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J'ai eu l'impression de revivre un scénario proche de la série précédente de l'auteur à savoir Une nuit à Rome. On a un homme qui s'approche de la quarantaine et qui risque de foutre toute sa belle vie de famille en l'air parce qu'il trompe honteusement sa femme. Encore une fois, on nous présente un gars bien sympathique sous tout rapport comme pour mieux faire passer son immoralité. Le pire, c'est qu'on l'accepte comme si c'était normal ou moral. Bref, c'est un véritable salaud qui trahit ce qu'il a de plus cher. Le côté bobo semble être un peu gommé mais on ne trompera pas les véritables connaisseurs de la vie sociale actuelle.
J'ai tout de même été séduit par ce titre en raison d'une écriture parfaitement maîtrisée. Et puis, il y a surtout le thème de l'amitié qui a certes déjà été exploité dans L'Invitation ou encore récemment dans Une petite tentation. Les variations sont assez différentes et elles m'intéressent au plus haut point sans doute car j'ai également perdu un jour mon meilleur ami. Il est toujours question de la perte après avoir passé de bons moments ensemble fait de complicité. Il y a juste les issues qui diffèrent: perte par désintérêt, décès etc...
Malgré une critique dure et plutôt acerbe, je mets 4 étoiles. Je reconnais le talent et la maturité. Je dois bien avouer que cela m'a touché quelque part pour des raisons personnelles. Pour le reste, c'est une belle chronique sur les adultes dans la crise de la quarantaine en proie au doute. Bref, c'est mieux qu'une thérapie.
Cette BD est une belle histoire d'amitié mais aussi une histoire de mort...
Tout commence par le décès de Fred et la tristesse qu'il laisse derrière lui. J'ai donc suivi Hugo l'un de ses meilleurs amis. Hugo est dévasté, il ne comprend pas le geste de Fred et part complètement en sucette. Il se questionne et remet tout en question.
Le scénario est sympa malgré le thème du deuil qui est central. C'est plutôt bien mené mais j'ai trouvé que c'était un peu prise de tête par moment.
Hugo est le personnage principal et je l'ai malheureusement trouvé antipathique. Je n'ai pas accroché à son caractère malgré le moment difficile qu'il traverse. Peut être se questionne t'il trop à mon goût?
Malgré ce bémol, la fin de ce tome donne vraiment envie de découvrir la suite.
L'esthétique est vraiment sympa et en adéquation avec le scénario. J'ai aimé les couleurs et l'ambiance graphique générale. Les traits sont fins et précis, c'est appréciable.
http://aufildesplumesblog.wordpress.com
Pour faire suite à la critique de la première partie, dans cette seconde partie, le scénariste déclenche le parachute.
Toujours avec de très jolis dessins, cette histoire est menée de main de maître. Les personnages, très travaillés et aboutis n'en sortent pas indemnes. Et vous, amis lecteurs, ne le serez pas non plus.
Ces deux bouquins, font partie des livres qu'on aimerait prêter et partager avec beaucoup de gens, et même, pourquoi pas les oublier, sur un banc.
Encore un album de Jim... Encore une histoire sentimentale... Mais celle-ci, toujours bien écrite, est particulièrement touchante.
Un homme, une famille, des potes, des sentiments, un traumatisme. Tout ça s'entremêle suite à un événement déclencheur, et cela va amener le lecteur dans un tourbillon assez perturbant. Si on assimile le déroulement d'une histoire à un saut en parachute, cette première partie représente la chute durant laquelle vous vous rapprochez du sol sans avoir ouvert le parachute. Et vu que l'on s'attache au personnage, on a du mal à le laisser chuter de la sorte sans rien éprouver. Le twist final de cette première partie est parfaitement maîtrisé.
Bref, si vous avez aimé les albums scenarisés par Jim, vous ne serez pas déçus, bien au contraire... ni par les dessins de Tefenkgi (que j'ai découvert ici) ni par les petites lenteurs de l'histoire.
