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J'en avais entendu parler. On me l'avait conseillé.
J'ai tenu 20 pages...
Pour moi c'est illisible ! Trop vieux sans doute pour lire un texte aussi petit (j'ai pourtant de nouvelles lunettes !). Composition des planches où l'œil ne sait pas où se poser. Couleurs criardes. Impossible de rentrer dans cette histoire où l'on semble parachuté sans préambule... La préface semblait pourtant annoncer du lourd.
Dommage.
Indispensable !!! On a tous un peu de Spider Jerusalem en nous !!!
Qui ne rêve pas d'avoir assez de pouvoir pour faire tomber les raclures qui nous pompent le sang ... hein? Et la cerise sur le gateau est de le faire avec STYLE !!!!
À consommer sans modération!
Le légendaire Warren Ellis (Hellblazer ; The Autority ; Planetary ; Trees ; Injection) nous fait part aujourd'hui de la dernière anthologie de son grand oeuvre Transmetropolitan, un chef d'oeuvre absolu du comics et un pilier du prestigieux label Vertigo.
Le glas est sonné pour le journaliste hors-la-loi Spider Jerusalem et son objectif, faire tomber la pire enflure qu'ont connu les Etats-Unis : le Président Calhallan.
Véritable critique de la politique, de la société de consommation, des vices de l'humanité,de la religion en général, du pouvoir en place, du néo-capitalisme et j'en passe, toujours sous le joug d'un humour noir unique, Transmetropolitan est un chef d'oeuvre à tout les niveaux et se conclut sur un final exceptionnelle des plus tordants
Sachez qu'en plus des volumes 9 et 10 de la version originale, cette édition Urban contient les graphics novels "I hate it here" et "Filth of the city" pour 400 pages de pur plaisir avec le même prix que les autres anthologie, lors que d'autres l'aurai mise en librairie à 35€.
Encore une fois, Transmetropolitan est un chef d'oeuvre du comics et se conclut de façon magistrale avec cet album
Amateurs de comics, jetez-vous dessus sans hésiter, c'est une série indispensable, mais pas très conseillé pour les âmes sensibles et les bobos gauchistes.
Et c'est reparti pour les chroniques du journaliste hors-la-loi, sans spoil ni rien du genre, sachez juste que c'est toujours aussi bon et rajouter à ça un événement qui va sonner le glas de ce chef-d'oeuvre du comics.
Série absolument indispensable
Et c'est reparti pour les chroniques du journaliste hors-la-loi Spider Jerusalem, toujours aussi timbré, dangereux et shooté a toutes les drogues possibles et imaginables dans sa recherche de la Vérité dans la Ville.
Dans ce troisième volume, Warren Ellis fait dans un premier temps, une légère pause dans la trame engagé à la fin du précédent volume, en nous montrant des monologues de son protagoniste, introspectif ou non, mais toujours aussi extravagants et hilarants sur le monde de la Ville toujours plus riche de merveilles (entres GROSSES parenthèses) à chaque répliques des personnages.
Et dans un second temps, Spider repart pratiqué sa vison "très personnelle" du journalisme pour nous faire découvrir de nous nouvelles intrigues politico-sociale pour déboucher sur une fin relançant encore l'intrigue qui ne nous donne qu'une envie : connaître la suite !!
Indispensable mais toujours aussi peu recommandé pour les timbrés et les âmes sensibles
Dites moi les p'tits gars de BDGest : à QUAND une chronique sur cette BD quasi (je dit bien quasi, y a des limites quand même) d'un roman de James Ellroy ?????????????????????????????? Qui n'a pas lu au moins la trilogie d'Ellroy n'a rien lu !!! Et cette BD pourrait être de cet auteur génial.... Enfin, pourrait, hein ! Y a des limites quand même !! :-)
Un « comic d’auteur » de la fin des années quatre-vingt-dix, qui déblatère sa haine du monde et de ses vices, dans un rythme endiablé qui laisse la place à l’émotion et aux sursauts de vie. Ce premier tome de Transmetropolitan écrit par Warren Ellis et dessiné par Darick Robertson, est puissant. On connait la vision sordide et complaisante des auteurs américains qui dépeignent un monde pourri, fait d’ambiances de bas-quartiers new-yorkais, de chambres poubelles, de trottoirs jonchés d’ordures et de putes, de cigarettes tordues par des fumeurs accros, de visages convulsés par des désirs obscènes, par la misère, par la cupidité, par la violence ou par l’ennui, dans un décor vaguement futuriste, prétexte à exacerber les excès morbides de nos sociétés urbaines. Mais quand s’y adjoint un trait précis dont la tendance à la surenchère baroque ne cède en rien au sens du détail, à l’expressivité vivante et au lyrisme de quelques grandes scènes bien situées et inattendues ; quand s’y adjoint en outre un texte ample, généreux, qui ne craint ni la crudité ni la pénétration intellectuelle, capable de commenter des situations silencieuses avec la liberté d’une voix off campant un personnage principal féroce, solitaire, anarchiste et éthique, capable aussi de donner à chaque individu une voix propre qui sonne juste et qui vibre avec force de sa tonalité propre, le « comic » atteint au grand art.
