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Lecture du T1 uniquement pour cette série avec "Une aventure rocambolesque de Sigmund Freud : le temps de chien". Ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre de ce tome de Manu Larcenet, j'ai été a moitié emballé. L'humour fonctionne bien, chaque personnage fait une fixette sur un élément qui renforce le coté répétitif et insistant des personnages : Sigmund Freud insiste sur la mère de chaque personnage, les struklis pour Igor, la recherche d'une "âme" pour le chien, ce qui donne des situations assez inédites. Au niveau du scénario, c'est plaisant à lire, mais on retrouve vite des limites à partir de la 2ème partie. Une fin expédiée rapidement pour une légère déception sur l’œuvre en général. Les dessins qui correspondent tout à fait à l'atmosphère du genre humoristique reste efficace, c'est une lecture agréable mais qui n'apporte rien de plus.
Génial! Van Gogh projeté pendant la première guerre mondiale sur la ligne de front pour essayer de capter le moral des troupes dans ses peintures: délirant, noir, grinçant, décalé, comique... un pur plaisir.
Le propos est délicieusement subversif. L'absurdité de la guerre est montrée. L'incompréhension, l'arrivisme des politiques et commandements à l'abri sont mis en avant à travers leurs petits jeux. Les dialogues sont savoureux.
A lire absolument.
Du plaisir dans cette BD décalée qui narre une aventure improbable d'un voyage de Freud dans le far-west à la recherche de l'âme d'un chien errant.
Par moment sublime par moment un peu long. Mais le récit est plaisant et le graphisme même si il est minimum est adapté.
Enfin une lecture revigorante ! J'ai grandement apprécié la lecture de cette série à l'humour un peu décalé. Il y a tout un style que j'aime énormément chez Larcenet. Des dialogues savoureux qui font mouche, une ambiance fort plaisante, une critique distillée d'un certain mode de vie...
Il est clair que graphiquement, cela ne vole pas haut avec une absence quasi-complète d'arrière-plan. Mais ceci s'efface par rapport au plaisir que constitue une telle lecture. Et puis, à bien y réfléchir, je trouve que les expressions adoptées par ses personnages sont très traductives de l'émotion qu'il cherche à faire passer. Il ne lui faut pas plus de deux cases pour nous faire rire ou pleurer.
C'est du grand art ! L'ensemble me satisfait pleinement.
Le moins bon de la série pour moi. L'histoire est moins drôle que celle des autres albums, avec un scénario assez plat. Et surtout, le dessin grossier de Casanave entâche pas mal le plaisir de lecture. Une vraie déception.
Mon préféré de la série ! Une aventure totalement absurde, servie par un dessin comique très efficace. C'est vraiment du grand n'importe quoi, et on rit du début à la fin. Vraiment typique du "style" Larcenet, à la fois dans l'humour et dans le dessin. Excellent !
Il m'est terriblement difficile de donner une note aussi basse pour un Larcenet mais
franchement, je cherche encore où on voulait venir avec cette histoire. C'est un
peu n'importe quoi même si quelques filons nous sont donnés. Peut-être que
Larcenet aurait dû participer au scénario? Je suis confuse; je n'ai pas vraiment
aimé.
Une allégorie? Sûrement. À retravailler cependant.
Ca a le goût comique, la saveur du léger et la futilité d'un artiste maudit.
Que neni, camarades.
Ici Larcenet nous raconte la guerre avec comme héros Van Gogh de son prénom Vincent. Je pensais rire grace à cette BD en me moquant de tout (C'est hélas la mode... ) et là, paf je ris jaune voir jaune vomi.
Très beau moment de lecture sur la débilité de la guerre. Avec un moment poétique avec les engoulevents... Ouais c'est bizarre ce rapport guerre/poésie mais... lisez vous ne serez pas déçu.
Etonnant, voir poétiquement perturbant...
A lire jusqu'à plus soif.
