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Alors que Niourk et Oms en série m'avaient bien plu, j'avoue avoir moins préféré ce titre des oeuvres tirées de Stephan Wul, l'artificier de l'imaginaire à la française. En effet, ses romans sont aujourd'hui considérés comme des classiques dans le monde de la science-fiction française.
L'héroïne de ce titre fait beaucoup trop penser à Carmen Mac Callum. Normal car le dessinateur est le même. Certes, le caractère est légèrement différent mais la morphologie du personnage est identique. Le dessin m'a paru souvent assez flou et approximatif. On ne pourra pas admirer un flot de détails dans le décors par exemple.
L'odyssée dans cette jungle luxuriante m'est apparue comme interminable. Pour autant, j'avoue que petit à petit, l'intérêt est allé en grandissant car cela n'a pas été immédiat. Il est dommage d'avoir un flash-back sur la genèse de cette histoire vers la fin. Cette scène placée au début nous aurait permis une meilleure compréhension de l'histoire. Le langage petit nègre n'a pas vraiment aidé non plus. Et quelque fois, les dialogues volent très bas à la limite de la vulgarité. Non, je reprends : c'est vraiment vulgaire avec un humour scatologique.
Bref, le récit manque un peu d'être captivant la faute à un scénario plutôt mal conçu. Yann nous avait habitué à beaucoup mieux. Désolé de le dire aussi abruptement mais c'est ainsi. Point de complaisance dans mes avis.
Un bon album, toujours aussi bien illustré (la reprographie laisse un aspect un peu flou aux planches, néanmoins).
Je regrette une certaine convenance du scénario. Ainsi "le petit peuple" qui se rebelle contre le monarque, ce vil couard qui use de toutes les bassesses pour s'accrocher au pouvoir... ça pourrait s'appliquer à de nombreuses séries (dernière lecture : les Épées de verre).
Mais l'humour reste présent tout du long, et l'ensemble de la série un bonne lecture.
(7/10: bon)
Voici une agréable BD de science-fiction, qu'il faut savourer comme on lit un roman du Fleuve Noir, collection populaire dans laquelle Stephane Wul publia "Piège sur Zarkass" (1958).
Plongée immédiate dans la jungle inhospitalière de la planête Zarkass, à la rencontre des indigènes-aliens lézards et des limasses géantes qui leur servent de montures!
Zarkass a été colonisée par les Terriens (les Terriennes pour être exact, car les hommes ont été exterminés), bien que récemment une race inconnue (les Triangles) a commencer à défier son autorité.
Sous des allures d'excursion touristique, nous sommes ici en mission secrète... Louis la jolie citadine, et Marcel la guide-interprète aux façons rudes, traversent la jungle à la recherche de renseignements top-confidentiels. Malgré des caractères biens trempés, il leur faut absolument collaborer, car chacune a ses raisons de vouloir réussir la mission.
Le dessin de D. Cassegrain, à la fois précis et légèrement caricaturiste, sied bien à l'histoire adaptée par Yann. En effet ce premier volet répose sur deux pieds : l'aventure et les traits d'humour.
Yann tient bien son scénario, essaimant les informations tout au long de l'histoire, evitant ainsi une lecture trop linéaire de l'histoire.
Une bonne lecture!
Final du triptyque…et continuité en ce tome dernier des grandes réussites autant que du désastre « comique » des deux premiers.
Bravo à Didier Cassegrain d’abord pour le plaisir visuel véritable et haro à Yann qui réussit une adaptation rythmé en diable au travers d’une mélasse « second degré » qui gâche toute joie de lire.
Pourtant, le côté « Fin du monde » de « Gaïa, Go home » aurait pu faire recette à la lecture. Tout y étais mis en place pour :
un dessin franchement sublime et un découpage alerte… mais voilà, il faut que Yann nous y colle une orgie hors-champs (limite viol collectif si l’on en croit le dialogue de la femme qui propose) et tout autre caricature de type macho, macho (wo)man !
Triste donc de se saborder soi-même.
Malgré un final plutôt réjouissant ou Yann met en avant les personnages de Zinn, Louis et Marcel avec une chute qui diffère un tantinet du livre (savoureuse et étonnante histoire d’amour) ainsi qu’une transformation de chenille franchement bien vu…le lecteur que je suis ne peut être que songeur et un peu triste.
Dans cette trilogie, Yann ne s’est pas mis au service de l’univers « Wulien ». C’est Stefan Wul qui s’est mis au service de l’humour potache de Yann. Et si le fond de cette adaptation est franchement réussi, c’est la forme (style « faut rigoler ! ») qui nous laisse la bouche pâteuse. Cela manque de finesse, c’est certain. Cela manque surtout de recul.
