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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Arkadi Le 28/08/2024 à 10:36:16

    Sokal n'a pas son pareil pour dessiner toute la fange merdeuse que peut offrir l'humain. Son dessin est comme un malaise dans la lecture. Et cela un fait style incroyable, mieux encore une ambiance glauque. De plus, dans cet opus, il assume d'avantage encore la couleur délavé, le sombre coloré, le pigment gris et sombre. Et cela rajoute au climat malsain. Rien que pour ça, il faut lire.

    Du côté scénario, il y a de l'excellent et du moins bon. Et, Hélas, le moins bon m'a fait sortir littéralement de la lecture.
    D'abord l'excellent: Toute la description du bourbier dictatorial d'un régime d'Amérique du sud. Tous les poncifs y sont et multiplié par 10 pour que résonne le dégout. Ensuite les oiseaux blancs et leurs funestes destins, symboles du funeste destin de l'humain. Il y a aussi des monologues de Canardo aux petits oignons. Enfin, le twist final, les deux dernières planches, qui font froid dans le dos et qui vous ne font pas sortir indemne de la lecture.
    Mais il y a aussi ce périple d'un futur président sur un volcan qui ne sert à rien au propos, qui meurt connement et dont la trame secondaire est pliée (clôturée) aussi vite qu'elle a apparut. Clara, la grue, apparait machiavélique avec un plan en béton (qui est quand même très en carton, en fait, le plan) et disparait aussi sec (Dès que Sokal n'a plus besoin d'elle pour constructuire l'évolution de sa narration en fait). Mais il y a aussi ce démontage de tente pour un montage de deltaplane providentiel qui est amené de manière, il est vrai, plutôt drôle pour faire passer la pilule du "what's euh fuck" .

    Bref, pour moi, critique mitigée cochon d'inde.

    Sweethy Le 12/05/2024 à 17:34:01

    Canardo tome 5, L'Amerzone. Encore un Canardo dans une atmosphère bien sombre. Cette histoire se déroule sous un régime dictatorial.
    La conclusion de cet album est vraiment émouvante et triste en elle-même.
    Un canardo de qualité, avec des dessins toujours d'une colorisation un peu passée, qui donne parfaitement vie à l'ambiance de cette histoire.

    Arkadi Le 22/04/2024 à 23:11:42

    Bon dieu il y a de l' "idées noires" à la Franquin dans ce 1er opus! Le dessin de Sokal est noir, sublime, d'une précision folle. Le crayon de Sokal est violent, acéré. Chaque coup, chaque ligne est d'une violence extrême, d'une nervosité rare et tout prend corps. Oui j'ose le dire, Franquin aurait adoré le trait primitif de Sokal qui s'inspire du maître et se dévergonde dans l'humour potache, ironique, désabusé des multiples histoires qui se succèdent.

    Car l'histoire du père de Canardo , jusqu'au bout de sa vie, est empreint d'une violence désabusé, incroyable. Sous un côté rigolard, il y a tout la profonde horreur de l'être humain. Il suffit alors de potache, d'iconoclaste pour faire passer crème. Sauf que non, la violence est là, toujours...la violence humaine.

    Puis vient le fils du père. Notre Canardo. Le dessin, la trame, tout revient. Et c'est moins bien.

    Bon dieu que j'aime les œuvres de jeunesse de mes auteurs de BD préférés. Il y a le pire comme le meilleur. Et là c'est le meilleur.

    Arkadi Le 27/02/2024 à 23:17:54

    Sokal dessine vraiment mal mais il le fait merveilleusement. Les lignes de fuites sont au zef, les corps sont aux stéréotypes absolues et engoncés dans les défauts de ligne de courbe. Mais cette malaisance picturale donne un cachet unique. Et Sokal, par contre, dessine merveilleusement les émotions animalières, les fourrures et l'anthropomorphisme. Et surtout l'ambiance noire, l'atmosphère poisseuse, là, Sokal est un maitre.

    Car la lecture est collante, huileuse. Elle n'est pas agréable bien au contraire. Le malaise est là toujours à chaque planche, chaque case.

