques.

    Saigneurdeguerre Le 12/01/2020 à 19:12:40

    Quelle vie que celle du Caravage ! Avant de lire cette bande dessinée qui est une biographie aussi fidèle que possible de la vie du Caravage, je ne me doutais pas à quel point elle avait été mouvementée !

    La BD commence au moment de son arrivée à Rome. Arrivée très mouvementée, probablement fort différente de la réalité. Il est possible que Milo Manara se soit octroyé quelques libertés vu qu'à l'époque ils ne disposaient ni de Facebook, ni d'Instagram ou autres réseaux sociaux pour les suivre dans leurs moindres faits et gestes. Oui, je sais, cela peut paraître incroyable à certains que l'humanité ait pu vivre sans Internet !

    Manara nous fait découvrir les difficiles conditions de vie à cette époque. Il s'attarde en particulier sur le sort très peu enviable des prostituées (mais sont-elles mieux traitées aujourd'hui) … Pour l'anecdote, sachez que le très Saint Père Pie V, le pape quoi, ordonna en 1569 que ces pauvres femmes soient parquées dans une sorte de ghetto, l'Ortaccio, muré et fermé par deux portes la nuit. Gare à elles si elles se faisaient prendre dehors, la nuit, sans arborer un châle rouge. Un terrible sévisse les attendait à la prison. Et tiens, comme c'est surprenant, il y avait déjà des souteneurs pour s'approprier les gains de ces dames… Et pour les passer à tabac, parfois juste pour le plaisir.

    Mais que mes propos ne vous induisent pas en erreur ! Ce livre nous fait avant tout découvrir l'oeuvre du Caravage avec des toiles fort bien rendues dans la bande dessinée. D'ailleurs le dessin est au top ! Tout comme le scénario ! Evidemment, il y en a qui regretteront la mise en couleurs qui use beaucoup des ocres, des gris bleutés et de toutes les variétés de bruns, alors qu'ils auraient aimé sans doute voir des couleurs plus variées, plus vives et plus guillerettes. Moi, j'apprécie le choix de l'artiste car beaucoup de scènes se déroulent le soir ou la nuit, et comme les lampes LED n'étaient pas très répandues à l'époque, les couleurs sont plutôt sombres. En plus, elles contribuent à cette atmosphère lourde, pesante car on étripait facilement les gens que ce soit pour des motifs religieux (on était vite hérétique) ou pour des raisons liées à la criminalité ou supposée telle.

    Il va falloir que je me procure le second volume…

    GringoBandito Le 16/12/2019 à 17:17:05

    Une merveille n'ayant rien à envier à sa version colorisée. Que l'on soit fan de BD, de peinture ou simple néophyte dans ces deux domaines, cet intégral est un petit bijou. LE cadeau idéal en cette période de fêtes.

    namlik Le 25/01/2019 à 18:41:30

    les dessin de Manara sont toujours superbes, il nous raconte la vie du Caravage mais en prenant beaucoup de liberté avec la réalité.
    le peintre est décrit comme un ivrogne violent, arrogant, truand et pour finir assassin.
    ce n'est pas une vengeance pour le meurtre d'une prostitué, c'est au cours d'une partie de jeu de paume qu'il perd, engage une querelle à propos des dix écus qu'il doit et tue son adversaire.
    et enfin, atteins du paludisme, de la syphilis et de saturnisme il meurt vraisemblablement d'une insolation dans la région de Rome.
    je veux bien qu'il romance, mais il y va un peu fort. en fait le Caravage de la réalité n'avait rien de sympathique.
    cela reste une belle bd avec des extraits de tableaux superbes qui nous pousserait à aller en Italie voir son oeuvre

    jmarcv Le 21/01/2019 à 11:00:55

    Décidément bravo Monsieur MANARA. Cette superbe BD nous emmène au début du 17ème siècle, dans la vie débridée de cet artiste. les dessins sont toujours d'une grande beauté. l'histoire est peut être un peu décousue, mais je pense que pour l'intérêt de l'histoire et son côté aventureux, il fallait ce scénario rythmé.
    Une BD à garder dans sa collection et à feuilleter de temps en temps pour le plaisir des yeux.

