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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Saigneurdeguerre Le 06/06/2021 à 21:04:34

    Amiens. Juin 1937. Hortillonnages.

    Luigi œuvre avec amour à la culture, notamment, des fraises qui lui serviront pour confectionner ses confitures. Le journaliste qui s’intéresse à la vie en Allemagne durant la guerre débarque pour poursuivre son enquête. L’histoire reprend au moment où ils arrivent dans le camp de prisonniers. Surprise : l’homme qui les attend à l’entrée est un Français, un chef de zone du camp, Onésime Decombray. Il les conduit dans un baraquement occupé par des « droit commun ». Pour Onésime, ces jeunes gens ne sont ni plus ni moins que des criminels. Nos Lulus n’en reviennent pas. Très vite, ils deviennent copains avec deux petits voyous, peut-être pas si mauvais que ça…

    Critique :

    On retrouve la même équipe que pour le premier album de « La Perspective Luigi ». J’avoue avoir moins apprécié les dessins et la mise en couleur, quant au scénario de Régis Hautière, il s’intègre parfaitement dans ce que nous savons déjà des Lulus.

    Camps de prisonniers civils : un pour les hommes, un pour les femmes. Les quatre garçons ne voient leur copine Luce que trois heures par jour. Le restant du temps, hommes et femmes restent enfermés dans leurs camps respectifs. En cette année 1916, les conditions ne sont pas roses pour les prisonniers, surtout en hiver, mais des colis leur parviennent. Pour nos Lulus, habitués depuis le début de la guerre aux conditions de vie très difficiles, ce n’est pas plus terrible que ce qu’ils ont déjà connu. Mais rester là à attendre la fin de la guerre, ce n’est pas dans l’esprit des Lulus. Ils vont tout faire, malgré les risques, pour s’évader… Comment faire pour emmener Luce qui est dans l’autre camp ?

    Saigneurdeguerre Le 05/06/2021 à 21:38:29

    Amiens. Octobre 1936.

    Luigi est attablé dans un petit troquet. Face à lui, un homme qui recherche toute personne ayant vécu en Allemagne durant la Grande Guerre pour recueillir des témoignages de ce qu’était la vie là-bas…

    Rappelez-vous, nos quatre Lulus plus une, espérant se rendre en Suisse, se sont trompés de train. Celui-ci est arrivé à destination. Berne ? Zürich ? Neufchâtel ? … Genève, peut-être ? … Hm… Non ! Berlin ! … Berlin ? Mais ce n’est pas en Suisse, ça ! … C’est bien là tout le problème…

    Critique :

    Changement dans l’équipe. Régis Hautière est toujours au scénario, mais au dessin, c’est maintenant le jeune et talentueux Damien Cuvillier et David François à la couleur. Cela en décevra certains, d’autres n’y prêteront pas trop attention puisqu’on entre dans une autre perspective, celle de Luigi.

    Changement d’époque aussi. 1936… Mais c’est pour mieux revenir vingt ans plus tôt en 1916. Nous allons enfin découvrir ce qu’il est arrivé aux Lulus en Allemagne… Mais comme je ne suis pas corruptible, vu que vous ne me payez pas assez cher, je ne vous en dirai pas un mot.
    Bon, allez, pour cesser de voir la demoiselle en beige arrêter de sangloter, je vais vous confier quelques éléments. Ils vont rencontrer des orphelins allemands dont un qui déteste particulièrement les Français, vu que son père a été tué au combat dans ce maudit pays (c’est son point de vue, pas le mien, inutile de sortir vos fusils de chasse). Les Lulus vont découvrir qu’à Berlin beaucoup de gens ont faim à cause du blocus naval qui empêche de ravitailler le pays avec des denrées produites ailleurs.

    Je n’en dirai pas plus, même si vous torturez ma petite sœur !

    Saigneurdeguerre Le 05/06/2021 à 20:06:11

    Janvier 1919. Quelque part en Picardie, là où les combats ont été parmi les plus violents.

    Lucien et Luigi partagent un morceau de pain sur des champs, ou des bois, allez savoir, labourés par des obus. Ils veulent se rendre à Valencourt où se trouvait leur orphelinat, persuadés que ce serait le premier endroit où leurs deux amis disparus, Ludwig et Lucas, songeraient à se rendre. Soudain, ils sont mis en joue par deux soldats. Pourquoi ?

    Critique :

    Les auteurs continuent leur excellent ouvrage. Voilà une suite entièrement consacrée à Luigi et à Lucien qui ne veulent plus être séparés. Lucien et sa jambe de bois, Lucien qui ne peut plus galoper comme avant. Au cours de ce périple, ils vont retrouver quelques têtes connues ou en entendre parler. La tension est élevée et l’humour du premier album semble bien loin, et pour cause, tout n’est que ruines, morts et disparitions… Ajoutons-y la faim, même si les Allemands ne sont plus là pour piller la nourriture. Les Allemands ne sont plus là ? Ah, ben si ! Il en resterait bien un…

    Toujours aussi passionnante, l’aventure se poursuit. Le prochain numéro devrait mettre à l’honneur Luce ! La petite Belge qu’ils avaient recueillie et qui, devenue demoiselle se devait de rester en Belgique occupée avec sa grand-mère.

    Saigneurdeguerre Le 04/06/2021 à 23:28:10

    Troyes. 11 novembre 1918.

    Les cloches sonnent à toute volée. Que se passe-t-il ? La guerre ! La guerre est finie ! Tout le monde se réjouit. Tout le monde ? Non ! Lucien qui a perdu une jambe et qui n’a eu la vie sauve que grâce à Luigi se morfond. Une jambe et ses trois amis, plus que des frères, en moins… Pas de quoi fêter ça !

    Critique :

    La guerre s’est achevée. Lucien est dans un triste état. Même si côté physique, il fait de gros progrès, le moral est en berne. Heureusement pour lui, une gentille infirmière veille… Ce qui n’est pas particulièrement bien vu par la hiérarchie qui estime qu’elle passe trop de temps auprès de ce patient.
    Pour lui faire penser à autre chose, l’hôpital où il est soigné étant un orphelinat avant la guerre, et découvrant que Lucien avait vécu dans un établissement semblable, la brave Adélaïde lui fait raconter son histoire : comment il est devenu orphelin, qui étaient ses amis, ce qu’ils sont devenus.

    Cet album permet de découvrir l’arrivée de Lucien à « La Maison des Enfants trouvés », comment il se lie avec Luigi, Ludwig et Lucas pour former la bande des Lulus et affronter celle d’Octave composée de grands qui mènent la vie dure à tous les autres.

    L’inquiétude de Lucien est d’autant plus grande que, même si la guerre est terminée, il est toujours sans nouvelles des trois autres Lulus et de leur amie restée en Belgique occupée par les Allemands.

    Saigneurdeguerre Le 04/06/2021 à 22:06:06

    Janvier 1918. Une forêt quelque part dans le nord de la France.

    Les 4 Lulus sont dans de sales draps. Encore ? Ben, oui et on ne peut pas dire qu’ils l’aient fait exprès. Ils ont quitté la Belgique dans le but de rejoindre l’abbé et les autres orphelins en France non occupée, en passant par la Suisse. Dans une immense forêt, ils ont déniché un très grand chalet. Ils se demandaient s’il était habité. Ils connaissent la réponse : ils sont attachés et bâillonnés dans l’une des caves de la demeure…

    Critique :

    Des cinq premiers albums, celui-ci est le plus sombre. La guerre touche à sa fin, mais ça, ils ne pouvaient le deviner. Malgré eux, ils font la connaissance de quelques membres de la Société des « Gentils Hommes » qui vont leur proposer un marché qui provoquera l’éclatement du groupe. Faim, froid, humidité, danger, peur, trahison sont au rendez-vous de cette cinquième aventure qui verra la fin de la guerre… Certes ! Certes ! Mais pas la fin des aventures de nos quatre orphelins mousquetaires.

    L’histoire des Lulus est rapportée par un très vieil homme, un arrière-grand-père. C’est l’un des Lulus, mais lequel ?

    Saigneurdeguerre Le 03/06/2021 à 19:34:27

    1917. Belgique.

    Rappelez-vous : nos quatre Lulus, plus une, pensaient être montés à bord d’un train à destination de la Suisse, d’où ils se rendraient en zone française non occupée. Malheur ! Ils se sont trompés de train et, du coup, se sont retrouvés en plein cœur du Reich allemand. Que faire ? Reprendre un train en espérant que ce soit le bon et qu’il arrive bien en Suisse. Dans le wagon de marchandises où ils prennent place, ils crèvent de chaud. Ils ont faim. Ils ont soif. Peut-être que les caisses embarquées dans le wagon de marchandises contiennent ce qu’il leur faut ? Pas de bol ! Des uniformes allemands ! Et de drôles de masques. Enfin… Drôles si on veut. On dirait des têtes de monstres.
    Voilà un bon bout de temps que le train est à l’arrêt. Luigi n’en peut plus. Il lui faut un peu d’air frais. Il ouvre la porte coulissante du wagon… Et est aussitôt repéré par…

    Critique :

    Encore une aventure pleine de rebondissements. Cette fois-ci, elle a pour cadre la Belgique. Plus précisément, la partie francophone du pays, la Wallonie. Pourtant, on pourrait se croire en Afrique ou en Inde vu que la charrue est tirée… par un éléphant !

    De nouvelles rencontres avec une population belge affamée attendent nos cinq aventuriers. Ils crèvent de faim. Mais à la campagne, les fermiers arrivent toujours à dissimuler quelques petites choses aux Doryphores (surnom donné en Belgique aux Allemands qui ne laissaient pratiquement rien à manger à la population. Une patate en poche suffisait à vous faire arrêter). De là à leur faire partager leurs provisions, faut pas rêver ! Sauf si on est un photographe un peu escroc sur les bords…
    Entre Luigi et Lucien ce n’est plus l’entente cordiale. La cause ? Une femme, bien entendu ! Et quelle femme ! Vous ne voyez pas ? Vraiment pas ? Alors, vous non plus, vous n’avez pas remarqué que la petite Luce avait bien changé ? C’est qu’avec les habits adéquats, elle est devenue une petite demoiselle très jolie et nos deux grands ne sont pas insensibles à son charme…

    Malheureusement, toutes les personnes rencontrées ne sont pas nécessairement dignes de confiance…

    Les Lulus ne seront bientôt plus que quatre…

    Une fois de plus, les auteurs se renouvellent et parviennent à toucher un public très large.

    Saigneurdeguerre Le 01/06/2021 à 21:00:09

    Décembre 1915. Quelque part dans une forêt du nord de la France.
    Sur les conseils du pilote français qui a tué leur ami allemand Hans, les Lulus ont fui leur cabane en quête d’un endroit où la guerre ne les atteindra pas.
    Dans une forêt, ils tombent sur un sabotier, Gaston, qui les aide comme il peut mais ne saurait nourrir cinq bouches supplémentaires. Les Allemands volant tout ce qui se mange, il n’est même pas certain d’avoir encore le minimum pour s’alimenter lui-même. Cependant, il leur conseille de quitter les bois, décidément trop fréquentés par les Boches et de se rendre en ville où ils passeront plus facilement inaperçus. Les Lulus se mettent en route pour Guise, une « grande » ville de six mille habitants. Vont-ils seulement y parvenir et si oui, dans quel état ?

