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Enfin, on arrive au bout du chemin. Avec Cordurié, on ne sait jamais trop à quoi s'attendre. Son 6e tome avait été pas mal, et heureusement, ici c'est encore mieux!
C'est la culmination de 10 albums, dont chaque histoire est indépendante, mais qui contient un fil conducteur en la personne d'Homère, qui écoute ou qui raconte. Il faut dire que le concept de ce dixième album est un peu tiré par les cheveux, même s'il n'est pas désagréable. D'ailleurs, l'album nous renvoie sans cesse vers des albums précédents. Et une fois (on parle des éditions Soleil, quand même), on nous renvoie même vers le mauvais album!! (Cydippe est tombée dans le tome 9, pas dans le tome 8.)
Quoi qu'il en soit, l'histoire se concentre cette fois sur Apollon, cet éternel rebelle. Enchaîné au tribunal des dieux, Homère doit visiter le passé grâce à ses visions et comprendre pourquoi Apollon est devenu bon. Le concile des dieux est intéressant, puisqu'il permet de découvrir la personnalité des dieux sous un autre angle. Cette histoire à rebours fonctionne très bien et se termine en apothéose, même si la résolution est trop facile. Il faut dire que le dessin de Vukić est aussi l'un des meilleurs que la série a vu.
Top 3 :
1. Le Malformé
2. Le Déchu
3. La Louve
Et malgré tout, ces trois albums, même s'ils sont plutôt bons, ne sont pas des chefs-d’œuvre à tout casser non plus. Peut-on lire les albums indépendamment les uns des autres? Absolument. Il va manquer certaines bribes d'informations, mais au bout du compte, ça importe peu. Une série qui, selon moi, aurait pu être bien meilleure si les scénarios avaient été mieux construits. Tant pis.
Encore Lesparre? Décidément, plus personne ne voulait prêter sa plume à cette série beaucoup trop médiocre.
Mais, surprise! Cet album est quand même bon! Soit, il n'est pas extraordinaire, mais c'est le meilleur tome depuis le quatrième! Peut-être à cause de sa simplicité. Si la plupart des albums mettent en scène des humains qui souhaitent se venger des dieux, celui-ci le fait de manière moins alambiquée. C'est la guerre, tout simplement.
Notre héroïne (une amazone) rallie des hommes pour combattre Arès, qui a tué sa mère. La trame est classique mais plutôt bien présentée, même si certains événements laissent pantois. À quoi a servi le devin, finalement? Je ne comprends pas. Les défauts d'écriture propres au style de Lesparre sont aussi bien présents, encore une fois, surtout vers la fin. La fin de l'histoire de l'amazone manque aussi de piquant, tandis que la fin de l'album en tant que tel avec Homère est plus surprenante.
Ultimement, c'est grâce à Lesparre que nous avons les deux seuls bons albums de la série (même si je n'ai pas trop aimé le tome 8, de lui aussi). Et plus qu'un!
Lesparre, qui a écrit le meilleur album de la série (Le Malformé) revient avec une deuxième participation au monde d'Oracle. J'avais espoir. Malheureusement, j'ai été déçu.
Les mêmes défauts que j'avais relevés dans le tome 4 sont encore bien présents, inhérents au style d'écriture de Lesparre, j'imagine. Les personnages explicitent beaucoup trop leurs pensées de manière bien peu naturelle, pour être sûr que le lecteur comprenne. Sinon, l'histoire est somme toute intéressante, mais le personnage d'Hécate en particulier ne m'a pas convaincu. De plus, quelle est cette idée de faire apparaître des vampires dans l'univers d'Oracle? Enfin, la fin est mal expliquée, même si on peut déduire (ou s'imaginer) que Xirès n'a pas raconté toute la vérité.
Le dessin est également l'un des plus piètres que l'on a vu jusqu'à maintenant.
Une histoire bien démarrée, mais qui s'écroule sous le poids de ses propres contradictions.
Le gros problème, c'est que même si la série présente les dieux de manière bien réelle au courant de la série, notre héros, Deuteron, n'est pas certain de leur existence. Il les côtoie, il leur parle, ils influent sur sa vie... mais il ne sait pas s'ils existent vraiment! Ça n'a aucun sens. La série a déjà flirté avec ce concept dans le passé, mais jamais au niveau présenté ici. De plus, Tracqui ose présenter Moïse et le concept de Dieu unique comme une autre possibilité... mais... les dieux grecs existent vraiment dans cet univers!!!
