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Gotham Central fait partie bien entendu de l'univers de Batman mais c'est une déclinaison un peu spéciale. On se concentre en effet sur une équipe de policiers chargés de faire le ménage dans cette ville qui ressemble étrangement à New-York.
Batman n'apparaît qu'en renfort pour les aider lorsqu'ils sont dans l'impasse la plus totale. Les rapports entre la chauve-souris et la police sont parfois ambigus. L'idée de laisser le super-héros de côté paraît louable.
Cette série semble être ancrée dans une réalité du banditisme que l'on connaît mieux. Pour autant, le déroulement des enquêtes paraît intéressant. Cependant, le dénouement est un peu brutal dans la plupart des cas. Je n'ai pas aimé non plus le dessin alors que le graphisme semble beaucoup plus travaillé sur d'autres séries dérivées de Batman. C'est un peu dommage car le scénario tient le haut du pavé avec plus ou moins d'efficacité selon les différents tomes.
Et pour conclure cette très bonne série, quatre nouvelles enquêtes mettant notamment en avant Poison Ivy, Robin (plusieurs fois, mais est-ce le vrai ?) et Captain Marvel (Gotham Central 2003, #32-40 et les back-up de Detective Comics 1937 #770-772 et #784).
A nouveau, le meilleur réside dans ce final sans le moindre super-vilains, sans même la présence furtive de Batman, juste dans l’aboutissement des tensions créées au sein de cette unité des crimes majeurs depuis une quarantaine d’épisodes. Un excellent final qui clôt idéalement la série avant qu’elle ne ronronne. Une série sombre, mature, à recommander autant à ceux qui lisent habituellement du polar qu’à ceux qui aiment les super-héros (mais sans l’action bourrine qui va trop souvent avec).
Je finirais sur un léger bémol au sujet des couvertures. Il m’aurait semblé plus judicieux, à défaut des couvertures originales, d’agrandir une case montrant une scène de crime ou un des inspecteurs du G.C.P.D. Car, les personnages choisis par Urban Comics – Double-Face, le Joker, le Hibou et Batman –, bien qu’au cœur des enquêtes de Gotham Central, ne sont que des personnages mineurs dans leur développement et donc assez peu représentatifs du contenu des albums. Ainsi, plutôt que de mettre en avant l’aspect super-héroïque somme toute mineur de cette série, il eut été préférable de valoriser son côté polar. D’autant plus lorsque ces vignettes ne sont pas issues des épisodes contenus dans les albums respectifs ou que Michael Lark n’assure pas le dessin jusqu’au terme de la série…
Pour ceux qui souhaiteraient retrouver une ambiance similaire à cette série, lire le troisième tome de la série "Paul Dini présente Batman" qui regroupe les épisodes scénarisés par l’auteur tirés de la série Batman: Streets of Gotham (2009). Ceux-ci sont en plus illustrés, mais pas aquarellés malheureusement, par Dustin Nguyen. Et dans un style proche, lire également "Batman : New Gotham" ou "Batman : Meurtrier et fugitif" (tous deux en trois tomes chez Urban Comics).
Au programme de ce troisième volume de Gotham Central, quatre nouvelles enquêtes, par Greg Rucka et Ed Brubaker, qui vont mettre aux prises les inspecteurs du G.C.P.D. à l’Araignée noire, Batman, Catwoman et le Docteur Alchimie (Gotham Central 2003, #23-31 et les back-up de Detective Comics 1937 #763-769).
Comme cela était déjà le cas pour les deux précédents volumes, mon intérêt est allé davantage aux relations construites entre les différents personnages qu’à la résolution des enquêtes. Non pas que celles-ci soient mauvaises, bien au contraire, mais la série adopte le rythme d’une série télévisée et son fil rouge – la vie du commissariat et des hôtes – est plus intéressant que les crimes rapidement résolus qui se déroulent en ville. L’album débute à ce titre très bien avec un policier ripoux qui va pourrir l’ambiance de l’unité des crimes majeurs sur le long terme et un épisode centré sur le Bat-signal et la défiance de la police vis-à-vis du Chevalier noir.
