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J'ai un avis très partagé sur cet album.
C'est le seul de la collection en ma possession, je l'ai acquis car j'apprécie grandement le travail de Gilles Mezzomo.
La BD est agréable à lire, s'il l'on parvient à passer le monologue long et assez mal amené concernant la politique de l'époque (qui tient quand même sur quatre planches).
J'ai du les relire à plusieurs reprises, il m'a fallu faire quelques simples recherches pour me faire comprendre une situation, ce que le scénariste n'a pas réussi.
C'est une BD sur l'histoire, et s'il y a bien quelque chose que je n'accepte pas c'est que l'auteur ne prenne pas le temps en annexe (BD ou roman) d'indiquer ce qui est fictif.
C'était le cas des romans de "l'egyptoloque" Christian Jacq (Que j'ai mis entre Guillemets pour cette raison).
Ici, c'est le personnage feminin qui est totalement foctif, si j'ai bien compris en cherchant sur le net.
En ce qui concerne le dessin, rien à dire, je suis de toutes façons un grand amateur des dessins de Gilles Mezzomo, un brin imparfaits mais toujours bien documentés.
La coloriste Celine Labriet a comme toujours fait un travail remarquable.
Elle a une capacité à travailler sur des BD historiques sans tomber dans la monochromie et surtout sans que l'aspect "numérique" soit dominant.
Regardez cette couverture, n'est-elle pas splendide ?
Dans la collection « Les Grands Peintres », la BD "Géricault "(2016-ed. Glénat) du scénariste feu Frank Giroud et du dessinateur Gilles Mezzomo, que l’on peut trouver à la librairie du Musée du Louvre, nous présente, en ouverture, l’épisode horrible de l’histoire de la Marine, le radeau de la Méduse, avec un capitaine incompétent et des scènes de cannibalisme et de morts jusqu’à l’arrivée d’un bateau sauveur, en 1816.
En 1819, Géricault veut faire une toile immense de cet épisode mais cela contrarie le pouvoir en place de Louis XVIII.
Alors, pour la BD, une jolie espionne anglaise va essayer de discréditer le peintre sur son amour secret et incestueux, tout en tombant amoureuse de lui. La vérité les séparera.
Ce n’est qu’en Angleterre, que Géricault, pré-romantique, décrié par la critique française, va connaître le succès, « entre la puissance d’un Michel-Ange et les ténèbres d’un Caravage », peignant d’après modèle la décomposition des cadavres, puis mourra prématurément.
Les dessins de l’ouvrage sont beaux et classiques.
À lire.
Je voulais voir pourquoi cette série est si mal cotée. Maintenant j'ai compris. Malgré son titre, la série décrit très peu chaque artiste. Les artistes sont quasiment réduits au rôle de prétextes contextuels pour des histoires assez peu palpitantes vaguement rattachées à l'une ou l'autre de leurs œuvres. La notice bibliographique de 8 page en fin de chaque album est assez intéressante, mais ne suffit pas à effacer l'impression que la lecture d'une bonne page encyclopédique sur chacun de ces articles aurait été plus profitable et t out aussi agréable à parcourir.
Derrière une toile très célèbre peut se cacher toute une histoire ayant de multiples ramifications. C'est ainsi du naufrage de la Méduse qui préfigurait celle de la royauté. J'ai bien aimé ce récit autour du peintre Géricault et de cette femme qui va tomber amoureuse de lui alors qu'elle avait été embauché pour le discréditer. Il est vrai que c'était un passionné qui voulait peindre au plus près de toutes les émotions et même de la mort.
Nous avons sans doute là l'un des portraits les plus réussis de la collection sur les grands peintres. C'est surtout la mise en scène qui est très efficace entre l'Histoire et la fiction. Une oeuvre très intéressante à découvrir. Cela donne envie également de faire un tour dans les musées pour admirer ses tableaux.
Montmartre est un quartier parisien que j'aime beaucoup. Or, le voilà qui revit sous mes yeux à l'époque du peintre Renoir. C'était foisonnant et pétillant de vie. Certes, cela a un peu changé mais il y a toujours cet esprit mêlé à la création.