Très bonne BD, avec des dessins et une mise en couleur vraiment très réussit,
les deux frères Larcenet nous offrent d'excellentes planches. Ca se lit
facilement, les dialogues sont efficaces, l'humour omniprésent, les
personnages intéressants, le tragique bien distillé... On en regrette que
Larcenet se soit limité à 48 pages, l'histoire aurait méritée d'être développée
sur un nombre de pages plus élevé à mon goût.
Il y a aussi une intéressante réflexion sur la peinture et l'image, et une autre
assez antimilitariste sur la guerre, qui m'a moins emballée, m'a semblé assez
caricatural (comme à chaque fois que Larcenet donne dans le politique pour
ma part).
La dernière partie, qui tranche fortement avec le reste de l'album, m'a quant à
elle un peu laissé froid. Elle arrive d'un coup, sans avoir été amenée alors
qu'elle est très différente du reste de l'album.
Reste que la Ligne de Front est véritablement une excellente BD (mais trop
courte!).
Excellent ! Ce premier volume des Aventures Rocambolesques m'a beaucoup fait rire. L'idée de base d'envoyer Freud, flanqué d'un valet plus autrichien que nature, dans des USA en pleine sauvagerie est très bonne je trouve. Quand en plus un chien très bavard et un shaman facétieux s'en mêlent ça devient vraiment tordant. Cerise sur le gateau la BD ne se contente pas de nous faire rire et sait aussi aborder des sujets graves de manière sensible et intelligente...
Après avoir sensiblement touché ses lecteurs avec la parution récente du troisième tome du Combat ordinaire, voilà que Manu Larcenet met à la disposition du public le troisième opus de sa collection d'aventures rocambolesques, dans lequel on retrouve de nouveau un personnage historique ayant été sorti de son cadre normal et à qui sont prêtés des réflexions typiquement larcenesques.
Pour l'occasion, c'est Attila le Hun qui se retrouve sous les feux du projecteur, et dans une histoire très différente de celle présentée en 1954, dans le film portant le même nom réalisé par Pietro Francisci! En effet, les hordes de barbares commandées par Attila le sanguinaire à son apogée ne s'apprêtent pas à marcher sur Rome et faire face aux redoutables troupes romaines de l'empereur Valentiniano, mais simplement à attaquer quelques paysans paisibles de la Beauce! Avec pour coéquipier Daniel Casanave, qui se distance de son style de dessin personnel afin de donner un rendu ressemblant aux travaux l'auteur, Manu Larcenet livre une histoire qui, contrairement aux épisodes précédents traitant respectivement de Freud et de Van Gogh, tombe malheureusement à plat vers le dernier tiers de l'album, pour terminer sur ce qui semblerait être un manque total d'inspiration. Quelle tristesse! Alors que les premières pages offraient quelques moments humoristiques bien agréables, les textes songés se font de plus en plus rares, et la fin laisse chez le lecteur un incontournable sentiment de déception.
En bref, ceci est un album bien moyen de Manu Larcenet dans lequel on trouve quelques moments drôles, ainsi que certaines bonnes idées, mais dont l'ensemble n'arrive pas à satisfaire pleinement.
Pas le meilleur des Larcenet mais comment pourrait-on comparer les chef d'oeuvres que sont le Combat Ordinaire et Le retour à la terre? Cependant, on y retrouve tout l'univers Larcenet et son trait de crayon magique. Il maintient ses dogmes de création peut importe sur quoi il travaille. À remarquer: les ellipses du passé sont toujours en gris-kaki, les crises d'angoisse en rouge, les deux bras en l'air pour la joie...Son trait fin et naïf fait toute sa force. Encore un coup réussi!
Étant une fana des oeuvres de Larcenet, je l'avoue, mon jugement est souvent pour ne pas dire tout le temps biaisé.
On retrouve ici l'émotion qu'il sait si bien dessiner par un seul trait. On retrouve son angoisse existentielle comme dans tous ses albums. Et svp, si vous rencontrez Van Gogh, n'allez surtout pas lui dire que ses tournesols sont trop jaunes...
