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"Le sculpteur" est une œuvre dantesque, surtout au niveau du volume de quasi 500 pages, c'est rare pour un roman graphique/une bande dessinée. Malheureusement, le pari n'a pas fonctionné pour moi. Tout d'abord par un scénario qui s'étire bien trop en longueur, avec une absence de relief. Le personnage de David est trop caricatural, il manque de profondeur. Certains faits peuvent être le propre de l'être humain en général et ainsi du personnage de David Smith, mais il n'a rien d’intéressant à part son obsession illusoire pour l'art et le succès. Je comprend d'un coté le besoin brûlant et occidental de briller au travers de ses œuvres, c'est propre à chaque artiste, mais le défaut principal est pour moi le dessin, car à vouloir remplir 500 pages, difficile de proposer des planches détaillées, c'est un choix, mais du coup le dessin reste excessivement minimaliste, et les personnages en apparence très cartoon (d'ailleurs les mains ne sont bien dessinées uniquement sur les plans rapproché des mains). Meg a un peu plus de relief sur le fond, c'est surement le personnage le plus intéressant. Beaucoup de répétitions, avec des cases de dessin pas forcément utile et qui ajoute un nombre conséquent de pages. A part montrer l'extravagance et sans forcément être cohérent, je suis plutôt dubitatif sur cette œuvre.
Enfin ! Enfin une oeuvre que je peux qualifier de culte car elle remplit tous les critères au-delà de l'imaginable. Il en aura fallu du temps à Scott McCloud qui n'avait plus rien réalisé depuis L'Art Invisible où il nous enseignait les rudiments de la bande dessinée. C'était un peu comme un professeur qui n'avait rien à son actif. Cependant, je veux bien attendre si c'est pour réaliser ce chef d'oeuvre aussi magnifique que la beauté du diable.
J'ai abordé la lecture du Sculpteur sans m'attendre à grand chose de particulier. Et c'est là qu'arrive la grande surprise. Nous avons une oeuvre qui frise la perfection graphique et narrative. C'est comme la grâce ! La technique employée par l'auteur impressionne véritablement. Le thème sera celui de l'art et la création mais sous un angle plus personnel et intime.
Nous avons un jeune homme -David Smith- à qui rien ne réussit. Il faut dire qu'il n'a pas eu de chance dans sa vie avec la perte tragique des membres de sa famille. Il ne sait pas parler aux femmes et son meilleur ami est homo. Il semble être totalement paumé. On a pitié pour lui car on sent qu'il a envie de se réaliser pour son art -la sculpture- jusqu'à l'extrême. Il va rencontrer un homme qui va changer à jamais le court de son destin en lui offrant un pouvoir spécial de création. Le mythe de Faust est complètement revisité de la manière la plus moderne et originale. Le temps sera désormais compté. Par ailleurs, le lecteur va vivre l'une des plus belles et déchirantes histoires d'amour.
Tout cela est magnifié par le trait riche et précis de l'auteur qui n'a décidément plus rien à prouver. Le sculpteur est tout simplement magistral. Je suis un lecteur râleur qui n'hésite pas à descendre la médiocrité. Or en l'occurrence, j'ai fait la rencontre avec un roman graphique exceptionnel de par sa maîtrise et son aboutissement. Je l'ai emprunté tout d'abord puis sitôt terminé, je me suis précipité chez le libraire pour l'acquérir absolument. Ce sont des choses qui ne m'arrivent généralement pas. Aurais-je également vendu mon âme au diable ?
Note dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.5/5
Je rejoins Franckchen. Pas emballé par l'histoire un peu trop naïve pour moi. Dessin de qualité mais inconstant. L'album se lit malgré tout aisément car la narration est très fluide
Pas de réel empathie avec le "héros" qui essaie de se forger un destin... narcissique et sans réel enjeux.
On a du mal à s'accrocher au personnage et à compatir face aux faux problèmes qu'il se crée. Surtout que le milieu new-yorkais de la sculpture ne par le pas forcément à un public très large, même s'il est intéressant.
L'incursion de la religion n'est pas approprié et je me demande ce qu'elle apporte à l'ouvrage ?
Belle pagination et dessin agréable. Dommage que les points négatifs soient si nombreux.
A lire en bibliothèque. Mais pas la peine de mettre la main au porte-monnaie.
Un hymne à la vie, la mort, l'amour, le narcissisme.... Une belle découverte avec un travail soigné. La lecture est haletante! Quelques longueurs minimes mais au final un roman graphique de référence. Incontournable! 9/10
On ne peut pas s'intéresser aux romans graphiques américains sans faire l'expérience de celui-là.
Certains parlent de chef-oeuvre concernant ce livre, d’autres sont déçus. Pour ma part, je ressors de cette lecture avec un avis plutôt partagé mais globalement positif dans l’ensemble.
On ne peut pas nier le travail de qualité qu’a effectué Scott McCloud au niveau graphique. L’alliance des tons bleu et noir est une réussite ainsi que le cadrage des dessins.
Le bémol que je retire de cette BD se situe du côté de la narration.
L’histoire ne manque pourtant pas d’originalité avec le mythe de Faust transposé et revisité de façon moderne à New York de nos jours. Les rebondissements donnent du rythme et m’ont permis de lire ces 500 pages sans souci.
Malgré tout, j’ai éprouvé quelques longueurs dans ce récit peut-être un peu trop dense finalement et pas assez accrocheur.
De plus, j’ai eu également quelques difficultés à apprécier le personnage de David, le héros, et à avoir de l’empathie pour lui même si j’ai été sensible à sa rencontre avec Meg. Car en dehors de cette rencontre, son seul objectif à travers tout le livre est que son travail d’artiste soit reconnu et sa recherche de la gloire le conduit à sacrifier sa propre vie.
Néanmoins, cette lecture a été bonne et agréable dans sa globalité. L’auteur nous plonge dans des univers différents oscillant à merveille du fantastique à la romance.
Même si je n’ai pas été aussi emballée que d’autres ont pu l’être, ce livre reste plaisant à découvrir car l’auteur excelle du point de vue graphique. Un point de départ intrigant mais au final un peu décevant qui pousse tout même le lecteur à la réflexion sur l’art, nos choix et la vie en général.
Se laisser entraîner, séduire même par un livre dont on est parfaitement conscient des limites, des insuffisances, est toujours une expérience difficile, voire un peu honteuse. Admettre qu'on a dévoré en une paire d'heures les 500 pages du "Sculpteur", qu'on a versé sa larme à la fin, c'est un peu comme admettre qu'on s'est "laissé avoir" par la lecture d'un livre de Marc Lévy (j'imagine, parce que je n'ai pas encore fait l'expérience…). Cela permet aussi de relativiser l'accumulation de critiques qu'on avait envie de faire quand on n'en était encore qu'à la moitié du livre, et qui n'ont finalement pas empêché cet étrange enthousiasme frénétique qui nous a saisi au fil des pages. Bref, il faut reconnaître que, comme les maîtres du best seller US (et français aussi, sans doute), Scott McCloud maîtrise parfaitement les trucs du storytelling commercial, et manipule de main de maître son lecteur. Mais, bien entendu, cela ne fait en aucune manière du "Sculpteur" une grande BD, la grande BD qu'elle aurait dû être si on allie un thème ambitieux (le mythe de Faust rencontre les super héros chers aux Comic Books dans le milieu de l'Art contemporain new yorkais) et une approche expérimentale de la narration en BD (McCloud est apparemment un théoricien fameux du genre). Car le problème est que, sans véritable talent, la technique pure est insuffisante : l'histoire, qui devrait être profonde, irrite régulièrement par son incapacité à réellement affronter les sujets esquissés, les personnages sont soit déplaisants - l'épouvantable personnage principal, auquel il est difficile de s'intéresser - soit passablement superficiels - Meg, simple faire valoir dont la tendance maniaco-dépressive est expédiée en quelques cases -, et le graphisme est terriblement moyen, même s'il faut heureusement reconnaître l'efficacité de certains procédés (le jeu avec le bleu, les effets de flous…). Mais le pire, qui tire "le Sculpteur" vers le bas et l'empêche finalement d'être vraiment convaincant, c'est la laideur des œuvres pondues par notre sculpteur possédé : impossible de croire un instant au talent de David Smith, ce qui évidemment annule l'intérêt du pacte faustien ! Ceci dit, répétons-le, ces lacunes graves n'empêcheront pas le lecteur bienveillant de passer un agréable moment au fil de ce suspense plutôt bien conduit.
Bonjour.
Je mets une étoile simplement pour baisser la moyenne générale.
Je n'ai pas du tout aimé cette oeuvre. Autant le dessin et les dialogues ne me choquent pas, mais je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. Le monde de l'art et les histoires flyées ne doivent pas être mon truc. Pourtant les critiques étaient très bonne, et on m'a chaudement conseillé Le Sculpteur. Je dois simplement ne pas être le public visé. Je ne trouve pas les personnages attachant (Un grosse envie de donner des claques au personnage principal), et l'histoire est bien trop plan plan à mon goût.
Mes types de bédé préférées : UW1 - Blacksad - Soda - Okko - Calvin & Hobbes - Le 3ieme testament - Niourk etc etc.
Bref. Je ne dis pas que la bédé est mauvaise, je dis juste que je me suis fait avoir par la critique et le bouche à oreille alors que je ne suis pas public pour ce type d'oeuvre.
