Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
La trame de ce récit est basée sur la vengeance. Un bon soldat obéit toujours aux ordres et notamment lorsqu'il est au service d'un régime voulant maintenir l'ordre dans la galaxie confrontée à une guerre séparatiste. Il hésite lorsqu'on lui ordonne de tuer des milliers de civils qui servent de boucliers humains à la rébellion. Son seul tort ? Avoir obéi. Il va tout perdre et se retrouver comme un paria dans une prison intergalactique. Il va s'échapper et s'associer avec des gens bizarres qui cachent de lourds secrets: voilà pour le début de cette aventure de pirate de l'espace comme un certain Albator.
J'ai failli décrocher au tout début mais on trouve du plaisir à lire ce premier tome qui arrive à tenir ses promesses. On évolue dans un univers à mi-chemin entre Star War, Blade Runner ou Riddick. C'est un space-opéra plutôt audacieux. Certes, de la violence mais également un brin d'intelligence. Niveau dessin, le dessinateur espagnol assure bien. Une bonne maitrise également du découpage de l'histoire. Pour le reste, c'est une mise en place assez prometteuse. Donc à suivre...
Warship Jolly Roger fait partie de ces belles découvertes de librairie, dont vous n'aviez pas entendu parler mais dont quelque chose vous a fait comprendre qu'il s'agit d'une série majeure à venir. Scénariste du réputé Orbital (que je n'ai pas lu), Runberg emmène son comparse l'espagnol Montllo dans une odyssée SF d'un héros de guerre parti se venger du président corrompu de la confédération humaine qui en seulement quatre tomes s'impose comme l'une des séries Space-opéra majeure de la BD.
Le dernier acte approche. Réunis à bord du vaisseau de guerre Jolly Roger, les comparses de Munro ainsi que le couple de roboticiens enlevés précédemment préparent l'assaut final sur le président Vexon qui doit se marier avec une star de cinéma en pleine campagne présidentielle qui l'oppose à son ancien aide de camp...
La trame principale de Warship Jolly Roger (WJR) est simple: une histoire de vengeance, d'un militaire discipliné contre un politicien pourri prêt à tout pour se maintenir au pouvoir. Dès le premier tome il emmène avec lui un équipage d'anti-héros absolus: un psychopathe, la fille de la cheffe de la résistance militaire à la confédération, un adolescent mutique semblant communiquer avec les machines... On a vu cela mille fois. Mais ce qui fait (sur le plan du scénario) la grande force de WJR c'est le traitement, l'itinéraire surprenant que prennent les personnages mais aussi cette trame. Par une infinités de décrochements par rapport à ce qu'on pourrait attendre, Runberg maintient notre intérêt au sein d'une atmosphère calée sur la psychologie de ce formidable héros qu'est Munroe: décidé, sombre, revanchard, l'on sait dès les premières planches que cette victime des plus terribles machinations, rouage abandonné à la cause du grand méchant, ne capitulera pas, quel que soit le prix. La cohérence des personnages est leur force et leur donne de l'épaisseur et aucun des trois acolytes n'est un faire-valoir. Le scénario évite ainsi subtilement tout cliché alors que l'enrobage y tendrait. Comme souvent ce sont donc bien les personnages et leur "vraie vie" (aucun ne glisse sur l'histoire sans heurts) qui constituent la force de cette histoire: un méchant abominable qui semble contre toute attente se laisser griser à l'amour malgré les abominations qu'il a commises, un anti-héros que le scénariste n'a pas fini d'assassiner psychologiquement, une jeune fille subissant les affres physiques de la guerre et décidée à combattre sa mère qui l'a remplacée pour une cause politique, un mutant autour duquel l'intrigue tourne étrangement, comme hésitant à en faire le véritable héros,... La galerie est réussie par-ce qu'ils vont jusqu'au bout de leurs décisions et que les auteurs aiment à leur donner du corps. Les soubresauts que vivent chacun des personnages rompt l'inéluctabilité de l'intrigue principale en nous faisant craindre réellement que le méchant puisse gagner à la fin...
