Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Hiroshi, 48 ans, père de famille récupère péniblement d’une soirée bien arrosée. Alors qu’il se trompe de train en rentrant chez lui, il réalise qu’il roule vers Kurayoshi, la ville de son enfance. Ce bond en arrière dans le temps le ramène à son adolescence. Il a 14 ans mais continue d’analyser les situations avec sa maturité de 48 ans et tous ses souvenirs. Il retrouve ses parents, ses copains, sa petite amie, son collège… Ce voyage intérieur pourrait-il être pour lui l’occasion de réparer les erreurs du passé, d'empêcher la disparition inexpliquée de son père. Que s’est-il passé ce jour-là ? Qu’est-ce qui a mené à la déchirure de sa famille ?
Quarter lointain nous invite à la réflexion sur l’enfance, la famille, les choix de nos parents, les questions sans réponses, la mort. Jiro Taniguchi livre à notre réflexion les thèmes qui lui sont chers : le passé, les traditions, le temps qui passe, les villes qui se modernisent. Hiroshi est à la croisée des chemins et réfléchit aux choix qu’il a fait. Un très beau récit qui monte lentement en tension.
C’est un chef d’œuvre ! C’est loin du manga traditionnel que je pouvais imaginer. Une très grande émotion se dégage de cette lecture. Peu de BD y arrive.
L’auteur Taniguchi est sensible et subtil. Cette BD retrace l’histoire d’un homme de 48 ans replongé dans son enfance mais avec des yeux d’adulte. Et ainsi il peut mieux comprendre certains évènements de sa vie incompréhensible aux yeux d’un enfant. C'est une manière idéale et originale de se poser des questions très importantes que l’on n’a pas forcément la maturité de se poser lorsqu’on est gamin.
On retrouve dans le dessin des visages des personnages toute la nostalgie que l’auteur a voulu faire passer ainsi que ces souvenirs touchants que l'on découvre au détour d'un chemin.
Cet album révèle une grande douceur de la part de l'auteur, et également un sens aigu de la nécessité de compréhension et de tolérance. On découvre non seulement une touche poétique et philosophique mais également de l'humour dans le fait de vivre les situations cocasses que peut générer un tel intervertissement. Le retour dans le passé sous une approche toute nouvelle est une expérience incroyable que nous fait partager l'auteur.
Cette BD m’a donné envie de découvrir les autres œuvres de cette auteur comme Le Journal de mon père ou encore Un ciel radieux.
Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 5/5 – Note Globale : 4.75/5
Un scénario magnifique rempli d'émotion et de délicatesse.Jiro Taniguchi happe littéralement le lecteur dans cette histoire qui interroge sur l'évolution de la vie, le libre arbitre et le poids de la société...A mi chemin entre la BD et le manga, son découpage et, son dessin ne déstabilisent pas le lecteur de BD occidentale que je suis.A posséder dans sa BDthèque!
Et un chef d'œuvre de plus dans ma bibliothèque :)
C'est la première bd qui est parvenue à me faire couler des larmes. Je ne pensais pas que des cases dessinées et quelques bulles pouvaient me provoquer de telles émotions. Pour vivre cette intense émotion et améliorer l'expérience, j'avais la musique de M83 dans les oreilles. L'alliance fut parfaite. Durant les 400 pages de ce voyage dans le temps, la mélancolie vous envahit progressivement mais inexorablement. Malgré quelques moments légers et apaisants, ma gorge s'est nouée petit à petit au fil des pages, jusqu'au jour J.
Le scénario atteint la perfection, toute en finesse et émotion, le dessin transmet également parfaitement la tension dramatique du récit.
Je conclurais cet avis par la citation de Jaco Van Dormael: "Comme rarement en bande dessinée, Quartier Lointain est une expérience de vie. Taniguchi nous ouvre les portes du Japon d'après-guerre et moderne, il nous livre une enfance que nous n'avons pas vécue et dont pourtant il nous rend nostalgique. Il nous donne la plus belle impression qu'on puisse connaître en lisant : celle d'avoir vécu". Tout est dit...
J'avais lu "Quartier lointain" à l'âge de douze ou treize ans, et j'en avais gardé un souvenir très positif. Mais ce n'est qu'à la relecture, dix ans plus tard, que je me rends compte à quel point cette oeuvre m'avait profondément, et presque inconsciemment, marqué.
