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Après tant d'heures de lecture, ce dernier tome est tout de même très décevant.
SURTOUT, j'admets parfaitement le mystère, les intrigues ouvertes,.....Mais au final, je n'ai pas compris grand-chose et je referme 22 tomes sans savoir qui est Ami.
Bref, quelle déception !
J'adore cet série , je n'en suis qu'au tome 13 , mais je suis captivé de voir comme l'auteur garde l'intrigue aussi prenante sur autant de tomes , tout est lié , chaque personnage est intéressant , c'est génial !!!!!
"Si on le veut vraiment, il y a toujours un truc qui lâche...". Et ce qui lâche, dès les premières pages du 22ème (et dernier) tome de "20th Century Boys", ce sont les barrières qui retenaient encore nos larmes. Comment lire un manga alors que nos yeux n'arrêtent pas de couler ? Heureusement, l'action et le suspense prennent ensuite le pas sur l'émotion (et le rock'n'roll, jusqu'à la scène finale, qui montre - si l'on avait un doute - que Urasawa est un frère pour nous, dans sa passion pour la musique et l'émotion qu'elle peut provoquer..) : les 200 dernières pages de la saga sont une décharge continuelle d'adrénaline, alors que se déploie la dernière machination du maître des marionnettes... Jusqu'au face à face (triangulaire, puisque le roi des masques a toujours été là, dans les coulisses, toujours ignoré, toujours invisible) entre Ami et Kenji, attendu depuis 4400 pages, forcément avorté puisqu'il ne peut exister une fin à une telle aventure. "20th Century Boys" peut se clore, en toute logique, et de manière finalement satisfaisante : nous avons été témoin de la "faute originelle" de Kenji, de ce micro-événement ridicule qui a donc mis en branle la machine destructrice, et nous avons compris encore une fois que l'enfant (et ses jeux) en nous ne meurt jamais. Bien sûr, la principale question, au centre de l'histoire, reste irrésolue. Bien sûr, il y a désormais chez Kenji l'indestructible, au delà de sa mélancolie noire, un élément insaisissable, qui nous échappe ("Je ne suis pas comme vous", crie-t-il sur la scène du néo-Woodstock... Frustration ? Non, il est seulement temps d'entamer "21st Century Boys"...
On peut trouver artificiel, exagéré, la manière dont Urasawa fait apparaître le personnage de Konji en 1970, au sein de la bande à Kenji, et d'ailleurs, le reste de la bande partage nos doutes (preuve de l'excellent second degré dont Urasawa est capable à l'occasion) : "Il en reste un à trouver", hurle Kenji dans une symbolique partie de cache-cache... "Qui c'est ?", répondent, interloqués, les autres... On ne peut nier par contre que le personnage de Konji en l'an 3 après Ami, DJ solitaire et déchaîné, ne manque pas de panache et offre une ouverture grandiose, cinématographique en diable, à ce 21ème tome de "20th Century Boys". Les 200 pages qui suivent nous offrent le lot désormais habituel de péripéties impressionnantes (la répétition de l'attaque des soucoupes volantes), de scènes hautement émotionnelles (Kanna et Yukiji pleurant leur amour de Kenji) ou hilarantes (tout ce qui tourne autour du bowling, de Dieu et de Koizumi), et surtout de personnages hauts en couleurs ou glaçants (Numéro 13 qui réapparaît ou la terrifiante Takamatsu dont l'heure est arrivée...). Comme souvent, on préfèrera peut-être le superbe flashback qui nous ramène à l'âge idyllique de l'enfance, avec la scène attendue de la destruction de la "base secrète", qui offre à Urasawa l'occasion de réfléchir sur les pièges de la mémoire (chacun se souvient de l'évènement en fonction de la manière dont il se juge lui-même, adulte)... Et nous voilà prêts, non sans angoisse, à entamer le dernier tome !
Plus on s'approche de la conclusion de "20th Century Boys", plus une certaine angoisse nous envahit : comment Urasawa bouclera-t-il son chef d'oeuvre (d'autant que l'on sait les problèmes de santé qui l'ont obligé à interrompre la saga, avant de la conclure quelques années plus tard) ? Comment éviter l'inévitable, la déception, le manque ? Urasawa dénoue peu à peu les fils de son écheveau de fictions et de personnages, démontrant son contrôle absolu sur sa construction, puisque chaque pièce, une fois révélée, tombe parfaitement à sa place : ici, on découvre le rôle de Croa Croa (très beau personnage, soit dit en passant, complexe et émouvant), et ce qui s'est passé à l'usine en feu, mais on retrouve aussi les diaboliques et hilarants jumeaux tortionnaires Y et M, et surtout on découvre la vie de jeune couple de Kiriko et Fukube. La partie la plus faible de ce tome est d'ailleurs tout ce qui a trait à Kiriko, dans la mesure où Urasawa n'est pas encore parvenu à (n'a pas encore voulu ?) rendre vraiment compréhensible, du point de vue humain, son rôle au sein des plans d'Ami... Ce qui fait que l'on peut se demander si les personnages féminins sont ce que Urasawa maîtrise le mieux. Par contre, le face à face entre Kanna et Ami (le même ? un autre ?), et surtout le flashback glaçant qui clôt le livre, avec l'abîme d'interrogation qu'ouvre le "double garçon masqué", montre qu'Urasawa, le scénariste comme le "metteur en scène", est toujours à des hauteurs inouïes.