Avant tout, parlons de choses qui fâchent, comme ça, ce sera fait ! ;)
Deuxième fois que Bamboo, après "Héléna", nous fait le coup de ne pas éditer de TL pour le deuxième tome d'une série de Jim. Franchement, je trouve ça moyen. Car je suis certain que c'est totalement injustifié : certainement pas de problème de ventes vu la qualité et la reconnaissance dans le milieu des auteurs. Pourquoi faire d'un 1er tome un TL si la logique ne suit pas pour le deuxième ? Surtout pour un diptyque. Pour appâter le lecteur au départ ? Certes, j'avoue que tous les TL que je possède dont "Où sont passés..." possèdent une magnifique première de couv. (c'est principalement pour ça que je les prends) et s'enrichissent de commentaires instructifs comme le travail cornélien pour, justement, trouver la couv. adéquat. L'éditeur sait donc que proposer un TL est une valeur sûre quand les auteurs sont reconnus. Je trouve ça assez irrespectueux de ne pas jouer le jeu jusqu'au bout. J'aime bien Bamboo car c'est une maison qui s'entoure de chouettes créateurs graphiques et scénaristiques. Mais leur conception marketing est proche du foutage de g***** envers les lecteurs...
Bref... TL ou pas, cela n’entache, évidemment, en rien le contenu de l'album.
D'ailleurs la couverture de ce dernier opus est formidablement attirante. Comme si les lumières féeriques du manège voulaient nous entraîner avec elles. Si on met côte à côte les deux couvertures, on s'aperçoit qu'elles sont totalement liées : le regard d'Hugo, sourire aux lèvres, vers les étoiles tranche brillamment avec sa profonde tristesse affichée sur la couv. du T1.
J'aime beaucoup cet intérêt indéniable accordé par les auteurs, celui de donner un sens profond à la première image visible avant d'ouvrir l'album.
Quant à l'histoire... Il faut la lire ! Il n y aura pas forcément de grosses surprises (de toute façon, à part peut-être l'issue d'un des personnages de "Héléna", Jim n'a pas l'habitude de nous mener en bateau...), mais simplement des choses qui "coulent" naturellement. De l'héritage de Fred pour ses trois potes qui aura une signification symbolique pour que ces derniers prennent leur destin en mains, jusqu'à l'existence de Hugo qui, complètement pommé, va peu à peu donner un autre sens à sa vie.
Ainsi, comme à son habitude, Jim respecte sa ligne directrice qui est celle de donner beaucoup de profondeur à chacun de ses personnages. Il s'autorise parfois des "écarts" en y ajoutant des éléments étrangers (comme le propriétaire de l'ancien numéro de tel. de Fred), paraissant parfois superficiels mais qui se justifient au bout du compte.
Au sujet du dessin d'Alex Tefenkgi, je le trouve toujours aussi idoine à l'histoire. Pas agressif, des gros plans de visage pour bien mettre en évidence les expressions, de chouettes couleurs (surtout celles de nuit et ce beau rouge qui retranscrit les flash-back), et pas de surcharge dans les cases. Tout est fluide. Mention spéciale à 3 (pleines) cases : celle avant l'épilogue qui mériterait 1 ex-libris, ainsi que la 1ère et la dernière de ce second tome. La première parce, je l'ai déjà dit, Alex rend les scènes de pluie plus vraies que nature, et la dernière parce qu’elle est diamétralement opposée à celle de ce début d'album... C'est bien vu...
Chouette histoire par deux auteurs complémentaires. Merci Jim & Alex.
La ptite claque qui fait du bien. Découverte par hasard, sur les conseils du libraire, et je ne regrette pas.
Je ne connaissais pas Jim et c'est un tort. Le dessin est très beau, les couleurs sont douces. "Où sont passés les grands jours" réussit à parler de la vie simplement, avec ses joies et ses peines, et les tracas et emmerdes que nous sommes tous amenés à assumer un jour ou tous les jours. La question du masque que chacun porte ou se force à porter fait presque plaisir à lire, tellement elle dédramatise la chose.
Hugo ne va pas trop bien dans sa vie, il a des envies qu'il n'arrive pas à assumer, perd pied, et fait de la merde. Ben oui, c'est ça la vie aussi. Ça permet aussi de réfléchir un peu sur soi, et ça ne fait pas de mal.
Grosse claque à la fin et frustration de ne pouvoir se plonger dans la suite immédiatement. Vivement le second tome !
Bien vu, bien dessiné. L'intrigue se compose au fur et à mesure des pages. L'amie, la mère, le copain parti... une atmosphère à découvrir absolument.
Et des images très belles, des dessins expressifs, un texte adapté.
Très intéressant !! et vivement la suite.
