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Je suis globalement déçu de ce 3eme cycle que je trouve en deçà des 2 premiers que ce soit au niveau scénario mais surtout dessins (mis à part le premier album)
Le changement de dessinateur est très perturbant a tel point que l'on a du mal à reconnaître certains personnages.
Bon album mais c'est vrais que le changement de dessinateur déstabilise beaucoup, on peine a reconnaître certains personnages...
De nouveau une excellente intrigue autour d'une tentative de coup d'état contre l'empereur Néron.
Putsch avorté qui va permettre aux profiteurs (au premier chef Tigelin) d'éliminer tous leurs rivaux : notamment Sénèque et notre cher Murena...
Après un opus n°11 que j'avais trouvé un chouia en-dessous de la moyenne de cette série, ce nouvel album vient clôturer un nouvel arc autour du sulfureux empereur Néron avec en point d'orgue la mort de Sénèque, son ancien pédagogue.
Murena tente de ménager la chèvre et le chou vis à vis de l'empereur et des amis qui mènent une conspiration contre ce dernier. Le scénario ménage de beaux rebondissements et de la tension à différents instants, pour un album qui conclut en beauté ce qui aura été construit depuis le tome 10.
Theo a appris de ses erreurs et nous propose une couverture bien plus intéressante et plus belle que la précédente. Son dessin est de toute beauté et rend honneur au regretté Delaby.
Voilà que s'achève le 3ème cycle de la série historique en matière de BD consacré à l'empereur Néron. Cette série a été porté par le scénariste Jean Dufaux et le regretté dessinateur Philippe Delaby avant son remplacement par Théo Caneshi au 10ème tome.
Jamais le niveau du souci historique n'avait été aussi haut en combinant l'utile à l’agréable. Murena est pour moi une série culte, un véritable monument de la BD historique. Il fallait encore réussir la sortie ce qui est chose faite de manière assez magistrale comme d'habitude.
Jean Dufaux ne déçoit toujours pas même s'il est un auteur un peu prolixe qui a tendance à délayer son scénario assez minutieusement. L'action demeure passionnante et c'est étroitement lié à des événements historiques. Ce cycle demeure celui des complots et des têtes vont automatiquement tombées. Poutine a eu la tête du regretté Navalny. Néron aura celle du sage Sénèque.
Le philosophe romain Sénèque, accusé d’avoir participé à une conjuration contre l’empereur Néron, a reçu l’ordre de se suicider. Sénèque accepte la sentence et sa femme choisit de mourir avec lui. Les époux s’ouvrent les veines, mais la mort tarde à venir. Un centurion dépêché par Néron veille à l’exécution de la sentence tout comme les geôliers de l'infâme dictateur Poutine dans une prison du cercle arctique.
Je m’interroge tout de même sur cette volonté de ceux qui ont déjà tout le pouvoir de pourrir la vie d'honnête gens certes opposants mais pas dangereux. A noter que la version officielle de la mort de Sénèque ne sera pas respectée par l'auteur qui a décidé une fin qu'il juge plus romanesque. A vous de découvrir...
Par ailleurs, j'ai apprécié le dessin de Théo Caneshi qui est très beau esthétiquement dans la même veine que Philippe Delaby ce qui est plutôt flatteur. On voit qu'il a apporté un grand soin pour ses décors et ses personnages magnifiques au service de l'histoire. Un mot sur la couleur pour dire qu'elle est utilisée à bon escient. Le résultat est une réussite totale.
A noter qu'on a toujours droit en fin d'album à un complément d'information afin de mieux comprendre le contexte. Oui, on ne peut que conseiller l’acquisition de cette belle série qui demeurera toujours un indispensable dans le monde de la BD. Cependant, il convient d'être particulièrement patient entre chaque parution ce qui fait dire au scénariste dans la préface qu'il espère pouvoir avoir encore du temps pour terminer ce dernier cycle à venir. On va être optimiste et attendre sagement à la Sénèque.
Aucun texte,pas de narration, pas de couleurs.
UNE VRAIE TROMPERIE, UNE ARNAQUE SCANDALEUX. Je partage l'avis de ceux qui me précèdent; ne nécessite pas 100 caractères pour exprimer mon dépit et ma colère ...
Meme remarque que Bertrand4100 comment peut-on numéroter un Tome 12 de Murena.... sans aucune histoire! Hors série serait plus adapté.