Je sais ça fait cliché... mais voilà, c'est vrai : La ligne de front est un chef d'oeuvre. Déjà, le Sigmund Freud était incroyable, drôle (très) et décalé, avec un fond grave et un discours profond, des dessins splendides et efficaces. Mais ici ça va plus loin.
Et pourtant c'est pas drôle. Ou pas beaucoup. Les couleurs semblent réelles, tactiles. Les dessins sont magnifiques et beaucoup plus travaillés qu'à l'habitude, par moments, ce sont des peintures (normal, c'est Van Gogh !), mais qui font partie intégrante de l'histoire, comme si nous n'avions pas une BD entre les mains, mais une fresque. De plus, nous avons l'histoire, ah ! l'histoire... Van Gogh n'est pas mort en 1890, et il a pour mission de dépeindre la guerre de 14-18. On est proche des Sentiers de la gloire de Kubrick (il FAUT voir ce film), car évidemment La ligne de front est antimilitariste au possible.
Larcenet est grand, car en une case, une seule, sans texte, sans onomatopées, il peut nous faire pleurer, nous faire tomber de notre chaise, nous assommer. Je parlais de peintures, et certains moments de cette BD pourraient en être, car il s'agit aussi d'une réflexion sur l'image, son pouvoir, les émotions qu'elles peuvent nous procurer. Il peut également s'agir d'un hommage aux peintres que Larcenet admire, je ne sais pas, en tout cas, il ne faut pas passer à côté de La ligne de front.
Les amateurs du style "Bill Baroud" (1ère version) et de "Dallas Cow Boy" vont être heureux. Larcenet nous offre en effet ici un mélange subtil entre l'absurde et l'engagement personnel.
Le titre à lui seul ("une aventure rocambolesque de Sigmund Freud") présage un humour assez décalé... mais pas seulement.
Nous voici donc avec l'encore célèbre Sigmund Freud parcourant avec son fidèle Igor les terres peu hospitalières du far west où les divans se font rares. Sa mission : faire parler de leur mère tout ce qui bouge. L'objectif de son valet : survivre.
Qu'on ne s'y trompe pas, il ne s'agit pas d'un album humoristique à part entière : ce qui pourrait paraître comme un simple absurdius delirium devient au fil des pages une histoire plus chargée en émotion. En effet, ces deux personnages qui font furieusement penser à Don Quichotte et Sancho Pança se battant contre les moulins de la barbarie des colons nord américains, croisent le chemin d'un chien errant (qui parle) victime de l'intolérance de la société en construction. Et en plus, le clébard est à la recherche d'une âme, ce qui ne facilite rien mais constitue aux yeux du psychanaliste un sujet passionnant.
Bref, un bon album aux dialogues extrêmement humoristiques et qui cache cependant une dénonciation sans équivoque de la construction de ce qui deviendra les USA, avec son cortège de règles iniques.
Oui oui, après Combat Ordinaire, je suis tombé dans la marmite Larssssssenet et j'avoue tout: j'adore ça :mrgreen:
Comment ai-je pu passer à coté si longtemps :?: Enfin, le mal est un passe d'être réparé :mrgreen:
Graphiquement parlant, ayant commencé par CO, je trouve les perso. encore trop carrés dans leurs proportions (surtout dans retour à la terre). Dans CO, ils ont pris un peu de hauteur et font plus naturels. Le style, lui, reste inchangé. Le graphisme est aussi beaucoup moins détaillé que dans CO par exemple. Dans "Sigmund Freud", il n'y a pratiquement jamais d'arrière plan. Mais cela reste succulent :mrgreen: Comment arrive-t-il à rendre ses personnages aussi expressifs avec ce style de dessin ? :shock: Il parait que c'est quand "ça a l'air facile" que l'on voit que c'est bien fait
Coté scénario: SF me fait mourir de rire. :mrgreen: Les dialogues sont tout bonnement savoureux parce que vont droit au but !! Bing, ça cingle dans tous les sens. J'adore (encore) :mrgreen: