Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
J’avais lu ce 3ème opus de Melvile sans connaitre les deux premiers tomes. Je réévalue donc à la hausse mon appréciation et ma note car je n’avais pas pu saisir toute l’ambition, la complexité et la maitrise de ces histoires parallèles. Au regard de la série entière, « L’histoire de Ruth Jacob » vaut ses 5 étoiles tant le travail de Romain Renard est exceptionnel.
Il a créé un univers unique, à la fois réaliste et fantastique, tentaculaire et intimiste, peuplé de personnages authentiques et touchants qui s’entrecroisent sans le savoir. A travers eux, son récit convoque la mémoire, la culpabilité, les non-dits, des sentiments troubles qui résonnent en chacun de nous et dont nous nous accommodons tous à notre façon.
La bourgade de Melvile elle-même semble agir sur les humains – comme la planète Solaris dans les films du même nom – et les pousse à se révéler malgré eux. Mus par cette force inconnue, prisonniers de leurs passés et d’un destin qui ne leur appartient pas, leurs vies se mettent un jour à vaciller et un détail les fait basculer unes à unes vers la vérité. C’est poignant.
En tout cas je n’ai jamais lu d’équivalent jusqu’à présent de ce qu’a réalisé Romain Renard avec « Melvile ». Bravo !
Que Romain Renard est fort !
Dès l'entame de l'album, il fait preuve d'une subtilité rare pour introduire et développer son intrigue. En quelques regards, quelques silences et quelques étrangetés, l'ambiance est posée.
Tout est nuancé, mesuré, précis et d'une fluidité exemplaire. Cette élégance graphique et scénaristique qui laisse une place importante à l'oeil du lecteur m'a définitivement accroché.
Concernant le dessin, un trait aussi réaliste continue d'étonner et provoque parfois une sorte de sidération. Mais loin de se complaire dans sa virtuosité, chaque posture, chaque expression de visage est porteuse de sens et sert le récit.
Il en va de même pour les dialogues dont le moindre mot est pesé. Quel que soit le contexte ils apportent toujours des éléments renforçant le caractère ou la psychologie des personnages. L'auteur installe une telle proximité avec eux qu'ils en deviennent plus vrais que nature.
Le tout serti dans le décor majestueux de la forêt cernant Melvile, cette petite bourgade perdue à la Twin Peaks. En témoignent les 11 planches muettes au 2/3 du livre, d'une beauté magique, seule respiration dans un scenario ne laissant aucune échappée.
Malgré une histoire somme toute très simple, la tension est omniprésente et devient par moment suffocante. Ce climat est alimenté par la dimension fantastique qui sous-tend l'ensemble et vient troubler la perception des protagonistes autant que celle du lecteur. Saura-t-on ce qu'il se passe réellement à Melvile ? Qui voit quoi ? Et surtout, qui est ce qui et quel est ce quoi ?
Quand je lis Melvile je me rappelle pourquoi j'aime autant la BD.
Dessin par un des grands de la BD de notre époque, c'est clairement un livre à posséder et à lire sans attendre.
J’ai découvert Melvile avec le tome 3 et j’ai immédiatement su qu’il me faudrait la série complète. Dès le lendemain, j’achetai les deux premiers chapitres.
« L’histoire de Samuel Beauclair » est un régal de lecture que je conseille à tous.
L’univers de Romain Renard est construit avec une maitrise totale sur des bases simples mais extrêmement solides : une esthétique hyperréaliste aux couleurs mélancoliques, une ambiance hypnotique et pénétrante, un scénario plein d’ombres, de silences et de secrets, un monde mental au bord du vertige, légèrement flou, ou la réalité n’est jamais complétement certaine. C’est superbe !
Tous les bédéphiles font la même expérience : malgré notre vigilance, des BD majeures arrivent toujours à passer sous nos radars sans qu’on ne comprenne ni comment ni pourquoi. On a beau se tenir au courant, consulter des sites spécialisés, magazines ou librairies, rien n’y fait, on loupe quand même le coche… C’est le cas de « Melvile » en ce qui me concerne. Une série apparemment bien connue depuis des années et encensée par la critique, dont j’ignorais complètement l’existence.
