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Pourquoi avoir fait un prequel au Transperceneige ?
Quel est l'intérêt d' expliquer le pourquoi du comment du peut-être ?
Est-il encore possible aujourd'hui de laisser au public le soin d'imaginer par lui-même ce qui n'est pas nécessairement utile à développer ?
Autant de questions que je n'ai cessé de me poser à la lecture, pour au final assister à un beau déraillage.
Cela commençait pourtant bien au niveau thématique (écoterrorisme et secte bobo-écolo) et questionnements actuels (faut-il tuer tout le monde ? qui sauver ? comment se sauver ?). Cependant, la narration emprunte un procédé présent dans la série 'Carthago', à savoir des passages impromptus de diverses époques et évènements insérés par-ci par-là, sombrant ici dans des délires mystico-prémonitoires-nanardesques.
Il y a des fulgurances capillotractées à l'extrême par exemple le président chinois qui décide de refuser de monter dans le train car, je cite,: "La Chine a besoin de moi. Je ne peux pas abandonner le monde à son sort en cet instant historique." C'est absolument n'importe quoi dans la mesure où n'importe quel politichien aurait abandonné son peuple pour sauver ses fesses et son argent. D'ailleurs la Chine est présenté comme ayant le bon rôle avec son milliardaire philanthrope qui a financé la construction du Transperceneige. Et oui, le fameux Transperceneige est un produit 'made in China' !?!
Je ne mentionnerai pas non plus le côté 'woke' + quota de l'album avec les méchants hommes généralement blancs et les gentils issus des minorités (chinois, afro-américain, femme).
Un album tantôt pertinent dans ses questionnements, tantôt involontairement drôle. Au final, c'est parfaitement dispensable et c'est également pour moi le vrai terminus de la saga Transperceneige.
L'opus de trop ?
Quinze années après un troisième volet qui se finissait sur une note bien noire à souhait, Jean-Marc Rochette remet la couvert en compagnie d'Olivier Bocquet pour un album censé clôturer la saga. Reprenant la fin du précédent volume, nous retrouvons les personnages embarqués (ou plutôt débarqués) dans une nouvelle mésaventure à base de parc d'attraction, de fuites nucléaires et de sang d'enfants.
Autant j'ai pu apprécier les tomes précédents suivant le premier, autant je suis assez partagé avec le présent ouvrage: le postulat de départ est finalement abandonné avec la sortie des personnages du train et l'histoire prend une tournure assez inattendue. D'un côté, c'est bien raconté et prenant à souhait, d'un autre côté, cela n'a plus rien à voir avec le concept de départ, le train n'étant plus un personnage à part et mis de côté.
Les dessins de Rochette sont toujours aussi immersifs et incroyables de par leurs compositions. J'ai bien senti l'envie des auteurs de déjouer certains codes et autres clichés des histoires post-apo et de faire un lien avec le film de Bong Joon-Ho, malheureusement au détriment de certains trous dans le scénario.
Sûrement pas le meilleur album mais une conclusion honnête et bien menée malgré tout.
Après un deuxième opus qui redistribuait les cartes en terme de personnages, d'enjeu et de thématiques, ce troisième volet continue sur sa lancée avec le Transperceneige qui finit par sortir de ses rails pour une traversée de l'Atlantique vers un mystérieux message radio.
De nouveau, la manipulation et les jeux politiques sont à l'honneur. Cela bataille sec entre celles et ceux qui veulent maintenir le train sur ses rails de confort et les autres qui veulent sortir afin d'explorer la zone du signal reçu. Un album où les alliances se font et se défont, où les cadavres vont s'accumuler et le désespoir être accentué jusqu'à ce final terrifiant.
Encore un très bon opus proposé par les auteurs.
Il est toujours délicat de faire une suite à une œuvre qui a posé la barre très haute en terme de qualité visuelle, scénaristique et thématique. Si l'exercice peut sembler périlleux et accoucher de résultats généralement peu concluants, ce deuxième volet du Transperceneige vient faire exception.