Pièce uniquement pour les collectionneurs, aucun intérêt sinon.
Holà! Presque une arnaque... Il s'agit seulement d'un carnet graphique en noir et blanc et c'est tout. Intérêt aussi limité que l'édition. Livré sous emballage plastique scellé donc pas de retour possible quand on a simplement feuilleté l'ouvrage. Personnellement, j'en ai assez des "cahiers graphiques" inclus ou non dans les albums, ça me fait le même effet que les "making-off" de films ou le catalogue des pièces détachées de ma moto. J'aurais apprécié de surcroît un avertissement de BDgest à ce sujet.
Murena, amnésique, tente de se défaire de l'emprise de la troublante Lemuria tandis qu'un nouveau complot contre Néron se met en place. On reprend les mêmes et on recommence.
Dufaux continue donc de mélanger trame historique, traquenards et autres enjeux politiques pour notre plus grand plaisir. J'ai néanmoins trouvé les dessins moins précis niveau détail, il y a moins de reliefs par instant, des couleurs moins "pêchues" que dans le précédent volet. Par ailleurs, je trouve la couverture ratée et moche (avis très personnel). Succéder à Delaby n'est pas chose aisé, j'en conviens mais il y a plus qu'un minimum de qualité exigée pour cette saga.
Malgré le côté répétitif de la narration, il y a toujours cette envie de nous plonger dans les méandres de l'antiquité romaine avec ses coutumes et ses excès, faisant écho à notre triste époque à plus d'une reprise.
Suite au décès de Delaby, Theo a repris la suite des aventures de Murena avec toujours Dufaux au scénario. Néanmoins, il faut être honnête: après neuf tomes menés de main de maître, cet opus est inférieur aux précédents, et ce pour plusieurs raisons.
Premièrement, le trait est plus anguleux et le découpage plus saccadé rendant les scènes d'affrontement plus 'tendues', tranchant avec le dessin quasi-perfectionniste de Delaby et le sens du découpage auquel nous avions été habitué sur les précédents volumes.
Scénaristiquement parlant, j'ai été un peu plus sceptique. Tout d'abord, le nouveau complot à l'égard de Néron et le fait que Murena gagne/perde à nouveau sa confiance après tout ce qu'il s'est passé. Le coup de l'amnésie pour ce dernier m'a aussi très moyennement convaincu.
Le premier "faux-pas" de cette saga est sans doute cet album, mais il faut quand-même bien rappeler que la qualité reste bien présente pour le reste, à savoir au niveau de la documentation, des personnages, de la luxure et de la débauche romaine…
Cette édition intégrale est superbe ! Regroupant les albums du premier au neuvième sublimé par les dessins de Delaby et scénarisé par Dufaux, elle a permis de relancer le genre du péplum dans la bande-dessinée, tombé en désuétude depuis plusieurs décennies et ce bien avant le 'Gladiator' de Ridley Scott.
Cette version romancée de la vie du tristement célèbre empereur Néron est un régal pour celles et ceux qui apprécient les jeux de pouvoir et autres morts comme on put le proposer des séries comme 'Le trône de fer'. Avec cette bande-dessinée, les personnages sont tous susceptibles de mourir plus ou rapidement et parfois dans d'atroces souffrances.
Le récit mêle à la fois la petite (Murena, Balsa, Massam...) et la grande histoire (Agrippa, Pétrone, Sénèque, Vespasien, l'apôtre Pierre…), grâce à une écriture au cordaux mêlant efficacité, symbolisme mythologique et une documentation solide de la vie romaine, mise en évidence via un glossaire à la fin de chaque opus.
Ces neuf premiers opus me laissent une très bonne impression. J'espère que les suivants seront du même tonneau.
Assez déçu par ce tome. Déçu du dessin bien sur mais aussi un peu du scénario qui perd en intensité. Est-ce une pause pour mieux rebondir dans le 12ème tome? Je l'espère.
Ce deuxième cycle est vraiment très bien. J'avais trouvé le début de la série poussif et facile , mais là vraiment j'ai été enveloppé par l'intrigue, l'ambiance et surtout les personnages qui ne sont pas toujours manichéens, même si il y a des bons et des méchants. Mais certains sont plus ambigus (Néron par exemple). Comme toujours le dessin est vraiment splendide et appuie superbement la narration.