Une histoire à la Marc LEVY agréable. Des dessins réussis, un scénario parfaitement ordonné et rondement mené, des personnages attachants pour une BD sympathique au final.
A découvrir !
Je savais que je ne serai pas déçue, mais je ne m'attendais pas à ADORER à ce point ! (et je pèse mes mots) Sérieusement, j'ai pris une sacrée claque et je comprends enfin toutes les critiques élogieuses !
Cette BD est tout simplement géniale.
J'ai été réellement entrainée par l'histoire. Je suis rarement prise par un livre au point de l'avaler d'une traite et de ne plus rien faire à côté (je sais, c'est triste), mais là je peux le dire : c'était addictif ! Et j'ai lu les presque 500 pages d'un seul coup.
Le rythme est parfait, on passe des moments d'action où on lit les pages à toute vitesse, aux moments d'émotion où on prend son temps d'apprécier. Je n'ai ressenti qu'une seule petite baisse de régime de quelques pages, mais autrement, le rythme est soutenu et parfaitement dosé d'un bout à l'autre, on ne s'ennuie pas ! Et sur autant de pages, c'est une prouesse !
Je suis également épatée par la gestion du mouvement, j'ai rarement lu une BD qui me semblait tant en mouvement. Quand David Smith court dans la rue, je me voyais presque courir à ses côtés (sauf que je ne cours pas si vite, et que j'habite pas à New-York, mais ce ne sont que des détails :D).
Le livre parle (entre milliers d'autre choses) de la difficulté de la sculpture à rendre le mouvement. Il illustre lui-même bien cette problématique et relève le défi avec brillo.
Tout est bien trouvé, subtil, et la fin est magnifique ...
A ce stade là de groupiattitude, je ne sais pas quoi dire de plus … C'est juste parfait.
Chronique complète : http://d-encre-et-de-reves.over-blog.com/2016/01/le-sculpteur-scott-mccloud.html
J'ai été décu par cet album. La grande charge émotionnelle qu'on s'attend à avoir d'un moment à l'autre, vu les thèmes choisis (la vie, la mort, l'amour, l'art) n'est jamais au rendez-vous. Ca reste une bonne BD, qui se lit agréablement, mais qui ne tient pas ses promesses et passe à côté de quelque chose qui aurait pu être grand.
Cela faisait des années que je n'avais lu de roman graphique américain, depuis "Habibi" de Craig Thompson, en fait.
Au vu des bonnes critiques lues ici ou là, je me rué chez mon libraire pour enfin découvrir ce nouvel avatar du mythe de Faust.
Et bien, je dois dire que j'ai dévoré ce pavé de près de 500 pages en deux jours.
L'histoire s'installe si bien que l'on en oublie le mythe de Faust, qui s'efface derrière des personnages bien campés et une ville de New York qui devient le personnage principal du roman.
Il n'y a pas que cela dans ce livre, on y trouve le marché de l'art, le besoin de reconnaissance de l'artiste, le mythe de Faust -que l'on finit par oublier- , une histoire d'amour, le fantastique, qui devient presque normal avec la narration soignée de McCloud.
L'auteur prend son temps pour nous dévoiler le (parfois, sale) caractère de David Smith et une galerie de personnages très typés.
Plus ma lecture progressait, plus je tournais les pages avec frénésie pour connaitre la fin, et quelle fin !!
Un très bel ouvrage que je relirai sans hésiter.
Un compte à rebours narratif orchestré avec brio qui n’échappe pas à quelques longueurs mais qui prend le temps de sculpter avec talent chaque personnage, chaque situation. Le trait noir, délicat et ciselé de McCloud se voit adouci par des nuances bleutées venant jouer sur les reliefs et les jeux de lumière, enrobant de douceur les visages ou les rues de cette ville qui ne dort jamais. Les planches fourmillent de détails et de jolis clins d’œil (De Miyazaki à Antigone et j’en passe…) Enfin, sans être une grande lectrice de comics, j’ai souvent ressenti l’atmosphère de cet univers que je méconnais mais qui semble allégrement s’inviter dans certaines planches, rappelant ainsi que New York est décidément la ville parfaite pour être le théâtre majestueux des folles ambitions artistiques du protagoniste. Super héros d’un art que lui seul maîtrise, il s’approprie la ville pour mieux masquer l’angoisse de l’échéance qu’il redoute. Et cela fonctionne à merveille puisque nous restons suspendu à ce décompte insolent, retenant notre souffle à chaque instant, emportés dans ce tourbillon du temps qui étourdit de manière vertigineuse.
La chronique complète : https://aumilieudeslivres.wordpress.com/2015/03/18/le-sculpteur-scott-mccloud/