    Critique :

    L’air de rien, cette BD est très didactique. Après avoir abordé les menstruations dans l’épisode précédent et « peut-on être ami avec un ennemi », cette fois-ci les auteurs vont nous faire découvrir le Familistère de Guise. Une création de l’esprit du scénariste ? Pas du tout ! Un bâtiment voulu par l'industriel Jean-Baptiste André Godin pour l'hébergement de ses ouvriers. N’hésitez pas à vous renseigner à propos de ce bâtiment et de son histoire très captivante, mais vous en saurez déjà beaucoup en lisant la bande dessinée. On y découvrira aussi des soldats allemands écœurés par la guerre, en convalescence, et pas pressés d’y retourner se faire charcuter. Les Lulus s’y plaisent dans ce Familistère mais une rumeur leur laisse entrevoir un avenir plus souriant, d’autant que les Boches occupent les étages les plus bas du Familistère…

    Saigneurdeguerre Le 01/06/2021 à 19:02:22

    Janvier 1915. Froid et humidité.
    Les 4 Lulus, Lucien, Lucas, Luigi et Ludwig, sont très embêtés : que faire de leur prisonnier allemand ? Ils ont faim. Ils ont froid. Leur cabane prend eau de toute part… Et ils ont un prisonnier sur les bras !
    Luce est celle qui en souffre le plus. Sa fièvre pourrait bien l’emporter. Le breuvage conseillé par l’Allemand semble faire effet. Elle serait peut-être morte si elle n’avait pas avalé ce traitement.
    Les Lulus se demandent s’il ne serait pas temps de le libérer. Luigi n’est pas d’accord… Et c’est Luigi qui tient le fusil de l’Allemand. Dans son agitation, Luigi presse la détente. Le soldat s’écroule…

    Critique :

    Un beau scénario montrant l’aide apportée par ce soldat allemand, Hans, à cette bande d’orphelins afin de les aider à mieux surmonter leurs dures conditions de vie. L’amitié règne entre eux. Leurs provisions s’accroissent. Tout va pour le mieux. Tout ? Quand Hans est parti à la guerre, sa femme était enceinte… Hans, le déserteur qui porte sur ses vêtements le sang de son meilleur ami, Hans qui vomit la guerre et ses atrocités, Hans a hâte de la revoir…

    Voilà une histoire qui humanise le « Boche ». Au sortir des deux guerres mondiales, et même des décennies plus tard, pareil récit aurait été considéré comme une trahison tant l’ennemi était chargé de toutes les tares et jugé incapable de se comporter avec humanité. Il aura fallu beaucoup de décennies après le dernier conflit pour qu’on puisse enfin écrire que tous les ennemis n’étaient peut-être pas des salauds.

    C’est cet aspect qui est mis en évidence dans cet album moins cocasse que le précédent, surtout si on y ajoute que Luce devient une jeune fille et ignore tout des changements qui s’opèrent en elle. Mais un ange gardien veille…

    Une excellente série jeunesse, mais que même les « vieux » peuvent avoir du plaisir à lire.

    Saigneurdeguerre Le 21/03/2021 à 18:46:30

    Valencourt. Nord de la France. Eté 1914.
    Pourquoi les nomme-t-on les Lulus ? Simple ! Ils s’appellent Ludwig, Lucas, Luigi et Lucien. Quatre enfants sans famille recueillis dans l’orphelinat de l’Abbaye de Valencourt et confiés aux bons soins de monsieur l’Abbé, de frère Guillaume et d’un instituteur, monsieur André. Enfin, monsieur André, il ne faut plus trop compter dessus… C’est que monsieur André a été rappelé à l’armée. C’est la guerre ! Les Allemands ont envahi la Belgique pour attaquer la France sans avoir à en découdre avec la zone fortifiée de Verdun où les Français les attendent de pied ferme. (Fichus Boches, on ne peut jamais compter sur eux ! Vous préparez tout pour les accueillir à un endroit et ils débarquent à un autre, saletés de doryphores.)
    L’abbaye étant proche de la ligne de front, des soldats français viennent pour faire évacuer l’abbé, frère Guillaume et tous leurs orphelins. Tous ? Non ! Car quatre irréductibles manquent à l’appel : les quatre Lulus ! Une fois de plus, ils ont fait le mur.
    Quand ils reviennent à l’abbaye…

    Critique :