Le 19ème tome de 20th Century Boys innove en déplaçant la résurrection de son héros vers un mode burlesque : une rupture de ton déstabilisante, mais pour le moins astucieuse. En désamorçant à la fois l'émotion du lecteur (suffisamment stimulée dans les 18 tomes précédents) et le spectaculaire de cette réapparition qu'il aurait été si facile de rendre mythique, Urasawa montre qu'il est un auteur ambitieux. Contre toute attente, voici donc une tragédie planétaire qui se mue en farce dérisoire, la révolte des gueux conduite par un cowboy japonais et un ex-amnésique sans illusions. Dommage que Urasawa nous impose un retour inutile sur un personnage secondaire qui n'a jamais présenté d'intérêt, mais il se rattrape superbement dans le genre ironie en concluant la scène par une phrase d'anthologie : "c'est super dur d'être le mal, c'est nettement plus cool d'être un justicier !". Lol, comme on dit !
Tome-charnière dans la saga "20th Century Boys", ce dix-huitième volume, nous replonge franchement, après les digressions du précédent, au coeur du sujet de la saga : le combat de la bande à Kenji, ou plutôt, de ce qu'il en reste en l'An 3 après Ami, contre ce dernier, et l'origine même de ce conflit aussi dérisoire - de par son point de départ, des frustrations enfantines - que titanesqque - de par son impact sur la planète toute entière. Mais derrière les habituelles péripéties sorties de l'imagination fertile de Naoki Urasawa, se dessine une question ô combien passionnante, celle de la croyance (plutôt que de la Foi, car les thèmes religieux, messianiques, sont finalement assez superficiels ici). Urasawa oppose frontalement ici une croyance "militante", dispensatrice de liberté et d'esprit critique, qu'il symbolise par la force universelle de la musique, ici d'une simple chanson rock, dont les "la la cha la la" de clôture déclenchent une révolution, à une croyance "aveugle", celle des foules en leurs leaders, leurs politiciens, qui ne sont d'après Urasawa que de sinistres manipulateurs usant de tours de magie ringards. On notera ainsi les deux scènes-clé du livre, celle qui oppose Joe Yabuki, guitare à la main, aux fusils de la milice, une scène aussi "ique" que sournoisement minée de l'intérieur (car comment Joe survit-il à la balle qui l'atteint ?), et celle, brillante, qui montre Ami, prestidigitateur ordinaire, rendant littéralement "aveugles" ses spectateurs, voire ses acolytes. Deux usages diamétralement opposés (... ou alors, pas tant que ça ?) de la croyance... qui provoquent en toute logique une furieuse mélancolie chez ceux, comme Manjûme, qui n'y succombent pas.
A chaque fois que "20th Century boys" change d'époque et - largement - de protagonistes, on a un peu de mal à s'y faire, tant Urasawa a réussi à nous faire aimer et vibrer avec ses personnages. Ce 17ème tome ne déroge pas à la règle, en nous faisant avant tout découvrir les horreurs du monde post-cataclysme : retour à un système féodal, barbarie des rapports (on n'oubliera pas de sitôt les scènes terribles d'une humanité renonçant à toute compassion, toute fraternité, pour s'entretuer pour quelques fioles de virus), le monde de demain tel qu'Urasawa le décrit est accablant. Et puis, et puis, à son habitude, 10 pages magiques suffisent à Urasawa pour nous bouleverser : à partir de l'inépuisable mythe "rock'n'rollien" de crossroads, Urasawa invente une légende moderne, nous rassure : oui, le rock'n'roll peut encore sauver le monde ! La dernière page du tome 17, pourtant logique, a tout du tsunami.
Les 6 premiers chapitres du 16e tome de "20th Century Boys" voient Urasawa lever complètement (enfin, apparemment, car on ne sait jamais...) le voile sur les événements de 1971, et nous offrir une autre perspective - celle des comploteurs - que celle des témoins du complot (fragmentaire et impressionnée) ou celle de la re-création virtuelle (idéalisée) : c'est évidemment décevant (on n'avait pas envie que ça s'arrête, c'est forcément "choquant" de connaître la vérité), mais aussi fascinant... puisque cette "vérité" est à la fois une synthèse logique et une construction improbable à partir des points de vue précédents. Le plus beau, le plus Urasawaïen, est que la machination de Fukube le prestidigitateur ne pourra subsister que grâce au manque d'attention de Kenji et de sa bande, qui ne voient - littéralement - pas ce qu'il y a "derrière le masque", alors que le visage de son Ami / ennemi est totalement exposé : derrière cette parabole de la prestidigitation, il y a l'indicible horreur de cette fatalité d'un tel aveuglement, aussi anodin - sur le coup - que définitif. A partir de là, peut commencer un nouvel "acte" (le dernier ?) de la tragédie, qu'introduisent les 5 derniers chapitres. A suivre, évidemment...