La mise en scène est concentrée sur une soirée dans le cabaret du chat noir entre Auguste Renoir, Erik Satie et Paul Durand où l'on discute travail et femmes. On découvre la grande influence des muses. Il est vrai que je ne connaissais pas cette histoire qui part d'une certaine réalité. Pour autant, ce n'est qu'un aspect de ce peintre que nous découvrons à travers les coulisses de la création.
J'ai également beaucoup apprécié le dessin tout en rondeur. Les planches sont réellement magnifiques. On pourra se laisser embarquer sur un voyage aux confins de l'impressionnisme.
C'est l'un des albums de cette collection que j'attendais le plus car Monet est mon peintre préféré. Sa toile "Impression, soleil levant" m'a littéralement subjugué depuis ma jeunesse. Bref, je connais son oeuvre pour posséder pas mal de livres le concernant.
J'avoue que le choix du graphisme m'a un peu étonné mais cela passe finalement assez bien au vu du résultat. Un bon point pour la lumière et la couleur très clair. Le bassin aux nymphéas est saisissant de beauté par exemple. C'est un BD qui rend hommage à la peinture du grand maître Monet.
Par contre, le scénario ne semble pas assez maîtrisé. Il y a quelques petits ratés. On s'y perd un peu. Pour autant, cela prend vie autour de personnages aux caractères assez trempés. Et puis, cette idée des différentes saisons est plutôt bien exploités. C'est une approche qui nous permet de manière assez subtile de faire la connaissance de ce grand peintre qui a connu le succès de son vivant.
C'est encore une autre approche fort intéressante pour découvrir la vie de Van Gogh qui a maintes fois été exploité sur le support de la bd. il faut dire que c'est l'un des peintres les plus connus au monde dont la vie a été assez surprenante pour ne pas dire déroutante. En effet, on va suivre le peintre dans les derniers moments de sa vie.
Il y a toujours en fin d'album un cahier graphique qui apporte des précisions complémentaires. C'est toujours aussi bien réalisé pour peu que l'on se passionne pour la peinture.
En ce qui concerne la bd, c'est un travail tout à fait honnête. Pour autant, je dois quand même avouer que je n'ai pas trop apprécié ce graphisme un peu tortueux à l'image du grand maître. Les couleurs sont vives et éclatantes toujours à l'image de ses fameux tournesols. C'est assez tourmenté.
Pour le reste, il faudra se plonger dans la folie de ce peintre pour découvrir l'envers du décors à savoir la manipulation. L'auteur a sans doute été très loin pour donner sa vision. On peut y adhérer ou pas. Il n'y a point de consensus.
C'est avec une bonne surprise que j'ai constaté que c'est Nicoby qui était le dessinateur de cette oeuvre consacré à Gauguin dans la fameuse collection des grands peintres. J'aime beaucoup son dessin qui semble être en l'occurrence à son apogée.
On retrouve également un autre peintre à savoir Van Gogh qui avait fait l'objet également d'un titre dans cette collection. Il est intéressant de voir un autre point de vue. La cohabitation de ces deux peintres pendant deux mois ne se fera pas sans heurts. Ce sont deux caractères différents qui composent ces génies de la création. Il y a une véritable passion qui souffle sur l'art que l'on arrive parfaitement à ressentir. Le tableau concerné est celui qui est baptisé "Portrait de l'artiste au Christ jaune". Attention à ne pas perdre son oreille !
Au final, c'est une bd plutôt réussie aussi bien graphiquement que sur le plan du scénario. On pourra sans doute regretter que le récit qui devait s'articuler surtout autour de Gauguin le fait surtout sur Van Gogh qui lui vole la vedette.
J'ai découvert ce peintre tout récemment lors d'une lecture de bd intitulée tout simplement Egon Schiele. Il est mort très jeune à 28 ans comme une rock-star déchue en pleine ascension. La grippe espagnole était passée par là emportant par la même occasion des millions d'autres personnes. J'aime vraisemblablement ce côté artiste maudit.