C'est vraiment du très bon travail.
Mon avis est pour ce premier cycle qui se clôture avec ce 4ème tome.
Comme raconté par d'autres critiques, il s'agit de la montée au pouvoir de Néron, narrée sur 4 albums avec un savant mélange entre faits historiques et personnages de fiction (Murena).
C'est du travail très professionnel tant du côté du récit que du dessin ou des références historiques. Bref cela se lit plutôt bien et même s'améliore au fil de l'histoire car certains personnages (par exemple Murena et son gladiateur) prennent une étoffe qui faisait défaut au début du récit.
En effet le début les deux premiers tomes m'ont parfois rappelé le film décevant Caligula de Tinto Brass (Avec Malcolm Mc Dowell plus connu par Orange Mécanique), un peu de violence et de débauche rattrapent la faiblesse de l'intrigue. Mais avec la patience et la ténacité, j'ai pris un réel plaisir avec les tome 3 et 4. Comme déjà dit l'intrigue est plus solide, les personnages plus consistants et même les dessins (toujours très bien) sont encore mieux maîtrisés.
Trois fois en trois ans que je relis l'album "Les épines" avec le vain espoir de le trouver bon et de me convaincre de poursuivre l'achat des albums de ce 3ième cycle. Pourquoi autant d'obstination de ma part ? Eh bien quand les éloges pleuvent sur une série aussi régulièrement que sur "Murena", on a parfois du mal et des scrupules à ne pas se joindre au chœur des laudateurs.
Certes, le dessin est agréable, très réaliste, d'une belle facture, mais à mon sens pas si extraordinaire qu'on entend le répéter ici et là. J'entends par là que c'est de la très belle ouvrage mais heureusement il y en a quand même quelques uns qui n'ont pas moins de talent mais dont on parle bien moins fréquemment en termes aussi flatteurs. Les décors sont soignés, les personnages également, mais cela manque de folie et d'énergie dans le trait. Et puis l'expressivité des visages est tout de même bien limitée. Quant aux femmes, elles se limitent à ressembler à des photos de magazines. On sent qu'on cherche avant tout à flatter "l'amateur de belles gonzesses". En règle générale, la réalité est un peu trop suivie à la lettre. C'est bien la mise en couleur qui lui donne son caractère et sa puissance. Malheureusement, avec cet album, la série, change de coloriste, et ce qui rendait impressionnant le dessin dans les précédents albums semble ici plus commun, le faisant quelque peu rentrer dans le rang même si ça reste très agréable à regarder.
Là où le bât blesse réellement avec ce neuvième tome, c'est sur le plan scénaristique. Il ne s'y passe pas grand chose et le peu qu'il s'y passe marche dans les traces déjà plusieurs fois laissées par le scénariste au cours des précédents albums. Pour être franc, je m'y suis copieusement ennuyé.
Et puis il y a son écriture. Il se pique ici de faire de la grande littérature par moments, rendant les dialogues pesants et ampoulés, parfois un brin ridicules.
Si comme moi vous trouvez le dessin très plaisant sans être bouleversant et l'écriture ronronnant comme un moteur diesel, voire soporifique bien souvent, vous refermerez cet album de Murena avec la déception d'avoir ouvert un beau et gros paquet cadeau ne contenant finalement qu'une jolie petite babiole.
Couverture ratée , dessin bâclé , peut mieux faire , couleur fade à revoir, scénario , Jean Dufaux m'a donné l'impression d'être pressé d'en finir. Je ne sais pas si j' achèterai le T 12. Dommage.....
Scénario fade. Ca délaye, ça délaye, ça délaye ! Le dessin est "moins puissant" que sous Delaby. La figure de Lemuria n'est pas dans le style des autres personnages de la série. Je ne pense pas poursuivre...
