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Un beau diptyque sous forme de récit un peu sombre lorgnant vers le polar mafieux dans la New York des années 1930.
Les graphismes sont soignés et proposent de belles ambiances d’époque.
Les deux récits sont classiques mais bien menés. J’ai adoré le premier, sur l’univers de la boxe et des paris sportifs. La deuxième histoire m’a moins touché, n’étant pas très fan de musique (je lui ai toujours préféré le silence), donc tout le côté « jazz » m’a laissé de marbre, mais la vie de ce jeune musicien idéaliste reste tout de même intéressante à suivre.
Surtout les liens entre les deux récits sont bien réalisés, cela offre un vrai enchevêtrement de qualité. A lire une fois.
extraordinaire, superbes bd,
super scénario, super concept, super dessinateur
une perle rare
l'ambiance est superbement réussi, le miroir blues/boxe est digne des grandes histoires de la prohibition
Blue Note ou les dernières heures de la Prohibition relate le retour d'un boxeur déchu sur le ring et l'arrivée d'un bluesman talentueux dans un club huppé dans le New York ou Chicago des années 30. Nous suivons leurs chemins respectifs qui vont être amenés à se croiser à plus d'une reprise le tout sur fond de jazz, d'alcool et de gangsters teigneux.
Graphiquement, le trait de Mikaël Bourgouin est très bon et retranscrit beaucoup d'émotions sur le visage des personnages. L'histoire étant sombre et peu joyeuse, la coloration et l'encrage sont par conséquent plus appuyés.
Certaines planches représentant l'émotion suscitée par la musique sont de toute beauté et le découpage ne présente aucune faiblesse: c'est dynamique et parfaitement lisible. D'ailleurs mention spéciale à la double planche du premier combat de boxe sur fond noir et doté d'une seule phrase, tout passe par les cases et leur organisation: un régal !
De multiples références sont amenées au détour de dialogues ou scènes avec notamment la lune du guitariste Emmet Ray, Lester Young, Al Capone…
L'édition intégrale est dotée d'une très belle couverture et je recommande la lecture en écoutant un album de Duke Ellington ou de Fletcher Henderson.
Une bande-dessinée d'excellente qualité où il n'y a pas de fausses notes à déplorer.
Blue note nous entraîne dans une Amérique qui vit les dernières heures de la prohibition. Les politiques ont compris qu'il y avait plus à perdre d'interdire que d'autoriser l'alcool. Cela va modifier la donne dans le milieu des gangsters. C'est dans ce contexte qu'un boxeur un peu désabusé par autant de corruption joue son va-tout en essayant de renouer avec son passé glorieux.
Le trait est sobre et violent à l'image de ce polar noir. Il y a certes quelques touches de jazz qui donnent un peu d'espoir telle une note bleue. Le scénario demeure un peu imprévisible ce qui fait la force de l'oeuvre. On verra bien qui gagnera le deuxième round. Pour autant, ce n'est pas une de ces lectures que je retiens.
Concept très original, Blue note nous propose de suivre les destins croisés de deux personnages, un boxeur et un guitariste de Blues, dans les dernières heures de la Prohibition. Le premier album suit le boxeur, le second le musicien. Ils se croiseront à peine mais interagirons dans la même temporalité. On retrouve un peu l'idée de Vortex que j'avais chroniqué dans cette rubrique il y a quelques temps. A noter que pour une fois l'illustration de l'intégrale est moins belle que celles des deux albums originaux. En outre une édition de luxe n&b tirée à 260 ex chez Bruno Graff existe. Un peu chère mais les le boulot d'encrage de Mickaël Bourgoin peut justifier une petite folie sur cet album si vous le trouvez.
