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« Spider-man, l'intégrale 1982 » constitue peut-être la meilleure année pour Spider-man avec ce choc devenu mythique contre le Fléau, ou quand la ruse, l'adresse et une détermination acharnée finissent par venir à bout de la force pure.
Sans atteindre ce sommet, les parties avec la jeune Captain Marvel en plein désarroi puis des super- criminels plus aguerris comme
Mister Hyde/Cobra/Feu follet sont également d'excellente facture et pour les aventures un peu moins excitantes au niveau scénario, le style impeccable puissant, dynamique et chaleureux de John Romita Jr suffit à mettre tout le monde d'accord !
Une intégrale à recommander donc et chapeau bas aux talentueux artistes de 1982 !
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/10/spider-man-lintegrale-1982-roger-stern.html
Le Noir dans la BD de super-héros (5). Après plusieurs combats contre le Tisseur, le Kingpin apparaît pour la dernière fois dans Amazing Spider-Man #197 (Marvel-1979). Ce qui permet de terminer de poser les bases Noires de ce personnage.
En effet, comme dans tous bons Polars, le chef de la Pègre new-yorkaise a une faiblesse : son amour pour sa femme, la superbe et grande brune Vanessa Fisk.
Et c’est une odyssée qui nous est contée dans cet épisode de Spider-Man qui souligne la force de la volonté de ce vilain.
Ainsi, laissé pour mort au fond de l’ Hudson river après un combat avec le Tisseur, le Kingpin va-t-il remonter à la surface, errer dans les rues de New-York, sa ville, en amnésique puis victime d’un accident de voiture, se trouver hospitalisé et retrouver la mémoire, et sa force.
Mais, sa femme va lui donner un ultimatum : soit il arrête sa carrière criminelle à minuit pour partir avec elle et passer le reste de sa vie avec elle soit il l’abandonne. Ce sera donc son dernier avec Spider-Man affaibli et blessé qui s’arrêtera.
Car le Kingpin puissant et immense par son physique dira : « Moi, dont le pouvoir fait trembler le monde, je tremble d’amour pour toi ». Et le Kingpin d’obéir à sa femme. Ultime apparition du chef qui reviendra plus Noir et plus cruel quelque temps après dans le run de Daredevil. Retour orchestré par le Maître Frank Miller dans la pure tradition des grands Films Noirs de ce personnage redessiné.
Les Auteurs de cette sortie de scène rapide et dans un combat chorégraphié sont donc les stars des années 70/80 de Marvel sur ce titre vieux de 30 ans alors: Marv Wolfman ( Scénariste), Keith Pollar ( Dessinateur) et Jim Mooney ( Encreur).
Le Noir dans la BD de super-héros (2). 1972 dans le comic Amazing Spider-Man est l’année où apparaît pour la première fois le terme de GangsWar/ Guerre des gangs dans l’univers Marvel avec la création du vilain chef de gang, Hammerhead.
En effet, le Caïd/ Kingpin a quitté New-York et a laissé la Pègre sans chef. C’est ainsi que dans Amazing Spider-Man #113, 114 et 115 (1972) éclate une guerre des gangs entre le traditionnel Hammerhead et le technologique Doctor Octopus.
Qui sont les Auteurs ? Le Scénariste Gerry Conway qui représente la nouvelle génération des auteurs des années 70 après les adieux du génial Stan Lee et de John Romita Sr, Dessinateur et Encreur, qui fait aussi ses adieux au personnage.
A noter qu’il existe 3 guerres des gangs dans l’univers Marvel et qu’une quatrième se prépare dans un grand crossover en 2023 avec les séries Amazing Spider-Man, Spider-Woman, Daredevil …
Et il faut surtout souligner que Spider-Man est avant tout un super-héros urbain et dans toutes les Planches, depuis sa création, on le voit tisser sa toile dans tout le ciel new-yorkais. Donc, il est très proche de l’univers de la rue et de ses criminels.
Donc, en 1972, Kingpin est en prison et c’est la guerre des gangs ouverte entre Doctor Octopus et Hammerhead pour prendre le contrôle de la Pègre de New-York.