Fan de la première heure de cette magnifique série, j'ai été déçu de ce tome qui a été très clairement bâclé dans certains domaines. Sur le plan graphique, Théo qui avait remarquablement réussi le tome précédent, a beaucoup baissé en qualité. Manque de détail sur de nombreuses cases, voire des pages entières, couleur fade, pas de relief. La couverture est complètement ratée : plate, pas de volume et couleur insipide. Le scénario évolue assez lentement et n'ouvre pas de nouvelles perspectives, ça tourne un peu en rond... Références historiques redondantes et déjà vues dans les albums précédents. Bref, ce serait tellement dommage que cette série plusieurs fois primée, finisse... en jus de boudin romain. Il faut franchement faire mieux au prochain, sinon j'arrête là.
j'adore cette série qui se passe dans la Rome antique période fascinante s'il en est.
surtout pour un amoureux de Rome comme moi.
donc je ne peut que continuer malgré la disparition du grand Philippe Delaby.
le choix de Theo est tout a fait cohérent pour le remplacer même s'il n'est pas encore au niveau du maitre .
il y a moins de détails dans ces planches mai néanmoins elles restent de très bon niveau.
les couleurs me plaisent un peu moins que dans les albums précédents mais rien de grave à mon gout.
concernant le scénario rien à dire il n'y a pas de fausses notes.
la politique romaine nous semble par certains cotés proche de la nôtre et pourtant un "chouia" moins violent et expéditive...
vivement la suite.
Murena est une excellente série avec un scénario extrêmement travaillé.
Soit, les dessins sont moins bons depuis la disparition de Delaby mais le choix de Théo n'est pas incohérent.
Cet album n'est pas le plus intéressant de la série, mais il contient ce qui met en valeur cette série : des intrigues politiques, des personnages prêts à tout pour arriver à leurs fins, des scènes de violence où spadassins et gladiateurs ont le beau rôle...
Une suite scénaristiquement bien enlevé toujours riche en intrigues et rebondissements, mais pour le graphisme de Théo (que j'avais trouvé plein de promesses dans le tome 10 pour assurer une belle relève de l'immense Delaby) j'ai un sentiment de malaise, les cases sont inégales, elles ont moins de forces, pour tout dire vite fait, la couleur n'est pas vraiment au rendez-vous. J'espère me tromper, la suite nous le dira.
Avis portant sur la série:
Murena est produit par un scénariste très talentueux à savoir Dufaux et un dessinateur hors-paire: Delaby. Murena est un somptueux péplum riche en rebondissement tragiques. L'une de ses grandes forces est de coller scrupuleusement à la réalité historique et de la rendre palpable et émouvante.
Le premier cycle "celui de la mère" raconte l'histoire de la jeunesse de l’empereur Néron dans la Rome antique. L'empereur Claude est tombé amoureux d'une jeune femme, délaissant ainsi la terrible Agrippine et son fils adoptif, le futur empereur Néron. Agrippine n'aura de cesse que de faire reconnaître son fils comme unique héritier de l'empire et s'opposer à Brittannicus. Elle sera prête à tout même à tuer ceux qui barrent la route au chemin du trône.
Néron est un jeune homme écrasé par le poids de sa mère, il se soumet à tout ce qu'elle prévoit pour lui, jusqu'à être complice du plus terrible des actes. Devenu empereur, ce dernier prend conscience des véritables motivations de sa mère au point d'ordonner son assassinat. Mais avant de disparaître, Agrippine élabore une dernière machination: placer Néron entre les griffes de l'inquiétante Poppée.
Le second cycle "celui de l'épouse" explore les années où Néron est enfin parvenu à se soustraire de l'emprise de sa mère et où il règne sans partage sur l'Empire mais où il a succombé aux charmes vénéneux d'une femme encore pire que sa défunte mère. Son meilleur ami Murena apprendra à ses dépens qu'il n'est pas bon de rester près du pouvoir. Néron va sombrer petit à petit dans la folie que lui connaissons attisée par son épouse Popée.
Pour autant, l'auteur ne le considère pas comme un personnage tout noir. Il y a comme une espèce de réhabilitation à un moindre degré que l'on ressent par exemple dans le tome 7 où l'on découvre qu'il a véritablement de la peine après la mort de sa fille unique. On voit également qu'il n'a pas allumer le feu dans Rome ce que je croyais véritablement d'après ce qui en avait été dit jusqu'à présent. Oui, le récit de sa vie réserve quelques surprises de taille !
Le troisième cycle est "celui de la mort" et commence véritablement avec le tome 9 à savoir les épines qui sera le dernier dessiné par le regretté Philippe Delaby. On le regrettera beaucoup car il a porté cette série sur des sommets historiques.