Aucun fléchissement dans "20th Century Boys" alors qu'on atteint le cap des 3000 pages, au contraire : ce diable d'Urasawa semble toujours avoir de nouvelles idées géniales dans son sac. Ce 15ème tome est un suspense insoutenable de 200 pages, qu'on dévorera encore plus vite que d'habitude, et qui conduit, ô rage ô désespoir à la révélation d'un nouveau triomphe des plans enfantins et diaboliques d'Ami. Entre-temps, on aura littéralement versé des larmes lors du sommet d'émotion que représente la rencontre du pape et du yakuza dans l'arrière pays chinois balayé par la tempête (encore un flashback inattendu, encore une digression magnifique !), et on aura assisté "au plus grand spectacle de tous les temps", la naissance de Dieu. On aura aussi pu constater une nouvelle fois la profonde complexité des modes de narration utilisés par Urasawa, qu'il relativise les expériences de ses personnages (ce qu'ils voient est-il vrai ?), ou combine au contraire des points de vue divergents dans une "mise en scène" ultra-cinématographique."Tout ça pour 8,95€ !
Le 14è tome de "20th Century Boys" renferme l'une des scènes les plus impressionnantes de la série (la fameuse scène originelle - de la naissance d'Ami ? - dans le laboratoire de biologie en 1971 -), qui permet une fois de plus de constater la force unique de la mise en page et du dessin de Urasawa, qui pétrifie son lecteur en une petite dizaine de pages aussi parfaites que terrifiantes. Mais, Urasawa ne serait pas Urasawa s'il ne minait pas immédiatement cette découverte essentielle du doute qui ronge en profondeur son oeuvre : pouvons-nous croire ce que nous avons vu, puisqu'il ne s'agit que de la récréation scientifique (dans le simulateur d'Ami) de souvenirs ? Pouvons-nous croire notre propre mémoire, lorsqu'elle nous renvoie les échos - enchanteurs (l'odeur de l'air estival quand on court dans les champs) ou cauchemardesques (l'obscurité des couloirs d'un collège qui abrite bien pire que des fantômes) - de notre enfance, de nos premières amitiés, de nos premiers serments et de nos premières trahisons ? Et "20th Century Boys" poursuit son chemin dévastateur dans notre conscience, thriller incomparable - quel suspens ! - autant que roman inégalable d'initiation et de désillusion.
Ami est mort, mais la marche vers l'annihilation totale : car, pour Urasawa, même la mort du rêveur ne peut interrompre le rêve, et les histoires inventées par les enfants sont toujours les plus fortes. Ce 13ème tome alterne superbement flashbacks éclairant certaines zones d"ombre des 20 années précédentes (le rôle réel joué par Kiriko au sein de l'organisation d'Ami, la parenthèse rock'n'roll de la vie de Kenji et la trahison commerciale de Namio Haru) tout en continuant à poser une question qui parait fondamentale : qu'est-ce qui peut expliquer l'absence de Fukube dans les souvenirs de la bande à Kenji ? Mais Urasawa, en pleine maitrise de son art, relance aussi une nouvelle intrigue sur un rythme affolant de thriller, qui nourrira certainement les prochains tomes de la saga, tout en ménageant ces passages de respiration - les plus émotionnels de son oeuvre, comme la parenthèse allemande - qui en font le prix. Un dernier mot sur le génie (de la narration, de la "mise en scène" de son récit) de Urasawa : regardez les deux pages sur la mort de Mitsuki, à la fin du chapitre 3. Qui peut faire mieux ?
A la dernière page de ce 12è tome, nous savons (enfin, après plus de 2400 pages ? Déjà, alors qu'il en reste presque autant ?) qui est "Ami" ! Et on réalise alors qu'on a tout simplement négligé de relier entre eux des fils de récit que Urasawa a laissé trainer à notre intention tout au long de son "grand oeuvre" (ce que Donkey a vu dans le laboratoire de Biologie, ce qui s'est vraiment passé la nuit du "bain de sang" sur le toit, ce que dissimule le numéro 606 et ses enfants affamés, que signifiait la soirée des retrouvailles des anciens écoliers, etc.). Alors on se retrouve en train de parcourir au pas de charge - il m'a fallu une heure et quart, quant à moi - les 11 tomes précédents, pour reconstituer la logique imparable qui mène à cette dernière page, et au masque qu'on retire du visage d'Ami. Et si on répétait que Urasawa a fait oeuvre de génie avec "20th Century Boys" ?
Voici donc un épisode quasi dépressif de 20th Century Boys, qui voit Kanna - qui n'a jamais été la plus excitante des personnages de ce manga (à mon humble avis, c'est au contraire le point faible du récit, tant elle tranche au milieu de la galerie de héros ou anti-héros hauts en couleurs qui le peuplent) - découvrir plus l'atroce vérité sur sa mère (personnage invisible, quasi "en creux" dans la première partie du manga)... Alors, évidemment, il y a une indéniable beauté dans ce triste périple dans un laboratoire en ruine, mais on ne peut s'empêcher de préférer l'autre fil conducteur du récit, celui qui nous rapproche de la révélation "suprême" (mais lequel de ces enfants de 1970 est-il Ami ?), tout en nous révélant la perspective d'une ultime apocalypse, si proche désormais. Et voilà le récit relancé, alors que nous n'en sommes qu'à la moitié de la série... Puissant !