L'idée du retour en enfance, tout d'abord, est d'une force redoutable. Je pense que le fantasme de revivre des situations du passé avec nos moyens d'aujourd'hui est présent chez beaucoup d'entre nous, si ce n'est tous. "Quartier lointain" nous permet de le réaliser par procuration, et les réussites successives d'Hiroshi ont quelque chose de purement exaltant. Mais certains événements de la vie ont lieu pour des raisons indéniables. L'inéluctable existe (d'ailleurs, il ne sera jamais question pour Hiroshi de sauver son ami motard, Masao), ce qui peut en revanche être changé, c'est la compréhension et l'acceptation de ces événements.
Le scénario brillant et empreint d'une extrême tendresse est servi par un dessin superbe, une maîtrise du noir et blanc parfaite, une régularité qui ne sombre pas dans l'ennuyeux. Le rythme est excellent. On prend le temps d'apprécier jusqu'à la fin, également très forte, qui nous laisse rassasiés. Certes, on en redemanderait, comme toujours avec les très belles œuvres, mais il n'y a pas de déception, pas de désagréable impression de "trop vite" ou de "trop court".
Enfin, plus que tout, "Quartier lointain" est un livre qui fait du bien, une réponse à ceux qui s'interrogent encore sur l'utilité de l'art. Plus que du plaisir, ce qui est déjà une très belle chose, Jirô Taniguchi m'apporte ici du bonheur. La fin de son manga donne envie d'aller bouffer la vie à pleines dents. Parce que si aujourd'hui, je me dis que j'aimerais revivre mon enfance, qu'est-ce-qui me dis que dans quelques années, je ne souhaiterai pas revenir à aujourd'hui ?
Un dessin épuré presque qualifiable de "ligne claire" (un comble pour un manga !), une histoire poétique avec de nombreux personnages attachants, un ton empreint de nostalgie et de mélancolie, un rythme narratif très lent et apaisant … voilà ce que propose QUARTIER LOINTAIN.
Loin du chef d'oeuvre proclamé, on a malgré tout à faire à une bonne BD. Ce manga arrive en effet à mêler brillamment histoire intimiste et éléments fantastiques : comment cet homme de 48 ans, se retrouvant inexplicablement plongé à l'époque de ses 14 ans, va-t-il parvenir (ou pas) à changer le cours de l'Histoire et à empêcher la disparition de son père ? Si l'ensemble de l'album est de bonne facture, hélas la résolution de ce problème s'avère selon moi décevante.
A lire malgré tout car certains passages nous transportent vraiment et nous déconnectent totalement de la réalité.
Beau, fort, touchant, intelligent, "Quartier lointain" est un indispensable de l'oeuvre de Monsieur Taniguchi qui nous questionne sur "notre temps", celui qu'on perd, et qui ne se rattrapera jamais...
On pourra reprocher à Taniguchi que le traitement de cette histoire n'est pas surprenant, voir conventionnel. Ce n'est pas faux. Mais c'est justement, pour moi, l'un des points forts de cette oeuvre. C'est simple, presque naïf, cela ne cherche pas à faire des coups de théâtre, il n'y a pas de "suspense artificiel", c'est une histoire racontée avec un "vrai premier degré honnête", sans effets. Je peux comprendre la frustration de certain qui ne trouveront pas ici de réflexion "nietzschéenne". Mais souvent la simplicité a pour avantage de toucher plus de monde, et permet aussi d'appréhender des idées complexes ou auxquelles on ne veut pas (plus !) réfléchir...
Une oeuvre forte avec un message philosophique à méditer...
A quoi bon un commentaire de plus devant tant d'éloges.
d'un autre coté pourquoi ne pas le faire si l'album nous a plus, nous a fait découvrir le manga, je n'avais lu que 12 tomes d'Akira que j'ai détesté.
Avec taniguchi on change de genre, le sujet est plus sérieux, c'est fantastique et intimiste à la fois.
C'est parfois un petit peu mièvre certes, mais cela nuit ni à l'histoire ni aux personnages.
L'histoire est formidablement racontée, la narration captive, je suis bien rentré dans le personnage.
Merci Taniguchi, de m'avoir initié au manga de cette jolie façon, cela a suffisament éveillé ma curiosité pour en acheter d'autres.
Magnifique ! vous savez, ce genre de bd qui nous fait plonger dans une douce
atmosphère d'ailleurs ou l'on déconnecte complètement du présent et qui, des
heures après avoir lu la dernière bulle, nous laisse dans un état un peu nostalgique
et serein ? Et bien voilà, c'en est une de la sorte.