Autant dire que le tome 10 était particulièrement attendu 4 ans après le dernier. Il fallait prendre la relève de l'excellent dessinateur Philippe Delaby. Pas facile vu le niveau graphique de ce dernier qui frisait avec la perfection. Je n'ai pas été déçu par Théo qui a repris le flambeau avec honneur. C'est la série qui en dépendait véritablement. Il apporte une autre touche tout aussi intéressante. Son dessin est certes un peu plus anguleux et sans doute un peu moins perfectionniste. Cependant, il y a une parfaite maîtrise des corps et des décors tout en assurant un cadrage digne de ce nom à cette production. Une bonne idée que cette tête de cochon pour un banquet assez prometteur. Le récit est relancé par la perte de mémoire de Murena qui va se retrouver mêler à un complot visant à tuer l'empereur.
Je considère cette série comme un réel chef d’œuvre tant par le dessin qui frise la perfection que par la psychologie de ses personnages. Les luttes intestines sont montrées dans toute leur dureté. Tous les coups sont permis pour des personnages dévorés par la passion du pouvoir, ce dernier les poussant à accumuler trahisons et crimes!
Une BD « culte » même si le personnage du héros portant le nom de la série pourrait être plus étoffé. Il est vrai que c'est le seul personnage principal de la série à être fictif. Murena est tout à tour témoin et acteur de l'existence mouvementée de Néron.
C’est du grand art! De loin, une des meilleurs BD historique avec un souci du réalisme qui imprègne chaque case des albums jusque dans ses moindres détails. Bref, Murena restitue dans toute sa splendeur, sa violence et son horreur le règne de Néron. Une captivante et prodigieuse leçon d'histoire!
Note Dessin : 5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.75/5
Delaby était un dessinateur incroyable. Ce tome 9 est tout bonnement époustouflant ! Il avait encore progressé à un point tel que je n'ose imaginer ce qu'il aurait pu faire par la suite. C'est brillant. Voir notamment ici les mises en scène de la belle Claudia. Je n'avais jamais vu visage de femme aussi réussi (et ce sous toutes les coutures !^^) depuis la couverture de Chihuahua Pearl. Delaby avait un trait a priori classique dotée d'une grande puissance et d'une extrême sensibilité, qui servait ici une trame passionnante. Un Grand de la BD, assurément.
Ce 10ème opus est évidemment marqué par le changement de dessinateur.Théo propose un trait plus anguleux, un découpage plus saccadé dans les affrontements que son prédécesseur. Le tout compose un dessin moins "classique" que celui des tomes précédents.
Coté scénario, Murena en essayant de se rapprocher de Néron, se retrouve à son insu, au sein d'un complot attentant à la vie de l'empereur...Dufaux nous décrit des luttes de pouvoir autour des divers clans impériaux amplifiées par la reconstruction de Rome et les mannes financières qu'elle soustrait à certains et génère pour d'autres...
Ce neuvième opus a pour trame principale le supplice des chrétiens et de leur guide Pierre, ordonné par Néron suite à l'incendie de Rome.Dufaux décrit subtilement les doutes traversés par Néron quand à la désignation de bouc-émissaires nécessaires pour apaiser la plèbe...
Ce tome marque aussi l'épilogue tant attendu dans l'affrontement entre les deux gladiateurs Balba et Massam, magnifiquement dessiné par Philippe Delaby qui réussit à mettre en exergue le côté fatidique et dramatique du combat!
Lucius Murena est habité par un sentiment de rédemption et sa haine contre l’empereur s'en trouve amoindrie, aidé en cela par sa nouvelle maitresse : la jeune et belle Claudia!
Le graphisme de Delaby est toujours aussi précis et immersif et permet donc à cet album d'être au niveau de cette superbe série historique.
Ce huitième opus a pour toile de fond le célèbre incendie de Rome en Juillet 64.Le fait de présenter cet incendie par la destinée de certains personnages secondaires permet au scénario de renforcer le coté dramatique de l'évènement.
Les dessins de Delaby traduisent parfaitement le caractère titanesque de la destruction d'une partie de Rome et sont amplifiés par la colorisation de Petiqueux
L'intensité de la lutte entre Néron et Lucius Murena est restreinte mais les intrigues politiques (qui font tous le sel de cette série) reprennent avec Néron à la recherche de boucs émissaire...
