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Quand Ponzio, le spécialiste de la BD roman photo, rencontre Dorison (frère), scénariste, cela donne 'Black Lord'.
L'histoire est assez au départ assez truculente: nous y faisons la connaissance du John McClane version française, minable pilote de bateau d'opérette pour touristes friqués au large des côtes somaliennes. Evidemment, une joyeuse bande de pirates passe dans le coin et cela finit en jus de boudin. Autant dire qu'avec un pitch pareil, j'étais parfaitement intéressé et me suis lancé dans la lecture sans traîner. Sauf qu'au final, j'ai un peu déchanté.
Les réactions de certains personnages ont l'air d'être calqué sur les racailles de cité française, sans parler des dialogues assez vulgaires. Il y a quelques clichés à droite à gauche: le pilote qui se révèle être un ancien commando trop balèze désavoué par sa hiérarchie (Steven Seagal aurait approuvé le rôle), le coup de la panne pile au mauvais moment, Churchill qui n'est pas si méchant que cela, l'ancien chef repenti…
Il y a également une tentative d'expliquer les actes de piraterie somalienne avec comme responsable/coupable les Blancs occidentaux. C'est malheureusement trop facile et pitoyable comme excuse.
Visuellement, c'est le style de Ponzio en mode roman photo, on n'aime ou on n'aime pas.
Points positifs: c'est efficace, cela ne perd pas de temps dans la narration et en deux opus, l'affaire est bouclée.
Telle une grosse série B signée Luc Besson, cela ne vole pas très haut. 'Black Lord' est certes bien mené et involontairement drôle par instant, mais assez peu intéressant dans l'ensemble. Aussi vite lu, aussi vite oublié.
Il est assez rare que je dézingue une BD mais là, difficile de faire autrement. On dirait une parodie de film d'action américain à la sauce franchouillarde. La psychologie des personnages est ultra basique, avec une palme pour les personnages somaliens dont la mentalité tient plus de jeunes caïds de banlieue française qu'à des autochtones. Quant au scénario, ultra violent, il use de raccourcis tous aussi peu crédibles les uns que les autres.
Le dessin, on aime ou on n'aime pas. Néanmoins, le résultat parait désespérément figé, et l'expression faciale des personnages parait souvent en décalage avec les dialogues.
Bref, pas étonnant que cette série n'ait pas eu de suite.
Voilà un sujet intéressant qui n’a pas encore été traité sur le format de la bd. Il s’agit de la piraterie autour de la corne de l’Afrique. Cela concerne la Somalie, un pays islamique, qui depuis l’effondrement d’un régime dans les années 90 ne parvient pas à organiser un état fort capable de lutter contre la criminalité. De leur côté, les pirates justifient leurs actions en se présentant comme des garde-côtes protégeant le littoral somalien des prédations des chalutiers occidentaux et des pollutions toxiques.
En résumé, les pirates enlèvent des personnes qui naviguent à proximité de leurs côtés et les tuent s’ils n’obtiennent pas la rançon espérée. De mon point de vue, c’est totalement ignoble et contraire au droit international sachant que ce passage à la mer rouge est l’un des plus fréquentés de la planète. Les pirates n’hésitent pas à aller sur les côtes du Yémen ou du Kenya pour commettre leurs méfaits.
Il semble que l’auteur (le frère de Xavier Dorison) ait accordé un crédit à la thèse des pirates en estimant que les occidentaux avec la surpêche ont entraîné l’appauvrissement des populations locales (3.5 millions de personnes dépendant d’une aide alimentaire de l’ONU). Oui, cela serait encore de notre faute. Cependant, la Somalie fait partie des états les plus corrompus ainsi que le plus défaillant au monde. Je n’ai aucun état d’âmes vis-à-vis de ces pirates. Je comprends pourtant la pauvreté et j’ai beaucoup de compassion. Néanmoins, je n’excuse en aucune manière la piraterie. Le faire me semble être une malhonnêteté intellectuelle qui n’engage que son auteur.
Pour autant, ce récit ne fera pas dans la dentelle au niveau de la violence des scènes d’action. On découvre un capitaine qui n’est pas prêt d’abandonner ses passagers. Cela change de celui du Costa Concordia ou plus récemment de la Corée du Sud. Voilà un baroudeur qui ne se laisse pas faire prenant des airs d’un certain John McClane.
Je n’ai pas trop aimé le graphisme qui fait un peu photoshop. C’est bien entendu un montage de photo qui donne un aspect assez figé à l’ensemble. Bref, il faut aimer. Je suis un adepte du modernisme mais pas de la facilité. Une bd doit être dessinée ou peint à l’aquarelle. C’est hideux. Cependant, je m’attacherais plus à l’originalité de l’histoire qui nous entraîne dans une aventure qui peut s’avérer passionnante. A suivre par conséquent.
Cet album m'a fait penser à "Magnum song" de Jean-Claude Claeys dans l'approche du graphisme. Mais la ressemblance reste lointaine car "Magnum song" était en n&b avec un scénario très subtil. Ici, l'artillerie lourde est de sortie et les planches manquent de surprise ! Alors même si cette BD se lit facilement... elle s'oublie aussi rapidement !
Bratattata ! Paw ! Tratata !!!
C'est violent, gratuitement violent. Dommage, une idée intéressante, un pays qui fait rêver (ou peur...)
Des dessins très froids, alors qu'ils semblent bien documentés.
Je ne pense pas acheter le tome 2...