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Bon je l'ai acheté parce que je n'aime pas laisser une série en plan. C'est une mauvaise manie car déjà le tome 3 m'avait fortement déçu. Ici nous avons un album avec un scénario d'une incohérence magistrale qui nous plonge dans les délires psychédéliques de l'auteur.
Bref c'est sans queue ni tête et ce qui inquiète le plus c'est que certains éléments pourraient faire penser à la possibilité d'une suite!!!
Mi-novembre 1916.
Alors que Raspoutine tente de convaincre l'impératrice russe de lui confier un dirigeable pour se rendre au Spitzberg où il prétend trouver une solution miraculeuse pour soigner le tzarevitch Alexis, une flotte de zeppelins se dirige pour bombarder Paris vers minuit. L'un des dirigeables est commandé par un certain Adolf Hitler. A son bord, un pilote de renom, Herman Göring. Il rêve d'en découdre avec l'as français Guynemer. Hé, oui, sous son ventre, chaque dirigeable allemand dispose de 5 avions « détachables » pour assurer sa protection.
A mi-chemin entre le front et Paris, une dantesque bataille aérienne se livre entre Français et Allemands. Qui survivra verra…
Critique :
Les combats au sol stagnent. Les troupes s'enterrent. le moment est venu pour l'Allemagne de se livrer à une guerre totale grâce à ses zeppelins puisqu'à elle seule, elle en possède plus que tous les autres pays réunis.
Les combats aériens sont reproduits avec un dynamisme tel qu'on a l'impression de voir les engins volants bouger. C'est là le point fort du dessinateur catalan Villagrasa. Les dessins des personnages par contre sont souvent à peine esquissés.
Le scénariste, Richard D. Nolane, de son véritable nom Olivier Raynaud, écrit une histoire pleine de rebondissements, mais, comme à son habitude, ne peut s'empêcher d'y glisser de la magie, la technologie ne lui suffit pas. Il fait jouer à Raspoutine un rôle pour le moins inattendu. D'autres personnages historiques, en plus d'Adolf Hitler, d'Herman Göring et de Guynemer apparaissent également dans le récit. C'est ainsi que Rudolph Hess devient l'adjoint d'Hitler à bord de son zeppelin.
Une excellente uchronie dans la droite ligne de Wunderwaffen, mais une guerre plus tôt.
Décembre 1916.
Hitler et Göring sont convoqués par un général de brigade. Il leur demande de suivre un traitement médical destiné à supporter les grands froids comme ceux que l'on rencontre à très haute altitude. C'est valable pour tout l'équipage d'Hitler comme pour les pilotes de Göring. L'expérience menée sur des prisonniers russes a mal tourné pour ces derniers, mais Hitler, convaincu de la supériorité de la race aryenne ne doute pas un instant de la réussite du projet.
Pendant ce temps, Raspoutine, qui travaille pour les Allemands et qui n'a qu'une envie, se faire exfiltrer, est invité chez le prince Youssoupoff…
Critique :
Par rapport au 1er épisode, il y a nettement moins de combats aériens et l'on s'attarde moins sur la finesse de détails des avions. Les personnages sont toujours taillés à la serpe.
Malheureusement, le scénariste, Richard D. Nolane, cède à son vieux travers : il passe dans le monde magique et surnaturel. J'avais déjà cessé de suivre la série Wunderwaffen à cause de cela, alors que j'appréciais le côté uchronique de l'histoire avec la technologie de pointe permettant au IIIe Reich de résister aux alliés. Il nous refait le coup ici avec un Raspoutine increvable et tout puissant. Chiche qu'au Spitzberg, il va encore s'en passer de belles ?
Entre temps, le pauvre Guynemer qui n'avait plus ni bras ni jambes se voit lui aussi transformé…
Trop, c'est trop ! Pas sûr que j'achèterai le 3e tome des délires de Richard D. Nolane !
je n'ai pas l'habitude de donner de mauvaises notes car je suis bon public.
pourtant j'aurais pu être beaucoup plus méchant.
mais, là, je suis totalement en adéquation avec les autres avis.
pourtant les uchronies peuvent être très sympas quand le scénario tient la route.
qui ne s'est pas déjà demandé, et si...
si Napoléon avait gagné à Waterloo, si Vercingétorix
avait battu César ou encore si Hitler avait gagné la WW2.
dans cet album il n'y a pas grand chose à sauver.
les dessins et les couleurs sont passables.
le scénario est indigent.
Raspoutine est caricatural.
le coté mystique de Hess ne transparait pas.
Hitler se passe de commentaires car je risque d'être vulgaire.
seul Göring passe encore car c'était réellement un pilote casse coup.
bref, une bd qui ne restera pas dans les mémoires.
j'aime bien, en général, les uchronies du moins quand elles sont un minimum réaliste.
là pour le coup, réaliste est un bien grand mot qui ne correspond pas vraiment et c'est un euphémisme.
des dirigeables gonflés à l'hydrogène qui font des combats aériens.
un Hitler caricaturale à des lieux du simple caporal de la 1ere guerre sans parler de Raspoutine...
les dessins quand à eux sont corrects sans plus.
un album qui se laisse néanmoins lire mais qui ne restera pas dans les annales.
Dans une uchronie, tout est permis... dans les limites qui la définissent. Or, Zeppelin's War tarde à établir ses propres bornes.
Les dessins sont... différents, et demandent une attention soutenue pour en déchiffrer les codes et les détails.
Le lecteur est alors balloté entre l'incompréhension, les dialogues dignes des BD des années quarante, et un scénario qui saute du coq à l'âne.
Le tout donne une étrange impression de s'être égaré dans un film de série B des années 30. Non, la mayonnaise n'a pas pris.