Ce septième opus se présente comme un album de transition dans lequel les antagonismes entre les différents personnages ne cessent de prendre de l'ampleur.Lucius Murena est décidé à affronter violemment Néron.Son retour à Rome avec le fidèle gladiateur Balba a pour seul objectif de se venger de la famille impériale, mais celle-ci est toute puissante!
Les auteurs Dufaux et Delaby continuent à nous proposer une saga captivante tout en restant au plus proche des faits historiques.
Avec ce 6ème opus, Dufaux recentre le scénario sur Lucius Murena.Ce dernier animé d'un esprit de vengeance s'oppose frontalement à la famille de Néron et se montre impitoyable dans sa quête de vengeance et son désir de retrouver Acté.
On quitte les décors de la ville millénaire pour la forêt gauloise.
Delaby se montre aussi performant avec les décors naturels qu'il ne l'est dans la représentation de Rome., les dessins de la bataille dans la forêt enneigée sont bluffants!!Ce tome 6 fait donc prendre un nouveau virage à Murena qui lui aussi plonge dans la violence inhérente à cette époque.L'intérêt et l'authenticité de la série en sort grandit!!
Ce 5ème opus initie le 2nd cycle et met en exergue les intrigues de la perfide Poppée qui a remplacé la défunte Agrippine auprès de Néron.
En collant au plus près aux faits historiques, Duffaux met en place une double confrontation pour ce second cycle: Néron et Murena pour Acté, et celle interposée entre les gladiateurs Balba et Massam.
Le dessin de Delaby renforce cette précision historique et la couleur ocre accentue le sentiment d'intrigue omniprésente dans la ville éternelle! Bref, un tome au niveau de cette excellente série.
Ce 4ème opus met fin au premier cycle appelé par les auteurs: "le cycle de la mère".Il clôture l'affrontement entre l'empereur Néron et sa mère Agrippine.
Grâce à un scénario très habilement mené, Dufaux, en utilisant comme trame principale l'affrontement impérial mère-fils permet à Lucius Murena de se réconcilier avec Néron et introduit en fin de récit, l'une des futures intrigantes du second cycle: la sublime Poppée!
Les dessins de Delaby sont toujours aussi précis et les expressions des visages renforcent admirablement la psychologie des protagonistes.Une très grande BD historique.
Dans ce 3ème opus, l’affrontement entre Néron et Agrippine monte crescendo pour le malheur de ceux qui les secondent!Beaucoup vont ad patres!Murena commence à comprendre le rôle de Néron dans l' assassinat de sa mère Lollia Paulina et pactise avec le gladiateur Balba fidèle à la mémoire de Britannicus.
Duffaux continue à nous décrire avec succès la spirale infernale et mortelle de la lutte pour le pouvoir dans la Rome Antique. Aux victimes succèdent d'autres protagonistes tout aussi inquiétants! Delaby nous octroie un dessin toujours aussi impeccable avec des décors immersifs.Une BD historique avec un grand H!
Après la mise en place du premier opus, Dufaux monte d'un cran avec un scénario qui entraine le lecteur dans le tourbillon de la lutte pour le pouvoir.La machiavélique Agrippine "tire les ficelles" mais les prémices d'un Néron incontrôlable commencent à poindre...Nombreux sont les victimes collatérales!Quand à Murena, il progresse lentement dans son enquête...Le dessin de Delaby est toujours marqué par le soucis du détail et contribue grandement à cette splendide fresque historique.
Dans ce premier album, Jean Dufaux introduit l'intrigue de la série et les principaux personnages.
Avec des dialogues percutants , il nous plonge au sein du complot fomenté par Agrippine pour assassiner l'empereur Claude. Le dessin classique de Philippe Delaby accroit encore l'immersion au sein du monde romain.Le graphisme est très détaillé et la violence (physique et psychologique) inhérente au monde politique romain est omniprésente.
La fin de ce premier tome donne envie de se plonger immédiatement dans la lecture du second, notamment pour savoir comment vont évoluer les relations entre Lucius Murena et Néron...Une des meilleurs BD historique proposée.
Quel délice ! On nous présente ici une histoire de Rome bien différente de ce que l’on peut nous enseigner dans nos manuels scolaires ou bien dans mes livres d’agrégation ! Ici, l’histoire est sordide, elle n’est que violence, trahisons et superstitions !
Immédiatement après avoir refermé cet album, une seule question trottait dans ma tête : pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de commencer cette série et surtout pourquoi l’avoir laissée aussi longtemps dans ma PAL (quasiment deux ans…) !!!