Presque Lynchien, tant il offre au lecteur une plongée totalement déstabilisante vers une autre réalité - derrière le terrifiant monde sous le contrôle d'Ami, se pourrait-il qu'on n'ait affaire qu'à un jeu débile de collectionneur désaxé et maniaque ? -, ce dixième tome de "20th Century Boys" donne encore un tour d'écrou à la complexité de la fiction, ainsi que, bien évidemment, à notre addiction ! Mais le plus fort, c'est que Urasawa enchaîne immédiatement avec un retour déchirant vers l'origine de son histoire, et transforme la fausse piste qu'il a construite depuis le début de la saga - jeu mental diabolique - en une histoire à enjeu émotionnel intense : car l'histoire de ce garçon "sans visage", qui n'existait pas ou si peu, même s'il n'est pas, contre toute attente, Ami, constitue finalement l'un des plus beaux moments de "20th Century Boys" à date. Comment ne pas tirer une fois de plus son chapeau à Urasawa, narrateur génial qui imbrique ainsi de superbes scènes de pure émotion au sein de son diabolique Rubik's Cub conceptuel ?
Le neuvième tome de "20th Century boys" commence brillamment en concluant l'extraordinaire périple de Kyôko et en lui faisant découvrir le visage d'Ami (enfant, mais bon !). Cette révélation nous est cependant épargnée : Urasawa est-il sadique (combien de temps nous faudra-t-il encore attendre ?) ou bienveillant (ceux qui voit le visage d'Ami ont une sérieuse tendance à se trancher les veines ensuite...) ? On enchaîne alors avec un retour à une narration plus classique, puisqu'on suit Kanna dans sa tentative de monter une action contre Ami en 2014. On peut ergoter sur la vraisemblance du recrutement de ses troupes, mais Urasawa nous fait vite oublier ces petits soucis très terre-à-terre en nous propulsant dans une autre de ces scènes intenses dont il a le secret, avec suspense insoutenable et action spectaculaire : ce sera l'occasion pour nous de remarquer que, enthousiasmés par la brillance du scénario et de la narration, on a tendance à oublier la beauté du dessin de Urasawa, sa capacité à figurer des actions souvent très complexes (de multiples personnages se déplaçant simultanément) sans jamais sacrifier la lisibilité.
Et si ce huitième tome était le meilleur de "20th Century Boys" ? En tout cas, voici l'ultime preuve du génie narratif de Urasawa : on se souvient du flashback - culotté car partagé par deux narrateurs simultanés - entamé dans le tome 7, on le voit déboucher ici sur une conclusion apportée par un troisième narrateur ! Plus fort encore, Urasawa nous propose ensuite un autre flashback à la fois réel et virtuel, puisque les souvenirs d'enfance de nos héros explorant la "maison de la côte de la pendue" se superposent exactement avec le monde imaginaire de l'attraction finale d'Ami-World, nous offrant le trouble d'aller et venir entre deux observateurs des mêmes événements - évidemment essentiels -, l'un dans le mode "réel" de 1971, l'autre prisonnier de sa re-création manipulatrice en 2014 ! Vous suivez toujours ? Mais tout cela ne serait rien sans la succession de suspenses insoutenables qui jalonnent le livre (le face à face Kenji - Ami alors que le monde tel que nous le connaissons prend fin à l'aube du nouveau millénaire ; la découverte par Koizumi du visage d'Ami - non, pas encore, là on vient de tourner la dernière page...). Littéralement tuant ! Absolument génial !
Après un long détour par 2014, qui n'a fait que faire croître notre impatience de savoir, le scénario diabolique de Naoki Urasawa nous ramène enfin à ce fameux trou noir de la fiction de "20th Century Boys", la nuit du "bain de sang" : va-t-on enfin savoir ? Il y a évidemment bien peu de chances, vu qu'on n'en est qu'au 7ème tome ! Le talent, le génie de Urasawa est évidemment qu'il continue, diabolique joueur de flûte de Hamelin, à nous faire danser comme des rats autour du cratère sans fond que sa fiction a creusé depuis plus de 1000 pages. A peine croit-on savoir qui est "Ami" que l'on comprend avoir affaire à un autre faux semblant défiant (apparemment) toute logique... Et, bien entendu, ce septième tome, magnifique de bout en bout - l'évasion grandiose du pénitencier, les flashbacks toujours aussi émouvants vers les années 70, ici l'Exposition Universelle d'Osaka, la réapparition sidérante de Dieu - finit sur un cliffhanger qui nous précipite, bavant littéralement, vers le tome 8.
Nous voilà donc décidément bien scotchés en 2014, sans flashbacks cette fois, à notre grande tristesse. Le défi, dans ce genre de circonstances, est évidemment de reconstruire sa relation avec de nouveaux personnages, qu'on a naturellement tendance à trouver moins fascinants que ceux des premiers tomes. C'est compter sans l'habileté narrative de Urasawa, qui a tôt fait de nous embarquer dans une nouvelle intrigue, et de reconstruire des liens avec le passé (réapparition habile de personnages secondaires, voire d'un personnage principal). Bref, ces 200 pages "de transition" deviennent vite bluffantes, entre nos deux travestis qui évoquent immanquablement "Tokyo Godfathers", un réquisitoire discret en faveur de la liberté d'expression des mangas, et une poignée de scènes stressantes dans une prison. Pas de relâche dans le monde obsédant d'Ami !