    Shaddam4 Le 07/01/2019 à 15:47:28

    A l'occasion de la parution du tome 2 de conclusion de cette histoire dessinée par le maître Manara j'ai entrepris la lecture du double album dans son intégralité. Si j'admire le talent de l'artiste italien, comme beaucoup sa bibliographie m'a déçu et je ne parle que des albums non érotiques. La saga ultra violente de Jodorowsky sur les Borgia dépeignait les mêmes lieux (Rome et l'Italie) un siècle avant où Manara reprenait déjà ses thématiques graphiques à la fois fascinantes et redondantes: la plèbe, les ruines de la Cité, les paysages de l'Italie, la violence et la crudité de la vie. Peu attiré par le sujet je profite de l'occasion pour découvrir un double album apaisé où l'on découvre les mœurs de l'époque mais aussi beaucoup le quotidien artistique, le travail des peintres de la Renaissance que l'on n'a jamais aussi bien vu en action.

    Michelangelo Merisi arrive à Rome en provenance de Milan après une formation dans l'atelier d'un disciple du Titien. Jeune homme fougueux, ambitieux, son talent est rapidement repéré par un cardinal humaniste qui tente de le protéger de son envie de vérité qui le mets en danger face à deux ennemis: l'intégrisme de la foi et les souteneurs des prostituées qu'il utilise comme modèles...

    Les BD sur le Moyen-Age ont ceci de fascinant qu'elles ont souvent un côté naturaliste qui dénote totalement avec les images d’Épinal ou de la Fantasy anglo-saxone. Elles permettent en outre de mettre en lien une vie quotidienne crue et simple avec des œuvres ou événements mis sur des piédestal dans les musées ou narrés par la Geste historique officielle. A ce titre l'album de Milo Manara sur le Caravage ressemble à la magnifique trilogie de Luigi Critone sur François Villon, où l'on retrouvait en outre un style graphique italien de paysages vaporeux (visuels qui inspirent aussi Marini sur sa série Scorpion). Il y a beaucoup de similitudes dans le traitement de ces deux personnages, grands artistes inspirés et hommes simples, soumis à des pulsions violentes qui les entraînent dans des déboires judiciaires. Seule l'admiration de puissants seigneurs humanistes les sauve de leurs démons. La violence des époques, la sexualité et la corruption de sociétés basées sur la force  et la religion sont dépeintes dans ces deux séries.

    Dans Caravage les deux albums sont relativement distincts, et c'est ce qui rend la série intéressante. Si les décors romains occupés par des foules besogneuses ont déjà été illustrés par Manara dans d'autres BD, le second album intitulé "Grâce" (dans l'attente de la grâce judiciaire du Caravage suite à son combat du premier album), se déroule dans le sud, entre les territoires lumineux du château de Malte et les villages de Sicile. Quand le premier volume se situait au cœur du pouvoir et des arts, la suite nous dépeint une société d'ordre militaire, celle des chevaliers de Malte, et montre combien ce monde de la Renaissance tout juste échappé du Moyen-Age est morcelé, éloigné et illustre l'absence de Nation italienne à l'époque. Le découpage est un peu abrupte avec une continuité assez décousue et des deus ex machina qui indiquent que Manara reste un grand dessinateur avant d'être un grand scénariste. Mais l'histoire est intéressante et prends par moment la forme de récits d'aventure et de cape et d'épée de par la propension violente du grand peintre. L'auteur a la bonne idée de ne pas faire de sa série  un précis d'histoire de l'art qui aurait étouffé la vision épique. Avec un premier tome plus porté sur l'acte de création et un second plus aventureux, la lecture s'enchaîne très légèrement.

    Les dessins ne sont pas les plus précis qu'ait réalisés Manara mais son style est toujours aussi clair, esthétique et ses colorisations rendent parfaitement des ambiances toutes particulières, celle des paysages méditerranéens ou des intérieurs du XVII° siècle, avec nombre de citations graphiques de Piranese et d'autres peintres de la Renaissance. La plèbe permet au dessinateur de montrer les belles formes habituelles de ses demoiselles, mais sans excès, restant sur son sujet. Les expressions faciales en revanche sont réellement très percutantes.