Qui est Hammerhead ? Un caïd de basse-main avec une tête immense de « bélier » (voir la couverture) qui règne sur un gang, à l’ancienne.
En effet, ses « hommes » sont en costume, mitraillette de la Prohibition, aux sales gueules et lui emploie un argot new-yorkais avec des vieilles expressions « dur de dur », « fini les jeux de gamins », a un cigare et une « poupée » qui s’en va lorsqu’il est en « réunion ». Enfin, il ne sait rien de son passé sinon son admiration pour Al Capone.
Nous sommes donc en présence des codes du Film Noir pour la création de ce personnage et cette guerre dans laquelle il veut devenir le « roi du crime ».
Comme Al Capone, comme tout chef, il sort de l’ombre et veut sa part du gâteau et si possible la meilleure.
Donc, 1972, adieux de Lee et Romita (L’Age d’Or) sur un air de nostalgie de Film Noir des années 20,30 pour leur personnage.
Le Noir dans la BD de super-héros (1).Le Kingpin/Le Caïd en VF, désigné comme le chef de la Pègre new-yorkaise, apparaît pour la première fois dans "Amazing Spider-Man" #50 (1967) puis "Amazing Spider-Man" # 51 et #52.( en premier rôle et adversaire du super-héros américain Spider-Man).
Quels sont ces créateurs ? Le très grand Scénariste, Stan Lee, inventeur de Hulk, Iron Man, Daredevil …qui nous a quittés en 2018.
Et le très grand Dessinateur et Encreur, John Romita Sr, qui, après avoir dessiné des histoires d’amour et Daredevil, restera éternellement lié à la série Spider-Man et qui nous a quitté il y a quelques mois.
Les raisons du succès du vilain ? Stan le voulait riche et massif. Romita s’inspire donc de l’acteur Robert Middleton et crée un méchant énorme en muscles (150 Kg) et non en graisse. Ce qui fait la force de ce géant.
Alors que Romita apporte la modernité aux récits de Peter Parker/Spider-Man et à son entourage, ainsi crée-t-il des ennemis empruntés aux animaux ( le Rhino, le Vautour, le Lézard ….) mais aussi introduit-il le Noir dans ce comics de super-héros avec l’ascension du Kingpin.
En effet, dès la première séquence, Spider-Man arrête des voleurs. S’ensuivent des portraits de voleurs avec leurs gueules de malfrats, les chapeaux, les costumes de la rue et le Kingpin qui veut devenir le chef de la Pègre, leur PDG. Il utilise donc ses lieutenants et veut même éliminer Spider-Man, à l’ancienne, en le noyant.
L’épisode # 51 se termine par un gros plan sur les mains dominatrices du Kigpin et le #52 sur lui en gros plan détruisant New-York en maquette (tout un symbole). Face au super-héros, il s’enfuira non en lâche mais avec toujours un plan derrière la tête.
Dans les années 80, en devenant plus réaliste et plus violent, le Maître, Frank Miller, donnera à ce personnage une puissance de Némésis à cet ennemi de Daredevil en rendant hommage à tous les caïds des Films Noir.
1967, une date donc importante pour la Maison des Idées.
« Spider-man, l'intégrale 1984 » n'est pas la pire époque pour Spider-man.
Certes, Stern et De Falco tirent sur la corde en surexploitant le Super Bouffon, remake « modernisé » du plus ancien adversaire de Spider-man, mais le brusque apparition de ce nouveau costume noir issue d'une aventure parallèle change la donne, ce costume futur Venom, se montrant vivant et potentiellement agressif après avoir été évincé.
Au rayon « menace », le Puma et le Scorpion sont des adversaires aussi crédible qu’intéressant et la présence du Boulet, bien que trop courte fait brutalement changer Spider-man de division.
Les styles de Frenz et de Romita Jr sont plaisants, c'est moins le cas pour Leonardi clairement en dessous.
Au final donc, une année 1984 plutot dans la moyenne haute des aventures de Spider-man !
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/04/spider-man-lintegrale-1984-roger-stern.html
« Spider-man, l'intégrale 1983 » ne constitue pas un moment fort de la longue carrière de Spider-man.