    Splendide scénario de Régis Houtière, fabuleux dessins de Hardoc qui se charge avec David François de la mise en couleurs.
    Le scénario nous entraîne en un lieu qui n’existe pas, Valencourt. Cependant, en Haute-Marne, il y a bien un village du nom de Valcourt. Bref, vous l’avez compris, le scénariste rend son histoire crédible en la plaçant dans un contexte plausible mais non rigoureusement historique. Ces quatre orphelins (plus une, mais ça, ça vous demandera de lire l’histoire) ont des âges différents, des personnalités différentes, des aptitudes différentes… Ils se bagarrent souvent, mais quand vient la nuit, ils sont tous unis dans le même dortoir car les lits sont attribués en fonction de l’ordre alphabétique des prénoms. Et la nuit, souvent la tristesse les envahit. Sans parents, la vie n’est pas géniale. Heureusement, les amis, vous savez, les types avec qui ils se sont chamaillés durant la journée, les amis sont là. La Guerre des Lulus va nous faire traverser la Grande Guerre, celle de 14-18, en nous réservant bien des surprises, tout en émotions diverses et variées.

    Erik67 Le 01/09/2020 à 18:20:18

    J'ai bien aimé la fraîcheur et l'authenticité apportées par ces quatre gamins dans cette aventure très bien pensé. Que se passerait-il si on avait oublié quatre orphelins derrière les lignes ennemis durant la Première Guerre Mondiale ? Il s'agit de survivre au froid, à la faim et à la mort das un paysage de désolation marquée par la guerre et les obus qui tombent. Cela ne sera pas de tout repos avec un cinquième membre qui va s'ajouter à notre bande de joyeux lurons. C'est la touche féminine et fragile qu'on cherche à protéger.

    Certains dialogues feront mouche. C'est drôle par moment malgré une consonance dramatique. On est déjà attaché aux personnages qui sont bien composés. Reste à suivre leur histoire qui ne fait que débuter. Ce premier tome est franchement réussi. Elle mérite d'être lue.

    kurdy1207 Le 26/03/2020 à 17:06:24

    J’ai trouvé ce deuxième tome de la « Perspective Luigi » beaucoup plus saccadé que le premier. Le sujet, dans un camp de prisonniers, apporte beaucoup plus de sérieux et implique des histoires moins rocambolesques, exception faite de la fin.

    Les allers retours continuels entre les lulus de 1916 et le Luigi de 1936 empêchent la fluidité que nous avons pu connaître avec l’album précédent bien que ceux-ci existaient déjà. Peut-être est-ce un manque de matière avec ce passage dans le camp qui a poussé Régis Hautière à abuser de ce stratagème. Ou bien est-ce une simple lubie de ma part... Néanmoins, ce décalage entre le dessin de la période 1936 et celle de 1916 nuit à la qualité de l’ensemble même si nous restons sur une très bonne histoire. C’est étrange, je n’ai pas ressenti cela dans la première partie. Mais, ce qui nuit surtout à la deuxième partie de la « Perspective Luigi » provient de l’excellence de la première.

    Pourtant, nul besoin de bouder son plaisir avec cette seconde partie, nous y trouvons notre compte. Et vivement la suite de la guerre des Lulus avec le duo Hautière / Hardoc !

    kurdy1207 Le 24/03/2020 à 11:40:49

    Nous sommes en 1936 et Luigi nous raconte le « chaînon manquant » de l’année 1916 où les lulus ont pris le train pour Berlin croyant prendre celui qui allait en Suisse.

    Bien qu’Hardoc ne soit pas aux dessins, Damien Cuvillier nous en offre de magnifiques avec un scénario de Régis Hautière toujours aussi prenant.

    Après la (mauvaise) surprise passée à la descente du train, les lulus vont rejoindre un groupe d’orphelins allemand, en se faisant passer pour des Suisses, et les aider dans leurs rapines de survie. Très vite, des liens très forts vont se nouer entre certains d’entre eux mais, avec la guerre comme épée de Damoclès, pour un des petits allemands de la bande cette union est contre nature car celui-ci a perdu son père sur le front.