Ce premier tome de Transmetropolitan, publié il y a près de quinze ans déjà, campe un écrivain-journaliste subversif, acerbe, violent, tendant à la misanthropie et isolé des hommes depuis cinq ans, qui, suite à un contrat d’édition que lui a valu un essai politique à succès avant son retrait du monde et à de sérieux ennuis financiers, se voit contraint de redescendre en ville pour écrire, et décroche, grâce à d’anciennes relations qui ont réussi à se faire une place et grâce à un nom dont la notoriété n’a pas été oubliée par tous, un emploi de journaliste pour vivre dans la métropole. Un court préambule nous offre le contraste de la maison montagnarde retranchée avec la technocratie urbaine et ses bains de foules, puis la métamorphose du personnage principal qui passe d’une dégaine d’ermite pourvu d’un visage engoncé dans une chevelure et une barbe immenses au style tranchant d’un citadin au crâne rasé, aux lunettes délirantes (un verre large circulaire de couleur rouge pour l’œil gauche et un rectangle étroit de couleur verte pour l’autre, sur une monture minimaliste de couleur cuivrée), vêtu d’un pantalon et d’un veston noir sur lequel pend une sacoche en cuir brun et qui s’ouvre sur son torse nu couvert de tatouages. Ces lignes néotribales qui couvrent l’ensemble de son corps, et le désordre ordurier de son intérieur garantissent néanmoins qu’il s’agit du même homme, dont le nouveau style est rehaussé par l’araignée tatouée sur l’avant-droit de son occiput désormais chauve. La métropole aux allures new-yorkaises dans un futurisme quelque peu daté grouille d’une ambiance complexe qui fait alterner les buildings, les vitrines et les panneaux publicitaires blinquants avec la diversité contrastée de la foule populaire et la misère des bas-quartiers. À peine retourné en ville, Spider Jerusalem, notre anti-héros narrateur attentif à tous les canaux de communication qui lui permettent de veiller à l’actualité la plus brulante, est confronté à un conflit qui déchire une partie de la métropole, suite à la sédition mal préparée des « transitaires » dans le quartier d’Angels 8, nouvelles formes de vie générées par des hommes qui ont métamorphosé leur métabolisme génétique et corporel pour atteindre un état humanoïde entre leur ancienne espèce humaine et une espèce extra-terrestre dont le lecteur ne sait encore rien. Le paroxysme de ce premier album a lieu dans la violente répression des transitaires par le « Centre civique », doté de super flics ultraviolents qui foulent de leur bottines militaires les visages ensanglantés de ces mutants. Ce n’est pas l’émeute elle-même et sa violente répression qui font le cœur battant du récit, mais le compte-rendu vibrant, écorché, haineux et radicalement éthique qu’en donne Spider Jerusalem, au péril de sa vie, sorte de justicier critique armé d’une cigarette et d’un ordinateur portable-machine à écrire dont il se sert comme d’un flingue pour tirer dans une « rotule du monde », au cœur même des combats sanglants. Élevant son visage vers le ciel alors qu’il est perché sur un toit surplombant le combat qui fait rage, comme pour humer les effluves de la violence arbitraire qui verse le sang de victimes manipulées en contrebas, Spider s’apprête à écrire, entouré par quelques stripteaseuses désœuvrées de l’immeuble dans lequel il s’est réfugié : « Je n’ai jamais pu écrire ailleurs que dans la ville. Mais quand j’étais là et que je m’y mettais, j’explosais n’importe quelle rotule. »
Ce solitaire violent qui s’immerge une nouvelle fois dans la jungle urbaine, la technologie légèrement futuriste à moitié dépassée par l’époque actuelle, et le vice humain qui s’incarne dans mille détails épais et pesants, tout cela donne à l’atmosphère du récit un charme sombre et vivant, qui imprègne le lecteur plongé dans ce spectacle grouillant et dans cette humanité persistante. Le rythme soutenu du récit et la traversée obstinée de Spider dans les dérives hypocrites de la ville dégagent une énergie stimulante aux antipodes de la complaisance au sordide à laquelle on aurait pu s’attendre. Une grande histoire, en somme, là où on ne l’attendait pas, telle qu’on n’a d’autre désir, une fois sorti du premier opus, que de la poursuivre sans délai.