    Dans cet opus, l'un des meilleurs de la série, la violence est dans chaque personnages liés, tous, à des destins mortifères allant de l'espoir à la destruction. Canardo est dans ce cadre un témoin à la Sam Spade, alcoolisé et traine savate.
    Ici Sokal connaît la littérature russe et la violence des personnages russes. Sokal, alors, dépiaute le tout pour construire une fable d'une violence rare avec des dialogues parfois d'une précision émotionnelle rare. Et le final à la Dostoïevski est au diapason de toute la lecture. La fille de Raspoutine est peut être l'un des plus beaux personnages que j'ai croisé en BD.
    Alors, il y a des moments de drôleries, drôles et grotesque dans une tragédie humaine, violente mais tout aussi grotesque dans ses excès.

    Sokal fait du théâtre russe dans une BD. Et c'est une vrai réussite.

    Arkadi Le 18/02/2024 à 19:20:53

    Sokal ne sait pas dessiner mais il est le fait bien. Oui, les mouvements, les perspectives ce n'est pas son truc mais l'ambiance, ça, carrément ça l'est! Car "Le chien debout" est malaisant au possible, poisseux de graisse, d'une brume gluante de boue et les esprits sont au diapason, visqueux et malsains. Sokal a un crayon d'huile et dessine avec du rouge qui tache. Et c'est si personnel et unique que c'est superbe de laideur crasse.

    Canardo est un Sam Spade de BD perfecto; Il en a tous les aspects. Alcoolique mais secondaire dans le récit, il demeure celui qui construit l'histoire jusqu'au final qui twiste sévère (un régal!) dans un détachement profond au drame qui se joue et un vague à l'âme de ses drames à lui que ce sont joués.

    Tout est noir. L'humour, les personnages, le dessin, les destinées et rien ne sortira de bon. Et c'est génial.

    A noter tout de même que dans ce 1er tome, Sokal fait le choix d'une civilisation animale qui est secondaire et esclave à la civilisation humaine. Le principe est excellent et cela construit un univers Humain/Animaux qui choisit la vision orwellienne de "la ferme des animaux" et qui rappelle aussi le Maitre/Esclave, Propriétaire/Laquais, Possédant/Valet. Dommage que Sokal ne réutilise pas cet univers là dans les prochains opus, cela donnait une couche supplémentaire à la visquosité sociale (en plus de l'histoire). Ce 1er tome ne va pas loin sur ce point mais il y a avait matière.

    Eric DEMAISON Le 18/01/2024 à 10:48:59

    Sacré inspecteur Canardo. Des histoires courtes (11) du très bon (la première) et du moins bon (mais jamais "sans intérêt") . D'où la note de 3/5. Le dessin est riche et expressif et colle bien avec le propos de polar loufoque.

    Sweethy Le 05/12/2023 à 13:40:15

    Encore une histoire de fous très intéressante dans un monde de dingues, avec des dessins et des couleurs toujours aussi excellents.
    Dans ce tome aussi sombre, le mythe de Dracula, la belle et la bête est mélangé. Il y a Raspoutine (la créature) qui se nourrit du sang de sa belle (Émily) afin de retrouver de la vitalité. Est-ce vraiment cette charmante « créature » qui est belle ?
    Bien que cet album ne soit pas une véritable enquête, le duo Canardo-Raspoutine excelle dans cet univers. Une expérience très captivante.

    Sweethy Le 03/12/2023 à 10:32:39

    e troisième tome m'a beaucoup plu.
    Celui-ci est vraiment dans l'ambiance glauque d’un Canardo.
    C’est un album triste, avec beaucoup de scènes splash-gore, ça flingue, ça saigne, ça picole, un vrai Canardo.
    Le thème abordé est sur le désespoir, la tristesse. Un tome assez dur, très sombre. Heureusement que les personnages sont représentés par des animaux, pour nous faire oublier la lâcheté de l’être humain.