Mine de rien les thématiques de WJR sont nombreuses: avant tout la politique et sa corruption, mais aussi la colonisation, le rôle de l'armée entre garante de l'ordre et la responsabilité en cas de morts, les manipulations scientifiques, la pollution des planètes, la rébellion (thème déjà vue dans Shangri-la avec une même optique), le rôle des médias,... Les thèmes sont familiers aux lecteurs de SF et répartis de façon très équilibrée dans les quatre albums dont les scènes d'action ne sont pas forcément les moments les plus réussis (hormis les batailles spatiales), au contraire des dialogues percutants. La découverte de ce régime pourri et le côté vicieux avec lequel le scénariste malmène ses héros sont passionnants et donnent envie de s'y immerger.
Le graphisme de Montllo produit exactement le même effet: avec une technique issue de l'animation, avec des textures très plates, le dessin pourrait passer pour simpliste, mais par sa maîtrise du mouvement, des visages (très travaillés, notamment dans leurs expressions), Montllo fait de WJR une série graphiquement très réussie et qui peut faire penser à Gung Ho. Petit bémol sur ce dernier album où l'auteur commence à utiliser une habitude des illustrateurs numériques: l'insertion d'images internet retouchées... dont la finesse laisse à désirer, ce qui est dommage. Mais ce sont des éléments mineurs dans ces planches aux cases larges, aux couleurs appuyées mais très réussies, toujours en clair-obscure (l'essentiel des scènes se passent dans l'espace, de nuit ou en intérieur). Si les décors et vaisseaux ont un effet "cartoon 2D", les gros plans de visages, les plans latéraux et même les anatomies (malgré le style simplifié) montrent la grande maîtrise technique de Miki Montllo, qui présente régulièrement sur les réseaux sociaux des vidéos de work in progres de ses planches.
Alors laissez-vous entraîner dans l'équipage de Jon T Munro et apprécier ces moments comme dans toute bonne série télé où l'intrigue devient secondaire face à l'atmosphère et la proximité que l'on acquiert envers des personnages attachants et un méchant à qui on a très très envie de botter les fesses. La fin de Warship Jolly Roger, très réussie, permet en outre d'envisager une suite, que je suivrais très volontiers!
A lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/05/16/warship-jolly-roger-4
Mouais...
Mon intérêt pour cette série s'étiole au fur et à mesure que les albums sortent. J'aime bien le travail de Runberg et sa SF rétro-futuriste (enfin quelque chose d'éloigné de "blade runner" et des mangas) qui s'inspire du meilleur de la SF des années 70.
Mais là, les méchants sont vraiment trop méchants (traduction : cons comme des ânes rouges) et les "gentils" ne sont pas très sympathiques.
Difficile donc de s'attacher à quelqu'un, sauf le jeune et son hibou mécanique. mais c'est trop peu.
Certaines scène sont bâclées et pas très claires (comme l'attaque du vaisseau, qui tente de son côté de protéger l'hôpital spatial) : il faudra m'expliquer comment un vaisseau sans équipage peut détruire un autre vaisseau d'égale capacité, et qu'ensuite les 3 membres d'équipage de ce même vaisseau décrètent qu'il leur faut un équipage pour manier le vaisseau !
Et puis, bizarre sensation de regarder une sorte de Disney dans l'espace, tant le graphisme fait effectivement penser à de l'animation tendance "les 101 dalmatiens".
Cet album n'est pas raté ; simplement, il ne laissera pas un grand souvenirs dans l'Histoire de la BD.
Je ne suis pas un fan de science-fiction, ou de space opera. Les seules BD que j'aime vraiment dans le genre sont Universal War 1 (UW1) et Space Adventure Cobra. Et pourtant, j'avoue avoir été séduit par les aventures de ces prisonniers et de ce baroudeur charismatique qu'est le héros.