Derrière le vernis du concept, plutôt bon -un homme se retrouve plongé physiquement dans son adolescence, peu de temps avant la disparition de son père, qu'il n'a jamais comprise-, l'intrigue se révèle platounette. Des situations et des personnages convenues, et surtout un dénouement (noeud de l'histoire et qu'on attend pendant plus de 200 pages quand même) TRES paresseux...
En dépit d'un dessin aux traits fins et qui appellent à la poésie, une vraie déception.
Sans doute moins dense que le premier tome encore que le mécanisme de compte à rebours lié au départ du père fonctionne efficacement.
Il y a dans cet opus autant un sentiment d'inachevé que de fatalisme. Le retour à la normalité se fait de la même manière que le départ vers l'irréel et donc à ce titre c'est raccord.
Reste à savoir si tout ceci est un rêve ou une rélaité; ce que laisse malgré tout entendre le cadeau final.
Une belle série assurément.
Je confesse ne pas être un fana des mangas (c'est même le premier que je termine) mais là j'ai été bluffé.
Par l'histoire d'abord. Même si le thème du voyage dans le temps est assez récurrent dans la littérature (BD ou pas), je dois dire que cette version de l'homme adulte qui retourne dans son enfance avec sa conscience d'homme est assez bien venue.
Même si l'action faiblit en cours de lecture (aspect répétitif des mêmes astuces et autres procédés), la fin relance très bien l'intrigue.
La question qui est posée est l'éternelle question : peut-on réparer les erreurs ou les malheurs du passé et se faisant ne risque-t-on pas d'altérer le futur ?
La suite et fin de cette aventure nous dira véritablement si ce diptyque est un chef d'oeuvre dans son genre ou s'il retombe lamentablement comme un soufflé.
Je n'aime pas les mangas mais la bon faut avouer que ...
peut etre mon Taniguchi préféré, en tout cas le premier que j'ai lu.
Ayé... j'ai lu (je devrais dire "fini", pfffiou !) les 400 pages de Quartier Lointain ! J'ai adoré !
Superbe scénario plein de poésie, de sensibilité et de sentiments à fleur d'image... Et quelle talent pour nous faire plonger à notre tour dans la vie d'un jeune garçon au japon à la fin des années 40 !
Je ne suis absolument pas d'accord avec les quelques critiques que j'ai pu lire sur un autre site où il était dit qu'on assistait là à une sorte de d'introspection psychanalytique sur les rapports entre ses parents, sur ces propres questionnements envers son rôle familial et sa place...
Ces questions sont abordées bien sûr mais de façon très légère et au service finalement de l'enquête/surveillance que mène le personnage pour découvrir et empêcher le départ de son père...
ça n'a rien d'un long discours psychanalytique... Je n'ai absolument pas vécu et ressentie l'histoire sous cet aspect...
A la fin du livre on se prend à rêver d'un autre volume où on découvrirait ce que sont devenus les amis de son enfance, si son retour en arrière a modifié quelque chose, il y a matière à faire une suite il me semble...
En tout cas c'est une oeuvre à lire et à posséder sans hésitation pour moi !
La seule envie serait une version entièrement colorisée... J'ai eu un peu de mal au passage des 8 premières planches couleur à celles en noir et blanc... Pourtant certaines sont très belles, comme des gravures, mais d'autres sont aussi plus simples... Et il y avait matière à nous émerveiller avec des couleurs, que ce soit au niveau des paysages, ou même au niveau architectural, cela aurait permis aussi une meilleure information sur l'esthétique de l'époque...
Chris.
Lointain...Mais finalement si proche de nous.
Les rapports humains sont subtilement et delicatement construits, on se retrouve tres facilement dans ces personnages et on entre completement dans l'histoire de ce personnage et dans son introspection.
Ce manga est plus qu'un bijou, c est un chef d'oeuvre absolu plein de sensibilité et de de finesse.
-
Pour tout vous dire, j’étais assez sceptique pour ne pas dire réticent quand à l’idée de rempiler pour la suite des aventures d’Hiroshi.
Le début du tome 2 est plutot interessant.
Le drame humain qu’est la guerre, conté par le père avec quelques années de moins, plante tout de suite le décors.
Mais toute cette crédibilité qu’il gagne sur les premières pages est entiché par de belles paroles creuses du style : « La guerre… c’est vraiment une belle saloperie ».
Et youpla boum…
Jiro Taniguchi est tellement doué qu’il est capable de gagner de la crédibilité pour la reperdre aussitôt.
( il me refait le meme coup que pour son premier tome !).