Suite à la disparition de Jacques Lob, le scénario de ce deuxième volet a été repris par Benjamin Legrand et ce dernier a opté pour de nouveaux personnages, plus de thématiques (terrorisme, manipulation des masses, réalité virtuelle, extrémisme religieux…) et de nouveauté (un deuxième train) afin de d'étendre l'univers du Transperceneige. Le résultat est au final copieux mais bien dosé.
Jean-Marc Rochette, au dessin, a progressé en terme de style et cela se ressent pour un résultat très différent du premier volet mais cela reste incroyable avec toujours ce noir et blanc et ces nuances de gris (à l'image des personnages et du monde).
Il est évident que le présent opus ne peut et ne pourra jamais dépasser l'œuvre originelle. Néanmoins, cette suite est de très bonne facture et tente des choses tout en gardant une forme de noirceur, au demeurant moins appuyée.
Suite à l'adaptation cinématographique de Bong Joon-Ho en 2013, il était temps que je me plonge à mon tour dans les méandres du Transperceneige.
Ce premier opus est incroyable sur bien des aspects: noir et blanc immersif, narration qui ne traîne pas, critique sociale, personnages plus intéressants que prévus, dessins et cadrages à tomber, noirceur à chaque planche…
L'histoire se suit avec son lot de duretés et d'injustices jusqu'à ce fin qui ne libèrera même pas son personnage principal de sa "prison". Proloff, le "héros" de ce récit, est finalement assez réaliste puisque ne jouant jamais au héros, quand en temps normal n'importe quel personnage défendrait la demoiselle qui se fait malmener par de vilains soldats.
Un premier opus qui mérite largement son statut de monument de la bande-dessinée franco-belge et qui peut se lire en simple one-shot.
près avoir vu le film et la série, j'ai finalement terminé avec la BD . Les trois médias traitent du même thème, avec trois approches bien distinctes . Par exemple, il ne s'agit pas de la même histoire, ni des mêmes protagonistes . Si je devais faire un bref résumé, ça donnerait ça :
-Le film pour l'Action
-La série pour le scénario
-La BD pour l'oeuvre originale, et sa place dans la science-fiction française des années 80
Le tome 1 est mon favoris du point de vu scénaristique, et les dessins bien que datés sont encore appréciables . Les deux tomes suivant n'apportent malheureusement pas beaucoup plus de profondeur au sujet, et ont tendance à plutôt répéter le premier écrit (cependant les dessins s'améliorent) . Au fil des numéros, on passe du point de vue prolétaire, à celui de dirigeant en passant par la classe ouvrière . Cela permet d'avoir une vue globale sur ce qu'est une lutte des classes dans cette société rapportée à l'échelle d'un train . C'est assez claustrophobique .
Eh bien, voilà, c’est fait ! Les humains ont réussi à bousiller la Terre. La voilà plongée dans un hiver sans fin. Les reliquats de l’humanité se trouvent embarqués dans un train aux centaines de wagons. Ce train circule à toute vitesse et ne doit en aucun cas s’arrêter sous peine de voir tous les hommes trépasser. Alors, il roule ! Il roule mû par une force vivante quasi magique.
Tout le monde ne voyage pas en Première Classe. Loin de là. Un nombre important d’individus a réussi à pénétrer dans les wagons de queue, ceux où étaient stockées les conserves. Il règne un froid de canard, mais comme ils sont nombreux, cela réchauffe. Mais surtout… Ils ont des vivres… Au début… Et puis…
Critique :
Transperceneige est l’une des histoires postapocalyptiques en bande dessinée qui marque. Cette œuvre marque tellement qu’un Sud-Coréen en a tiré un film… Mais ce n’est pas le propos du jour.
Que nous narre ce récit ? L’histoire d’un survivant. D’un homme qui s’échappe de son wagon à bestiaux de queue de convoi où il ne reste quasi plus de vivants et qui, affrontant le froid extérieur et le déplacement du train, parvient à casser une fenêtre des toilettes et à s’immiscer dans la « bonne » partie du train. Pas de bol : des militaires veillent et il se fait arrêter. Dans le convoi, certains s’émeuvent des conditions de vie de leurs semblables en queue de train et apprenant la nouvelle, une jolie jeune fille exige de rencontrer le prisonnier…
A partir de là, le lecteur découvre l’organisation qui prévaut dans cet univers fermé.
