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Le dessin m'a bien plu mais cette histoire nauséabonde mêlant orgies, cannibalisme et consanguinité m'a pas mal dérangé. Je n'ai pas accroché.
« Première-née » m’a réconcilié avec la saga des Ogres-Dieux sur laquelle j’ai toujours eu quelques réserves. Ce 4ème tome, que je n’attendais pas après le décès du scénariste Hubert, permet de boucler la boucle en faisant un lien généalogique parfait avec « Petit », le tome inaugural.
Remonter aux origines d’une lignée légendaire est un grand classique. Mais c’est ici réalisé avec intelligence et le récit capte l’attention par sa force d’évocation. Il se place ouvertement du côté des femmes, reléguées dès le départ au rang de génitrices à la merci de mâles stupides et libidineux, tous plus barbares les uns que les autres. Bragante, la première-née, n’a ainsi d’autre salut pour contrer leur force brutale que sa finesse d’esprit et la connaissance qu’elle trouve dans les livres, auxquels Hubert rend également un hommage appuyé. L’album se termine d’ailleurs par 18 longues pages d’un texte raffiné, superbement illustré.
« Première-née » n’est peut-être pas l’épisode le plus spectaculaire des 4 mais il donne du sens et une ampleur inattendue à l’ensemble, tout en renouant avec le fabuleux univers gothique créé par Hervé Gatignol, que le troisième avait curieusement délaissé.
Je me ravise donc humblement et porte un jugement beaucoup plus favorable sur cette série au graphisme exceptionnel qui restera en bonne place dans ma bibliothèque.
Une des plus interessantes et originales sagas de ces dernières années. Les auteurs nous révèlent la profondeur et la complexité de l'âme humaine dans un monde à la fois violent et naif qui se déguste comme un conte de Perrault revisité à la façon gothique. L'alternance des séquences BD et des textes de jointure apporte une densité et un rythme savoureux (il faut surtout ne pas faire l'impasse de ces textes). Les dessins de Gatignol sont sublimes. A lire absolument
Après un troisième opus assez décevant, cet album posthume du scénariste Hubert revient aux sources de ce qui fait la spécificité de cette saga gothique. En remontant à des origines narrées dans les textes du premier volume les auteurs attisent notre soif de savoir sur une histoire familiale dont on n’a finalement vu que peu d’éléments. Car le fait d’alterner séquences BD et séquences de pure récit textuel depuis Petit a permis à la fois de développer l’univers bien plus que les seules cent-soixante pages du volume ne l’auraient permis en dessins mais crée une frustration continue. Les histoires étant construites sur des successions de séquences reprenant les trois unités du théâtre, on alterne ainsi des scènes illustratives mais ce sont bien les textes qui bouchent les trous.
Des Ogres-dieux on n’en a finalement vu que sur le premier tome et c’est un plaisir de retrouver cette grandiloquence, cette violence brute, bestiale. Le mystère des origines du fondateur est laissé dans l’ombre, avec néanmoins un lien directe avec les Olok vus dans le Grand homme. Habile passerelle qui permet de faire se rejoindre dans cette préquelle le premier et le dernier représentant de cette lignée de géants. L’éditeur annonce qu’il s’agit de l’ultime tome… a voir car le dessinateur n’excluait pas il y a quelques mois de prolonger l’œuvre. Et on peut dire qu’il y a matière à peu près infinie avec ce format de one-shots dissociés se rattachant à une mythologie très costaude. [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/12/02/les-ogres-dieux-4-premiere-nee/
"Petit" était extraordinaire, "Demi-Sang" était honorable, "Le Grand homme" m'a réellement déçu à la première lecture: Qu'est ce que je m'en tape de Lours et de ses histoires de coeur ! Où sont les géants ? C'est toujours superbement dessiné, bien écrit, solidement scénarisé mais c'est le plus faible de la série.
"Petit" était extraordinaire. "Demi-Sang" est une suite honorable mais souffre de la comparaison.
Dessin toujours au top.
Version européenne de "l'Attaque des titans", avec ces mêmes cauchemars primordiaux d'ogres et de chair humaine. L'univers est dense, le dessin est prodigieux, l'angoisse est réelle, l'émerveillement aussi.
Les ogres-dieux m'ont surpris par son récit gargantuesque et surtout par son graphisme un peu gothique. J'ai tout de suite adhéré à l'histoire de ce clan familial. La lecture a été facile et agréable. On entre tout de suite dans ce conte pour adultes et on ne le lâche plus jusqu'à la fin.