Mais il n’est jamais trop tard ! D’autant que « L’histoire de Ruth Jacob » peut se lire en one shot.
J’ai vraiment accroché à cet épais album qui rappelle d’autres excellentes références mais possède une identité bien à lui. L’écriture est un modèle d’équilibre entre fluidité et complexité narrative, drame intimiste et thriller poisseux.
La partie graphique est d’une beauté pénétrante. Le style cinématographique renforce la précision et le réalisme de l’univers imaginé par Romain Renard et immerge le lecteur dans une ambiance quasi fantastique, parfois solaire, parfois flippante, mais toujours envoûtante.
Réunir à la fois un dessin d’une telle maestria et un scenario aussi riche est très rare de la part d’un seul auteur. Très peu en sont capables et cela force le respect. « Melvile » est une œuvre franchement impressionnante.
Je vais de ce pas me procurer les deux premiers tomes pour me replonger dans cette atmosphère à l'esthétique mystérieuse, magnétique et fatale.
Ce titre faisait partie de la sélection 2014 des bd que je devais lire dans le cadre de leur notation pour le prix de l'association des comités d'entreprise de ma région. la bibliothécaire m'a prévenu que la plupart des bd n'étaient guère joyeuses. J'ai compris que je ne devais surtout pas être dépressif avant d'entamer la lecture.
Melvile est une histoire bien triste qui est arrivée à un homme qui a trompé son épouse enceinte de leur premier enfant. On voit ce qui arrive à ceux qui bafouent la fidélité érigée en valeur absolue d'une société américaine bien puritaine. J'ai surtout apprécié l'ambiance de cette ville perdue dans une immense forêt.
Bon, le coup de l'écrivain en panne d'inspiration, je connais et j'ai heureusement passé outre. Pour le reste, on ne lâche pas une seconde ce récit prenant. Il y aura des révélations bien fracassantes qui prennent au coeur.
Par ailleurs, et pour ne rien gâcher, le graphisme est somptueux avec un décor plus que soigné. Nous avons une oeuvre mûrement réfléchie et bien réalisée par un auteur qui promet.
Nous découvrons dans cette BD Samuel Beauclair qui s'est isolé dans la petite ville de Melvile. Le scénario est plein de rebondissements et très émouvant. La BD nous fait découvrir au fur et à mesure les strates de la vie et de la personnalité de Samuel. Ce livre nous raconte une âme meurtrie qui retrouve goût à la vie.
Les personnages sont complexes. Leurs vies se mêlent, s'influencent et s'entraînent. Cette BD respire l'humain dans toute sa souffrance mais également dans toute sa beauté. C'est très émouvant de voir tous ces personnages évoluer.
L'esthétique est superbe avec une atmosphère à la limite de l'onirique. Les dessins sont très détaillés. Les couleurs sont très marquées. Chaque lieu a une palette de couleurs spécifique. C'est beau, c'est magnifique, on en prend plein des mirettes.
http://aufildesplumesblog.wordpress.com
Un 3,5/5 n'étant pas possible à choisir sur BD Gest, c'est pourtant la véritable note que j'attribue à ce 2e tome de Melvile.
Un ressenti un peu plus emprunté que l'histoire du 1er opus, celle de Samuel Beauclair.
Mais parlons d'abord d'un des plus beaux rendus graphiques en matière de BD ces dernières années. Romain Renard appose une ambiance rare et tellement immersive. Les couleurs sépia aident considérablement à rendre une atmosphère aussi chaleureuse qu'anxiogène. L'auteur nous avait déjà fait part de cette parfaite maîtrise dans le précédent album, celui-ci n'est qu'une confirmation. Désormais en BD il y a le dessin type "Romain Renard", un des plus agréables pour les yeux.
L' Univers qui entoure cette ville imaginaire qu'est Melvile est tellement envoûtant qu'on pourrait acquérir les albums dont il est issu, les yeux fermés.
Un seul bémol personnellement pour ce deuxième tome. J'ai moins adhéré à la vie de ce nouveau personnage qu'est Saul Miller. Son passé et ce qui lui arrive dans l'histoire ne m'a pas autant convaincu que le destin de Samuel. Ce qui n'enlève rien à la qualité de l'intrigue assurément bien menée.