Si l’on continue sur ces premiers épisodes à retrouver Michael Lark au dessin, il passe ensuite définitivement la main, non sans regret bien que leurs styles se rapprochent du sien, à Stefano Gaudiano et Jason Alexander.
La nouveauté de ce troisième volume tient surtout en la présence des back-up de Detective Comics en fin d’ouvrage. Quelques pages qui, mises bout à bout sur une dizaine d’épisodes, vont nous raconter les débuts de Josie Mac au G.C.P.D. Ceux-ci ont été écrits avant Gotham Central et ne sont donc pas indispensables à sa compréhension, ils n’ont d’ailleurs que peu de lien avec la série. Il s’agit cependant d’un bon complément, dont la présence ici est plutôt pertinente et où l’on retrouve une des enquêtrices, son pouvoir / intuition et l’ambiance du commissariat central de Gotham. Son histoire se conclura dans le quatrième et dernier volume.
Dans ce deuxième volume de Gotham Central, Ed Brubaker et Greg Rucka continuent, au gré de trois nouvelles enquêtes, à développer les relations de camaraderie et d’inimitié entre les différents inspecteurs du G.C.P.D. mais aussi leurs rapports, étonnamment plutôt froids, avec Batman (Gotham Central 2002, #11-22).
Cette fois-ci, le casting réunit le Joker, Huntress, le Chapelier fou et le Pingouin mais, à l’instar du tome précédent, leur présence dans les pages de Gotham Central est secondaire. Ces personnages constituent en effet surtout un leitmotiv récurrent dans la construction de chacune des enquêtes. Par exemple, si Batman n’apparait que furtivement de-ci de-là, sa présence – ou son absence en l’occurrence – ne fait que renforcer l’excitation du lecteur telle une ombre qui plane littéralement sur la police de Gotham. Et il en va donc de même avec ces super-vilains que l’on rencontre au détour d’une planche.
Depuis le premier épisode, il est par ailleurs très intéressant de découvrir cette relation d’attirance autant que de défiance entre la police de Gotham et Batman ; une relation à mon sens assez proche de celle qu’elle serait si le Chevalier noir existait vraiment. Les super-vilains sont eux aussi montrés sous un jour plus réaliste, presque à la vie civile et sans super-pouvoirs. Même l’image de police est ici plus nuancée qu’à l’accoutumée et, en cela, la série offre pour l’instant un point de vue assez éloigné de l’incompétence et de la corruptibilité du G.C.P.D. auxquelles Detective Comics nous a par exemple habitué.
Un mot sur le dessin. Bien qu’il finisse malheureusement par être secondé – puis finalement remplacé aux deux-tiers de la série –, les deux premiers volumes sont encore majoritairement le fruit du travail de Michael Lark. Son style très sombre, très encré, très gras, convient parfaitement à l’ambiance typée polar de la série. Je dirais même que c’est avant tout pour son trait, que j’avais déjà bien apprécié sur Daredevil ou Lazarus, que j’ai relu Gotham Central. Si deux autres dessinateurs, Stefano Gaudiano et Greg Scott, le secondent, leur style se fond toutefois très bien avec le sien pour produire un ensemble homogène.
Gotham Central est une série policière. Elle est certes légèrement teintée de super-vilains et d’apparitions – fugaces – de Batman (il faut bien justifier le logo DC en couverture…), mais elle est avant tout centrée sur le travail d’enquête, les relations personnelles et les bisbilles entre services de la police de Gotham. Elle dénote clairement dans le paysage des comics de super-héros et mériterait d’ailleurs de s’appeler Detective Comics si ce titre n’était pas déjà accolé à une autre série bien connue du grand public surtout orientée vers l’action et le Batverse (Gotham Central 2002, #1-10).