Par la suite une quete de la vérité s’intercale des séquences durant lesquelles le « niais » fait un break avec ses pensées.
Il est interessant de remarquer qu’il ne remet pas en question la formulation de sa pensée. En se tournant vers son père, c’est « sa propre analyse » qu’il ne remodele pas…( pas besoin d’entrer dans les introspections lourdingues, et plates des « shojos » !).
Mais enfin, c’est bien connu que les secrets des autres sont plus passionnants que les siens, c’est bien pour ça que l’on a inventé les journées portes ouvertes !
Je ne parlerais pas de la fin qui pour moi est un grand foutage de gueule, ou un grand éclat de rire.
Il faut le dire le personnage principal a toujours considéré son père comme coupable de la mort de sa mère. Il est donc facile de comprendre son remords. ( l’un ne va pas sans l’autre !)
Entrer dans le « c’est lui qui », c’est une manière de vivre, en faire un coupable c’est rendre l’événement pervers par l’interprétation morale.
PS : La mièvrerie consensuelle étant la betise la mieux partagée par tous, et en plus s’entendre dire que Jiro Taniguchi est un maitre prouve bien que la tartufferie a encore de beaux jours devant elle.
-
Quartier lointain
Ou quartier maudit ! ( T 1)
J’avais pu lire sur le forum que c’était un Chef D’œuvre ! ! !
Le problème c’est qu’en lisant, il y a quelques temps, « au temps de Botchan », j’avais trouvé la lecture trop lourde, trop littérale, trop pesante, et je n’étais franchement pas convaincu !
Alors les préjugés ont-ils la vie dure ? ?Ou Taniguchi réussit-il un coup de Maitre ?
On m’avait dit, aussi, que c’était Bô, non pas beau mais bô.
De plus réorchestrer son enfance de 14 ans avec un esprit d’adulte pouvait etre interessant, mais l’une des paroles emblématiques et dangereusement orgueilleuse du héros principal : « Maman… As-tu été heureuse ? », m’a fait émettre quelques doutes…
Mais avant de parler de l’œuvre, c’est plutot du graphisme dont il faut parler ; il n’est pas exceptionnel et pas franchement moche mais il se rapproche vraiment de la Bd franco-belge et de ses cadres .
Donc revenons à nos brebis…
Le fait que le personnage, au début, soit paumé dans l’immensité de la foule ( du monde !) est une bonne idée, le problème c’est que son égocentrisme et sa niaiserie font du héros : « un bon p’tit gars qui veut faire plaisir à tout le monde ! » ( A partir de là, le lecteur n’a plus qu’a l’enterrer sous son propre pathos, je veux dire sa morbidité pathologique ( sur sa moman !) de la morale unilatérale…et hop le tour est joué, on en vient à des affirmations du style : « aaahhhh, c’est Bô ! »)
Manque de bol, il devient le fayot de la classe, il est envié par ses camarades, etc…( encore un qui ne connaît pas le poids d’etre cité en exemple !)
Mais il y a bien pire comme ce passage ou il passe de la réalité au reve ( enfin, un truc dans le genre !), l’auteur ne peut s’empecher de nous faire le coup du « pince-mi pince-moi », tout comme les auteurs d’anti-héros ne peuvent s’empecher de nous faire le coup du miroir. ( exemple : le personnage se retrouve face à un miroir, il y a des variantes, et il dit : « qu’elle bete ideuse je suis devenue , ou c’est moi ça,… » , enfin bref !)
Tout cela pour dire que la crédibilité du héros en prend un coup, et qu’il devient difficile, et meme extremement difficile de la regagner, on vieillit d’un seul coup, lassé et fatigué que ce soit de corps et d’esprit par autant de mièvrerie.
Le reste de l’histoire se suit en claudiquant ! ! !
C’est un comble, une histoire sur la jeunesse retrouvée qui boite ? ?En tout cas si c’est un gag voulu par l’auteur, c’est bien vu, mais si c’est sans le faire exprès alors là je ne vois pas trop ce que l’on peut faire !
Mon appréhension vis-à-vis de Jiro Taniguchi est résolument énorme.
Les préjugés ont donc la vie dure.
C’est bien malheureux…
juste pour monter la moyenne car il merite d'être dans les 10 premiers
Emouvant, poétique, a lire absolument même pour les non amateurs de Manga.