C'était toujours intéressant de découvrir ce jeune peintre sur une autre période de sa vie où il avait été incarcéré suite à un sulfureux scandale sur fond d'outrage aux bonnes moeurs. Il est vrai qu'il dessinait les jeunes filles dans des positions sans doute trop lascives. Ce génie irrévérencieux a réussi à faire voler tous les codes de la peinture en éclats. Les autres grandes célébrités de l'époque l'ont bien compris.
Le graphisme a des traits résolument réalistes qui colle bien. On est plongé véritablement dans l'effervescence artistique qui habitait Vienne au début du XXe siècle.
Bref, un album assez captivant pour découvrir une formidable puissance artistique qui est désormais entré dans la légende.
Le hasard du calendrier veut que deux auteurs publient en même temps une bd sur le peintre Courbet qui était totalement ignoré jusqu'ici par ce support. Je lirai sans doute plus tard Le rendez-vous d'onze heures afin de comparer les deux oeuvres.
La présente bd est d'imaginer une fiction policière à partir d'un tableau célèbre à savoir "L'origine du monde". On découvre un peintre très coquin qui se servait du scandale pour imposer son talent. D'autres artistes l'ont fait après lui et même dans d'autres domaines. On peut penser à Madonna par exemple qui se servait du sexe afin de vendre. Cela marche contrairement à ce qu'on pourrait penser !
Il est dommage que la bd soit assez bavarde avec une intrigue dont le dénouement est très mièvre au vu d'une mise en scène assez élaborée. Il y a également une bonne reconstitution de la vie parisienne vers la fin du Second Empire. On y croise par exemple le poète Baudelaire. Les lecteurs les plus minutieux pourront repérer sans doute les nombreux anachronismes. Il n'en demeure pas moins que le portrait de ce peintre très ancré dans son époque est plutôt réussi.
C'est sans doute l'un des meilleurs titres de cette collection sur les grands peintres. Et pourtant, on ne verra pas une seule fois Pieter Bruegel. C'est l'ombre de l'artiste qui plane sur cette BD tournée vers l'action en plein coeur d'un conflit entre le roi Philippe II d'Espagne et les insurgés flamands menés par le Prince d'Orange pour gagner la liberté.
Il est en effet question d'un tableau qui pourrait donner l'identité des conspirateurs. Le terrible Duc d'Albe va se servir du diable rouge pour trouver le peintre mystérieux. ce personnage en couverture fait peur de par son masque porté à la manière d'un Dark Vador. Georges Lucas n'avait rien inventé. La terreur a existé à travers l'Histoire.
On ne verra qu'un seul tableau à savoir les mendiants aujourd'hui exposé au Musée du Louvre. C'est celui-ci qui sert de fil conducteur à ce récit. On regrettera de plonger dans le fantastique. Il est vrai que ce peintre se tourne vers un univers plutôt démoniaque et onirique. Les auteurs sont donc restés dans le ton en offrant une vision fantasmée de son oeuvre.
J'ignorais tout de ce peintre qui a failli pourtant tomber dans l'oubli. Encore aujourd'hui, on parle assez peu de lui et de ses œuvres à moins d'être un fin connaisseur de l'art. En effet, il est considéré comme l’un des plus grands peintres caravagesques du XVIIe siècle. Il était au service du roi Louis XIII. Cependant, il a vécu dans une époque fort troublée avec la guerre de Trente ans qui opposait les forces du roi à celle du Duc de Lorraine Charles IV.
C'est donc l'épisode du siège et du saccage de Lunéville qui nous est conté car le peintre était très attaché à cette terre. On sait qu'il se réfugiera au Louvre avec le roi mais cela sera de courte durée. Outre ces questions politiques, il s'agit également du combat d'un père pour son fils qui renie l'héritage familial.
Les auteurs s'en sortent plutôt bien sur ces deux tableaux. Pour autant, on ne connaîtra pas grand chose sur ce qui le distingue et sur son art mise à part les jeux d'ombre et de lumière. C'est un choix qui a été parfaitement assumé. L'oubli et la redécouverte au moyen d'une BD, pourquoi pas ?
David est un grand peintre qui encore aujourd'hui assez vénéré. Qui n'a pas admiré le sacre de Napoléon ou la mort de Marat ou encore son portrait de Pierre Seriziat et les Sabines ?