Après le très réussi "Une nuit à Rome", Jim nous revient avec un nouveau diptyque, poétiquement intitulé "Où sont passés les grands jours?"
Le titre est différent mais le thème reste le même, celui de crise de la quarantaine. J'avoue que, contrairement aux autres albums de Jim, je ne me suis pas précipité sur l'achat de ce premier volume.
Peur d'un scénario répétitif, sans doute; mais aussi d'un dessin assez proche du manga, je trouve, malgré des couleurs superbes à mon goût.En effet, les personnages principaux masculins -Hugo notamment- sont parfois représentés de manière trop simplistes (ils ne semblent pas avoir dépassés la trentaine alors qu'ils ont normalement 40 ans). C'est le seul point négatif que je peux trouver au dessin.Mais au fil des critiques que je peux trouver ça et là, je me suis laissé tenté par cet album.
Sinon, côté scénario, ce premier volume laisse planer beaucoup de mystères: la signification des cadeaux, mais aussi l'aveu d'Hugo dans les dernières pages, aveu que l'on attend vraiment pas et qui donne envie de lire la suite.
Décidément, Jim possède un certain talent pour ménager le suspens mais surtout le génie de faire ressortir en nous le côté nostalgique des quadras que nous sommes. Entre mensonges, couardises et silences pesants, Jim dépeint une génération pleine de doutes dans laquelle je me reconnais, malheureusement, pleinement.
Il faut noter que, suite à l'engouement pour l'édition "dos toilé" de canalbd pour "Une nuit à Rome", suivie par un tome 2, également sous la même forme mais cette fois çi par Bamboo édition , l'éditeur nous propose deux versions de ce premier opus,une dite "commerciale", et une seconde éditée à 1000 exemplaires, avec un cahier graphique non dénué d'intérêt.
J'ai évidemment préféré cette dernière édition, très belle au demeurant et qui rejoindra les "dos toilé" d'une nuit à Rome".
Ce qui est bien quand on est fan d'un auteur, c'est que lorsque ce dernier collabore avec des dessinateurs différents, il nous permet de les découvrir...
Ainsi après MM. Grelin & Fane, je m'empresse de savourer l'association Jim/Tefenkgi avec la 1ère partie de "Où sont passés les grands jours ?"
Et, j'allais dire comme d'habitude, voici encore un duo qui fonctionne parfaitement ! Je ne sais pas si c'est le dessinateur qui se met au service du scénariste ou bien le contraire, ou tout simplement une fusion naturelle, mais à chaque fois que je lis une histoire de Jim, j'ai cette agréable impression que le dessin correspond parfaitement avec l'ambiance du sujet relaté...
Dès les premières pages, on est mis dans le bain & on sent qu'on va affronter, une nouvelle fois, une histoire profondément humaine sur laquelle on peut y calquer des bouts de notre propre existence...
C'est l'histoire de 4 potes qui ne sont plus que 3. L'un des leurs a choisi de renoncer à la vie non sans léguer à ses 3 amis des présents aussi originaux qu'incongrus... pour l'instant...
C'est par l'intermédiaire d'Hugo, que sont disséqués les séquelles, les émotions, les refoulements engendrés par ce genre de drame.
On s'y attache à ce personnage. On le comprend (sur ses questionnements), puis parfois il nous énerve (c'est quoi cette manie de s'auto-flageller en appelant le numéro de son pote mort...), & d'autres fois on voudrait le "bouger" pour qu'il murisse & prenne les décisions qui s'imposent... Bref, on l'accompagne dans tous ses ressentis.
C'est la force de Jim : faire réellement "vivre" ses personnages. Les expressions sur les visages sont bien retranscrits par Alex même si je n'ai pas aimé tous les personnages. Il y a un côté manga sympa dans ces dessins. D'ailleurs tout au long de l'album, Hugo me rappelait un personnage de dessin-animé qui s'appelait Roberto Sedinho (sans les grands yeux) ! Qui est-ce ????? L'entraineur brésilien emblématique dans la version télévisée "d'Olive & Tom" !!!!
A moins qu' Hugo ait tout simplement une ressemblance avec le dessinateur lui-même ?...
Ayant acquis le TL : je trouve la couverture vraiment magnifique. Je la préfère à celle de l'édition normale. Mention spéciale aux scènes se déroulant sous la pluie (notamment la dernière case de l'album) : elles sont superbement réussies !
Une seule frustration... attendre la suite...