Dès les premières pages, on est littéralement absorbé dans l’histoire. Il n’y a aucun temps mort, aucune pause possible, on passe une cinquantaine de page en apnée, à se demander comment tel ou tel personnage va survivre ou alors quand il va mourir… Le scénario est captivant et impeccable alors que ce n’était pas joué d’avance car les contraintes imposées par la vérité historique sont nombreuses.
Autre atout de cet album, les dialogues et les réflexions des personnages sont également percutants et pour les initiés ou les férus d’histoire, on peut reconnaître ici et là quelques citations de philosophes et de poètes de romains.
Et puis… vous commencez à me connaître, moi je suis sensible au dessin. Si le dessin ne me plaît pas, bien souvent cela freine ma lecture et influence mon jugement. Ça peut paraître un peu léger comme argument mais je trouve que la BD parfaite doit être aussi bonne sur le fond que sur la forme… Ici, les dessins sont précis et très élégants, ils regorgent de détails – notamment les blessures des gladiateurs lors des combats ou lorsque du meurtre sauvage de Lollia -, on discerne sans mal l’expression des personnages et on apprécie la beauté des lignes de corps des personnages…
Tout petit bémol, pour le moment, on ne comprend pas vraiment le titre de la série. Certes on nous présente Lucius Murena, mais il ne fait pas partie des personnages centraux de ce tome… C’est un bémol sans en être un me direz-vous, car au moins ça tient en haleine le lecteur et on ne peut que courir acheter le tome 2 !
Une belle découverte, une belle bulle d’air, un beau voyage dans la Rome antique même si de nombreuses critiques reprochent à cette série d’être trop « académique » au niveau narratif, je vous la conseille car c’est réellement très réussi !
Aïe, premier faux pas. Ayant relu toute la série avant d’attaquer cet opus, j’ai eu un peu de mal à m’adapter au dessin 70´s de Théo, très beau au demeurant, mais plus dur, plus pessimiste. Reste le scénario qui fait de ce numéro un épisode intermédiaire, franchement peu enthousiasmant. Le coup de l’amnésie ... bof bof. Croisons les doigts pour la suite.
Murena a toujours été une de mes séries préférées. Ce tome 10 sort après le décès du précédent dessinateur, le regretté Philippe Delaby. Bien que le dessin soit correct, il y a une comparaison obligatoire. Théo n'est pas aussi bon que son prédécesseur. En ce qui concerne l'histoire, une fois encore Murena revient dans les faveurs de l'empereur, une fois encore ça ne dure pas. Attention, cela peut finir par lasser. Un bon album toutefois !
Les dessins sont superbes et documentés mais ... je ne comprends strictement rien à l'histoire ... est-ce normal ?
J'adore la série Murena, que je conseille de lire.
En ce qui concerne ce tome 10, l'intrigue est prenante, le dessin est très bien. Mais je trouve que la violence et le sang sont trop présents (par exemple le gros plan sur un égorgement). Bien sûr que l'époque était violente, mais cette volonté de faire gicler le sang dans tous les sens tourne presque au gore. Les tomes précédents montraient aussi cette violence sans pour autant user de gros plans. Dommage.
Ce tome est un peu en-dessous du niveau de la série, qui est très bonne.
Magistral ! Pour tant de raisons cet album provoque une vive émotion. Théo réussi le pari de succéder au regretté Philippe Delaby. Bien qu'au style un peu différent, le dessin reste dynamique et très réaliste. Le scénario est également très bon. On se laisse guider et happé durant tout l'album. Bravo
Après la disparition de Philippe Delaby, on pouvait légitimement s'interroger sur le devenir de cette série.
Mais, il faut avouer que la reprise par Théo, est très réussie, même s'il m'a fallu quelques pages pour m'habituer à son style, notamment pour les visages, qui sont plus anguleux que ceux dessinés par Delaby. J'ai eu du mal à reconnaitre Ruffalo, le centurion de la garde prétorienne, sur les premières planches. (il faut dire que je viens de relire les 9 premiers albums avant d'entamer celui-ci).
Mais Théo met tout son talent au service du scénario de Jean Dufaux, dans les scènes d'orgie ou dans celle du combat sanglant de Murena.; et il faut souligner la construction de la dernière page qui vaut le coup d’œil !