    L’album est très rythmé partageant les moments légers et les instants tristes et sérieux. Cette « Perspective Luigi » continue dans le ton de la série et c’est… génial !

    kurdy1207 Le 10/03/2020 à 08:25:35

    La guerre est finie, les cloches viennent de sonner mais Lucien dorénavant estropié se remémore, en compagnie de l’infirmière qui s’occupe de lui, de son arrivée à l’orphelinat. Nous apprenons ainsi comment les lulus se sont formés et ce qu’ils ont dû subir de la part d’une autre bande d’orphelins avant de trouver la vengeance adéquate leur permettant de se libérer de ce joug.

    Toujours aussi magnifiquement raconté même si nous avons l’impression que les auteurs tirent peut-être un peu sur la corde du succès… pour le plus grand bien des « aficionados ». Car suivre les péripéties de ces quatre compagnons est toujours un vrai plaisir.

    Les auteurs vont-ils nous emmener jusqu’au deuxième conflit mondial ? Pourquoi pas ! Je serais partant pour une telle initiative car bien souvent les bonnes relations entre amis d'enfance ne perdurent, malheureusement, pas forcément. Quoi qu’il en soit, merci à Régis Hautière et Vincent Lemaire pour cette belle série.

    kurdy1207 Le 09/03/2020 à 08:53:08

    Le dessin d’hardoc sur cet album est tout simplement merveilleux et, quand on vous propose un tel graphisme, si le scénario est bon, et c’est le cas, on prend un plaisir intense malgré la tragédie de l’histoire.

    Et celle-ci est sombre comme jamais. Certains personnages naviguent entre courage et pathétisme. Quant aux enfants, comme dans toute histoire d’adultes, ils trinquent sans vraiment comprendre les tenants et les aboutissants.

    La manipulation de nos lulus par cet ersatz de « gentilhommes » s’assimile à une véritable bouffonnerie et nulle admiration n’est permise pour cette bande de clowns, aux prétextes fallacieux, qui se donnent bonne conscience.

    Nos lulus vont payer cher les événements de cette dernière année de guerre. Voici un album triste où l’âme humaine n’apparait pas sous son plus beau jour…

    kurdy1207 Le 08/03/2020 à 16:54:36

    De joyeuses rencontres avec une fête improvisée puis des retrouvailles de Luce avec sa grand-mère, un escroc qui abuse de la confiance des lulus, et une séparation pleine de tristesse, voici un album plein de charme et de surprises. Et le dessin de Hardoc ! Il s’améliore encore et toujours, surtout qu’il n’est pas facile de faire évoluer graphiquement des enfants qui prennent un an à chaque album. Chapeau !

    kurdy1207 Le 06/03/2020 à 08:33:04

    Les lulus débarquent au fameux familistère (à visiter absolument) du visionnaire Godin réquisitionné en partie par les troupes allemandes. La solidarité est le maître mot de cet album ainsi que les courses poursuites avec l’occupant. Hautière et Hardoc nous offrent encore une histoire pleine de surprises et la dernière est de taille.

    kurdy1207 Le 05/03/2020 à 08:32:55

    Les « ennemis » sont parfois moins stupides que nos prétendus « amis » pourrait être la morale de cette histoire qui se termine dans la tristesse la plus totale.

    Et pourtant, pendant de superbes pages nous vivons des aventures en partie estivales entre un déserteur allemand et nos cinq lulus. Ils forment une « famille recomposée », et une chape de bonheur la recouvre comme un écrin irréel de félicité au milieu de la guerre. C’est beau, poignant et tellement triste à la fin… Quelle connerie la guerre, comme l’écrivait si bien Jacques Prévert.

    Les pages somptueuses, dont nous gratifie « Hardoc », subliment cette histoire et c’est un vrai plaisir. Génial !

    kurdy1207 Le 04/03/2020 à 08:36:53

    Gamins dont le prénom commencent par « lu », les lulus sont quatre orphelins sympathiques dont l’obsession est de faire le mur de l’orphelinat pour vivre des aventures d’enfants dans la forêt qui borde l’abbaye de Valencourt.

    La première guerre mondiale n’en est qu’à ses prémices mais alors que les lulus sont en vadrouille, l’orphelinat va être évacué par des soldats français et être occupée par des militaires allemands à la grande stupéfaction de nos quatre garnements.