    Sweethy Le 12/11/2023 à 11:39:01

    Dans cette histoire, on va suivre Canardo qui va accompagner la fille de Raspoutine en Sibérie, pour retrouver son Père.
    Celui-ci est également à sa recherche, pour satisfaire sa quête d’immortalité.
    Une histoire Top.
    La cruauté de Raspoutine est ignoble, encore une histoire avec beaucoup de noirceur, de sang, d’humour. L’atmosphère de la Sibérie colle très bien à l’histoire, on sent le froid, la solitude.
    On rentre bien dans la peau de chaque personnage.
    Et la fin de cette aventure est magnifique, elle colle parfaitement avec le début du récit.

    Sweethy Le 12/11/2023 à 10:43:45

    Un très bon Canardo, je l'ai adoré.

    L’inspecteur Canardo mène une enquête avec Fernand. Celui-ci va très vite se rendre compte que revenir dans sa campagne, après 10 ans, peut remuer beaucoup de choses. Et que certaines auraient dû rester enfouies.

    On découvre une sombre affaire, et parmi elle, un trafic d'animaux, subissant des opérations bizarres sur la tête...
    Une Histoire avec une ambiance malsaine, sans oublier l’humour à la Canardo. (j’adore).
    BD avec des dessins toujours aussi bien détaillés, avec un trait qui colle bien à l'ambiance.
    Le scénario de cette histoire est top, la fin est vraiment bien pensé avec une explication nous renvoyant en arrière sur une vignette, (si on a mal observé). J’ai trouvé ceci original et ingénieux.

    Scalparev Le 12/04/2022 à 22:18:14

    Dernier tome des deux intégrales de la collection "haute densité".
    Canardo, d'ordinaire si discret, joue ici un rôle central, à la manière d'un détective conventionnel.
    Point positifs:
    Le personnage du photographe est réussi.
    Points négatif:
    Le défilement, de tous les personnages rencontrés dans les albums précédents, semble hors propos et ressemble à du remplissage.
    Les couleurs sombres font place à une luminosité inappropriée pour l'ambiance qui a fait le succès de cette série.
    Canardo commence à s'essouffler, et cela va durer pendant beaucoup d'albums.

    Alibaba Le 01/06/2021 à 20:36:01

    Avec le départ de Sokal, je me suis décidé à relire mes Canardo. J'avais un excellent souvenir de la série et en particulier de cette septième enquête et cette relecture m'a à nouveau enchanté. Mégot au bec, imper couleur mastic sur le dos et Kluutch à la main, le détective palmé nous livre une de ses meilleures enquêtes dans une ambiance de fin du monde. A lire et relire...

    Erik67 Le 28/11/2020 à 12:17:29

    Canardo est une très honnête série policière qui mêle un peu de fantaisie (les personnages ont des têtes d'animaux) à des sujets plus sombres jusqu'aux bassesses de l'âme humaine. C'est ce mélange étonnant qui forme une série unique en son genre. J'ai beaucoup apprécié cette lecture mais je me suis rendu compte que d'un épisode à l'autre, il y avait parfois de grosses différences de qualité.

    Canardo est un style d'inspecteur Colombo mais très porté sur la bouteille. Bref, le anti-héros pessimiste et désabusé par excellence !
    C'est curieux mais l'un de mes préférés est justement le tout dernier à savoir "La fille sans visage" où l'on a droit à une véritable critique des dernières familles princières d'Europe en l'occurrence le duché du Luxembourg.

    C'est vrai que le côté cynique et dramatique prend souvent le pas sur le reste. Cependant, je trouve que le message envoyé par l'auteur prend un sens particulier. Il y a tout une ambiance qui m'a bien plu. L'humour n'est pas oublié. Bref, un excellent cocktail !