Le schéma est similaire d'avec le 1er tome. Un personnage principal écorché, tiraillé par un lourd passé. Un décor sombre, une maison pommée. Des personnages secondaires qui tentent de le maintenir vers le haut et qui ont leur intérêt. Des éléments mystiques, des menaces physiques. Voici les ingrédients principaux pour élaborer un scénario solide dans Melvile.
Ainsi, outre le personnage pour lequel je n'ai pas trouvé d'empathie, Melvile #2 doit se lire pour des tas de raisons. On entre dans cette ville et notre curiosité voudrait que l'on puisse connaître l'histoire de chacun de ces presque 500 habitants.
L'appli dédiée à cette série offre la possibilité de voyager un peu + en se baladant dans ce surprenant univers et ce, notamment en musique. Pour peu qu'on veuille nous-mêmes y narrer une histoire....
A la manière d'une excellente série télévisée (X-Files, au hasard), Melvile se suit intensément et ce même si l'épisode peut s'avérer moins accrocheur que le précédent ou le suivant...
En résumé, tout amateur de BD se doit de découvrir Melvile ! :)
Que dire, encore mieux que le N° précédent et c'est peu dire
Le scénario, le rythme, le final, les dessins, les textes tout est maîtrisé comme très rarement et ce au bénéfice d'une immersion et d'un suspens comme savent le faire les meilleurs écrivains contemporains américains. Superbe
Quasiment 2 ans après sa sortie, je savoure enfin Melvile. En général, j'adore arriver après "la tempête" sur des BD qui ont connu un certain succès au moment de leur parution histoire de m'en imprégner pleinement après les autres... Force est de constater qu'on comprend la réussite de cet album tant il est agréable à lire et à regarder.
Sam, Sarah, Dave & Rachel : c'est autour de ces 4 personnages imaginés par R. Renard qu'on découvre une ville aussi mystérieuse que fantomatique qu'est Melvile. C'est dans ce cadre très isolé que Sam, écrivain dans le déclin, se voit rattraper par son passé, ses peurs alimentant un profond mal-être...
Il trouve tout de même un peu de réconfort auprès de Dave et sœur Rachel, comme s'ils étaient la dernière branche à laquelle il puisse se raccrocher pour ne pas tomber dans une folie fatale.
Accessoirement interviendra l'éditeur de Sam, juste assez pour le rappeler au monde réel si tant est qu'il ait encore envie d'en faire partie.
Cette histoire n'est pas forcément la plus originale qui soit (j'entends par là qu'avec tous ces scénarii crées, il est désormais difficile de ne pas retrouver des points communs ou des impressions de "déjà-vu"), mais elle a sont petit lot de surprises.
La force de cet album réside surtout dans le dessin de R. Renard. J'avais beaucoup aimé "Un hiver de glace" illustré en bichromie mais là on est dans un mélange de couleurs somptueux ! Des tons chauds orangés, une maîtrise de la lumière épatante, des cases sublimes : c'est un coup de cœur pour son coup de crayon. Pour ne citer qu'elles, ces deux pages qui annoncent la foudre où on reste case à case sur une image quasi statique d'un poteau électrique : je me suis beaucoup attardé dessus tellement c'était sublime.
Et je viens tout juste d'apprendre qu'une deuxième histoire de Melvile allait voir le jour ? Pour sûr, le jour de sa sortie, je n'attendrai pas deux ans pour m'en délecter...
L'histoire d'un écrivain en panne d'inspiration, ou plutot en panne, tout simplement. Il s'est installé au fin fond de l'Amérique (les grands espace jouent ici un rôle crucial : ce sont eux qui ont inspiré Romain Renard) en attendant une hypothétique renaissance.
L'auteur a su donner du corps à son récit et à ses personnages. Cette épaisseur littéraire est autant due à la qualité des textes qu'à l'utilisation du langage bien spécifique de la bande dessinée.
Melvile est une œuvre envoûtante et dont l'intensité dramatique laisse une emprunte durable sur le lecteur. Le graphisme est tout simplement somptueux.
Un des grands coups de cœur de cette rentrée...