Ayant eu l’opportunité de me procurer l’édition de luxe, j’ai pu en apprécier la qualité de la reliure, du papier et des commentaires en fin d’ouvrage. Cependant, l’histoire n’est pas terminée et nul ne sait quand paraîtra la suite en version « luxe ».
Encore une petite précision : c’est du noir et blanc. Si vous êtes allergiques à ce type d’album, vous voilà prévenus…
Le Transperceneige est un train comme le Pôle Express qui traverse de grandes étendues neigeuses. La comparaison s'arrêtera là car il ne s'agit pas d'une ballade pour rencontrer le Père Noël...
En effet, les derniers habitants de la planète ont fui un cataclysme suite à une guerre qui a modifié le climat de la planète. Il ya des milliers de wagons abritant tout ce qu'on peut trouver dans une société : les pauvres en queue de wagons qui s'entassent, les riches à l'avant avec des cabines extra-luxe. Au milieu de cela, les militaires contrôlent les accès et empêchent la multitude pauvre de toucher aux privilèges de la caste dominante pourtant à l'origine des dérèglements. Tiens, cela me rappelle quelque chose...
Bien entendu, il faudra accepter le concept de départ un peu original. On se pose beaucoup de questions sur la mise en place d'une telle mécanique. Finalement, on se laissera embarquer par l'histoire et par ce voyage dans un train pas comme les autres.
Finalement, j'ai persisté et j'ai bien fait. Cette suite du préquel est meilleure que le tome précédent.
Les auteurs ont laissé tomber le fantastique (la télépathie...) et le racolage facile, pour se concentrer sur un scenario plus angoissant et plus réaliste.
La chronique de Cauvin est parfaite, je n'ai donc rien à ajouter.
Un bon album, à condition d'avoir le moral !
Pour moi, le Transperceneige est la définition même d’une BD culte : un dessin magistral, certes, mais on trouvera toujours mieux… Un scenario fabuleux, évidemment, mais ce n’est pas la mieux écrite non plus… En fait le génie est ailleurs. Dans une alchimie miraculeuse et indéfinissable qui crée quelque chose de plus grand, qui pose de nouvelles bases.
C’est cette dimension-là du chef d’œuvre que je retiens. La question n’est même plus de le critiquer ou pas. L’apport du TPN à l’ensemble de la Pop Culture contemporaine est énorme et définitif. Rien à rajouter.
A lire, à relire, à re-relire, à re-re-relire !
J'ai laissé le livre reposer pendant des semaines, avant de le lire. J'avais peur d'être déçu.
Le début commence bien.
C'est pas aussi chiant que je le pensais, après feuilletage. C'est couillu, rentre-dedans, péchu, sans concession, et je progresse plutôt intéressé par l'histoire.
Et puis, l'histoire prend un tour un peu trop déjà vu, la rencontre qui se termine en baise, la télépathie par les rêves...
Et là, je décroche.
De toute façon, le "transperce-neige" n'est pas un univers réaliste ; il n'y avait pas forcément besoin d'explication sur la génèse du truc. Explications qui ne sont pas réalistes, tout en cherchant à l'être.
C'est dommage, car je termine sur une mauvaise impression, et pas d'envie du tout de lire la suite de ce préquel, quand il sortira. J'ai l'essentiel, le "comment on en est arrivé là", et ça me suffit. Je ne l'avais même pas demandé, en fait.
Troisième volume de la première trilogie et suite directe du deuxième tome, la Traversée quitte le monde sécurisant de la voie ferrée à la poursuite d'un signal radio mystérieux. D'autres humains ont-ils pu survivre ? La question du pouvoir reste au cœur de l'ouvrage, entre espoir et désespoir.
L'arpenteur est la suite du Transperceneige, 15 ans après le premier tome. Toujours en noir et blanc, les dessins sont à la hauteur. L'intrigue est prenante mais moins désespérée et abrupte.