Ce cinquième volume de "20th Century Boys" fournit toutes les preuves du pur génie d'Urasawa, comme résumé en ces 200 pages brillantes. Il commence par retourner sur les chemins buissonniers de la mélancolie, prenant son temps pour nous narrer la reconstitution de la "petite bande" originale, finalement en piste pour "sauver le monde". Puis, le temps de l'action arrive, celui de la violence, du désespoir : la fin du monde va advenir - ou plutôt le grand bain de sang - sauf que... Et là, cut ! Urasawa nous refait le même coup que lorsqu'il nous avait privé du climax de 1997, et nous nous retrouvons 14 ans plus tard, à découvrir au sein de nouvelles micro-fictions de nouveaux personnages : incroyablement frustrante, et pourtant formidablement stimulante, cette ellipse sidérante consacre notre addiction. A partir de là, nous sommes comme des rescapés d'une catastrophe qui doivent réapprendre à vivre, dans un monde qui nous est devenu incompréhensible (la stupéfiante dernière page !), guettant au fil d'un récit "étranger" ce qui pourrait nous rassurer sur notre propre existence (enfin, celle de nos "héros", disparus dans ce trou temporel de 14 ans). Magistral me paraît un terme faible devant "20th Century Boys".
Le quatrième voulme de "20th Century Boys" nous emmène temporairement loin de Kenji, derrière un nouveau (et superbe) personnage, qui introduit une dimension plus classiquement "hollywoodienne" - donc un peu artificielle - dans le récit : Shôgun, "l'homme de Bangkok", est un héros beaucoup plus traditionnel, solitaire et froid, rompu aux Arts martiaux, vaguement invincible, et son combat contre les méchants proxénètes et trafiquants de drogue - pour plaisant qu'il soit - n'est pas exempt de sa dose de stéréotypes. Pourtant, cet élargissement narratif et géographique est indéniablement bénéfique à l'histoire, d'autant que Urasawa déploie en parallèle une narration éclatée temporellement (ces incessants va-et-vients entre présent, passé récent et passé lointain) qui oblige le lecteur à maintenir une attention permanente, et est pour beaucoup dans la fascination exercée par le manga. Et quand, dans les derniers chapitres, Urasawa fait se rejoindre Kenji et Shôgun, et rattache les fils (enfin, certains...) de son récit, c'est évidemment pour mieux nous plonger dans un nouvel abîme de machinations et de manipulation. Et si... Et si.. Mais lisons la suite !
Avec son troisième tome, "20th Century Boys" prend son rythme de croisière, et Urasawa déploie son impressionnant savoir-faire narratif, censé quand même nous tenir en haleine pendant 22 tomes... "20th Century Boys" perd un peu en opacité - les révélations commencent à être distillées, et, même si chacune génère son lot de nouvelles questions sans réponses, l'extraordinaire complexité des deux premiers tomes laisse place à une construction de thriller plus "classique" - et beaucoup en émotion - le jeu avec les souvenirs d'enfance, le bouleversement des retrouvailles avec soi-même laissent place à l'action (deux scènes remarquables, la rencontre entre Kenji et Ami au Budokan, et l'invasion du "convini" par les disciples d'Ami...) et aux coups de théâtre. Ah ! J'oubliais... la chanson de ce tome, c'est "Get Back" ("... to where you once belong" : bien vu, vraiment bien vu !), joué façon "sur les toits" (Beatles 1970) par un Kenji possédé, se déchirant les doigts et brisant ses cordes. Rock'n'Roll !
Wow ! C'est tout ce qui me vient à l'esprit après avoir lu - non, dévoré - les 200 pages suivantes de "20th Century Boys". Et puis, tout de suite après, l'inévitable question : pourquoi, comment ne pas avoir découvert ÇA plus tôt ? Une montagne russe émotionnelle, alternant de manière imparable des scènes d'une émotion subtile qui ont toujours été "l'exception" nippone (de Ozu à Taniguchi) et un thriller d'anticipation stupéfiant d'inventivité ! Le tout supporté par ce graphisme parfait, à la fois dépouillé et ultra-réaliste qui est la marque des grands mangaka modernes ! Dans ce deuxième tome, on tombe amoureux de nouveaux personnages renversants (Yukiji la gamine invincible qui découvre que les princes charmants existent, Dieu en clochard... céleste, passionné de bowling, Kiriko et sa bouleversante abnégation...), on se sent invincible une Telecaster en bandoulière, on est victime de trahisons particulièrement cruelles (l'épisode conventionnel mais efficace de l'inspecteur de police trop dévoué à son travail), et on se demande quand on va avoir le temps d'aller acheter le tome 3...