Peu d'opposition de qualité à signaler, le Super-bouffon personnage clé de cette année 83 ressemblant déjà un « reboot » du Bouffon vert par des scénaristes en mal d'inspiration.
Quant au reste, mis à part le Penseur fou sous exploité et le prometteur Boulet qui sont des criminels au dessus de la catégorie de Spider-man, le lecteur doit retrouver le vieux Vautour en bout de course, le minable Homme-échasses, le comique Homme-grenouille et des mafiosi de caniveau...
Le seul intérêt de cette intégrale réside paradoxalement pour moi dans les scènes narrant le quotidien de Peter Parker, étudiant en fac de science, travaillant comme photographe pour joindre les deux bouts et passant entre les bras d'irréelles créatures de rêve.
L'érotisme léger et la chaleur du trait de Romita confère un coté attachant à cet étudiant looser qui pourrait être chacun d'entre nous...pour le reste Stern et Mantlo n'ont pas fait d'étincelles !
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/08/spider-man-lintegrale-1983-roger-stern.html
« Spider-man, l'intégrale 1981 » propose une grande variété d'histoires et de belles nouveautés avec l'apparition de nouveaux super criminels comme Hydroman ou Speed demon.
Le duo O'Neil/Romita JR joue son rôle, tout en montrant un étudiant en situation de précarité financière et en proie au doute sur sa vie amoureuse comme le montre l’éloignement inexorable de la jolie Debbie.
Namor et les Terrifics viennent jouer les guests et faire oublier quelques facilités (Ramrod, la Gargouille) voir repompage grossier de King-Kong lors de la fusion pas très heureuse entre Hydroman et l'Homme-sable.
Deux histoires sortent du lot, celle avec Moon knight et celle avec le Punisher, toutes deux vibrantes d'un réalisme plus dur et accrocheur, et bénéficiant des styles plus différencies de Mc Leod et Miller.
Pas le comics du siècle sans doute, mais on passe tout de même un sacré bon moment !
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/07/spider-man-lintegrale-1981-denny-oneil.html
« Spider-man, l’intégrale 1964 » fera passer un agréable moment à l’amateur de vieux, très vieux comics.
Le style de Ditko semble bien sur dater de Mathusalem, mais il possède un charme rétro assez plaisant.
Bien sur toutes les intrigues ne sont pas formidables mais cette intégrale offre un aperçu de pratiquement tout l’univers de Spider Man avec ses plus grands ennemis, les plus sérieux étant le Bouffon Vert, Octopus en raison de leur intelligence ou Electro ou l’Homme Sable en raison de l’étendue de leurs pouvoirs, mais aussi ses alliés occasionnels comme la Torche ou Daredevil.
Du coté de la vie « civile », Peter Parker représente le modèle du teen-ager banal de la classe moyenne américaine blanche avec un caractère honnête, travailleur et un grand sens moral.
Jeune homme « propre sur lui » des années 60, étudiant en chimie et photographe au Daily Bugle pour financer ses études et aider sa tante, Parker se distingue de ses camarade par le fait qu’il ait perdu des parents très tôt et ait été élevé par sa Tante May.
Ce qui rend Parker attachant est son manque d’assurance, le désastre de sa vie privée rongée par le terrible secret de sa double identité et la réputation de mal aimé de Spider-man.
Parker, étudiant timide, solitaire et asocial pour ses camarades, séduit pourtant des femmes par son coté mystérieux et ses brillantes résultats dans les matières scientifiques ce qui lui attire également des jalousies comme celle de Flash Thomson, le « sportif » fort en gueule et bagarreur typique des campus américains.
Mais souvent que ce soit avec Betty ou Gwen, ces relations amoureuses se révèlent au final compliquées et douloureuses pour Parker.
La relation qui le lie avec May, mère de substitution à la santé fragile est également prodigieusement touchante, la fameuse « Tante May » étant sans doute le plus gros talon d’Achille de Spider-man.
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/06/spider-man-lintegrale-1964-stan-lee.html
Si « Spider-man, l’intégrale 1971 » n’est sans doute pas un must absolu, force est de constater que les scénario tiennent bien la route, avec un Peter Parker plus mal dans sa peau que jamais après le meurtre de Stacy et terriblement tiraillé par sa double vie incompatible avec la vie normale d’un jeune homme de 20 ans.
La teneur sociale plus marquée (drogue, prison, minorités) bien qu’étonnante donne un coté plus relevé et bien ancré dans son époque aux aventures du Monte-en-l’Air New Yorkais.
Coté graphisme, Gil Kane n’a rien à envier à John Romita, son style plaisant étant comparable à celui de son historique prédécesseur.
D’un point de vue plus critique, si le Bouffon Vert demeure l’ennemi le plus excitant de Spider- man, on notera la présence de personnages peu inspirés comme l’horrible Morbius, le minable Rôdeur et la présence de seconds couteaux fadasses comme le Scarabée ou Iceberg.
Plus d'infromations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/06/spider-man-lintegrale-1971-stan-lee-roy.html
« Spider-man, l’intégrale 1970 » ne me laissera pas un souvenir très vivace.
Les dessins de Romita et surtout de Buscema sont toujours d’excellentes qualité avec un héros gouailleur évoluant dans les gratte ciels new-yorkais, mais Spider-man manque pour moi de renouvellement dans ses challengers charismatiques.
Le seul intérêt de cette intégrale reste les errements personnel de Parker, dévoré par son secret trop lourd à porter et par un terrible sentiment de culpabilité envers Gwen, qui accuse Spider Man de la mort de son père qui au passage avait découvert le secret de Parker.
Malgré cela cette intégrale conserve pour moi un fort goût de réchauffé.
Plus d’informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/06/spider-man-lintegrale-1970-stan-lee.html
« Spider-man, l’intégrale 1969 » est dans la moyenne des aventures du Monte-en-l’air.
L’épisode à rebondissements autour de la tablette permet de mettre en scène de nombreux ennemis du Tisseur, certains de premier rang comme le Caïd ou le Lézard, d’autres plus anecdotiques comme le Shocker et enfin certains franchement minables comme Marko ou même Silvermane.
On appréciera l’élégance et le raffinement du style de Buscema, plus élaboré que celui de Romita mais il manque à cette intégrale un épisode marquant pour être totalement enthousiasmante !
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/06/spider-man-lintegrale-1969-stan-lee.html
« Spider-man, l’intégrale, 1968 » bien que d’un niveau globalement tout à fait honnête, n’est pas pour moi le meilleur cru des aventures du Tisseur de Toile.
Si les dessins de Romita secondé par Don Heck sont de très bonne facture, les affrontements contre le Docteur Octopus et le Caïd sont trop classiques pour être pleinement intéressants.
Celui contre le Vautour, ennemi que j’ai toujours trouvé d’un petit calibre, est en revanche plus intense et dramatique en raison de la vulnérabilité du héros au moment de la bataille.
Coté privée, cela stagne un peu, Parker se rapprochant toujours plus de la belle Gwen Stacy et de sa famille, composée essentiellement de son vieux père, capitaine de police à la retraite.
Il est à noter la similitude entre la situation de Parker très liée à la santé fragile de Tante May et celle de Gwen, liée elle à un père âgé finalement assez vulnérable.
Cette intégrale vaut donc surtout pour moi par l’épisode ou Parker fait la lumière sur la mort de ses parents en Algérie.
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/06/spider-man-lintegrale-1968-stan-lee.html
« Spider-Man, l’intégrale 1966 » se lit plutôt bien.
Le style de Dikto passe assez bien pour l’époque même si certaines intrigues sont minimalistes et flirtent bien souvent avec le ridicule.
Celui de Romita est déjà plus élaboré et plus séduisant marquant la grande époque de Spidey.
Coté adversaires, Octopus, Kraven, le Bouffon Vert et le Rhino sont d’incontournables références assurant une solide opposition à notre Tisseur préféré.
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/06/spider-man-lintegrale-1966-stan-lee.html
« Spider-Man, l’intégrale 1978 », n’est pas globalement le meilleur des aventures du Tisseur de Toile.
Bien sur le long passage avec le Bouffon Vert ravira les fans, mais l’épisode s’étire un peu trop dans la durée pour ne pas finir par la lasser.
Même si les dessins de Andru restent de très bonne qualité, les débuts de Wolfman pourtant talentueux sont poussifs avec une galerie de super criminels « bouche trous » d’assez piètre composition.
Seul le dernier épisode, court mais succulent, mettant aux prises la légende Captain America allié à notre Tisseur face à une double menace de grande envergure, constitue le must relevant le goût de ce volume un peu trop fade à mon goût.
A la fin des années 70, Peter Parker semble avoir franchi un cap, perdu sa première amie, terminé ses études, et donc quitté le monde de l’innocence et de l’adolescence qui faisait une de ses particularités.
Seul son attachement viscéral à sa tante malade reste le principal point d’ancrage du personnage si touchant des débuts.
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/spider-man-lintegrale-1978-len-wein.html
Opinion en dehors des canons :
Le dessin de Steve Ditko est... bâclé ? Les visages sont évanescents, sans que l'on puisse déterminer qu'il s'agisse de la volonté du dessinateur ou de la vétusté des planches utilisées. Spider-Man porterait-il un masque afin de faciliter le travail de Ditko ?
La traduction semble réservée à un cercle d'initiés (qui sait en dehors des bobos ce qu'est un polard ?).
Concernant l'histoire : La mort de l'oncle Ben - l'événement fondateur - est allusive au possible. La vengeance mollassonne de Peter Parker y fait écho.
Détail dérangeant qui me hérissera toujours : L'incarcération des super-vilains dans leurs costumes bardés de super-pouvoirs. Les matons américains de BD sont d'une imprévoyance sans limite.
Blague à part, tout ceci est bien sûr le départ d'une aventure dont ses auteurs ne prévoyaient pas le succès planétaire. L'eussent-ils su, ils auraient sans doute affiné le scénario et le dessin.
Exceptionnellement un reboot s'imposait. On est en droit de préférer la série ultimate à l'originale.
Un regret : Le conflit Lee/Ditko n'est pas mentionné dans l'ouverture de cette intégrale. Il s'agit pourtant du plus célèbre litige de paternité et de droits dans l'univers des comics. Quand on publie une intégrale Spider-Man, c'est un comble de le passer sous silence...
Second regret : Le prix des intégrales (20 à 30 Euros). Spider-Man a été rentabilisé depuis des décennies. Il est temps de solder les premiers épisodes afin de permettre à tous de les découvrir et donner envie de lire les milliers d'aventures plus récentes pouvant être vendues au prix fort. Ceci dit, Marvel/Disney n'est pas réputé pour son désamour du dollar.
La mise en place de l’univers de Spider-Man progresse : on assiste à l’apparition des principaux vilains : après les premières apparitions du Vautour, de Docteur Octopus, de l’Homme-sable, du Lézard dans le premier volume (1962-1963), au tour d’Electro, du Caméléon allié aux Exécuteurs, de Mystério, de Kraven et du Bouffon Vert dont l’identité reste secrète.
La vulnérabilité du héros est un des ressorts majeurs des histoires : grippé, le super-héros est miné et sans force ; trop sûr de lui, cette assurance se retourne contre lui ; apprenant la maladie de sa tante au milieu d’un combat, le héros déguerpit face à l’adversaire et devant une foule ingrate.
Dans le civil aussi : la rivalité féminine entre Betty Brant et Liz Allen, toutes deux entichées de « Petey », le met dans une situation difficile même si amusante pour le lecteur. D’ailleurs, un suspense cocasse est maintenu autour de l’apparition de Mary-Jane Watson : la rencontre avec Peter Parker, organisée sous les hospices de Tante May, est différée d’épisode en épisode jusqu’au… tome 3.
Et la rivalité très m’as-tu-vu entre Spider-Man et Johnny Storm, la Torche humaine des Quatre Fantastiques.