Un train de 1001 voitures qui roule sans jamais s'arrêter, dernier bastion d'humanité dans un monde envahi par un froid glacière. Les dessins en noir et blanc sont très beaux, froids comme le monde décrit. L'histoire est très prenante. Adapté par le réalisateur coréen Bong Joon-Ho en 2012.
Excellente histoire qui n'a pas trop mal vieilli, malgré l'évolution technologique récente. Les jeux de pouvoir et l'exclusion d'une partie de la société au profit des nantis sont hélas toujours d'actualité. L'ambiance oppressante créée par les auteurs est particulièrement réussie. Je suis impatient de lire le dernier tome "Terminus".
Eh bien assez déçu de ce Terminus personnellement. C’est un peu l’album de trop selon moi. Les tomes 2 et 3 écorchaient déjà beaucoup le postulat de départ (sortie du train, abandon progressif des enjeux du tome 1), mais avec Terminus on va définitivement trop loin. L’intrigue prend une tout autre tournure qui n’est selon moi plus raccord avec l’histoire du Transperceneige premier du nom. Sans en dire plus, c’est une honorable suite aux tomes 2 et 3 (on y retrouve les personnages et enjeux là où ils en étaient) mais certainement pas une fin décente pour ce monument qu’est le Transperceneige. Cela me fait le même effet que pour la version cinématographique de Bong Joon-Ho parue en 2013 (à laquelle ce tome est dédié). J’avais adoré l’esthétique du film mais la fin m’avait quelque peu refroidi, sans mauvais jeu de mot… Alors que le tome 3 nous laissait sur une note « sans espoir » qui collait bien avec l’ouvrage de Jacques Lob, ce Terminus propose une fin ouverte qui ne colle plus du tout. En revanche, le dessin de Rochette – toujours présent pour ce dernier tome – est encore plus pictural et instinctif que jamais. Certaines scènes sont découpées très subtilement et d’autres sont même seulement évoquées ou suggérées de manière très originale. Une liberté graphique encore plus assumée qui n’est pas pour me déplaire.
En la considérant indépendamment de la trilogie originale, il s’agit là d’une très bonne pièce de BD contemporaine, mais qui n’était selon moi pas nécessaire dans la continuité de la saga.
Le premier cycle du Transperceneige est un pur chef d'oeuvre ! Le deuxième cycle n'a absolument aucun intérêt.
Ayant lu "le Transperceneige" de Lob et Rochette à sa sortie, en 1985 je crois, et n'ayant jamais ensuite considéré intéressant de me pencher sur les suites tardives qui lui ont été données, c'est évidemment le film de Bong Joon-Ho qui m'a rappelé l'existence de cette BD que j'avais reléguée en fond de ma mémoire : un bon livre, mais pas non plus exceptionnel, même si sa mythologie post-apocalyptique était plutôt originale. Sauter 30 ans plus tard au chapitre final n'a d'ailleurs pas constitué un traumatisme particulier, preuve que le travail de Rochette (désormais dessinateur !) et de Bocquet s’insère correctement dans la continuité logique de l'original. Ce qui frappe (et fort), c'est la beauté et l'intelligence du graphisme - qui s'apparente d'ailleurs plus à de la peinture - de Rochette : c'est là la principale qualité d'un livre tout en ombres puissantes et en mouvements très justes, qui nous ménage de superbes moments où c'est avant tout l'esthétique qui génère les émotions, et entraîne le lecteur vers un imaginaire intense. La grande faiblesse de "Terminus", c'est, à l'inverse, sa narration, pleine de trous béants qui semblent avoir échappé au contrôle des auteurs, et empêchent l'adhésion du lecteur, sans même parler des invraisemblances qui décrédibilisent rapidement les idées de base, pourtant intéressantes : Bocquet et Rochette ont inventé un univers original, mélange de parc d'attraction et de laboratoire d'expérimentation, qui leur permet de nous livrer une critique pertinente des dérives de notre XXIème siècle, entre centrales nucléaires qui fuient et manipulations des dirigeants… Il est dommage qu'ils échouent à nous raconter une histoire qui fasse vraiment sens, et surtout à nous faire accompagner leurs personnages au long de leur périple, puisque ces personnages restent plus des "concepts" que des êtres humains auxquels nous nous identifions.