Je n'ai pas du tout adhéré à cette incohérence. Si l'histoire s'était concentrée sur l'appel de l'aventure de Deuteron et sur son désaccord avec les dieux, c'eût été bien meilleur! Bah! Quel gâchis.
L'histoire globale est très intéressante et très bien montée. J'aime cette histoire qui mêle alliance entre un humain, Sysyphe, et Perséphone, qui vont sauver les Titans de l'enfer pour les amener à combattre les dieux de l'Olympe pour se venger. Même la fin a su me surprendre!
Là où le bât blesse encore une fois, c'est dans l'écriture. Les textes ne sont pas particulièrement bons, à la fois trop simples et trop mécaniques. Même remarque pour le dessin, beaucoup trop statique. Les scènes d'action manquent cruellement de mouvement. Dans l'ensemble de toute façon le dessin est plutôt moyen.
Un excellent concept, donc, mais dont la réalisation laisse à désirer.
Ouf, le pire des 5 premiers albums!
L'idée est intéressante, mais le scénario est mal développé et comporte beaucoup trop de facilités (l'obole lancée dans la rivière, vraiment??), les personnages agissent de manière bien peu crédible, souvent robotique et, encore une fois, parlent de façon trop hachurée.
La révélation finale, qui, j'imagine, était censée être le clou du spectacle après 5 tomes, ne m'a pas impressionnée. Et que dire du dessin, probablement le pire jusqu'à maintenant?
En tout cas, Soleil a semblé croire que la série était assez populaire pour sortir 5 tomes de plus.
Enfin! Un bon album!
J'ai beaucoup aimé cette histoire d'homme maudit qui perd toute sa beauté et qui doit devenir un cuisinier hors pair pour obtenir les faveurs d'Aphrodite, de qui il est obsédé et pour qui il est prêt à tout... D'ailleurs, on ne lésine pas sur le culinaire dans cet album. De son apprentissage à son obsession jusqu'à sa folie et sa cruauté, le personnage de Melos est bien développé et le scénario est très bien monté. Le dessin est aussi très bon.
Je trouve quand même que les dialogues expliquent trop, alors que Melos explicite beaucoup trop ses pensées de manière peu naturelle. Ou le dialogue de la licorne, par exemple, que j'ai trouvé un peu irréel.
Mais sinon, cet album est pour moi le seul bon album de la série jusqu'à présent.
Jarry au scénario! Peut-on avoir espoir?
Ehhhh, c'est assurément meilleur que les deux premiers tomes, mais pas tant que ça. J'aime qu'on mette en scène un sculpteur qui doive trouver la perfection. Mais j'ai trouvé l'album beaucoup trop moralisateur et gnangnan, et les conversations entre Léandre et Zeus parfois ridicules.
Au moins, l'album a su se démarquer des deux premiers.
Légèrement meilleur que le premier, mais à peine! Les mêmes problèmes ressortent. Tout va beaucoup trop vite, on passe d'une scène à l'autre sans transition, trop de personnages, des dialogues qui manquent de finesse. Je préfère le dessin de Benoît à celui du premier tome, par contre.
C'est une histoire qui méritait plus d'un volume.
Une autre journée, une autre série de one-shot, courtoisie de la même clique aux éditions Soleil qui recyclent le genre à l'infini. Ça me va, parfois je trouve ça super bon. Sauf... pour Conquêtes. Et Androïdes. Et I.S.S. Snipers. Allons, bon. La Grèce antique, pourquoi pas?
Belle couverture! Qu'est-il arrivé à l'intérieur? Plus le même niveau! Bah, on s'en fout. Ce qui prime, c'est le scénario. Malheureusement, on n'y est pas non plus. C'est une histoire qui se veut incongrue, mais en même temps, elle n'est pas assez bien développée. Les personnages manquent de naturel, les dialogues de fluidité. Tout va trop vite.
Sur 10 tomes, il y en aura sûrement un qui va me plaire (je me croise les doigts!). Mais c'est mal parti.