    Manara s'est toujours intéressé à la création et l'histoire de l'art (le Giuseppe Bergman critiqué sur ce blog portait déjà sur le sujet). Sa description de l'homme Caravage plus que du peintre permet un récit populaire d'une époque fascinante. Très équilibrée, sa série est probablement l'une des plus intéressantes et accessible de la bibliographie du maître de l'érotisme, associant intérêt graphique, historique et artistique. Il est bien dommage que Glénat n'ait pas anticipé la publication d'une intégrale augmentée pour les fêtes de Noël tant Caravage ferait un très beau cadeau.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/12/26/le-caravage

    kurdy1207 Le 07/01/2019 à 08:39:45

    Artistiquement, il n’y a rien à dire. Les deux albums sont sublimes ! Un artiste de grand talent balaye la vie d’une légende de la peinture. Pour moi, il s’agit d’une BD fabuleuse. Comme bien souvent, les grands artistes ne sont pas payés de leurs talents. Mais le Caravage restera à tout jamais dans la légende. Je n’en écrirais pas plus sauf pour exprimer ma gratitude à Milo Manara de nous avoir concocté une telle merveille graphique.

    bd91130 Le 07/12/2018 à 22:19:36

    Je trouve les critiques bien dures pour cette magnifique BD en deux tomes. Le dessin de Manara est encore une fois splendide. Qu'importe des -soi disant- faiblesses de scenario, il s'agit d'une biographie, le côté romancé des circonstances exactes et des prostituées est librement assumé, mais tous les principaux personnages sont bien historiques. Et le talent de Manara est avant tout de rendre un magnifique hommage à un maitre de la peinture dont l’œuvre est aussi impressionnante que la vie fut en effet sulfureuse.

    pokespagne Le 05/05/2016 à 19:58:15

    Si je suis honnête avec moi-même, je me dois de reconnaître que, mis à part quelques BD érotiques, aucun livre de Manara pour lequel il a écrit lui-même le scénario ne m'a jamais complètement convaincu. Et ce n'est pas ce "Caravage" qui va changer cette évaluation : si l'on ne jugeait ici "que le dessin", alors ce livre serait une merveille des merveilles, tant le trait de Manara, aussi bien pour les personnages que les décors atteint un niveau de perfection inouï. De plus, la volonté - pertinente - de faire écho aux œuvres du Caravage dans la composition des plans, des mouvements, des expressions, a poussé Manara à se transcender, et chaque page tournée offre de nouveaux délices au lecteur. Mais un bon livre, c'est aussi soit un thème fort, soit un scénario palpitant, en tout cas un vecteur soit de divertissement, soit de culture, d'éducation. Et là, "le Caravage", c'est zéro pointé : sous couvert de vérité historique (je pense à la pontifiante et pitoyable introduction sensée conférer de la crédibilité au livre), Manara se laisse aller à romancer la vie de son "héros" à la manière du plus bas "biopic" hollywoodien, offrant une relecture moderne excessivement superficielle d'un personnage a priori bien plus complexe que cela ; mais là où ce livre a vraiment tout faux, c'est dans le rythme effréné qu'il impose aux personnages, aux situations, à l'Histoire : tout passe très vite, rien n'a d'importance, tout est superficiel et vain. Pire, la réalisation d'un tableau se réduit au choix des protagonistes et à la mise en scène de la situation à peindre, sans que rien du travail du peintre ne soit jamais même évoqué par Manara : ce serait acceptable si le propos de Manara était de parler de l'homme derrière le peintre (comme c'est par exemple le cas du génial "Van Gogh" de Pialat), mais c'est en contradiction totale avec les ambitions que Manara manifeste ça et là de parler de lumière et d'obscurité, de la représentation soit disant révolutionnaire du peuple dans les tableaux du Caravage, etc. Bref, ce premier tome du "Caravage" est un échec complet sur le fond, que l'excellence absolue de la forme ne saurait complètement racheter.

    PS : sinon, comme d'habitude (bâillement...) chez Manara, le héros ressemble à Delon (... et à Manara ?), et les postérieurs féminins sont bien joliment croqués.

    paillasse71 Le 27/03/2016 à 23:42:38

    Un dessin magnifique (ah ce dessin du pont dans les premieres pages!) mais une aventure plutôt brouillonne avec quelques ellipses dans l'histoire qui m'ont fait tiquer... Beau mais pour le reste...