Si les héros de BD pouvaient avoir la même profondeur, ce serait le rêve...
Dans Warship Jollu Roger, on suit les aventures de 4 évadés d'une prison spatiale de haute sécurité. L'équipe est menée par un héros emprisonné à tort (bien entendu...), au lourd passé, et accompagné de héros aux styles variés, sombres, et plutôt énigmatiques. Ça bouge et ça défourraille dans tous les sens, la narration et fluide et très maîtrisée (l'alternance avec les flash-backs est très bien fichue), et le dessin et la colorisation sont vraiment très agréables.
Une très belle découverte en ce qui me concerne.
Ce deuxième tome est une bonne surprise! En effet, on ne compte plus les séries dont le premier tome est alléchant voire très bon et dont le second tome est quelconque ou très décevant! Ici le scénariste et le dessinateur nous émerveillent toujours dans cet univers SF qui n'a pour ainsi dire aucune limite dans l'imaginaire!
Merci beaucoup pour ce travail! On attend la suite!!
Bon album, belle histoire simple et efficace. C'est melange de d'albator de captaine flame et de rambo. On attend la suite avec impatience
Road movie galactique plutôt sympas. L'histoire est assez classique dans le genre mais l'univers ou evoluent les personnages est agréable à découvrir. Chaque personnage a un "potentiel" interessant pour la suite.
Le dessin façon anim on aime ou on aime pas mais y'a un beau travail sur l'ambiance.
Ce tome place le décors tout en offrant une fin à l'opus ce qui n'est déja pas si mal.
Un gros regret, l'absence de prise de risque pour le devenir de l'histoire, qui font penser que les dernières planche sont juste la pour dire "on peut faire une suite si ça marche mais on y'a pas encore vraiment réfléchi..." ça participe au suspens mais bon clairement le "tome 2" sera pour le meilleur ou pour le pire, la trame général n'étant pas encore clairement là (stratrek bis, Vendetta,...?)
Pari gagné commercialement, j'acheterai le tome 2 pour voir...
Warship Jolly Roger est une sacrée bonne surprise et une véritable bouffée d'air frais en cette période peu favorable aux nouvelles séries de Science-Fiction.
C'est l'histoire d'un groupe de condamnés qui suite à une mutinerie sur la planète carcérale de Tullanium décident de se faire la malle. Parmi ce groupe, Munro, ancien capitaine du Valkyrie et plus grand criminel de guerre de l'histoire fédérale.
Le tome introduit très bien l'univers : l'histoire est simple et efficace, sa basant principalement sur les motivations vengeresses du personnages principal et les déboires de cet équipage atypique.
C'est accrocheur, agréable et le scénario laisse suffisamment de pistes (l'origine du gamin, la famille, le conflit qui oppose les deux factions) pour envisager une plus grande profondeur dans les tomes futurs.
Pour le dessin, Son style fait très "animation" et me rappelle le film d'animation "Titan A.E" mais en plus violent, en plus réaliste et avec des couleurs plus chaudes (pas mal de rouge). On aime, on aime pas, personnellement, je suis fan.
En clair, "Sans retours" c'est fun, agréable, bien dessiné et c'est une très bonne introduction à l'univers de Warship Jolly Roger.
J'ai hésité entre 3 et 4 mais finalement c'est 4 juste parce que j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de notre joyeux équipage de flibustiers galactiques.
Cet album est bien dessiné et l'histoire est rythmée. Hélas, le dessin et la mise en couleur évoquent clairement le monde de l'animation (aurait-il mieux valut en faire une animation ?) et tant les personnages que le scénario font clairement dans le déjà vu (trop). Au final l'histoire est sans surprise et pose les bases d'une suite (ou pas).
Ne m'étant pas du tout attaché aux personnages, si suite il y a, ce sera sans moi.