Un peu surpris de ces très beaux commentaires, je ne partage pas trop mais je crois comprendre pourquoi. Concernant le dessin, l'ensemble reste beau, très bien coloré et très agréable. Il semble toutefois perdre de sa superbe sur ce quatrième volet. La tête d'Oracle ressemble trop à un œuf (dernière case de la page 4). Le personnage le plus réussi est le satyre. La déesse ne casse pas trois pattes à un canard. Elle n'est franchement pas jolie. Mais j'approuve les corps nus toujours très beaux dans les bandes dessinées.
Outre un déroulé trop rapide, le message qui peut plaire dans ce volume a un rapport avec le message du satyre à la 7ème case de la page 11 : "Et sache qu'ici, ton apparence importe peu", message par lequel, beaucoup d'hommes peuvent s'identifier lorsqu'ils courent après des chimères (parfois ça marche) et ici on peut espérer que Melos pourrait goûter aux plaisirs charnels de tous ces mets (femmes sublimes) mais non, il vient manger et boire et recherche un maître d'apprentissage pour la cuisine. C'est un peu moyen. Il prend confiance en lui, malgré sa laideur, lorsqu'il apprête le cuisseau de la licorne à Aphrodite. Il aura mit tout en oeuvre pour arriver à ses fins, quel qu'en soit le prix, meurtrier, anthropophage pour être en osmose avec la nature et les créatures pour être dans l'unité de la Grande Mère (pour un satyre je ne sais pas comment on dit) sans se soucier d'une quelconque conséquence sur la forêt, des représailles de toutes les créatures de cette dernière, ou même des dieux. Il obtiendra ce qu'il veut, mais à quel prix ? Il croit à l'amour partagé. La scène est assez désagréable il faut l'avouer et pas assez romantique, mais il faut reconnaître que ça a dû être un sacré challenge de dessiner cette scène. Il ne faut pas confondre relation sexuelle avec amour. Mais l'album est bon dans son ensemble. Après le tailleur de pierre, voici le cuisinier... J'attends mieux pour la suite. Malgré un scénario un peu décevant le volume en lui-même est bien meilleur que les deux précédents selon mon opinion.
Je trouve déjà original qu'Oracle parcourt le monde à raconter ses aventures ou plutôt ses histoires, le petit roi consulte Zeus pour protéger son île et son peuple parce qu'exclu de la ligue. Ce dernier lui lance un défi des plus inattendu, dont je n'ai pas compris réellement le sens. Le scénario de ce troisième volet est un peu faible à mon goût mais le dessin est toujours aussi réussi et magnifique, les couleurs également. Les jonctions entre le monde et l'Olympe toujours aussi géniales.
Ce qui me plaît moins dans cette série, comme dans le tome 2 d'ailleurs, c'est que les dieux sont trop humains, une blessure oui, mais une convalescence en plus, c'est un peu trop, alors que dans "La Pythie" malgré le jeu de l'héroïne, on pouvait pendant tout le volume penser qu'elle réussirait sa vengeance, mais non, les Dieux ont gardé leur suprématie, leur supériorité et surtout leur divinité. Le premier volet de cette série reste pour moi le meilleur pour l'instant.
Oracle est une série que je viens de découvrir. Ce volume il est vrai, est un ton en dessous de "La Pythie" mais moi, qui ne suis absolument pas un fan du genre, j'ai passé un très bon moment. Le dessin est tout simplement magnifique et me fait beaucoup penser aux Maîtres Inquisiteurs.
Après m'être procuré les 5 premiers volets de cette série, j'ai lu ce jour Oracle Tome 1 - La Pythie. Il y a longtemps, voire pas mal d'années, peut-être même lors de sa sortie, que cette série m'avait interpellé. Je doit avouer qu'un film récent et célèbre, dont j'ai oublié le nom, avec des dieux grecs, m'a franchement gonflé. Mais dans ma jeunesse, j'ai adoré ces vieux films aux grands acteurs et aux créatures imaginaires, légendaires, envoyées des dieux, mais aux trucages aujourd'hui plus que dépassés et qui restent encore tout a fait délectables. Cette BD m'a entièrement conquis. J'avais peur de l'arrivée pour être honnête et c'est justement cette fin d'album, parfait épilogue, qui est la clé de voûte de la réussite de ce premier tome, complet, qui n'annonce que du bon à venir. J'espère que la suite sera au rendez-vous.