    Luna Ka Le 11/07/2019 à 14:30:52

    Terriblement verbeux, cet album ! Heureusement, on aperçoit parfois un bout de dessin, entre les bulles de dialogue. Il y a quelques bonnes réparties, le petit neveu de Canardo est un personnage attachant et rafraîchissant, mais tout est beaucoup trop politique et bavard pour moi.
    Et pour répondre à la question du chroniqueur A.Perroud qui se demande : "Le vieux canard et la mer (pourquoi ce titre, d'ailleurs ?)" il me semble évident que c'est en référence au roman d'Hemingway (cf Ballingway dans l'album) Le vieil homme et la mer.

    bd91130 Le 06/03/2018 à 19:47:43

    Il y a longtemps que je n'avais pas pris un tel plaisir avec un nouveau Canardo. Cette série dont j'ai été fan dès le début a ensuite vieilli, s'est usée - et c'est bien normal - il y a eu des hauts et des bas, bref une de ces séries dont on finit par se dire qu'il vaudrait mieux arrêter ; même si l'ambiance a toujours quand même gardé un charme certain. Et puis voilà que l'arrivée depuis quelques albums d'Hugo Sokal au scénario a apporté un souffle neuf, salvateur. Le cynisme est de retour, sans retenue, le ton parfois féroce, en prise avec l'actu, les dialogues sont iconoclastes, hilarants, délirants, bref pas piqués des vers. Je suis réconcilié avec une de mes séries fétiches, merci les Sokal !

    Spip 47 Le 18/11/2016 à 21:04:38

    Je ne crois pas que le temps des ''premiers '' Canardo soit fini . On retrouve dans ce très bon album un bombardement de réplique caustique comme dans les premiers tome Et un canardo Cynique et autant désabusé qu'avant Les personnages secondaire sont bien colorés ( au propre comme au figuré ) La trame est original et on se pas le déjà vu. Bien sur il y a eu des mauvais Canardo (L'affaire Belge, Le buveur en col blanc etc. ) Mais somme toute , même si Sokal a des ''bas'' ca demeure une série qui en vaut la peine d'être lu et conservé

    Spip 47 Le 17/11/2016 à 02:58:58

    Enfin, on retrouve notre Canardo Le coté ''Roman existentiel a la Camus. Des personnages désœuvrés qui n'ont plus rien a perdre qui sont prêt a tout. Vivre intensément ou mourir Des personnages imbibés de néant, sans aucun scrupule (Sauf notre sympathique Canardo) Cela ne me surprendrait pas que SOKAL se soit UN PEU inspiré du ''MALENTENDU'' de Camus. Tous les personnages, malgré tout restent attachants. Sans être un chef ,d'œuvre cet album m'a fait passer d'agréable moment, et on voudrait que ca continue ainsi

    Spip 47 Le 16/11/2016 à 19:54:38

    Je n'ai même pas sourit en lisant cet album Du sarcasme, certes du cynisme, oui mais pas assez pour faire rire(alors que je me suis bidonné sur certaine réplique de ''LA NURSEAUX MAINS SANGLANTES) ou même sourire. Canardo joue un rôle très secondaire dans ce récit plutôt ennuyant avec une intrique (?)banal qui nous mène a une conclusion plutôt prévisible

    romain3969 Le 04/05/2014 à 19:04:47

    Après l'avoir lu pour la énième fois, je prends toujours autant de plaisir à le redécouvrir. Je pense que cet album est certainement le meilleur Canardo de toute la série, et de loin....
    L'histoire tourne autour de ce grand-père bien décidé à partir en quête des oiseaux blancs légendaires d'Amerzone. Et Canardo, qui était venu récupérer le vieil homme pour le ramener à sa famille, se retrouve embarqué dans cette expédition, mais sans imaginer les imprévus rencontrés sur la route.
    A lire absolument

    romain3969 Le 27/04/2014 à 17:52:49

    À quand la fin de ce massacre.....
    Je viens de lire ce nouveau Canardo et comme chaque année à chaque parution depuis maintenant un sacré moment j'ai dans l'espoir de retrouver un semblant de nostalgie, de retrouver ce personnage que j'ai tant apprécié dans ses premières aventures comme "L'Amerzone" ou bien encore les "Noces de brume", ces histoires sombres et ce dessin que j'adorais mais non, comme à chaque fois je finis sur une déception.... Le dessin est grossier, sans charme (vive l'ordinateur), l'histoire de pire en pire sans chute, sans mystères, une histoire bateau, du déjà vu....
    Rendez à ce pauvre Canardo un semblant de dignité, laissez le prendre sa retraite.... Ou pour être plus radical, une fin à la Cosmik Roger
    Je dis tout ceci avec quand même un pincement au coeur

    superroger Le 24/10/2013 à 14:00:32

    Enfin un nouveau Canardo drôle et d'actualité. Le cynisme à l'égard des anciennes colonies, la fraude fiscale, le merchandising d'un dessin animé, les réseaux sociaux, le tourisme exotique, les enfants qui méritent des baffes, tout y passe avec bonheur et délectation. Une chouette enquête menée de main de maître par notre canard désabusé préféré.

    bullesbd Le 10/11/2011 à 23:34:19

    Gare au Garenne ! En effet, plus habitué à se faire tirer au fusil qu’à tirer lui même, il commet une boulette aux conséquences fâcheuses. Quand il s’agit d’une boulette policière on a pris l’habitude de parler de bavure, particulièrement quand le bavuré finit au cimetière, ce qui est le cas ici.

    Au bout du vingtième volume des aventures de Canardo, on se demande ce qui rend le plus désabusé des palmipèdes de la bande dessinée si attachant. Comment pouvons nous être enchantés par cet univers si désenchanté ? Est ce le bestiaire qui l’entoure ? Il en est de plus éclatants tels que Blacksad, ou bien celui de Walt disney tout simplement. Alors qu’est ce qui fait le charme de cette série ? Il est bien possible que la réussite de cette œuvre réside finalement dans le regard de Canardo : lourd, fatigué et chargé d’un bon quintal d’humanité rehaussé d’un frisottement malicieux qui envoûte les femmes les plus belles malgré l’âge avancé de notre détective, une petite taille que lui impose son état de canard et une condition physique qu’on suppose bien au delà du déplorable, au vu de tout l’alcool ingurgité et de la multitude de cigarettes fumées depuis trente ans. Les yeux de Canardo possèdent le bleu du ciel qui manque aux villes du nord dans lesquelles se déroulent ses enquêtes permettant à l’auteur de décliner toutes les nuances du gris de la palette. Notre détective, béatifié par des hectolitres de bourbon, pourtant conscient des turpitudes du monde, pardonne presque toujours. Débonnaire comme personne, ce canard est bon.

    bullesbd.fr

    cedd79 Le 03/05/2011 à 16:45:10

    Mais où est passé Canardo ??... Comment une série qui avait si bien débuté peut elle se poursuivre ainsi ?... Est-ce depuis que Sokal a signé avec Casterman que les dessins, l'histoire, l'ambiance, sont bâclés ?... Et qu'est ce que c'est que cette nouvelle couverture ?... Beurk !!!

    Et pourtant, on en est au 19ème tome... Comme quoi, cela doit continuer de plaire...

    Quand à moi, je reste nostalgique de "La marque de Raspoutine" ou de "L'Amerzone"...