C'est surtout l'épisode de la Révolution Française que l'auteur a choisi de mettre en exergue. En effet, parce qu'il avait ardemment soutenu le dictateur Robespierre, David fut emprisonné et fut presque condamné à être guillotiné. Cependant, il semble être né sous une bonne étoile. On verra dans cette lecture ce qui a permit de le sortir de ce mauvais pas révolutionnaire.
C'était un artiste engagé comme je les aime. Le débat est toujours actuel: les artistes doivent-ils se mêler de la politique pour lancer des appels au peuple de ne pas voter pour untel ? Ou doivent-ils seulement se contenter de nous émerveiller avec leur art ? David avait choisi et a parfaitement assumé son choix. Bon, il faut reconnaître que quelquefois, les artistes ne sont pas forcément dans le bon camp. Qu'importe !
J'ai bien aimé la toile monumentale intitulée Les Sabines qui représente un idéal de réconciliation entre les révolutionnaires et les royalistes. Bref, un récit qui est intéressant à plus d'un titre.
Voilà que la collection de Glénat sur les grands peintres s'attaque au plus illustre de ceux-ci à savoir Léonard de Vinci. C'est sans doute le titre le plus attendu. Le résultat ne parvient pas à briller. C'est toutefois correct mais sans le plus qui nous aurait permis de comprendre ce génial inventeur.
Les auteurs s'attaquent au mythe le plus célèbre à savoir percer le sourire de la Joconde. Qui était Mona Lisa ? Toutes les théories seront délivrées au cours de cette épisode qui voit l'arrivée du vieux maîtres dans la Cour de François 1er. On a droit à l'auto-portrait travesti, celui de la mère ou encore de la maîtresse mais point de vérité absolue.
Les auteurs ont pourtant voulu donner dans l'authenticité. Le dessin semble sans âme et le scénario est trop classique. Dommage pour décrire la personnalité de celui qui n'a jamais été oublié près de 500 ans après sa mort. Il fascine toujours encore tout comme le sourire de Mona.
Il me tardait de commencer la lecture d'u titre de cette nouvelle collection de Glénat sur les grands peintres. J'ai bien aimé cette lecture qui a été très fluide. Par ailleurs, derrière l'accomplissement d'un chef d'oeuvre, il y a toute une histoire de mission diplomatique à découvrir.
Le dessin est de très bonne qualité avec ces couleurs contrastées. Cela fait un peu pictural mais l'ambiance de la fin du Moyen-Age est bien restitué. La chute de Constantinople par les Ottomans est proche. On sent déjà l'éclosion de la Renaissance.
Je connaissais pas très bien ce peintre flamand qu'était Jan van Eyck ainsi que son rôle dans la technique de la peinture à huile. J'aime beaucoup le réalisme de ces tableaux constitués par des portraits.
Cette bd me donne véritablement envie de continuer cette découverte des grands peintres.
Toulouse-Lautrec a été un grand peintre français ayant fréquenté le Paris de Montmartre où on s’amusait beaucoup. Il est mort à 36 ans suite à ses excès. On pourrait le trouver sympathique et cela sera le cas dans cette BD retraçant une aventure policière mettant en scène un petit groupe de joyeux lurons dont le fameux Oscar Wilde en exil à Paris pour fuir la perfide Albion en proie à un procès concernant ses penchants. Oui, on pourrait fermer les yeux sur les excentricités de cet jet-set avant l’heure.
Il est vrai que Montmartre constituait l'un des centres majeurs de ces lieux de rencontre entre ces intellectuels et artistes. Oui, une sorte de culture des élites. Je comprends également ce désir de profiter de la vie au maximum, tant qu’on le peut encore car les années avenirs sont incertaines.
Cette BD m’aura permis de découvrir un peintre que je ne connaissais pas mis à part son nom. Il avait des problèmes de santé et une infirmité qui se traduisait par une taille très petite (1m52 pour être précis). Il avait néanmoins du talent car il fut reconnu de son vivant par ses pairs. Son mode de vie était la bohème parisienne de la fin du XIXème siècle bien qu'il fut issu d'une famille de nobles.