J'ai été comme a l'accoutumé deçu par le graphisme du manga, tout du moins au début du manga, que je trouve trop simpliste, mais très rapidement on se laisse emporter par l'histoire, par l'émotion que dégage cette BD, pour finalement trouver très agréable les dessins en noir et blanc qui corresponde tout a fait au scénario. C'est peut-être le manga qui va déclancher chez moi une mangamania.
Enfin la suite. Aucun risque d'être déçu. Le dessin est toujours aussi réaliste, le trait est fin ce qui donne à l'ensemble une impression de douceur qui colle bien au récit. Côté scénario, les choses se précisent et se compliquent en même temps, revivre sa jeunesse est certes une chose agréable, mais pouvoir réparer les erreurs du présent en est une autre. Une histoire prenante, et un très bon moment de lecture
En un mot, c'est superbe : un véritable chef-d'oeuvre du grand Taniguchi
Je plébiscite à 100 % .
Ce 2ème album est très émouvant, très fort, très poussé dans la réflexion.
Il est bien meilleur que le 1er tome (déjà très bon). Le dessin est toujours aussi fin et pur.
Quelque chose qui m'a particulièrement plu : les 3 ou 4 pages qui parlent de la guerre 39-45, côté japonais, la campagne d'Inde. Magnifique récit, très poignant.
Ce dernier tome est véritablement sublime. Le scénario est vraiment très profond, les personnages ont véritablement une personnalité très fouillés, développés. De plus cette histoire fait naître une large palette d'émotion chez le lecteur. A un moment c'est la joie, à une autre la tristesse mais aussi la colère. En tout cas ce scénario ne laisse pas indifférent et pousse le lecteur à la réflexion.
On peut même dire, à mon avis, que certaines personnes peuvent se reconnaitre dans certains personnages ou à travers certains évènement. Les réactions du personnages principal, Hiroshi, sont, je trouve, celles qui donnent le plus à réfléchir car même s'il est un homme de 48 ans dans le corp d'un enfant de 14 ans ses réactions ne sont pas toujours celles que l'on attend d'un adulte mais parfois celle d'un enfant. Après tout peut être qu'un adulte n'est rien d'autre qu'un grand enfant : ).
Pour ce qui est du dessin ce dernier est également magnifique et fait passer toute les sensations, les sentiments dégagés par le scénario. Il s'agit d'un style terriblement efficace qui fait de cette oeuvre un monument incontournable du manga.
Ce deuxième opus est, je dois l'avouer, bien meilleur que le premier. Il est à mon avis plus profond et pousse la réfléxion à un niveau plus élevé que le précédent. Il s'agit véritablement d'un chef d'oeuvre à ne manquer sous aucun prétexte.
Aahhh, un manga ! Et pourtant j'ai lu. Et j'ai adoré.
Nous sommes loin des mangas avec des grands yeux (style Dragon Ball et compagnie), ici le manga est réaliste.
Le scénario est génial. Qui n'a jamais rêvé de revivre son adolescence et ayant la possibilité de réparer les erreurs passées. Le héros commence à en saisir l'ampleur.
Bref, pour ceux qui sont allergiques aux mangas, c'est un très bon début.
j'ai lu et j'ai adoré!
Le dessin est net et précis: parfait pour nous mettre dans l'ambiance.
Pour un occidental des années 2000, le Japon des années 60 est d'un exotisme et d'un charme fou! Mais ce qui me passionne le plus c'est pas que le héros revit son adolescence mais le mystére qui plane autour de son pére: vivement la suite!
C'est le premier manga que je lis et je doit avouer que je ne suis pas déçus loin de là. Le dessin en noir et blanc illustre parfaitement le scénario qui est lui même d'une profondeur que je n'avais pas imaginé c'est vraiment un pure bonheur d'avoir lu ce chef d'oeuvre.
C'est avec grand plaisir que j'ai découvert cet auteur.
Il s'agit d'un Manga, graphiquement dans la lignée de tous les Mangas (du moins le peu que j'en connais).
Côté histoire par contre, nous sommes loin d'Akira ou des dessins animés des années 80.
Il s'agit d'un homme d'une quarantaine d'année, un peu en mal de vivre, qui retourne par hasard dans le village de son enfance.
Là, sans qu'il ne sache pourquoi, il s'endort et se réveille 20 ans en arrière avec son corps d'adolescent mais son esprit de 40...
Il retrouve donc l'école, redécouvre ses amis d'enfance et surtout redécouvre ses parents dont il va percevoir les problèmes avec un regard d'adulte.
Ce n'est qu'un premier tome mais déjà l'histoire est très intéressante, captivante, touchante.
Vraiment une très agréable lecture.