Je me range un peu de l'avis d'Erik67 : oui on commence très fort avec ce scénario parfaitement construit avec de très beaux twists dans les dernières pages. Ce scénario a été mis en image par des génies. Parfois je me demande comment ils ont réussi leur tour. C'est un véritable challenge d'avoir réussi à faire monter des mortels auprès d'immortels et de dieux dans l'Olympe. Une réussite absolue, un dessin des plus soigné et des plus beaux. Je recommande dans tous les cas pour les amateurs du genre.
Le dessin me fait fortement penser aux Maîtres Inquisiteurs, superbe série également, et c'est bien supérieur à la série Servitude de laquelle je n'ai pas gardé grand chose.
Après les Elfes décliné en plusieurs volumes indépendants, l'éditeur Soleil réitère avec Oracle qui va nous conter 5 récits mythologiques dans l'univers de la Grèce antique. On commence très fort par la pythie pour une histoire aux multiples rebondissements. Le dessin est soigné ainsi que l'écriture du scénario. C'est du haut de gamme.
Olivier Peru est un scénariste au sommet de son art. Il maîtrise parfaitement toutes les ficelles qui nous font passer un agréable moment de lecture. Je dois bien avouer que j'ai été bluffé et cela me plaît. Manipulations et duperies seront les maîtres-mots de dieux voulant en découdre avec les êtres humains afin de mieux asseoir leur pouvoir. Tout cela va se terminer en tragédie grecque et nous le savons...
Côté graphique, on est également beaucoup gâté car c'est époustouflant de beauté. L'éditeur Soleil a franchement augmenté la qualité au cours de ces dernières années. Force est de le constater. La présentation est parfaite. Rien à redire.
Bref, nous avons là une histoire captivante pour une série qui débute sur les chapeaux de roues. Le futur n'est-il que vengeance ?
L’album traînait depuis 2 ans dans ma bibliothèque. Je me suis enfin décidé... pour finalement être déçu. Du réchauffé, du bateau et de l’incomplet, mené sur un rythme trop rapide pour le scénario.
En revanche les dessins sont comme souvent chez Soleil de qualité. Mais ce n’est pas suffisant.
Éventuellement à lire une fois.
J'ai beaucoup apprécié le scénario, précis, fouillé et dans la droite ligne de la série. Malheureusement je n'ai pas apprécié le trait, cela a gâché ma lecture et du coup je baisse ma note à 2.
Bon album où l'on retrouve une nouvelle fois "nos" dieux de l'Olympe en grande forme. Zeus à encore fauté et sa Héra risque une nouvelle fois de lui en faire baver.
C'est cette fois une dénommée Cyddippe qui va faire les frais du "courage" de Zeus et devra descendre au royaume d'Hadès pour sauver ses proches.
Toujours de bons dessins pour une histoire un peu rapide, mais c'est le format one-shot qui veut ça.
Pour moi le meilleur album des quatre premiers (les deux derniers n'étant pas encore lus). Je me suis retrouvé ado en train de lire mes livres de comtes et légendes antiques. je suis monté à bord de ce volume et j'ai vibré. Dessin toujours magnifique, histoire que je ne lâche pas. Bravo, je recommande vivement
De très bons dessins au service d'un scénario également très intéressant. Nos pauvres mortels n'en finissent pas de subir les courroux des dieux de l'Olympe. Cette fois c'est Apollon qui "taquine" le dénommé Mélos pour une sombre histoire de cœur (enfin de cul) impliquant la plus belle des déesses : Aphrodite.
Pas emballé du tout par cette histoire un brin ennuyeuse et sans réel panache à mes yeux. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'intrigue et j'ai peu accroché avec le personnage. Je trouve les dessins moins aboutis que les premiers volets de la série même s'ils restent tout à fait corrects. Le concept qui consiste à conter les aventures d'un humain face aux dieux reste intéressant mais ce tome 3 m'a clairement laissé sur ma faim.
Un ton en dessous "La Pythie", ce tome 2 est malgré tout réussit. Le scénario est plutôt bon mais on n'y retrouve pas non plus le "romantisme" des légendes Grecques. La violence, très présente (trop ?) y est certainement pour beaucoup. Les dessins sont excellents !
Une bonne série pour l'instant.