    tarek Le 06/02/2008 à 19:09:02

    Les enquêtes de l’inspecteur Canardo, une sorte de Columbo en canard, sont devenues une œuvre majeure du 9e art. Ce polar animalier revisite toutes les règles du genre avec humour et pertinence.
    L’affaire belge n’est pas un pastiche de l’affaire corse ! Canardo se retrouve embrigadé dans une histoire de disparition d’un jeune dessinateur censé reprendre le flambeau familial : la série BD de son père qui, atteint de tremblante, ne peut la continuer. Le détective au regard désabusé évolue donc dans le milieu de Saint Luc, école d’art, où il croise des individus névrosés, imbus de leur personne ou encore drogués du dessin. Un ouvrage retient son attention et l’amène à questionner un médecin quelque peu malhonnête qui délivre des produits dopants à des dessinateurs. Vient-il de soulever le voile sur une affaire d’Etat ? Toujours est-il que le jeune garçon perdu risque gros dans cette histoire. Canardo saura-t-il éviter le scandale ? Toutes les réponses se trouvent dans ce nouvel opus.
    Sokal, que l’on a plus besoin de présenter, est de ces auteurs qui renouvellent sans cesse la grammaire du 9e art. Il réussit à rendre didactique cette aventure qui de prime abord n’est pas exaltante. Quel est son secret ?
    Dès la première page il annonce la couleur : ce récit s’adresse à tous mais pour les initiés il y a un second niveau de lecture et pour les auteurs encore un autre. Il utilise les classiques de la littérature pour faire des clins d’œil (les trois mousquetaires) tout comme ses classiques de la BD. Au passage il égratigne quelque peu la pseudo rivalité entre la bande dessinée Française « adulte » et la Belge plus jeune, plus « ronde » qui ne s’amuse pas à ajouter des hachures partout ! L’humour belge est définitivement plus caustique que ce que l’on croit. Enfin, il est à noter que l’enquête progresse intelligemment, nous montrant les différentes étapes de la création d’un album et de sa vie après publication mais aussi des rapports ambigus entre l’œuvre et son créateur. Il y a des références cachées qui concernent l’équipe de Casterman et certains de ses auteurs.

    LINK5 Le 14/02/2007 à 15:05:20

    Nouvelle enquete de l'inspecteur canardo et nouvelle désillusion.Fan depuis le premier tome on ne peut que constater que le scénario des albums de canardo est depuis un bon moment absent meme pas mauvais tellement il n'y en a pas.Dommage vu la personnalité de notre cher inspecteur à plumes

    inspecteur crouton Le 16/12/2006 à 17:01:10

    Dans une amerzone soumise à un coup d'État, Canardo se retrouve malgré lui dans une quète d'un oiseau légendaire. Un canard et un chien déambulent dans la foret vierge pour notre plus grand plaisir. Sokal réussit parfaitement à décrire cette aventure dédramatisée par le flegme de son personnage principal dans un album qui constitue globalement une réussite

    vacom Le 22/05/2005 à 10:06:54

    Je viens de lire l'affaire belge. Et je n'ai pas aimé. Pourquoi ? D'abord parce que ce n'est pas le Canardo que j'aime mais ça ce n'est pas une surprise, le temps des débuts est bel et bien fini, donc ce n'est pas de là que vient ma déception.

    En fait, j'ai trouvé la caricature trop grossière pour vraiment me faire rire : d'accord certaines anecdotes sentent le vécu mais à trop vouloir forcer le trait, Sokal se décrédibilise lui-même. Voir la Belgique comme un pays où les jeunes veulent devenir soit dessinateur de bd soit coureur cycliste... mouais, pourquoi pas, mais pas convaincu non plus. Et le coup du pot graphique... j'ai trouvé ça plus risible que drôle. Les déconvenues du jeune dessineux dans une école de bd ne m'a pas fait rire non plus.

    Le personnage de Canardo n'a absolument rien à voir avec l'histoire, on aurait pu mettre n'importe qui. Si Sokal avait vraiment des comptes à rendre avec le milieu de la BD, il aurait pu à mon avis faire un album à part, parce que je me suis demandé tout le long ce que Canardo faisait dans l'album : ce n'est qu'un prétexte. En plus, les éléments de critique du milieu de la bd ne sont qu'effleurés, je n'ai pas senti de réelle implication de l'auteur dans ce qu'il disait. Il s'en fout de la bd ? Ben qu'il arrête d'en faire, pour moi c'est aussi simple que ça. Parce que même quand il tente de dénoncer ce qu'il n'aime pas, j'ai l'impression qu'il n'y croit pas non plus.

    Bref, un album fade.