La série aura d’abord connu une première publication en VF assez chaotique : débutée chez Semic en 2004, elle est ensuite reprise par Panini en 2006 – là où elle s’était arrêtée, il faut quand même le souligner – mais dans des volumes aux formats inégaux publiés dans des collections distinctes. Comme souvent, l’arrivée d’Urban Comics en 2012 aura été l’occasion de remettre un peu d’ordre dans certaines publications et de rendre disponibles et abordables des albums absents de longue date des librairies. La série ressort donc en 2014 et, coïncidence ou non, la série télévisée "Gotham" de Bruno Heller et Danny Cannon débute à la même période. Bien que n’ayant pas de rapport direct, le comics et la série partagent cependant une même ambiance au sein du commissariat central de Gotham.
Sur deux à cinq épisodes scénarisés par Ed Brubaker et Greg Rucka et illustrés par Michael Lark, Gotham Central nous fait suivre les enquêtes du G.C.P.D. et plus particulièrement celles de l’unité des crimes majeurs. Il faut comprendre par-là celles consacrées aux meurtres commis par toute la bande de super-vilains qui sévit de façon routinière à Gotham et l’on découvrira ainsi dans ce premier volume des enquêtes impliquant Mister Freeze, Firebug et Double-Face. Il ne s’agit cependant que d’un subtil prétexte pour attirer le lecteur habitué à lire du Batman car le principal intérêt de la série réside plutôt dans la découverte du quotidien de ce service de police après le départ de Gordon et de Bullock suite à l’event No Man's Land. En un sens, avec son ambiance sombre, son découpage par enquêtes et son fil rouge de relations interpersonnelles, ce comics fait me penser aux séries télévisées procédurières "New York : Police Judiciaire / Unité Spéciale / Section Criminelle".
Gotham Central.
Alors là je vous l'annonce sans détour : cette BD est un chef d'oeuvre, rien que ça !! Oui oui les amis, carrément !
Le pitch est simple, Gotham Central raconte la vie de l'Unité des Crimes Majeurs du Commissariat de Gotham, parmi laquelle les agents Montoya, Allen ou encore Driver enquêtent sur des affaires du quotidien (meurtre, enlèvement). La première affaire débute par le meurtre de l'agent Fields par Mr Freeze qui enquêtait avec son coéquipier Drivet sur la disparition d'une adolescente. Le dessin de Michael Lark colle parfaitement à l'ambiance polar de ce livre et les histoires de Ed Brubaker sont très bien construites. Ici pas ou peu de super-héros à tous les coins de page puisque Batman (dont le costume est trop classique) apparaît une poignée de fois, de même que ses ennemis. J'ai adoré le concept de la BD de Batman "sans Batman", qui est ici perçu comme un personnage que les flics n'apprécient guère. Le fait que lui-même parle très peu et sans aucune amabilité accroît cette méfiance vis à vis de l'homme chauve souris ! Une excellente BD policière que je vais m'empresser de relire en attendant le tome 2 qui sort en octobre !
Gotham Central tome 2
Après un premier tome parfait de bout en bout sorti en avril 2014, scénarisé en grande partie par Ed Brubaker ainsi que par Greg Rucka, et dessiné intégralement par le talentueux Michaël Lark, Urban Comics publie le deuxième tome de la réédition de la série Gotham Central qui s'avère être dans la continuité du premier au niveau de la solidité des histoires (celle centrée sur le Joker et celle sur Bullock sont extraordinaires), et l’on pourra apprécier les allusions au tome précédent. Si on déplorera le trop grand nombre de dessinateurs qui sont loin du niveau de Lark, Ed Brubaker apporte, niveau scénario, de quoi consolider tout ça. Petit bémol également, certaines traductions de pancartes qui font taches car trop maladroits, à choisir autant les laisser en anglais. Néanmoins cette série est indispensable pour qui aime la noirceur de Gotham City et le « réalisme » des histoires de Batman, ancré dans la réalité. Ceux qui connaissent cette série la résument avec une phrase simple : « C’est du Batman sans Batman » … même si il n’est jamais bien loin.