Cet album retrace d’ailleurs toute cette atmosphère à la perfection. Les auteurs ont d'ailleurs mis l'accent sur l'entourage du peintre plutôt que sur lui pour y décrire son univers. On y croisera la célèbre Goulue par exemple qui donnera naissance à l'un des tableaux les plus célèbres sur le Moulin-Rouge. Finalement, on n'apprendra que peu de choses sur le peintre lui-même et c'est bien dommage.
Cependant, le scénariste a essayé d’introduire une affaire de meurtre et d’enlèvement pour le moins curieuse afin d’introduire le peintre. C’est assez maladroit car le résultat n’est pas assez probant à mon humble avis. Mais qu’importe le flacon, pourvu qu’on est l’ivresse ? A voir pour se faire une idée de l'époque mais pas du peintre.
Goya n'était pas un homme particulièrement sympathique. Il n'a pas hésité à tuer le chien de sa nièce qui aboyait un peu trop en le noyant dans le puits de la belle résidence familiale. Bref, une ordure de la pire espèce dont on admire aujourd'hui les tableaux à travers le monde en louant son art et son génie. Je n'ai que mépris pour cet assassin d'animaux et ses tableaux ne m'intéressent guère. Tout n'est que violence et vanité.
Voilà, le cadre étant fixé, on suit la tranche de vie la plus obscure de ce peintre qui dessinera le fameux Saturne dévorant ses fils. Les peintures noires s'arrachent partout dans le monde car elles font figure de précurseur du romantisme. Il est clair que l'humeur de cet artiste avait une influence considérable sur ses oeuvres.
La bd joue d'ailleurs sur une variation de couleur assez sombres. Elle ne se concentre pas tellement sur les techniques de peinture mais nous montre l'homme tel qu'il l'était. Visiblement, la colère était sa muse.
Si on fait abstraction du monstre, c'est une oeuvre à découvrir pour connaître le premier des artistes engagés. Un album néanmoins très sombre et sans concession.
Nous avons là l'un des titres les plus réussis de la collection sur les grands peintres. Nous suivons deux époques différentes pour expliquer l'oeuvre du peintre flamand Jérôme Bosch spécialisé dans les petites diableries et autres démoneries. C'est l'un des premiers artistes à nous emmener aux confins du fantastique et du surréel.
Bonne idée que d'avoir associée une jeune restauratrice d'art officiant à Gand en 2016 et qui tente de percer le secret du vernis que le peintre a utilisé au milieu du XVème siècle. Cela donne du poids à l'ensemble ainsi qu'une certaine cohérence afin d'expliquer l'inspiration de ce peintre hors normes qui continue de fasciner plusieurs siècles après.
J'ai bien aimé cette simplicité ainsi que cet enchaînement limpide qui rend le récit assez vivant. Le côté onirique ne gâche rien pour une fois bien au contraire malgré la folie de ce maître. On va savoir pourquoi les démons s'échappent de ces toiles et ce qu'il va tenter de faire pour les retenir...
Le graphisme fou, délié et figuratif, ainsi que les couleurs ultra-vives, vont de pair avec la folie et le génie de Van Gogh. Quant à l'histoire, sacrément barrée, elle illustre bien la démence du peintre. Un bel hommage à l'un des peintres les plus talentueux et hallucinants de l'Histoire. Une bonne BD, complétée en fin d'album par une biographie de Van Gogh très instructive.
L'idée d'éviter une biographie forcément lacunaire du peintre en focalisant l'intrigue à un moment clef de son oeuvre et de sa vie est excellente, elle permet d'approcher l'essence même du travail de Goya et de sa personnalité ombrageuse.
Les dessins de Bozonnet, tourmentés, rendent bien compte des démons intérieurs de ce peintre. Une lecture très agréable.
Intéressante tranche de vie du peintre Georges de La Tour (sa biographie étant incertaine).
L'histoire retrace la prise de la ville de Lunéville par les troupes du Roi de France et le départ de De La Tour et sa famille pour Nancy et Paris.
L'annexe à la fin des livres de cette collection apporte un plus, vie de l'auteur + reproductions de certaines œuvres.