Blue note est une bd d'auteurs. Deux artistes inspirés par l'envie de nous faire vivre une ambiance, celle des nuits pluvieuses de la Prohibition, de ses clubs de jazz tenus par des Parrains et de ses match de boxe truqués. Ce qui saute aux yeux à l'ouverture de l'album ce sont les encrages de Mickaël Bourgoin, élément essentiel dans le visuel de ce projet (dès la page des crédits le dessinateur l'annonce). Pour sa deuxième série publiée le dessinateur a souhaité se lancer dans le grand bain, inspiré par Toppi et Breccia et on peut dire que la prise de risque s'est avérée pertinente tant l'ensemble respire la fumée, les atmosphères et livre quelques pleines pages absolument sublimes lorsqu'il s'agit d'illustrer la magie de la musique du personnage de guitariste virtuose R.J. A ce titre, il est dommage qu'une version grand format n&b n'ait pas été prévue par l'éditeur (hormis le tirage de tête en nombre limite et au coût élevé) tant ces planches auraient mérité plus de place.
On écarquille donc les yeux sur la beauté de ces petites cases très minutieuses et prends le temps d'admirer les quelques pages où les auteurs prennent leur place. Le trait peut ressembler par moment à celui de Gary Gianni, avec cet effet plume d'oie doublant les traits et surtout ces volutes incroyable qui désintègrent par moment les dessins dans une inspiration vraiment atypique et magnifique. C'est tellement réussi que l'album paraît parfois trop sage et l'on imagine un Bourgoin jouant des cadres de cases avec des débordements volontaires... J'ai vraiment découvert un illustrateur de très grand talent qui propose quelque chose de neuf que je ne saurais rattacher à une école graphique. Il n'a pour le moment rien réalisé d'autre en BD mais je guette un prochain projet!
L'intrigue (réalisée à quatre mains) aurait pu être basique, classique. Le simple fait de poser le contexte du dernier mois d'une époque bien connue permet de borner l'intrigue en densifiant la tension. L'histoire est celle de l'ambition, celle de RJ, guitariste d'exception à qui tout sourit ; celle de Jack, ancienne légende des rings contraint de reprendre les gants en fuyant la gloire. Deux destins croisés qui se croiseront effectivement tout au long de ce double album construit en miroir. La subtilité de l'imbrication des deux histoires est une vraie réussite car ce n'était pas évident d'en dire si peu tout en maintenant des révélations en deux temps tout au long du récit. Chaque album a son unité, son héros, qui rencontre brièvement l'autre, avant que tout se rejoigne en toute fin du second volume. C'est une histoire triste que l'on nous narre, celle de personnages mangés par la ville, par leur ambition et celle des autres. Des talents qui ne seront jamais réellement libres, soit car ils sont en avance sur leur époque soit car ils appartiennent au passé. C'est un peu trois périodes qui se rencontrent dans Blue note: celle d'un âge d'or d'avant la Prohibition, celle finissante de la Prohibition, la nouvelle ère ouverte par RJ.
Les meilleures BD sont souvent celle que l'on n'attend pas, celles qui nous surprennent. Blue note en fait partie en réussissant incroyablement l'alliance du texte et de l'image, de personnages forts portés par des thèmes passionnants, iconiques (le musicien de blues noir, le boxeur irlandais) et une époque hautement visuelle et familière dans l’imaginaire collectif. C'est une très belle histoire, dure et inspirée que nous proposent Bourgoin et Mariolle, un blues à l'encre de nuit, une BD qui fait honneur à une bibliothèque et que l'on relit régulièrement.
Une interview des auteurs a été réalisée par le site Bdgest.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/11/02/blue-note
Très bon second tome, même si j'ai préféré le premier. En tout cas les recoupements entre les deux albums se font bien. Le dessin est toujours aussi royal (quelles couvertures !) et l'atmosphère swing & bourbon des speakeasies est un pur régal.
Années 30. New-York. La Prohibition, la boxe, le jazz. Tout un programme.
Au milieu des mafias, des organisateurs de matchs truqués, des arnaqueurs et petits magouilleurs en tout genre, Jack Doyle, boxeur idéaliste, revient pour un dernier combat dans une ville qu'il déteste et qu'il s'était juré de déserter à jamais. Bien sûr, les dés sont pipés et il va vite se retrouver dans la panade.