Par ailleurs, l'originalité est de mise dans ce royaume des ogres. Bon, le cannibalisme m'a un peu rebuté mais c'est une histoire d'ogres ! Il est question d'un déterminisme familial ou plutôt d'une révolte qui couve au sein du royaume pour faire chuter l'ordre établi et chancelant.
J'aurais sans doute souhaité une autre fin plus éclatante encore. Manger ou être mangé, tel est le dilemme à prendre en considération.
J’ai découvert la série des Ogres-dieux à la sortie du second opus, Demi-sang et avais proposé un billet commun sur ces deux premiers tomes, vers lequel je vous renvoie pour l’explication du projet et de sa forme matérielle… importante.
La dynastie des géants est tombée, leur immense château s’est effondré dans les flammes. Le monde s’écroule avec ce qui structurait toute la société dans la peur et la Loi. Alors que l’anarchie gronde, un mystérieux chasseur sauve l’héritier putatif, Petit, qui attire toutes les ambitions des humains libérés du joug des tyrans. La chasse ne fait que commencer où nous sera narrée la Geste du Grand-Homme, ce descendant des peuples anciens…
Si vous n’avez pas entendu parler de cette série à sa sortie vous en avez forcément eu des échos lors du décès récent du scénariste Hubert. A l’heure actuelle, si un quatrième tome (et plus…) était prévu, la réalisation à quatre mains avec Bertrand Gatignol n’interdit pas la continuation de la série, bien que l’aspect très réflexif et parfois personnel de la saga interroge sur la pertinence de publier un album à titre posthume.
Pour revenir à l’ouvrage proprement dit, j’ai été surpris à sa lecture par l’aspect déconnecté, tant dans le récit, le décors, que la chronologie. Si le second tome était si particulier c’était par-ce qu’il s’entrecroisait totalement avec la temporalité principale du premier ouvrage. L’ADN des Ogres-dieux est bien sur de proposer de gros one-shot autonomes entrecoupés de longs textes narratifs et légendaires et sur ce plan Le grand-homme coche les cases (en faisant toujours aussi bel effet à côté de ses petits frères dans l’étagère à BD!). Pourtant l’idée d’en faire une vraie suite directe du tome deux crée une attente qui peine à être comblée. D’autant que l’histoire reste partiellement centrée sur le personnage de Petit qui est au-début la cible du Chambellan et de l’attention du lecteur avant de se diluer dans l’histoire de Lours. Très grande réussite que ce dernier personnage dont l’histoire révélée progressivement par les textes suffit à maintenir le lecteur à flot… alors que le rattachement aux Ogres et au Chambellan (et donc à la saga) se délite lentement à mesure que l’on constate la passivité de Petit. C’est ainsi le principal problème de cette suite qui n’en est pas une que de lier par les personnages et la temporalité cet ouvrage aux autres alors qu’il aurait sans doute été bien plus efficace de le couper sérieusement en oubliant cette fausse chasse qui n’intéresse personne.[...]
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/03/25/les-ogres-dieux-3-le-grand-homme/
L'une des meilleures bandes dessinées qu'il m'ait été donné de lire. La première partie est passionnante et la seconde tout simplement haletante, oppressante, inoubliable. Un tome 3 qui installe définitivement cette épopée comme une série majeure parmi les actuelles, et peut-être même dans la Bande Dessinée tout court si la suite se révèle du même acabit que ce chef-d'œuvre.
Les deux premiers tomes des "Ogres-Dieux", plutôt originaux, se laissaient lire. Mais ce "Grand homme" n’a plus rien à voir avec l’univers qui donnait à la série son seul intérêt. Il n’y a plus d’ogres, plus d’architectures, plus de complots… Juste une banale aventure de fantasy. Le scenario n’est centré que sur un seul mais solide personnage, nommé Lours, dont le parcours est longuement développé dans les intermèdes écrits qui ponctuent le récit. Il est le vrai héros de cette histoire car Petit, qui n’avait déjà aucun charisme auparavant, est toujours aussi insipide.
Le graphisme reste intéressant mais ne surprend plus et a perdu de sa superbe en sortant des palais des Ogres. Une série qui selon moi n’aura pas su se maintenir au niveau qu’ambitionnaient ses auteurs ; la barre était trop haute et le filon semble tari.
Je suis surpris d'être le premier à chroniquer ce tome 3 d'une série marquante, et qui vaut vraiment le détour. L'histoire d'humains souvent ambitieux sous la houlette d'ogres déifiés, impitoyables et cruels.
