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Pour achever son run sur Hellblazer, Garth Ennis nous propose aux cotés de Steve Dillon, la déchéance absolue de l'Amérique.
Dans cette histoire rien ne vous sera épargner, violence, hallucination, drogue, pisse et j'en passe.
Après cela nous retrouverons des têtes connus de notre héros pour contribuer à approfondissement psychologique et sociale de celui-ci.
Le dernier round contre le Diable va enfin sonner et la bataille engager contre celui-ci et les intrigues tournant autour vont enfin prendre sens.
Et pour finir, nous aurons au summum de la violence de la magie noir sur fond de polar au sein de la mafia Cockney et des préludes de l'apocalypse, parsemé des sempiternelles introspections du sorcier junkie.
Run et série indispensable.
La légendaire série Vertigo revient pour la deuxième anthologie du run de Garth Eniis.
Au delà des excellents scénarios des différents récits et des punchlines mémorables, ce volume se distingue par les thématiques abordées au sein même des histoires.
On retrouve évidemment l'exploitation des frontières indéfinissables de la folie humaine causée par le pouvoir, la stupidité de la jeunesse, le racisme, la valeur de la vie , la destruction des relations humaines (notamment de l'amour) par l'alcoolisme, de la difficulté d'être un sans-abri à notre époque ou encore le spiritisme.
Et bien sur, Garth Ennis oblige, la religion en prend plein la gueule., il faut dire qu'il ne l'aime pas, mais alors vraiment pas.
Pour ce qui est du dessin, le travail de Steve Dillon et de William Simpson, bien qu'un peu vielli, est absolument admirable. Mise en scène et décors élégants et sobres, scènes percutantes laissant admiratifs ressemblant à des passages de long-métrages.
Bref, un travail exceptionnel
Hellblazer est un chef-d'oeuvre du comics
Volume et série absolument indispensable.
Hellblazer, ou l'une des séries phares du label Vertigo et surtout la plus longue de celui-ci, retranscrit l'histoire du sorcier détective John Constantine, personnage mythique créé par le légendaire Alan Moore (Watchmen, V for Vendetta, From Hell, Top 10, The Killing Joke) dans les pages de Saga of the Swamp Thing.
Tandis que Jamie Delano offrit au personnage sa propre série et dont il scénarisa les 40 premiers numéros, mis à part quelque uns, Hellblazer connu les plus grands scénaristes tel que Mike Carey (The Unwritten, Lucifer), Brian Azzarello (100 Bullets, Jonny Double, El Diablo, Loveless, Spaceman), Warren Ellis (Transmetropolitan, The Autority, Global Frequency), Grant Morrison (Batman, Superman, Kid Eternity, Flex Mentallo, We3, Joe the Barbarian), Neil Gaiman (Sandman), Andy Diggle (The Losers), ou encore Peter Milligan (Human Target, Enigma).
Mais ici, c'est en tant que digne successeur de Jamie Delano, que Garth Ennis (Preacher, The Boys, Hitman, Red Team) comence son magnifique run de Hellblazer dans la nouvelle collection d'Urban Comics, Vertigo Signatures avec cette série en trois volumes.
Dans ce premier tome, nous avons droit droits à uns des arc les plus marquants de la série, "Dépendance mortelle" où Constantine va devoir par tout les moyens échappé à la mort et à l'enfer qui l'attend. Nous avons droit à l'arc "Sang royal" où Garth Ennis dépeint un renouveau de Jack the Ripper, ainsi quelques Single issues.
L'histoire en général est ficelé à la perfection, toujours aussi sombre, violente et teinté d'humour noir avec un personnage toujours plus profond après chaque page avec la sublime mise en scène de William Simpson qui opère au dessin dans la plupart des récits. Toutes les histoires où l'on retrouve W. Simpson sont très bonnes, en plus desquelles nous avons à deux histoires courtes dessinés respectivement par Steve Dillon (Preacher) et par David Lloyd (V for Vendetta).
Celle dessiné par S. Dillon est quelque peu décevante à la première lecture car elle n'est pas aussi puissante que les autres, même si dans le fond elle fait l'objet d'une critique de la religion et de la violence du système catholique dans l'histoire. Quant à celle dessiné par D. Lloyd, elle largement aussi bonne que les autres, mais elle se situe dans une ambiance plus sombre que jamais.
Absolument indispensable pour tout les amateurs de comics qui se respecte. Quant aux néophytes, comme le suggère la couverture, faites attention car ce n'est pas pour les p'tits n'enfants blancs.