Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
J'avoue avoir été un peu bluffé par ce diptyque. Graphiquement, cela ne m'attirait pas du tout entre ce petit format et ces traits simplistes dénués de décors et de détails. Et pourtant, ce scénario m'a scotché par son incroyable inventivité si on fait abstraction de cet esthétisme repoussant.
Le thème est celui de la réussite coûte que coûte. Il est vrai que notre société tend vers ce modèle avec la multiplication des meilleures écoles, des jeux de la téléréalité qui jouent sur la compétition, de la progression en entreprise. Nous avons là un champion qui est né pour toujours gagner et ne jamais perdre. C'est une belle réflexion sur le sport et la société en général où personne n'a de considération pour les perdants. Comme dit la chanson d'ABBA, the winner takes it all.
L'auteur Jerémy Moreau a réussi son pari que celui de nous faire accrocher à une histoire tout en nous interrogeant sur les nombreuses ramifications que cela implique. On ne se perd pas en route. Le noir et blanc sert à merveille cette histoire triste de ce gamin qui tente de se découvrir loin de l'influence néfaste de son père l'ayant érigé en machine de guerre pour satisfaire ses propres ambitions.
Une belle découverte avec des personnages convaincants et un récit qui va au-delà des sentiers battus. On ne verra sans doute plus jamais le tennis de la même manière...
Autant j’avais trouvé le premier intéressant avec la recherche du match parfait, l’entraînement aux impondérables, le cas de conscience… autant celui-ci ne m’a pas enthousiasmé.
Déjà, Max court après quoi, on ne sait pas bien – même s’il le trouve à la fin, c’est amusant mais pas de quoi réellement tenir 160 pages…
Et puis sa copine m’énerve : elle lui reproche des choses dans le premier volume qu’elle veut que Max laisse absolument faire à Pedro parce que c’est mignon. Aucune cohérence…
Le récit avance en sinuant, sans qu’on sache vraiment où il va et je m’y suis un peu perdu.
Le premier tome se suffit.
Légèrement déroutant, cet album…
Visuellement, par le dessin un poil manga mais pas totalement, qui va à l’essentiel mais parvient à être presque flou dans certaines actions tant il est sommaire…
Narrativement aussi – le postulat de base est déjà étonnant puisqu’il part de ce qui serait un final dans la plupart des histoires : Max Winson a tout et est arrivé au sommet ou presque.
L’histoire nous emmène donc au-delà, dans une façon de s’entraîner décalée, dans un défi final plutôt tordu…
Une réflexion sur la victoire malgré soi, la prise en main de son destin, qui n’est pas inintéressante dans un album qui coule finalement aisément…
Superbe satire du monde sportif, poussée à son extrême limite. Jeremie Moreau est pour la première fois seul aux commandes. Ca vaut réellement le détour !
Une satire froide de la société de compétition
Jérémie Moreau est l’auteur d’une satire caustique de notre société de compétition où la réussite est une obsession. Le malheureux et attachant personnage incarne à la fois l’échec et les travers de cette société.
Dans cette BD, tout est très caricatural et l’excès dans les choix de l’auteur m’a légèrement distancé du message : un père tyrannique, un public fanatique, des décors surréalistes et un héros chagrin. Côté dessin les amateurs de BD qui ont adoré le Singe de Hartlepool - dont Moreau a signé le dessin – seront surpris, car le traitement est très différent. Ici le dessinateur a choisi des dégradés de gris, un trait fin et juste, mais très monotone, des typographies froides et des ambiances plates. Un traitement qui correspond parfaitement au sujet traité. J’ai aimé en revanche la façon dont il joue avec les cases qu’il n’hésite pas à déformer et à briser.
L’idée est forte, on reconnaît le talent de Jérémie Moreau, mais je suis passé à côté de cette BD.
https://bdsulli.wordpress.com/
Lunaire, maladroit et naïf, le personnage de Max est très attachant ! Le contraste avec les explosifs et caricaturaux entraineurs (le père puis son remplaçant) fait des étincelles !
Les parties de tennis sont très bien mises en image, le tout est drôle, dynamique, vivement la suite !