    Hugui Le 15/11/2015 à 19:37:22

    L'histoire est classique (le jeune génie qui casse tout) et sûrement fantasmée, mais qu'est-ce que c'est bien dessinée !
    On ne se lasse pas de replonger dans ces cases magnifiques qui donnent vraiment envie de découvrir la peinture italienne.
    Un maître au service d'un maître !

    Zorglubu Le 16/10/2015 à 14:42:45

    J'ai enfin réussi à lire cette BD et je dois dire que je ne suis pas déçu. Les dessins sont magnifiques et l'histoire réussit pour l'instant le pari d'être une formidable aventure de cape et d'épée tout en permettant de découvrir le Caravage. Du tout bon.

    lolodiabolo Le 23/09/2015 à 21:00:23

    J'ai vraiment aimé cet album. Je m'attendais à pire et ai été très agréablement surpris.
    A déguster.
    Un petit bémol sur les couleurs qui sont certainement volontaires mais qui m'ont surpris par l'accent porté sur les ombres.

    jmarcv Le 07/08/2015 à 09:49:05

    Du très bon Manara avec ses dessins envoûtants et souvent très détaillé, comme par exemple le décor de l'auberge qui donne envie d'aller boire un verre !
    ne connaissant pas la vie du Caravage, si cet album était surtout l'occasion de raconter l'histoire d'un peintre qui a eu une vie aventureuse, teintée d'érotisme, c'est pour moi très réussi.

    -chris- Le 04/06/2015 à 19:19:47

    Bien servi par un dessin et une couleur de très bonnes factures, "La palette et l'épée" a le mérite de faire revisiter aux amateurs d'histoire de l'art un bon nombres des célèbres toiles du Caravage. L'angle abordé, celui de la réalisation des œuvres et des séances de pose, est intéressement traité. Et sans aller jusqu'à la comparaison que propose la préface entre un auteur de bande dessinée et un grand maître dont le travail a survécu à quatre siècles d'histoire, il va sans dire que le talent de Milo Manara est indéniable. Le crépuscule de la scène d'amorce est magnifique, le décor de la prison très fort, et les femmes sont d'une grande beauté.
    Dommage en revanche qu'on n'aille pas vraiment plus loin dans le développement de la psychologie des personnages. Manara accorde une grande place à l'aspect "brutal" de son scénario, notamment avec cette idée du châtiment corporel subit par la femme qui revient avec récurrence, peut-être au détriment du reste. Cette obsession de l'auteur n'est pas inintéressante à mon goût mais peut-être amenée ici avec trop d'insistance. Je découvre en fin d'album que Milo Manara est également le dessinateur de "L'art de la fessée". Mais cet art a-t-il vraiment besoin d'être à ce point associé à celui du Caravage ?

    drodro29 Le 29/04/2015 à 20:32:06

    Cela me rappelle les oeuvres d'art du Caravage dans la villa Borghese à Rome, à faire et à lire...Manara fait revivre le peintre à travers cette bande dessinée unique...

    Tarkey Le 28/04/2015 à 12:01:47

    Le gros mérite de ce Manara est de donner envie de découvrir l’œuvre d'un peintre d'exception en remettant la création de ses peintures dans leur contexte. Comme souvent dans les tentatives de reconstitutions historique, ça va parfois très vite, on survole, mais enfin on retient l'esprit général d'une époque et l'aspect révolutionnaire du Caravage. P.. de peintre et Manara toujours au top graphiquement.

    Cantharide Le 25/04/2015 à 19:43:40

    Je ne comprends pas qu'on puisse faire une BD sur un peintre dont l'homo-érotisme est non seulement évident, mais de surcroît faisait partie intégrante de son mode de vie et de sa violence, au point d'ailleurs de lui avoir procuré bon nombre d'ennuis. C'était le Pasolini de l'époque sur ce plan-là. Monsieur Manara lui se borne à déshabiller les prostituées, à les situer dans les toiles avec ce qu'elles apportent de vrai et de scandaleux et de régler les nombreux duels qui ont aussi jalonné la vie tumultueuse du peintre. Manara répète sans fin ses obsessions plastiques et fait preuve ici de trahison et de malhonnêteté intellectuelle.