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Walter Hill, le célèbre cinéaste et scénariste de grosse série B bourrine des années 80/90, a stocké quelques scénarios qu'il avait pour le cinéma, mais qui finalement ont atterri sur les bureaux de Matz et Jef. C'est donc en bande-dessinée sous forme de one-shots que ces œuvres voient le jour, 'Balles Perdues' étant l'une d'entre elles.
Ce polar de gangsters plongés dans les années 30 est très classique dans le fond et efficace dans sa forme: pas de surprise, beaucoup d'archétypes et des fusillades à la pelle.
Les couleurs passées au filtre sépia donnent une ambiance rétro à cette histoire mille fois vue auparavant. Je n'ai pas été très fan des dessins un peu trop figés sur certains gros plans notamment au début; par ailleurs, certains visages se ressemblent par moment.
Le découpage fait très cinématographique et l'atmosphère est noire et froide (comme son tueur) à souhait.
Cela se laisse lire sans trop de souci mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
C'est une histoire qui se passe durant la prohibition dans les milieux mafieux de Chicago entre les flics véreux et l'attrait pour le pognon. Certes, on va faire un petit tour du côté de l'Arizona sur la route de Los Angeles. Roy est une fine gâchette. C'est clair qu'il y a toujours des balles qui se perdent et cela peut faire mal. La tonalité sera assez sombre.
Je n'ai pas aimé les trognes des personnages notamment de celui que l'on suit dans sa quête de l'amour impossible. Le graphisme fait très photoshop. Je n'ai pas trop aimé malgré un trait réaliste. La couleur sépia permet de donner une certaine atmosphère.
En ce qui concerne le scénario, il est assez simple à comprendre ce qui est plutôt une qualité pour un polar (c'est souvent très compliqué et on se perd un peu). La narration se révèle être une réussite. L'approche se révèle assez cinématographique. C'est correct, voire pas mal mais pas assez pour entrer dans les annales du polar noir.
L'histoire se lit bien et d'avoir un one shot pour ce parcours c'est plutôt mieux. Du coup c'est nerveux, rythmé et la trame se déroule plutôt bien dans une ambiance de la prohibition aux états unis qui va très bien à ces histoires de bandits à mitrailleuse camembert. L'évolution du personnage principale est intéressante et assez inattendue. c'est le bon côté.
Ce qui me semble vraiment décalé c'est que le dessin n'est pas à la hauteur. Les personnages sont très grimaçants, les postures sont peu réalistes, les lumières sont étranges, les visages ne se reconnaissent pas très bien selon les angles de vue. Autant cela peut s'accepter pour un dessin qui assume son décalage avec la réalité. Ca m'a sortit de l'histoire trop de fois, dommage.
le parcours de ce gangster a une belle dimension dramatique, les dialogues sont très cinématographiques, les dessins superbes. Rien de surprenant il est vrai dans l'histoire mais à lire comme un beau classique du genre ! A coup de cœur.
Efficace! L'histoire se tient mais ne révolutionne pas le genre. Un prétexte pour mettre en scène de l'action, des gueules typique du genre. Les dessins sont agréables avec des plans très cinématographiques. Bémol, un prix trop élevé.
Avis mitigé pour cet album, le scénario n'est qu'un prétexte à un déchainement de flinguage à tout va. Si la violence est bien sûr de mise quand on évoque la mafia des années 30 on tombe ici dans l'excès au détriment de l'intrigue et le côté "dur à cuir" des personnages, surjoué, n'arrange rien à l'affaire.
Les dessins sont plutôt bons dans l'ensemble et la colorisation est en parfaite adéquation avec l'ambiance sombre et glauque de l'histoire mais je trouve, par contre, les faciès des personnages complètement ratés. Une petite déception au final.
« Balles perdues » est l’archétype du récit de gangster à l’américaine. La recette est donc connue et fonctionne bien : des gangsters, des flingues, des filles, de l’argent, des flics corrompus. Ce récit très cinématographique n’a rien de très original, mais c’est bien mené.
L’histoire repose sur un personnage principal dont on ne connaît peu de choses, mais qui a néanmoins de la consistance.
L’effet patiné et les tons sépia du dessin donnent une ambiance joliment vieillie. Le trait assez réaliste et le travail sur les lumières mettent en valeur les décors américains des années 30.
Un polar où les balles de sulfateuses sifflent.
https://bdsulli.wordpress.com/
J'ai apprécié a sa juste valeur la qualité du dessin et des couleurs. Clairement je trouve ça beau. En revanche le scénario est tiré par les cheveux et sans intérêt de mon point de vue. Cette histoire de gangsters aurait pu et du etre bien meilleur au regard de son auteur.
A lire pour les dessins et pour les fans inconditionnels du genre. Entre correct sans plus et bon album suivant qu'on soit fan ou pas.
Dessins: 8/10 très chouettes
Scénario : 4/10 sans intérêt même si c est matz et que j'ai adore le tueur et du plomb dans la tête...
Roy est un sacré canardeur, il a le sang-froid du cow-boy.
Bonne histoire de gangsters durant la prohibition, entre règlements de compte, histoire d'amour et course après un-demi millions de dollars.
Bonne surprise.
Bon Album.
Tueur froid, détaché, à la Ryan Gosling.
J'ai vraiment aimé, et j'adore la couverture.
On n'a pas le droit de raconter la fin mais on peut dire qu'on est déçu...
L'ambiance est particulièrement bien retransmise même si parfois j'ai eu un peu de mal à suivre les protagonistes.
Les personnages sont aussi froids que les cadavres qui jonchent les pages de cet album.
Tout au long de l'album et encore plus à la fin, je n'ai pas réussit à m'attacher au personnage principal et finalement son sort ne m'a pas ému. En résumé je me suis dit tout ça pour ça....
Il y a deux histoires en parallèle mais aucune ne prime sur l'autre d'où l'impression d'une linéarité comme un encéphalogramme plat..
Cela reste néanmoins pour l'ambiance un bon album.