Si le scénario a des airs de déjà-vu, tout est compensé par un très beau dessin et une atmosphère pesante très prenante. Le trait réaliste est impeccable et l'encrage et la colorisation sombre soulignent parfaitement le ton sombre de l'histoire et les sentiments de désillusion et de mélancolie qui accompagnent les personnages.
Une très bonne lecture pour ma part, qui plaira très certainement aux amateurs de Scorcese.
J'avais été plutôt mitigé face au premier tome. Je trouvais le dessin et l'atmosphère de fin de prohibition assez emballants, mais l'histoire était de facture très classique, sans vraiment de surprises. Et bien je suis conquis par ce second volume, qui nous ramène dans la ville théâtre des (més)aventures de Jack Doyle, sur les traces de RJ, un jeune musicien de blues dont on va va suivre l'ascension (ascension qui ne sera évidemment pas linéaire). Le dessin est très beau, à l'image de la couverture. Mikaël Bourgoin nous offre quelques doubles pages somptueuses, en traduisant par le dessin les envolées musicales de ces bluesmen de génie.
Le récit est plus dense et prenant, les personnages plus habités, moins caricaturaux. La construction est habile, l'histoire se déroule concomitamment au premier épisode, les récits s'entrecroisent, et on apprécie les nombreuses cases qui font écho au tome initial. Bref, une très belle BD à posséder !
Voilà plus d’un an que je conseille cette BD à tous les amateurs du genre. Et la sortie de la version intégrale en cette fin 2016 est l’occasion d’en refaire la promo. Blue Note est un diptyque publié en 2013 et 2014 par Mathieu Mariolle (scénario) et Mickaël Bourgoin (dessin), deux auteurs que je ne connaissais pas. Et je dois dire que ces deux jeunes gens sont à l’origine d’une de mes plus grosses claques de ces dernières années en termes de bande dessinée.
Sous-titrée « Les dernières heures de la prohibition », la BD dépeint un New-York du début des années 30, plus précisément lors de la fin de cette période d’interdiction de l’alcool. Le premier tome se concentre sur un boxeur au sommet de sa célébrité ayant tout plaqué pour s’enfuir de cette ville gangrénée par la corruption, les trafics et la violence. Mais il se retrouve à renfiler ses gants une dernière fois pour le meilleur ou pour le pire. Dans le second tome, au contraire, on s’intéresse à un jeune bluesman désirant quitter son Mississippi natal pour aller jouer devant de vrais fans de musique. Mais en découvrant la célébrité à NY, il découvre fatalement la face cachée de cette grande ville.
D’ordinaire, je ne suis pas fan des versions intégrales, mais l’importance de celle-ci est capitale pour la lecture de cette œuvre. En effet, les deux histoires – bien qu’a priori différentes – vont se recouper et se croiser à des moments totalement inopinés pour ainsi créer des effets absolument délectables. Je conseille donc évidemment aux intéressés de lire les deux tomes d’affilé pour discerner toutes les subtilités du scénario. Pour résumer, les deux récits nous montrent un combat acharné entre l’intégrité de deux personnages et le monde de la nuit New-yorkaise et ses multiples tentations.
Admirablement bien écrit, dans un registre film noir du plus bel effet, le scénario prend aux tripes. De plus, Mariolle dissémine çà et là une tripotée de références croustillantes comme le titre, évidemment inspiré de la fameuse ‘‘note bleue’’ propre à la musique Blues, mais également certains personnages comme RJ, avatar de Robert Johnson, ou encore Cab, clin d’œil évident à Cab Calloway. Mais en plus d’avoir un scénario absolument époustouflant, Blue Note est également incroyablement bien mis en image. Le dessin et la colo de Bourgoin collent parfaitement à cet univers sombre. Tantôt un clair-obscur brutal, tantôt un graphisme très subtil agrémenté de couleurs marquantes… Bref, il s’agit là d’une des BDs les plus prenantes qu’il m’ait été donné de lire ces dernières années. Même sans être fan de blues, de boxe ou de film noir, le scénario ET le dessin ont de quoi émouvoir les plus sceptiques lecteurs.