Indispensable, car la suite directe des précédents albums (qui datent pourtant), et totalement respectueuse du travail du scénariste précédent.
Pour le dessin, c'est excellent car toujours le même dessinateur, et très facile à lire ; la plongée en eaux troubles est très prenante et on ne lache pas le livre avant la fin.
A acheter en confiance, pour qui a aimé (comme moi) les opus précédents.
Sans doute un des albums les plus marquant de cette rentrée 2015.
On est complètement absorbé dès les premières pages dans cet univers oppressant et on a bien du mal à revenir à la réalité après la lecture de ces 220 pages. Le dessin de Rochette contribue de façon magistrale à la dimension post-apocalyptique de cet album.
Une excellente prolongation des trois premiers épisodes de cette série qui fait partie des incontournables de la BD moderne.
A lire d'urgence.
Il était une fois une nouvelle humanité... Si le thème de l'apocalypse par le froid est plutôt bien pensé et quelque part toujours d'actualité (on doit bien pouvoir désagréger notre couche d'ozone), l'espace confiné du train également, l'histoire manque un peu de piment.
On aurait aimé un train un peu plus fantaisiste ou travaillé, mais surtout une intrigue un plus développée. Finalement l'histoire est assez plate. La BD a sans doute pris un coup de vieux, tant sur les dessins que sur le scénario (ce qui lui donne un certain charme) mais j'ai l'impression qu'elle avait de toute manière une approche trop simpliste. J'ai mieux aimé la seconde partie, "l'arpenteur" dans laquelle les interactions avec le monde sont un peu plus nombreuses et les luttes de pouvoir plus marquées.
Bref, pas mal mais peut mieux faire. Le film de Joon-ho Bong, qui a par ailleurs une filmographie intéressante, est lui proche du navet...
Vraiment bien faite cette BD!
Un univers post-apocalyptique terrifiant, marquant, glacial, désolant, claustrophobique et même nostalgique...
Toutes ces étendues enneigées, abandonnées, désertes, silencieuses, sombres,...c'est à vous donner des cauchemars pour le futur de notre planète.
Seul un dessin en noir en blanc est capable de restituer cette ambiance unique avec autant de force.
La couleur n'aurait jamais eu autant d'impact! Excellent choix des auteurs.
Et puis ce train (le Transperceneige) qui va d'un bout à l'autre de la planète sans s'arrêter...Il ne cesse de me fasciner, c'est pour moi, un personnage à part entière, puissant et tout aussi charismatique que le héros Proloff! Quel est sa destination? Jusqu'où ira-t-il? Peux-t-il s'arrêter?
Une intégrale de trois tomes dont le(s) sujet(s) (lutte des classes, écologie,...) n'ont pas vieillis et qu'il faut lire d'une traite.
Incontournable!
Une fois n'est pas coutume, j'ai d'abord, par hasard, vu le film réalisé par Bong Joon Ho, 'Snowpiercer" adapté, donc, de "Transperceneige".
Et ce que je peux en dire c'est que d'une part, j'ai trouvé le film bon mais que, surtout, après avoir fini la BD, cette adaptation n'a strictement rien à voir avec l’œuvre du trio Lob/Rochette/Legrand & ma foi c'est tant mieux...
Je ne m’attarderai pas sur la comparaison mais sur mon ressenti après avoir terminé cette Intégrale.
La 2ème réédition de cette dernière pour y réunir les 3 tomes est selon moi très ingénieuse dans le sens où je pense que cette œuvre doit se lire dans son ensemble & d'une traite !
Car même si le 1er tome signé Lob & Rochette peut se lire en "one shot" et se suffire à lui-même, les deux suites (sorties + de 15 ans après...) que sont "l'Arpenteur" & "La Traversée" sont tout autant de bonne facture.
On se retrouve dans cette nouvelle période glaciaire ou seul subsiste cet énorme train avec à bord une société de la plus pauvre (en queue de train) à la plus aisée...
Ce train qui roule sans véritable destination, & qui reste le seul espace vital pour ce qui reste de l'humanité.... C'est anxiogène, notamment grâce aux dessins noirs & blancs de Rochette, & ce huis-clos palpitant est d'une efficacité remarquable si on se prend au jeu : qui peut espérer vivre dans cette jungle de métal ? Le révolté ou celui qui a le pouvoir ?