Commençons par le dessin, tout en noir et blanc, que je continue à trouver sublime, notamment l'expressivité des regards et des expressions. Dans ce tome, Gatignol nous régale aussi avec des paysages hostiles, touffus, et démontre un autre aspect de son talent. Magnifique.
Le scénario, s'il est un chouïa plus classique que les précédents (et sans l'effet "nouveauté"), est parfaitement maitrisé, et servi par un découpage vif et des dialogues bien construits.
Bref, cela reste très bien. Si vous avez aimé les deux premiers tomes, vous pouvez y aller les yeux fermés. Si vous ne connaissez pas le Cycle des ogres-Dieux, précipitez-vous, vous ne serez pas déçu(e).
4/5 A lire absolument
Etrange ouvrage que « Les ogres-dieux »…
Le travail graphique de Gatignol y est saisissant : la gestion de la lumière, la qualité du noir et blanc, la précision des décors et des perspectives etc… C’est très beau.
Les personnages, eux, sont déjà beaucoup plus banals. Il n’y a qu’Émione qui dénote, son visage et ses expressions étant particulièrement réussis.
Mais pour le scenario, je suis encore plus circonspect. Outre l’idée maîtresse - à savoir la cohabitation d’humains asservis et d’ogres gigantesques - il n’y a quasiment rien… ou alors je suis passé à côté !
Pour être franc, j’ai été parfaitement insensible à ces ogres. « Petit », héros sans caractère défini, m’a semblé inconsistant, et toute cette clique décadente, orgiaque et malveillante ne peut susciter aucune empathie chez le lecteur. Par conséquent, l’enjeu de sauver l’espèce, principal ressort narratif, n’a plus aucun intérêt. Je n’ai pas trouvé où que ce soit dans l’écriture un début de réflexion ou d’émotion.
Les histoires d'ogres ont tendance à se suivre et à se ressembler. Et voilà qu'il y a deux ans, "Petit" a complètement renouvelé le genre. Voir ces ogres gigantesques dans des décors encore plus grands, c'était éblouissant.
On devinera que mes attentes étaient très grandes lorsqu'on a annoncé le deuxième tome. Mais voilà, plus d'ogres, seulement une autre histoire d'arriviste qui écrase tout sur son passage pour atteindre son but. Et cette fois les auteurs n'ont pas su renouveler le genre.
Le dessin m'a par ailleurs décu. Si les décors demeurent exceptionnels, je n'ai pas aimé les personnages aux tronches de mangas. Déjà quand j'étais gamin et que j'écoutais mini-fée je ne comprenais pas pourquoi les yeux étaiens si absurdement grands.
Enfin, les passages biographiques entre les chapitres sont trop longs et entravent le cours de la lecture.
"Demi-sang" (second tome de la série des "Ogres-Dieux" que j'ai lu avant le premier, précisons-le) est l'un des livres les plus formellement impressionnants que j'aie vus depuis longtemps : l'incroyable élégance du dessin, réalisant une synthèse idéale entre les codes du manga et ceux de la ligne claire franco-belge, la beauté graphique de l'utilisation du noir et du gris pour composer des pages à la profondeur, à la complexité et à la lisibilité uniques, la perfection formelle de "l'objet livre" en général, tout cela fait de la lecture de "Demi-Sang" un grand (et rare) moment d'émotion esthétique. Mais bien sûr, ce ne serait rien sans la construction d'un univers aussi original que cohérent (disons une sorte de modernisation des contes de Perrault via "Game of Thrones"), rehaussé par de délicieux intermèdes "historiques", et l'histoire redoutablement machavélique mais éternelle des ravages de l'ambition politique et de la soif de reconnaissance. Bref, une BD quasiment parfaite, à laquelle ne manque peut-être qu'un soupçon de folie pour atteindre la plus haute marche du podium.
Il n'y a pas de lézard pour ce magnifique deuxième opus. Bien que PETIT est sublime et original dans sa création, DEMI SANG est tout aussi magnifique voir supérieur à son "aïeul" parce que malgré tout il est aussi très original, avec un raccordement à PETIT digne d'un certain grand auteur d'épouvante dont je tairais le nom.
C'est une histoire qu'on ne peut pas arrêter comme ça, c'est à couper le souffle et à lire d'une traite. Inoubliable je pense... Je ne parlerai pas du contenu, ni du scénario ni du dessin. Dans l'ensemble tout est bien.