J'ai acheté l'intégrale de Blue Note sortie il y a une semaine et quelle claque !!
Déjà le dessin et les couleurs retranscrivent impeccablement bien cette époque Américaine.
Mais le scénario est tout simplement parfait sans aucune fausse note.
La première partie raconte l'histoire d'un boxeur qui croise ici et la le chemin d'un musicien.
La seconde partie raconte l'histoire de ce musicien qui croise ici et la, le chemin du boxeur.
Chacune des 2 histoires est racontée selon le point de vue d'un des 2 protagonistes.
C'est un pari osé mais l'ensemble est parfaitement ficelé, agencé et nous livre une histoire renversante et bouleversante.
Du début à la fin, je n'ai eu qu'une seule phrase en tête : "purée, qu'est-ce que c'est beau !!". De la couverture à la dernière case, du trait délicat à la colorisation, des scènes d'action aux moments plus intimistes, tout n'est que grâce.
Quand à l'histoire, c'est celle d'un ancien boxeur qui revient dans une ville qu'il avait décidé de ne plus jamais revoir, suite à une carrière qui s'annonce glorieuse. Il trouvera évidemment bien d'autres chose dans cette ville dangereuse, qui vit ses derniers jours avant la fin de la prohibition.
L'ambiance glauque et sombre est très bien rendue, et l'on plonge dans une histoire que le titre et le sous-titre de l'album ne laissent en rien présager : boxe, paris truqués, journalisme, vengeance, complots et... musique.
Je ne connaissais si le scénariste, ni le dessinateur, et pour cette découverte c'est un sans faute.
New York, la prohibition connait ses dernières heures, deux "pommés" essaient de se frayer un chemin vers une vie meilleure, altérée jusque là par les mafieux du coins .
Une trame d'évènements communs racontée à travers 2 tomes de 70 pages, chacun développant l’histoire du point de vus d'un des protagonistes (un musicien de jazz en devenir et un boxeur sur le retour). Principe déjà utilisé avec succès sur la série "Quintett" mais avec l'avantage cette fois-ci de garder le même dessinateur pour chaque album.
Illustré brillamment par les dessins sombres et hargneux de Mickaël BOURGOUIN (que je découvre sur cette série), le scénario nous entraine dans les bas-fonds des nuits New-yorkaise. Nos deux héros ne sont pas ménagés et vont devoir en découdre pour s'en sortir.
Passionnant, ce diptyque n'a rien à envier à l’ami Scorsese !
Malgré un scénario déjà vu cent fois; un idéaliste paumé rattrapé par ses vieux démons, cet album est d'une belle noirceur.
La vraie bonne idée est de l'avoir transposé dans le milieu corrompue de la boxe. Dés la première case le sang coule et les coups pleuvent, le ton est donné.
Notre héros qui refusent tout compromis est un looser magnifique, on pense à Raging Bull de Scorcese et à bien d'autres encore.
Le tout servi par des dessins impeccable ou la violence et le mouvement donne un bel album.
Une superbe atmosphère blues et on sent -tant mieux- que le jazz va accroître sa place au fil du récit. Un des coups de cœur de l'automne.
Extraordinaire album, une vraie réussite.
Une plongée dans un monde gangréné pa la Prohibition à travers la vie d'un homme à la recherche d'un passé glorieux, pris en tenaille par les milieux mafieux.
Le dessin sombre à souhaits convient parfaitement à l'atmosphère générale
On reste scotché à ces 70 planches et quand arrive la dernière, on n’a qu’une seule envie : découvrir le second et ultime round.
Un étonnant premier opus, aux ambiances toutes Scorcesiènes.
Le dessin est nerveux et les couleurs parfaitement en adéquation avec la représentation de l'époque. Le deuxième round est attendu !
La boxe est au centre de ce premier tome, mais on devine que le jazz va devenir de plus en plus envahissant par la suite. Tant mieux car cela donne parmi les meilleures planches de Bourgoin. Un régal