Très bon album servit par d'excellents dessins et une colorisation splendides. Le scénario n'est pas en reste quoi qu'un peu rapide mais le tout nous donne une bien belle BD inspirée par la mythologie grecque.
A découvrir pour l'amateur lambda de bande dessinée mais à lire absolument pour les adeptes de Zeus, Athéna et consort et pour les passionnés de mythologie.
Le tome 4 d’Oracle tient toutes ses promesses. Gardant un ton très adulte, l’histoire contient violence, démence et scènes crues, mais cela sans aucune facilité : chaque élément, chaque case est au service de la tragédie qui se noue. Comme dans les tomes précédents, le contexte mythologique classique est respecté. Ici ce sont Aphrodite et Apollon auxquels se "confronte" Mélos, pauvre mortel. Les personnages très intéressants des ménades et des satyres, faunes des forêts, sont finement exploités. On croisera aussi un animal légendaire qui faisait déjà rêver les grecs de l’antiquité : la licorne. On retrouve l’Oracle et Homère (qui a des idées de saga !), cette fois-ci à Corinthe, accompagnés d’un mystérieux inconnu dont vous saurez le drame in fine.
L’anti-héros de cette aventure est Mélos, un homme a priori bon et comblé, qui se voit injustement maudire par Apollon, jaloux de lui. Il n’était pas évident de faire d’un être difforme le personnage principal d’un des tomes, notamment parce que la couverture est nettement moins aguicheuse que la première ;). Melos est rendu monstrueux par Apollon. Sa disgrâce va à la fois l’élever car il deviendra un cuisinier hors pair, à l’égal d’un dieu, et le faire chuter comme le plus méprisable des hommes. Complètement obsédé par la conquête d’Aphrodite qu’il pense aimer sincèrement, et en même temps par sa revanche sur Apollon…, il sera amené à aller toujours plus loin dans l’ignominie. Se trouvant toujours une justification, il ira jusqu’au sacrilège. L’obsession et l’instinct de possession, dans un amour à sens unique, sont décortiqués dans cette fable psychologique.
En contrepoint de cet amour démentiel, on voit évoluer le couple de Thesmodion et Ananka : non-humains, ne vivant que pour le plaisir des sens, purs, communiants avec la nature, leur amour est simple et libre. Le personnage de Thesmodion est particulièrement savoureux, et apporte une touche d’humour au récit, chose que l’on n’avait pas encore vu dans la série ; d’une part grâce à des expressions grivoises amusantes ("par mes bourses fripées") et surtout par ces jeux avec la belle Ananka. La page où Mélos débarque au mauvais moment et où elle recommande à son amant de parler de ses "histoires de pieu durci" avec son ami nous fait sourire dans cette histoire sombre, somme toute, de bout en bout.
Si l’histoire est tragique et fascinante, le dessin, lui, est absolument somptueux ! Le travail de Nicolas Demare, c’est du grand art ! Les plans très rapprochés, avec un souci du détail incroyable, permettent de faire ressentir la moindre émotion grâce à l’expression des visages. Les plans plus larges donnent un cadre magique au récit que ce soit dans la forêt de Corinthe, très luxuriante, ou bien dans les pays étrangers traversés par Melos. De l’Égypte (double planche qui fait rêver) à la lointaine Asie, on voyage beaucoup grâce à ce coup de crayon. Les auteurs nous gratifient de mises en pages très imaginatives, je pense en particulier à celle où Mélos se contemple dans la fontaine, ou bien à la page du "miroir éclaté". J’ajoute que le travail de colorisation est vraiment excellent et vient magnifier le dessin. C’est coloré, c’est lumineux ou sombre quand il le faut, intelligemment !
En résumé, on a là un tome absolument envoûtant à tout point de vue !!! Même ceux qui n’ont pas lu les épisodes précédents peuvent s’y plonger, car rappelons que les récits sont indépendants. Ne boudez pas votre plaisir et foncez découvrir cette pépite de chez Soleil !
Cette série me permet de me remémorer les livres de comtes et légendes que je lisais, enfant. Pour moi il y a de la magie, le dessin m'emporte, en un mot je suis fan. Moins de guerre, plus d'humanisme, "Le petit Roi" a une vraie place dans la série.