Pour tous ceux qui avaient adoré "It", pour le travail magique de Stephen King sur les souvenirs d'enfance et la manière dont ils fondent notre vie, Naoki Urasawa propose une version actualisée (avec secte tentaculaire et terreur millénariste remplaçant avantageusement le clown-araignée un peu grand guignol de King) de la même histoire. Le premier volume de "20th Century Boys" - clin d'oeil à la grande chanson de T. Rex, et hommage au rock comme déclencheur de notre éveil au monde - nous ballade avec une intelligence constante entre un présent trivial et menaçant (les piètres adultes que nous sommes devenus, face à un monde oscillant entre banalité insupportable et cruauté incompréhensible) et un passé - notre enfance, donc - pas si idyllique que cela, mais dans lequel tout était encore possible. Tout ceci est régulièrement bouleversant - on y retrouve facilement les échos, à peine déformés, de nos propres vies -, mais surtout incroyablement excitant, tant ces 200 premières pages d'un manga considéré au Japon comme "essentiel" débordent littéralement de potentiel imaginaire. Déjà addictif !
Au vue des nombreux protagonistes de l'histoire qui se retrouvent séparés en plusieurs groupes ainsi que les scènes du passé, on pourrait croire que ce volume est plutôt léger en révélations et c'est le cas sauf vers la fin. Cependant toutes les scènes où réapparaissent d'anciens personnages et les scènes explicatives de certains évènements sont extrêmement bien traitée et le tout reste passionnant. De plus la fin laisse très prometteuse quant à la suite. Bref c'est toujours excellent même si l'on arrive à un point où au vue du rythme de parution des volumes et de la complexité de l'histoire il serait bon de relire la série entièrement (pour ma part j'attend qu'elle soit finie).
Encore, encore, j'en veux encore plus !!! Décidément cette série ne connait aucun temps mort et malgré une longue attente entre deux volumes on est toujours aussi satisfait et la suite est toujours autant attendue avec impatience. Urasawa arrive une fois de plus à tenir le lecteur en halleine tout au long de l'album en gardant une grande par de mystère mais en révélant aussi certains éléments qui soulèvent eux même de nouvelles questions. Bref c'est un volume à lire absolument.
Remarquable, fantatique, absolument génial tout comme le reste de la série ces qualificatifs sont aussi valable pour ce volume tant attendu riche en révélations et en zones d'ombre (mais plus en zones d'ombres qu'en révélations). Bien qu'il y ait pas mal de révélations notamment sur les évènements passés on est encore loin de pouvoir deviner l'identité d'Ami surtout avec les confidences de Manjûme à ce sujet. Il y a encore pas mal de chemin avant la fin de cette histoire mais avec un scénario de cette qualité ce n'est aucunement génant le plus dur étant d'attendre la suite à chaque fois.
Toujours aussi passionnant, on est litteralement tenu en haleine par ce recit. Ce tome sera un des plus important avec une enorme révélation.
Après un tome 17 un peu plus calme au niveau des rebondissements, Urusawa reprend du poil de la bête pour finalement nous clouer sur place (une fois de plus) en fin de tome.
Otcho et Kana (la reine des glaces) se retrouvent juste à temps, une rencontre qui va lever le voile sur les événements qu’a vécu Kana depuis la propagation du virus pour finalement devenir la reine des glaces. Ils finiront par faire une rencontre qui fera de nouveau rebondir cette série de plus en plus haletante.
En arrière plan une chanson se propage et un mystérieux personnage fait son apparition. Un personnage qui voyage sur une mobylette avec une guitare sur le dos et qui se fait appeler Joe Yabuki. Une chanson qui fait revivre la mémoire de Kenji et planer le doute sur ...
Passionnant !
Ce 17ième tome se concentre uniquement sur la période après la propagation du virus à échelle mondiale en 2015. Il nous donne des informations sur la réaction des gens après le désastre et sur la campagne de vaccination.
Plusieurs membres de la bande à Kanna finissent également par se rejoindre 3 ans après AMI, dans ce tome qui paraît bien calme après les nombreux rebondissements des tomes précédents. Un tome de respiration qui sert principalement à combler le vide entre le moment de la propagation du virus et la période «3 ans après AMI».
Ce onzième tome commence par une déprime de Kanna et un petit passage moralisateur concernant le recours à la drogue dans les moments difficiles. Urasawa a-t-il tenté de faire passer un message à ses nombreux lecteurs pendant ce moment de recueillement où Kanna vient d'apprendre une nouvelle foudroyante concernant ses origines ?
A peine remise de ses émotions, elle prend le lecteur par la main et fonce à nouveau tête baissée dans sa quête de sauvetage de l'humanité. Les langues de plusieurs personnages (dont Sadakiyo) vont se délier, alors que les mémoires d'autres personnages vont s'éclaircir. Le tout donnera un onzième tome riche en révélations au grand bonheur du lecteur.
Un excellent tome qui pourrait s'intituler 'les origines de Kanna', car elle découvrira non seulement des choses sur son père, mais également sur les activités de sa mère.
Après avoir passé presque deux tomes en 2014, Urasawa s’amuse de nouveau à sauter d’une période à l’autre dans ce septième tome, ce qui le rend un peu plus confus que les précédents.
D’un autre côté, tout en introduisant un nouveau personnage à la curiosité fortement développé, Urasawa nous livre également énormément d’informations sur ce qui s’est passé cette fameuse nuit du 31 décembre 2000. Et c’est bien entendu, juste au moment où cela devient vraiment intéressant que le tome s’achève.
Tel un vrai virtuose, Urasawa nous ramène vers cette nuit du 31 décembre en convergeant deux histoires parallèles vers cet instant fatidique à l’aube de l’an 2001. Du grand art !
