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BD en noir et blanc réalisé par Jiro Taniguchi que j’ai découvert grâce à ma lecture de Quartier lointain. Quelle ne fut pas ma stupéfaction devant la découverte de ce second chef d’œuvre !
Yoichi Yamashit travaille à Tokyo. Apprenant la mort de son père, il revient après une très longue absence à Tottori, la ville qui l'a vu grandir. Au cours d'une veillée funèbre, le passé des années 50 et 60 resurgit : l'incendie qui a ravagé la ville et la maison familiale, le dur labeur pour la reconstruction, le divorce de ses parents, ses souffrances d'enfant...
Lors de cette veillée, chaque membre de la famille apporte un éclairage nouveau sur la personnalité de ce père que Yoichi tenait jusque-là pour responsable du désastre familial. Le fils réalise finalement, mais trop tard, qu'il a sans doute été le seul responsable de leur douloureuse incompréhension.
J’aime le style de l’auteur, la profondeur de ses personnages sensibles et touchant. On vit intensément dans la peau du personnage central tout en découvrant les traditions japonaises. C’est du grand art ! Sublime dans tous les sens du terme ! Même le trait du dessin permet de décalquer les émotions ressenties par les personnages.
Jamais encore une BD ne m’avait laissé échapper quelques larmes. Cela renvoi incontestablement à des moments de vie que nous pourrions personnellement vivre.
Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 5/5 – Note Globale : 4.75/5
Cette histoire de famille est émouvante et triste. Elle raconte l'histoire d'un enfant de parents divorcés au Japon. L'album nous plonge dans la culture japonaise marquée par l'honneur, le travail, la tradition. Le dessin est agréable. Un très bon album.
Mon amour pour Jirô Taniguchi est infini et à chaque oeuvre découverte, je suis complètement envoûtée. Avec Le Journal de mon Père, le mangaka nous livre un opus d'une sensibilité à fleur de peau.
À l'annonce de la mort de son père, Yoichi doit retourner dans sa ville natale pour la veillée funèbre. C'est à cette occasion, qu'il redécouvre son père et se rend compte que ses rancœurs l'ont empêchées de profiter de ce père maintenant disparu.
Le scénario est sublime alternant moments présents et souvenirs du passé.
Ce roman graphique est profondément émouvant et prend aux tripes. C'est triste, plein de regrets mais il y a aussi de vrais beaux moments.
L'esthétique est sublime et impeccable comme d'habitude. C'est fin et délicat, avec pleins de petits détails.
Pour plus d'avis: http://aufildesplumesblog.wordpress.com
Comme souvent, Jirô Taniguchi donne l'impression de mettre beaucoup de lui-même dans ce manga et le résultat en est très réussi, avec un parfum d'authenticité et une sensibilité très bien développée tout au long du récit. Le dessin est fidèle à lui-même et il s'agit ici d'un très bel album, certes dénué de l'aspect fantastique qui fait partiellement le succès de "Quartier Lointain", mais cela permet à l'histoire d'être peut-être encore un peu plus humaine.
Comme pour le Gourmet solitaire, un Zoo en hiver ou Quartier lointain, le héros n’en est pas un, juste quelqu’un d’ordinaire pris par son existence, son travail, sa famille. Cet homme ordinaire qui s’aperçoit trop tard qu’il a manqué quelque chose, pire qu’il n’a rien compris à ce qui se jouait au tour de lui durant son adolescence.
Même si adoré est un peu galvaudé, j’ai adoré le rôle de l’oncle qui, petit à petit et l’alcool aidant fini par dire ses quatre vérités à notre héros qui n’est définitivement plus un. C’est la force de Taniguchi que de trouver une raison plausible à chaque action, dans une veillée funèbre tout cela ne peut pas se dire, à moins que petit à petit et l’alcool aidant…
Connait-on réellement notre famille proche ?
Le héros du "Journal de mon père" se rend compte en revenant au pays pour l'enterrement de son géniteur que cet homme qu'il avait jugé et rejeté n'était pas ce qu'il pensait.
C'est l'histoire de la vie d'un homme, d'une famille. Une histoire de gens comme nous, avec leurs joies et leurs déchirements. Taniguchi maîtrise admirablement la dimension humaine dans cette oeuvre remplie d'émotions. Le dessin en noir et blanc est très beau et favorise la plongée nostalgique dans le passé.
Une leçon familiale pour tous, une émotion forte, un coup de coeur.
Un livre vraiment émouvant où Taniguchi nous fait partager tristesse, regrets
et nostalgie.
Yoichi vient de perdre son père et retourne dans la ville où il a grandit (qu'il
n'a plus vu depuis 15 ans) pour se rendre à la veillée funèbre. Tout au long de
plus de 200 pages, c'est cette veillée qui nous est racontée, une veillée où on
se rapelle quel homme était le père de Yoichi, lequel Yoichi apprend en vérité
à réelement le connaître ce jour-là.
Le côté introspectif de l'histoire peut parfois être étalé de manière un peu
lourde mais au final ce livre ravit. C'est simple et très réussit.
La perception que l’on a du comportement de ses parents se modifie avec l’âge et c’est ainsi que petit à petit l’on commence à mieux comprendre leurs actions et leurs décisions. Mais que se passerait-il si au moment d’arriver à la maturité nécessaire pour comprendre des actions parentales que l’on désapprouvait au départ, on coupait tous les ponts, figeant ainsi ce processus de compréhension en plein berceau de l’adolescence.
C’est ce qui arrive à Yoichi, qui en désaccord total avec les actions de son père, quitte le domicile parental avant de vouloir/pouvoir comprendre son père. Ce n’est que 30 ans plus tard, lors de l’enterrement de son père, que ces yeux et son coeur s’ouvriront sur la véritable nature de son père. L’addition sera lourde pour Yoichi et ses 30 années d’aveuglement/isolement.
Si le scénario est moins original que celui de Quartier Lointain, ce chef-d’oeuvre n’en est pas moins émouvant. Une ode à la famille, une prise de conscience et la douleur d’un homme qui ne rencontre son père qu’après la mort de ce dernier. Emouvant, attention aux larmes.
Cette album est véritablement fantastique. Ce fut un grand moment d'émotion qui ne laisse pas insensible. Toute cette histoire parsemée de moments dur, de tristesse mais aussi de joie et de bonheur fait qu'on est entièrement pris dans cette histoire. Il est impossible d'en décrocher une seule seconde.
Un album incontournable.