Génial ce tome 3 ! Pas tout à fait dans le suite directe des deux précédents car on y voit peu de batailles ou de duels, mais toujours centré autour d'un simple humain qui se dresse face aux dieux. Le personnage de Zeus est exploité magistralement et c'est vraiment respectueux de la tradition. Le héros est un personnage auquel on peut s'attacher, contrairement aux tomes précédents, car il agit pour protéger les siens et non par vengeance. Bref un excellent volume, plus introspectif et philosophique. Une réussite.
Seuls les dessins valent le détour.
L'histoire est sans réel intérêt et pourtant cette série semblait avoir un énorme potentiel.
Une déception.
2/10.
D'accord la couverture est superbes.
En ouvrant les pages les dessins sont du même acabit, extrèmement fins et classieux.
par contre l'histoire déçoit de bout en bout. On a envie de terminer par tout ça pour ça.
Bref pas terrible malgré les dessins.
4/10.
Ces albums de la série Oracle sont décidemment une réussite dans leur édition. tenir ces livres dans les mains est un vrai plaisir, les couvertures sont superbes. Deuxième volume, deux autres auteurs. Le dessin reste beau, extrêmement dynamique et sert parfaitement le scénario. Ce dernier est un peu moins prenant que le volume 1 mais toujours agréable à lire. J'en redemande avec le volume 3. A noter : Chaque volume est un "one shot" finalement et seule la trame de récits comptés par Homère sert de fil conducteur.
Les premières choses que je me suis dites en découvrant "Oracle" c'est
- "oula une série concept, je suis pas très fan",
- »de la fantasy chez Soleil ? comme d'habitude un truc commercial avec des femmes à gros seins et des héros musclés",
- "un truc avec des spartiates dans la Grèce antique ? c'est pour surfer sur la vague 300 ?"
Bon bah j'avais tort...parce que ça n'a rien à voir.
Comme son nom l'indique, ce tome raconte l'histoire de la Pythie, puissante prêtresse de l'oracle de Delphes. Pour ne pas spoiler je vais faire simple : Dieux, créatures mythologies, complots, trahisons, vengeances, guerre, Oracle est un mélange de tout ce que le grand public aime dans la mythologie grecque.
Avec des personnages ambigües et bien écrits, une histoire extrêmement agréable et plutôt surprenante et des dialogues captivants, Oliver Péru prouve, un fois de plus, qu'il est aussi bon romancier que scénariste de bande dessinée.
Ajoutez à cette belle histoire, les dessins de Martino, qui collent parfaitement à l'atmosphère antique de cet album et vous obtenez une BD plaisante et magnifique.
Oracle, c'est une tragédie grecque de qualité servie par un dessin agréable à regarder. Franchement une belle découverte !!
J'avoue être attiré par les séries basées sur l'antiquité. ici il s'agit plus exactement de mythologie grecque. Tout d'abord prendre le livre dans ses mains, c'est l'adopter. Soleil nous fait là une présentation impeccable et donne envie au futur lecteur de rapidement plonger dans l'œuvre. J'ai été immédiatement captivé par l'histoire servie par un dessin absolument superbe. certaines scènes sont vraiment de toute beauté, l'enchainement apporte le souffle épique nécessaire à l'action du scénario et le mariage de ces deux auteurs que je ne connaissais pas a accouché d'un magnifique album. J'ai hâte de lire les tomes suivants...
Voici une BD que je ne saurais qualifier. Disons qu’elle est avant tout une BD "à partir de la mythologie". Quels que soient vos goûts : action, psychologie, intrigues de pouvoir, légendes…vous allez être servis ! Ce premier tome est parfaitement équilibré. A peine l’ouvrez-vous, que vous êtes aspiré.
Le principe de la série à de quoi séduire : le pari des auteurs est de recomposer des histoires mythologiques, inédites mais qui s’accordent à la culture gréco-latine sans erreur. Je dois dire qu’en tant que latiniste, j’ai tendance à être tatillonne sur le respect de la mythologie : ici la tradition est non seulement respectée, mais carrément magnifiée !
http://lireetclaire.wordpress.com/2014/04/08/oracle-1-la-pythie-je-vois-une-belle-vie-pour-la-serie/
Une histoire captivante, rancontée intelligament et dessinée de façon superbe.
L'histoire a la qualité d'avoir l'air d'une vraie tragédie grecque... Super!