Après un cinquième tome de transition, Urasawa renouvelle son intrigue en situant ce sixième tome dans le futur, 14 ans après les évènements.
En sautant d’une période à l'autre (1967, 1997/2000, 2014) Urasawa joue avec le lecteur et en situant ce sixième tome en 2014, il bascule l'intrigue vers Kanna (la nièce de Kenji) sans pour autant dévoiler ce qu'il s'est produit à l'aube de l'an 2001 et tout en gardant le même ennemi (l'AMI) afin de garantir la continuité de l'histoire.
Si ce sixième tome est toujours d'une qualité narrative et graphique exemplaire, il est en plus doté de quelques excellentes touches d'humour et de références amusantes (cinématographiques et aux mangakas). En plus on retrouve un des personnages les plus charismatiques de cette série au milieu d'un univers carcéral lugubre et violent.
Un des meilleurs tomes jusqu'à présent !
Ce cinquième tome est un tome de transition entre deux périodes. La première partie du tome qui se situe en décembre 2000, juste avant la fin du monde, est assez lente et sert à regrouper les neuf, comme l’on pouvait s’y attendre suite au message d’AMI à la fin du tome précédent.
Urasawa nous amène lentement vers cette date fatidique du 31 décembre 2000, on va enfin savoir comment ils ont sauver l’humanité … et c’est là qu’en repassant par le début du tome un, il nous propulse en 2014 pour concentrer la deuxième partie de son récit sur Kanna.
Un rebondissement surprenant et une fin de tome prodigieuse pour un tome de transition un peu plus lent que les précédents (surtout la première partie).
On avait quitté un personnage mystérieux et charismatique nommé Shogun en fin de troisième tome et c’est dès la couverture de se quatrième tome que l’on va continuer à suivre Shogun dans ce nouveau tome.
On se retrouve en l’an 2000, l’année où le monde devrait disparaître. Urasawa va développer avec maestro le personnage et la psychologie de Shogun, justicier sans peur qui va croiser la route de l’AMI. Un AMI de plus en plus puissant qui détient déjà une grande partie du pouvoir au Japon.
Le compte à rebours a commencé !
Urasawa continue a nous mener par le bout du nez en développant de nouveaux personnages secondaires comme Dieu et Shogun. Le mystère s'étoffe et les rebondissements s'enchaînent.
L'énigme devient plus complexe qu’elle ne laissait présager, nos certitudes fondent comme neige au soleil et comme dans série haletante d'Urasawa "Monster" on devient prisonnier du talent de narrateur d'Urasawa.
On est assurément pas encore au bout de nos surprises.
Le deuxième tome de cette série primée à Angoulême développe les bases posées dans le premier tome. Le récit est moins confus et les passages entre les différentes périodes sont plus fluides.
Le passé resurgit sporadiquement, levant lentement le voile sur les origines de cette histoire qui va changer la face du monde. Le rythme s'accélère, le dessin se dynamise, les suspects se multiplient et le lecteur se régale, dévorant chaque pièce du puzzle dévoilée habilement par le maître Urasawa.
Excellent !
La famille entière d'un des clients de Kenji a disparu, Donkey, un de ses camarades d'enfance c’est bizarrement suicidé et chaque fois cet étrange symbole qui revient. Un symbole qu’ils ont inventé quand ils étaient petits, eux, … les sauveurs de la planète.
Sacré Naoki Urasawa, après la sublime série « Monster », il revient jouer avec ses millions de lecteurs avec « 20th century boys », qui vient également se classer dans le top 5 des meilleures ventes au Japon. Dès le début il nous présente ses personnages comme les sauveurs du monde, ensuite il va habilement mêler trois périodes différentes (le passé, le présent et le futur des personnages). Le jeu peux commencer : de quoi et de qui nous ont-ils sauvé ? Et c’est là que le talent de Naoki Urasawa va nous scotcher à cette nouvelle série, en distillant les indices et les surprises, en jouant avec le temps et la curiosité du lecteur.
Naoki Urasawa nous présente un premier tome déjà fort chargé, voir légèrement confus, mais lui seul sait où l’histoire va et personne ne décrochera avant de connaître la fin !
Les personnages évoluent et ça se sent. Le poid des évènements passé et à venir commence à devenir lourd pour leurs épaules et la tension nerveuse commence à s'accumuler mais craqueront-ils ? Dans cet épisodes on sent bien que Kanna et Otcho en ont gros sur le coeur et commencent à supporter le poid qui pèse sur leurs épaules. De plus Urasawa ne fait rien pour calmer le jeu. Et nous simple lecteurs supporterons nous l'attente de la suite de cette série au vue de la fin de ce volume ? En effet Joe Yabuki est il vraiment celui que l'on croit ? Qui est ami au final ? L'intrigue se développe et au lieu de devenir plus clair, elle devient plus mystérieuses. Encore d'excellents moments en perspective mais vue comme la série évolue je ne suis même pas sûr qu'on est soi ne serais ce qu'à la moitier de l'histoire.
Naoki Urasawa sait toujours aussi bien tenir ses lecteurs en haleine...A partir du moment où on tourne la premiere page de cette série on ne peut plus s'arreter!