    Nous sommes à la fin de l’été quand Luce une jeune fille va rejoindre la bande dont la principale préoccupation est de trouver de quoi manger et de faire des réserves avant l’hiver. Plus question de vivre à l’abbaye, l’habitat principal des lulus sera une cabane dans les arbres.

    Aucun mal à compatir aux malheurs de ces quatre mômes livrés à eux-mêmes. Le scénario de Régis Hautière est tout simplement parfait avec des textes qui respirent la tendresse pour cette petite troupe et Vincent Lemaire nous offre un graphisme vraiment magnifique. Superbe, j’adore !

    TWYSTAZ Le 22/06/2019 à 01:51:02

    Les lulus sont 4 jeunes garçons orphelins Ludwig, Lucas, Luigi et Lucien qui vont vivre des aventures forcément extraordinaires pendant la première guerre mondiale.
    Cette série se déroule au rythme d'une année par tome.
    Hautiere au scénario et Hardoc au dessin cela rappelle des souvenirs (le loup l'agneau...). Une belle série historique qui aborde la GM par un biais original mais sans concession. Une vraie BD jeunesse historique ! Lisez la série complète et les spin off !

    Ithilvial Le 15/09/2015 à 10:00:46

    Des personnages très attachants et une histoire que l'on a envie de suivre. Je déplore cependant l'usage (maintenant automatique hélàs) d'une BD grand format (plus chère) pour un dessin qui ne le justifie pas!

    Moka Le 12/05/2014 à 21:06:27

    "A défaut d’avoir été gâtés par les liens du sang, nos quatre orphelins entretiennent tant bien que mal une amitié inconditionnelle et nous enchantent tout au long d’une BD qui m’a souvent fait rire. Quelle gouaille, quel franc parler ! Quatre héros auxquels on s’attache dès les premières bulles tant pour leurs personnalités décapantes que pour leurs blessures secrètes."

    http://aumilieudeslivres.wordpress.com/2013/05/29/la-guerre-des-lulus-1914-hardoc-et-hautiere/

    Moka Le 12/05/2014 à 21:03:01

    Voilà un deuxième opus qui tient largement ses promesses. Une fois de plus, Régis Hautière signe un scénario vif et haletant, oscillant habilement entre humour, émotion et retournements de situation. Le plaisir de retrouver les belles petites gueules de nos Lulus sous le trait de Hardoc reste intact et je tiens également à souligner le joli travail de David François à la couleur : des sombres recoins d’une cabane aux jours heureux au cœur d’une nature lumineuse, en passant par le rouge sang du front, les univers se côtoient et nous rappellent que l’horreur n’est jamais bien loin…

    http://aumilieudeslivres.wordpress.com/2014/01/29/la-guerre-des-lulus-1915-hardoc-hautiere/

    dorsetshire Le 06/02/2013 à 17:02:59

    Achetée un peu par hasard chez mon revendeur, ce sont les dessins qui m'ont d'abord séduit. Lue ce matin, j'avoue avoir été captivé par cette histoire plutôt simple mais très raffraichissante : 4 gamins turbulents mais inséparables, liés par leur prénom et abandonnés bien magré eux dans leur orphelinat vont tenter de survivre dans leur cabane suite à l'avancée des Allemands durant l'hiver 1914.
    Les dialogues sont bien trouvés (un petit air de la Guerre des Boutons), les dessins particulièrement réussis.
    J'attends déjà le tome 2 avec impatience. Une bien belle découverte.

    geris75 Le 06/02/2013 à 10:46:05

    Ludwig, Lucas, Luigi et Lucien... à l'orphelinat, on les appelle les Lulus. Tous les 4, ils sont inséparables, toujours prêts à faire les 400 coups ! Mais un jour de 1914, les allemands arrivent à Valencourt... J'ai beaucoup aimé ce premier tome à la fois pour la qualité du récit, des dessins et des couleurs. On ne s'ennuie pas, bien au contraire, on rentre très vite dans l'histoire. Bref, une BD que je recommande vivement !