    Je continue à penser que Sokal devrait tout bonnement mettre fin à cette série.

    vacom Le 06/08/2004 à 13:24:46

    Pour moi, Canardo est LE personnage de Bd par excellence. Avec cet album, le chien debout, Sokal est parvenu à créer un perso attachant pour ce qu'il a de laid, pour sa gueule sale qui porte encore les traces de l'alcool et des nuits passées seules au bar, cigarette au bec. C'est l'anti héro par excellence, quelqu'un qui n'est pas dénué de défauts mais qu'on aime parce qu'on y croit, il est vrai, il est humain (paradoxal pour un canard). C'est là tout le talent de Sokal dans Canardo, créer des personnages qui sont des animaux mais qui n'en sont pas moins profondément humains. Ce sont aussi des personnages qui ne sont pas tout blanc ou tout noir, ils ont un caractère en nuance, et c'est ce qui fait leur charme.

    Ce que j'avais aussi beaucoup apprécié dans 'le chien debout', c'est que Sokal ne donne pas à son héro le role principal (le perso central c'est le chien en question). Et ca il fallait oser. C'est aussi pour ca que j'aime ce perso, c'est pas le super flic qui résoud tout et focalise l'attention, c'est quelqu'un qui reste discret, observe, intervient peu mais quand il faut. Il est souvent spectateur.

    Bref, un chef d'oeuvre, un vrai !

    vacom Le 06/08/2004 à 13:20:19

    Nouvelle tentative... plein d'espoir et de naïveté, je me replonge dans la série avec ce nouvel album. La situation s'est quelque peu améliorée depuis ma dernière tentative: les personnages sont ici intéressants à suivre et la dérision tournée autour des gouteurs professionnels fort jubilatoire. Mais le personnage de Canardo en lui-même n'a de nouveau plus rien à voir avec ses débuts. Il est de nouveau un héro plus que banal. Et je ne parlerai pas du dessin, et encore moins des couleurs qui deviennent sans cesse plus lisses.

    Bref, un album pas désagréable à lire... mais pas un Canardo...

    vacom Le 06/08/2004 à 13:17:00

    Après avoir fait l'impasse sur les tomes précédents, déçu par la tournure que prenait la série, voilà que je tombe sur cet album en occase, accompagné d'un bel ex-libris. Je me replonge donc dans la série... pour découvrir que les choses se sont encore aggravées. On ne reconnait plus notre Canardo, celui qui nous transportait d'émotion dans Le chien debout ou La mort douce (pour ne citer que deux exemples). Il se comporte en détective banal et se voit même confié un objet de haute technologie lui permettant de voyager dans le temps pour suivre le parcours de quelqu'un dont il doit suivre les faits et gestes: tout simplement ridicule, indigne !

    Bre, Canardo est bel et bien mort... et c'est bien triste...

    vacom Le 06/08/2004 à 13:13:37

    Cet album marque un tournant dans la série, et Dieu sait que ce virage fut mal négocié. Canardo, d'ordinaire si absent de ses aventures, presque spectateur, joue ici un rôle central, à la manière d'un détective tout ce qu'il y a de plus traditionnel. Le dessin évolue également, les couleurs sombres faisant place à une luminosité plus que déplacée.

    Certains points restent somme toute positifs. Le personnage du photographe est par exemple très réussi. Mais d'autres gênent beaucoup plus, comme le fait de voir défiler un à un tous les personnages rencontrés par Canardo dans les albums précédents: totalement inutile.

    Bref, Canardo commence à s'essoufler... et ce n'est qu'un début...

    vacom Le 06/08/2004 à 13:09:17

    Certainement un des meilleurs albums de Canardo. On retrouve ici tout ce qui fait la qualité de la série (à ses débuts): un héros pas si héroïque que ça, des personnages désabusés, de la souffrance, de la misère, de la violence... bref la marque de fabrique de la série. Le dessin de Sokal est ici merveilleux tant il donne aux personnages, des animaux faut-il le rappeler, une expression incroyable à travers de laquelle transparait beaucoup d'émotions humaines. Quand les personnages sont tristes, on y croit... quand ils souffrent, on souffre avec eux... et c'est là la véritable force de cet album, la tristesse et la désolation qui s'en dégagent, une impression renforcée par les couleurs utilisées par Sokal et qui recouvrent les planches de poussière, de misère...

    Et la fin de cet album constitue vraiment un moment d'émotion très fort.