Ah là là Urasawa est quand même un sacré auteur il faut bien le dire. Même au bout de 17 volumes il arrive encore à nous concocter une suite passionnante et quasiment parfaite. C'est avec plaisir que 'on retrouve un nouvel épisode de cette série. Il arrive à rendre cohérent et très réaliste le comportement des être humains avec leur dualité, leur complexité et leur ambiguité. Les personnages évoluent tous en fonction de leur expérience et à mon avis ce n'est pas prêt de s'arrêter. Les rebondissement promettent d'être encore nombreux.
C'est un tome d'explication sur ami et les éléments de l'histoire se situant dans la jeunesse des différents personnages. On comprend ainsi mieux certaines choses. L'autre partie de l'histoire se passe un peu plus dans le futur (An 3 après Ami) que dans le précédent volume. On attérit donc dans un monde qui a encore bien changé et dont on va découvrir ce qui s'est passé. Le tout est mené avec brio par Urasawa mais on y est habitué maintenant. Chaque tome est toujours aussi passionnant que les précédents si ce n'est plus.
J'adore tout dans cette BD: le dessin (qui peut ne pas plaire a tout le monde), le scénario, l'ambiance! Encore mieux que Monster (du meme auteur)! Mon manga préféré!!! A lire absolument!
Argh encore un volume excellent dans cette série qui est sans conteste exceptionnelle pas sa qualité. On a quelques réponses mais au aussi des éléments qui viennent boulverser ce que l'on pouvais tenir pour acquis. On peut sans doute prévoir sans risque de trop se tromper que d'autres surprises et boulversements viendront encore agrémenter cette série dont on est pas près de voir la fin. Là où tous ces boulversements à répétition peuvent susciter de la lassitude, urasawa arrive encore une fois à les rendre passionnant nous faisant vivre un véritable enfert en attendant la sortie du volume suivant.
Je viens de terminer le tome 13 et c'est toujours aussi bon malgrès la mort d'ami. Il faut dire qu'il y a encore de quoi faire car franchement les zones d'ombres sont encore nombreuses. En tout cas Urasawa nous montre bien qu'il n'a pas encore raconté tout ce qu'il voulait et que son imagination est sans limite (tout en concervant une cohérance dans l'histoire bien évidament). On reste plongé du début à la fin dans ce qui ne s'avère être qu'une transition vers une nouvelle étape de l'intrigue.
Grandiose. Voilà le terme qui défini le mieux ce douzième tome. En effet le suspense est haletant. Urasawa ne cesse de faire monter la pression de plus en plus insoutenable avant de nous révéler la terrible véritée : l'identitée d'Ami. Certe la révélation peut paraître à la fois surprenante mais aussi terriblement logique. Cependant est ce bien la véritable identitée d'Ami ? On est tellement habitué aux rebondissements sans cesse surprenant tout au long de cette série qu'on en viens à douter de tout même de ce qui semble acquis. Un tome à ne pas manquer qui marque un tounant majeur de la série.
On peut dire que cet album est aussi excellent que les autres. On commence enfin à en savoir plus sur ce qui s'est passé le 31 décembre 2000. L'intrigue avance un peu et on a de plus en plus d'information mais on est encore bien loin de tout savoir. On va d'étonnement en rebondissement sans arrêt.
On apprend également certaines info sur l'enfance de Kenji et des autres qui apparemant peuvent nous être utile pour essayer de deviner qui est ce mystérieux "ami". En tout cas on est encore loin de la réponse.
Une suite vraiment pleine de suspense et qui nous rend encore plus ilmpatient de connaitre la suite.
J'ai lu ce fameux 6 ème tome et je dois dire qu'il est vraiment super (comme les précédents). Le suspense et toujours présent et on apprend de plus en plus de chose. L'intrigue c'est en quelque sorte renouvellé dans la forme même si le but (vaincre Ami en gros) est le même que jusqu'à présent. On a un peu l'impression de repartir depuis le début avec Kana et de nouveaux personnages mais pas vraiment car en cours de route apparaissent de nouveaux éléments qui montrent bien la continuité de l'histoire avec à la clé une petite surprise.
Bref ceux qui aiment la série continuerons à être époustoufflé et les autres ont déjà arrêté.
Exceptionnel et c'est un euphémisme. Cet albums atteind un niveau de suspense et de rebondissement. Le 31 décembre 2000 approche à grand pas c'est une question d'heure on se dit on va enfin savoir comment nos héros vont sauver le monde et....... non. Rien, nada, on a beau cherché pas l'ombre d'une explication en fait au lieu de les voir sauver le monde on se retrouve en 2014. Certe on sait qu'ils ont sauvé l'humanité mais alors pour savoir comment rien du tout. C'est frustrant et pourtant ça laisse envisager une suite tout aussi terriblement passionnante. Donc à ne pas rater :ok: .
J'ai lu le tome 4 et je dois dire que le mot passionnant n'est pas assez fort. L'intrigue est très bien relancé et on retrouve les personnages en l'an 2000 donc l'année même où est senser disparaitre l'humanité. Un nouveau personnage très important fait son apparition (je n'en dirais pas plus pour ceux qui ne l'on pas encore lu). Bref voici une série oùles albums se succèdent tout en étant meilleur à chaque fois donc à lire absolument.