Dans au moins deux épisodes, le dispositif baroque de la scène, du théâtre est développé : un vilain vante un spectacle en clamant la présence de Spider-Man ; celui-ci s’y présente et le combat avec les malfrats se déroule devant des spectateurs hypnotisés. L’un d’eux n’est autre que Matt Murdock aka Daredevil qui change de costume dans les coulisses.
À l’occasion du lancement de son fan-club, Spidey se rend à la soirée et le Bouffon vert l’y attaque ; ne voulant pas créer de panique, Spidey combat en faisant croire à un spectacle. À un moment, il disparaît le temps de redevenir Peter Parker puis il revient.
Bref, de bons moments de lecture…
J'ai acheté (en occase) quelques volumes par souvenir de mes lectures dans Strange Spécial origine et les albums "L'Araignée" du temps des éditions Lug. Je ne m'attendais pas à cette gifle: assister à la mise en place de l'univers Marvel et du personnage de Spider-Man est passionnante. Peter Parker est vraiment face à des dilemmes cornéliens, c'est une tragédie pop... Le poids de cette double vie, de cette clandestinité subie, la déchirure entre Peter Parker et Spider-Man est très bien analysée. Même les vilains sont tragiques. On n'a pas du tout cette attitude ironique postmoderne (pardon pour le gros mot) qui imprègne les comics d'aujourd'hui.
Le seul bémol pour cette édition est le parti-pris de colorisation: cette décision a-t-elle été nécessitée par la mauvaise qualité des planches ou des éditions originales ? Car on retrouve cette recolorisation pour les intégrales de Fantastic Four et Thor mais pas pour les X-Men.
Autre déception: le parti-pris de traduire et surtout de modifier le lettrage des couvertures reproduites en fin de volume. Une partie du travail de mise en page est perdu à mon sens. J'aurais préféré les couvertures originales.
Décidément il n'y a pas de mauvaise année pour Spiderman (enfin pour le personnage si : toutes les anées de puis sa naissance la pauvre). Les histoires sont encore bétons, passionnantes et donne envies d'en lire encore davantage (c'est pas humain d'être aussi bon scénariste). En tout cas c'est à lire de toute urgence si ce n'est pas fait.
Spiderman VS Gwen Stacy... quelle affiche mais même si cette dernière a rejetté toute lza faute sur Spiderman force est de constater qu'elle va finir par entredre raison ce qui facilitera la vie à ce pauvre Peter Parker. Cependant ses ennuis ne s'arrêtent pas là (ce serait pas ammusant sinon) mais voilà son meilleur ami confronter à la drogue et le retour du Bouffon vert bref la routine pour notre torturé Super héro. Enfin même si l'année est un peu plus calme que d'habitude ça n'en reste pas moins excellent. Quand je pense que j'ai bientôt fini ma réserve d'intégrale ça va être dur d'attendre la suite.
Voilà une année très stressante mais hélas très tragique aussi pour ce pauvre Peter Parker. en effet la mort du Capitaine Stacy (père de sa très chère Gwen) va jetté un froid entre les deux amoureux. En effet car avec la légendaire chance de Peter c'est Spiderman qui est désigné comme resposable de la mort du père de Gwen et même si cette dernière ignore la véritable identitée de Spiderman Peter lui la connait et pour cause. En tout cas même si la cnstruction des histoires est très répétitives elle sont toujours aussi passionantes à suivre.
Quelle amélioration en dessin ! De plus en plus passionnant !!!
L'année 1969 est encore une excellente année (décidément il n'y a pas vraiment de baisse de qualité depuis le début des intégrales bien au contraire).Peter Parker vit des aventures de plus en plus passionantes et son identitée secrète est de plus en plus difficile à cacher d'autant que le père de Gwen est un fin limier. D'ailleur je le soupçonne d'avoir devinner la véritée concernant l'identitée de Spiderman. Bon à l'année 1970 maintenant.
Année très difficile pour Peter Parker (mais comme c'est tout le temps comme ça ça change pas trop). Quoiqu'il en soit ses combats sont de plus en plus dur, ses problème sont de pire en pire et les gens sont toujours aussi ingrat à son égard (le pauvre il pourrait être un X-Men). En tout cas les histoires sont passionnantes et on en redemande d'ailleur c'est bien simple j'ai déjà commencé l'intégrale 1969.