Depuis 1984, date de sortie de la BD, bon nombre de scénarii sortis en BD ou au cinéma font qu'on a peut-être cette sensation de "déjà-vu" en terminant "Transperceneige".
Peu importe... Cela reste haletant, bien dessiné (même si la différence de crayon m'a paru un peu violente entre la 1ère et les deux autres histoires...) & surtout c'est une intrigue qui, à aucun moment, ne déraille...
Mouais... J'avais lu cette BD il y a longtemps à sa sortie et elle ne m'avait pas très emballée. Après relecture, je m'aperçois que j'avais complètement oublié la trame du récit... Pour dire comme ça ne m'avait pas marqué !
Pour moi cette histoire est une fable idéologique sans grand intérêt, aux dialogues très mauvais et à la finalité très pessimiste. Lob était beaucoup plus intéressant dans le registre humoristique !
Qu'on m'explique pourquoi Proloff, à la fin de l'album, tire dans les vitres du wagon avant que sa compagne et lui soient à l'abri si ce n'est que pour se suicider ? Qu'on m'explique aussi pourquoi ses cheveux repoussent et pas ceux d'Adeline dont le crâne est poli comme un oeuf jusqu' à la fin ?
Cela et d'autres invraisemblances (pourquoi des contrôleurs dans un tel train??) m'empêchent de considérer ce livre comme un bon livre.
Super cotée, cette bd était soi-disant un must. Mais découvrir cette bd longtemps après sa sortie est probablement trop difficile. L'atmosphère, la sci-fi, l'esprit des années 80 et 90 étaient différents.
Le train autonome, déjà, je ne suis pas parvenu à accrocher. Et les scenario sont, au final, trop simples. Peu de surprise. Trop peu de tension. Bcp de pages et peu d'haleine. Mais c'est perso.
Je ne connaissais pas cette BD mais le film a piquée ma curiosité. Le scénario est original, le coup de crayon est superbe. L'histoire est intrigante et le déroulement donne sans cesse envie de poursuivre la lecture. Je trouve cependant que certains dialogues manquent de punch et d'interet mais globalement cette bd vaut le coup d'être lue.
Conçu à l'origine comme un roman (c'est à dire sans suite), cette histoire fut une grosse baffe dans la g...
Lob, qui mourra quelques années après, nous offre un conte philosophique de l'ère atomique.
Dans un monde plongé dans l'hiver nucléaire, un "train aux mille et un wagons" parcourt une steppe désolée recouverte de neige. Plus on se rapproche de la locomotive, plus on fait partie de la caste des privilégiés. Inutile de dire que dans les compartiments de queue s'accumule la piétaille, à la subsistance plus que précaire. C'est pourtant l'un de ces "queutards" qui en franchissant la ligne de démarcation va provoquer beaucoup d'émoi chez les gens de la "haute".
Presqu'un chef d'oeuvre, tant le livre est fort. Bien que se suffisant à lui même, les diverses questions qu'il entraîne, ne pouvait qu'amener des suites.
Un train contient ce que reste de l'humanité et rien ne manque de l'expérience humaine. Le Transperceneige est un chef-d'œuvre de la bande dessinée: l'histoire marche sur des nombreaux différents niveaux: science-fiction, analyse sociale, mythologique, destin, affinités élective.
Le scénario de Lob est époustouflant et le dessin de Rochette lui convient bien.
Que c'est noir et désespéré ! A ne pas lire un jour de déprime ! Mais cette histoire de train qui fonce vers nulle part pourrait bien être l'allégorie de notre bonne vieille terre qui fonce dans l'univers pour finir inéxorablement consumé dans le soleil, en attendant les hommes l'exploitent à outrance en laissant dans les wagons de queue les 3/4 de l'humanité.
Je l'avais lu il y a 20 ans, ça n'a rien perdu de sa force, et je ne savais pas que ça avait eu une suite.
Un élément incontournable de la culture bd, la collection "à suivre" avait de la gueule !