Notre héro est beau, ses enfants sont beaux, sa deuxième femme est belle, la maman de PETIT est belle, les autres protagonistes sont tous très laids d'une laideur travaillée artistiquement par de bons dessinateurs. Un style exacerbé et rayonnant.
Bravo encore une fois aux auteurs pour l'investissement dans des moyens matériels à la hauteur de leur œuvre sans lésiner sur la volumétrie de cette belle bande dessinée. Il s'agit peut être de 121 planches mais c'est un volume agréable beau et bien réalisé avec pas moins de 150 pages. L'utilisation d'un papier soyeux et d'un anthracite profond contribue grandement a la qualité de l'objet (tout comme le premier acte)
Pour ma part, et pour ne pas dire que du positif, les Ogres y sont un peu trop absents à mon goût dans les planches et la production est légèrement moins abondantes que pour le premier opus. Le côté gothique aussi est un peu plus absent. Les interstices historiques de transition des chapitres sont un brin trop longs parce que sur deux pages mais conservent une place importante dans l’œuvre : l'histoire des Chambellans des Ogres-Dieux, entourant symphoniquement le grand Yori Draken. (ne nécessite aucune correction)
J'aimais notre PETIT dans le volume 1 mais il était presque clair que Yori se vengerait et j’espérais que pour la cruauté de la maman ogresse et pour ce qu'elle lui a infligé dans ce deuxième volume, Yori le trouve et le remette sans vie à sa mère comme une belle fin en apothéose.
J'espère un troisième volet dans la même collection avec au moins le même volume et la même classe. J'espère que les auteurs liront ce commentaire. Je ne suis pas très bon en français mais je prétends avoir le goût du beau, beaucoup de gens me l'ont déjà dit.
Ce sont tous ces points positifs, qui je l'espère, conféreront à cette bande dessinée une place pérenne dans le panthéon de la bande dessinée.
Lisez les deux volumes, pour le prix ça vaut le coup.
J'ai ressenti un plaisir coupable à lire les aventures de Yori, bâtard trahi qui veut régner sur le monde qui l'a rejeté. Le parti-pris chromatique, hérité de Petit, est fascinant. Et que dire du travail sur la lumière ? Les contrastes se mettent au service de l'histoire, mettant en exergue le caractère sombre et violent de Yori et son apparence angélique.
J'aime beaucoup les extraits d'encyclopédie qui coupent les séquences BD. Elles permettent de souffler dans l'histoire principale, très dure, en distillant dans l’œuvre une pointe d'ironie salutaire.
Et pour ne rien gâcher, le livre est un très bel objet.
Encore un très beau livre dans la collection Métamorphose.
J'espère qu'il y aura une suite, parce que là aussi, les auteurs ont investis sur un format magnifique avec des dorures, des couleurs simples et pourtant flamboyantes. Les dessins sont gothiques, magnifiques. Les scènes sont dures et cruelles. L'ambiance est noire et oppressante. L'histoire devra être suivie et sera certainement un challenge pour ses auteurs. Les rétrospectives à l'introduction des chapitres sont superbement rédigées. Indispensable.
Certe le dessin est virtuose, certe l'histoire est ambitieuse, mais j'ai du mal à ressentir de l'empathie pour des ogres racontés sans aucun humour, qui ne sont ni vraiment sympathiques ni très beau. Bref j'ai lu jusqu'au bout parce que c'est quand même très bien fait, notamment les petits récits historiques, mais je n'ai ni le courage ni l'envie de le relire pour en comprendre toutes les subtilités.
Un travail de virtuose un peu trop froid pour moi.
Un conte généalogique et gigantesque|
On suit donc l’enfance de ce petit géant tiraillé entre les valeurs d’humanisme inculquées par sa tante et son instinct naturel de mangeur d’hommes. Chapitre par chapitre, on apprend l’histoire de ses aïeux qui ont construit le royaume et sa légende.
Voilà un conte aux codes résolument gothiques. Une architecture démesurée, une décoration chargée et un noir puissant qui, associé à un trait délicat, offre paradoxalement un dessin lumineux. L’ambiance dans cette BD est à la décadence, à la crasse et à la férocité. Totalement captivant.
« Petit » est le premier tome d’une légende flamboyante.
https://bdsulli.wordpress.com/
Tout simplement magnifique et quel bon scénario ! J'ai lu les 160 pages d'un coup. J'ai hâte au prochain tome d’Hubert, que va-t-il nous inventer encore ?!?
Hubert et Gatignol , à l'instar de Vivès, Balak et Sanlaville pour Last Man, réinventent tout simplement la BD. Splendide!