C'est officliel : Peter Parker prend enfin son idépendence pour vivre dans le même appart que le fils de l'"ex"?-Bouffon Vert ce qui laisse présager des moment dur pour Peter quand l'ex-Bouffon Vert n'aura plus rien d'ex. Globalement cette intégrale est toujours d'un haut niveau (à part pour la mise en couleure évidament). On s'ennuit pas une seconde et ça se lit rapidement tellement c'est prenant.
Voilà encore une année riche en aventures, rebondissements, tourments et changement pour ce pauvre Peter Parker qui n'a décidément pas beaucoup de chance. Peter doit affronter beaucoup de coup dur tant sur le plan personnel que sur le plan super héroique mais quoiqu'il arrive il fait face et finit pas s'en sortir sans trop de casse. Pour avoir commencé l'intégrale suivante ça ne se calme pas au contraire.
Dans ce 1er intégrale, les 1ères histoires sont vraiments très courtes et pour cause, le sucès de Spiderman n'était pas prévu par beaucoup de monde et il a donc fait des début timides. Ce premier super héros adolescent et plutôt anti conformiste a connu beaucoup de succès. C'est bien normal, car le processus d'identification joue a fond avec cet ado brimé par ses camarades sous l'apparence de Peter Parker et ce super héros sur puissant sous l'apparence de Spiderman. Il est marrant de voir certains dialogues bien ancré dans l'époque et très naifs. C'est vraiment à partir de sa confrontation avec "Le vautour" et surtout "Docteur Octopus" que la psyché des personnages est de plus en plus developpé. Les dessins de Ditko sont parfois magnifique avec de très belles postures. Les couleurs sont d'époque, c'est à dire très criardes voir psychédéliques. L'intérêt va en grandissant et on s'attache de plus en plus aux péripéties d'un super héros finalement très humain.
C'est un bon volume,c'est plaisant de voir parker se débattre face a tous ses doutes et problèmes,et il y a des combats intéressants notamment contre le caid et le dr Octopus,avec un épisode dramatique vers la fin.
Cette intégrale permet de découvrir les toutes premières aventures de Spider-man,c'est très viellot, naif et manichéens mais ça a son charme.Personnelleemnt je me suis bien régalé à la lire.
Les histoires sont vraiment excellentes que ce soit au niveau des aventures de Spiderman à proprement parlé ou de la vie privée de Peter Parker. Les intrigues sont bien construites, les personnages intéressants est les situations bien exploitées. Bref l'année 1965 est excellente sauf pour ce pauvre Peter qui ne cesse d'avoir de la malchance.
1964 est une année difficile pour Peter Parker alias Spiderman. en effet ce dernier est plus malchanceux que jamais et confronté à des épreuves particulièrement pénible, tant sur le plan personnel que sur le plan super héroique. Mais 1964 est une année excellente pour nous qui avons le plaisir de dévorer les aventures de Spiderman comme quoi le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres.
A la fin de l'intégrale une question se pose : mais que va nous réserver l'année 1965 ? Et bien si vous voulez bien m'excuser je m'en vais chercher la réponse à cette question.
Dans cette première intégrale onfait connaissance avec Peter Parker alias Spiderman. On apprend comment il devient Spiderman, on assiste a ses premiers combats contre de super vilains et la façon dont il est acceuilli dans la société que ce soit en tant que Spiderman ou Peter Parker le résultat n'est pas franchement briant. Les histoires sont très prenantes et il est difficile d'en décrocher et ce malgré le côté vieillot.
Un bon moment de lecture.
On atteint avec ce tome des sommets. Là où les précédents se contentaient d'être très bon, celui-ci est excellent. Le quotidien de Peter devient exécrable et certains de ses pires ennemis reviennent le tourmenter. S'ajoutant à cela son entrée à l'Université, Jonah Jameson, les filles et sa tante malade, le costume se Spider-Man se fait de plus en plus lourd à porter pour le jeune Peter.