On peut regretter la facilité scénaristique de Dufaux sur l'amnésie de Murena (décidément après Bragon dans "la quête de l'oiseau du temps", l'amnésie est à la mode) mais l'intrigue est telle qu'elle n'émousse pas l'intérêt que je porte à cette série depuis le début. A signaler, la sortie concomitante du "Dictionnaire Murena" sous la direction de Claude Aziza, qui reprend l'ensemble des personnages des 9 premiers volumes et les grands événements se déroulant sous le règne de Néron.
A noter que la couverture assez osée (Dufaux s'en amuse dans la préface) est un choix de Théo. Au départ, comme il l'explique dans une interview, l'album devait s'intituler "Nouveaux horizons" , mais Dufaux l'a modifié en "Banquet" au vu de la nouvelle couverture.
Après la disparition tragique de Philippe DELABY, la question s’est posé sur toutes les lèvres: que va devenir Murena???
Voici la réponse tant attendue:
Jean DUFAUX nous montre encore une fois son magnifique talent de conteur. Le scénario est bien orchestré, l’intrigue continue avec de nouveaux rebondissements.
Que dire des dessins de Theo Caneschi. Celui-ci nous montre à tous qu’il est un très grand dessinateur.
Pourtant, le défi était de taille mais il nous comble de bonheur car ils sont tout simplement magnifiques avec un graphisme envoûtant, d'une précision exemplaire. Un vrai délice pour les yeux. Du grand art!!!
En résumé: C'est un très grand retour, un bon album qui est enrichi d’un très joli cahier graphique, à collectionner absolument. Un petit bémol, pour ma part, je ne suis pas enchanté par le tirage limité, j’ai nettement préféré l’album. Attention L’E.O est déjà épuisée. Merci aux auteurs et à l’éditeur d’avoir eu une pensée pour Philippe.
Theo est largement au niveau du regretté Philippe Delaby avec un graphisme de très grande classe. Néron a ici un visage beaucoup plus anguleux comme beaucoup des personnages et c’est ici peut-être la différence entre les deux dessinateurs. Mais quel délice que de regarder le travail effectué par Theo. Coté scénario, Jean Dufaux nous à concocté une histoire où Murena a de nouveau les faveurs de César jusqu’à, la malchance aidant, les perdre encore. Bravo messieurs pour cette suite qui aurait, je pense, ravi Philippe Delaby.
Une belle continuité l intrigue est toujours là le dessin est toujours aussi envoûtant et puis cet album commence par un hommage à Monsieur Delaby chapeau Monsieur Dufaux Ouvrez l album le 1er portrait vous saute au visage petit aperçu de ce que vous allez découvrir
L'œuvre se poursuit, toujours d'excellente facture, tant dans l'intrigue historique que dans ce nouveau dessin. S'il fallait un reproche, ce serait d'avoir mis un "cahier graphique" à la fin de l'album ; c'est "tendance" mais inutile.
Superbe série, très bien documentée ! On se retrouve littéralement projeté dans la Rome Antique avec ses intrigues, personnages troubles et assassinats. A ne pas manquer, d'autant que le prochain tome, le n°10, sort en novembre.
série en cours prévue en douze tomes .
Premier cycle : tome 1 à 4,
Deuxième série : 5 à 8,
Troisième cycle en cours; n°9 sorti .
Biographie romancée et dessinée de l'Empereur Néron. Une intrigue superbement écrite par Jean Dufaux avec des personnages forts (Agrippine, Poppée, Muréna, Massam, ...) et magnifiquement illustrée par Philippe Delaby. Un peplum grandiose !
Dernier volume de Muréna. Après le terrible incendie de Rome, l'heure est à la reconstruction et aux règlements de compte pour trouver un coupable. La série s'essouffle un peu et l'intrigue est moins dense. Restent les superbes dessins de Philippe Delaby.
Rome doit se relever après le terrible incendie qui l'a partiellement détruite. Alors que des rumeurs rendent Néron responsable, il faut trouver un bouc-émissaire. Si l'intrigue est toujours intéressante, elle perd en intensité et certains personnages importants sont oubliés.
Murena s'enfuie en Gaule pour retrouver Acté. La vengeance devient sa raison de vivre. L'intensité baisse un peu dans cet album de transition mais les dessins sont toujours magnifiques.