Loin d’être aussi mauvaise que l’adaptation de « La peur géante », « Piège sur Zarkass » n’arrivera tout de même pas à la hauteur d’un « Temple du passé », « retour à zéro » ou « Niourk » et « Oms en séries », les quatre grandes réussites à ce jour de cette collection.
Dans ce second tome, les auteurs continuent à creuser leurs sillons entamés par le premier…
Et c’est grand oui pour Didier Cassegrain ! Sa retranscription visuelle de l’univers de Wul est superbe ! Son trait unique et incisif, les décors de la jungle, du fleuve et même des quartiers pauvres zarkassiens donne au lecteur, que je suis, un plaisir véritable. Les cases larges vont à l’essentiel du propos tout en nous offrant une immersion totale dans ce monde imaginaire. Il y a aussi du mouvement, de la fluidité, des couleurs superbes et des espaces tout en équilibre. Son traitement des bêtes et des personnages sont tout autant réussis. Les zarkassiens ne peuvent être autrement que comme il les imagine graphiquement, les bêtes sont superbes (particulièrement les chenilles) et les femmes sont très belles…et il y a même un clin d’œil à Vatine pour son adaptation de « Niourk « fort sympathique.
Et c’est un grand oui pour Yann dans son traitement de cette civilisation ! Yann fouille, la culture zarkassienne, densifie le rapport d’un peuple d’autochtone plutôt sauvage et naïf face à des colons expropriateur entre collaboration de pouvoir, mimétisme de certains (plutôt drôle ici contrairement au roman) et rejet pour la plupart.
Ces deux grands « oui » aurait dû offrir au lecteur une adaptation de l’œuvre de Wul de belle qualité ?
Et bien non ! Car Yann veut nous faire rire avec des dialogues aux seconds degrés et il force tant le trait dans la caricature et la facilité des bons mots que cela gâche beaucoup le plaisir de lecture.
La faute est due à son traitement de la civilisation terrienne car les femmes ont pris le pouvoir et, pour Yann, les femmes sont des hommes misogynes, vulgaires, à la testostérone galopante, comme les autres. Les militaires, les gouvernantes sont des « bad guys » tout droit sorti du film « Expendables » avec la drôlerie de camionneuse. Tout ceci est peut être juste pour nous faire rire ? Je répondrais alors que tout ce qui est excessif devient insignifiant.
Pourquoi avoir généralisé à toute une civilisation ce qui faisait la truculence de Marcel ? Car, oui, si j’aimais le second degré à la Fréderic Dard pour ce personnage, je ne comprends pas son clonage à l’ensemble des femmes terriennes. Et toute cette pantalonnade indigeste, nous fait oublier, au fil de lecture, la finesse d’une adaptation réussie et la qualité d’un découpage sans temps mort.
Yann se met une balle dans le pied tout seul et c’est bien dommage…
Sans être culte (tel que « Niourk », « Oms en séries » ou « Retour à 0 ») « Piège sur Zarkass » n’en demeure pas moins un roman réussi de Stefan Wul. Une écriture automatique maitrisée et une foisonnante imagination sur le thème de la jungle (thème de prédilection de l’auteur) sont les raisons de cette réussite.
Le dessin de Cassegrain fait merveille sur ce dernier point. L’écosystème de Zarkass, imaginé par Wul, est parfaitement retranscrit. Grace à un trait unique, aplats réussis et tonalités des couleurs plutôt pastel du dessinateur, le lecteur est immergé avec leurs héroïnes dans ce périple en terre inhospitalière. Mention spéciale, d’ailleurs, aux planches superbes des rêves prophétiques.
Le scénario de Yann peaufine l’univers en construisant des liens économiques et symbiotiques entre indigènes et chenilles. Tout comme il est bien vu de sa part, de donner corps et cultes à une civilisation « Zarkassiennes », alors que Stefan Wul ne narre rien, ou très peu, à ce sujet. Et il est bon de suivre, au fil des découvertes sur ce peuple, les ressentis des personnages principaux, entre dégout, curiosité et parfois adhésion.
Yann peaufine aussi les héros. Des deux agents spéciaux en mission du roman, il créait un duo mal assorti, tel que dans « L’arme fatale » de Richard Donner, avec de vraies personnalités et vrais nécessités personnelles à remplir la mission. Il y a Louis, par qui nous découvrons l’univers de Zarkass, et Marcel, la reprise de justice aux verbes fleuries. Les dialogues de Marcel sont plutôt drôles dans ses injures à la misogynie inversée. Et même si l’usage de l’humour « pipi, caca » est un tantinet outrancier, cela fonctionne particulièrement bien pour dessiner la personnalité de Marcel.
Mais Yann, hélas, ne limite pas cet humour potache à la seule bouche de Marcel. Il le généralise sur l’ensemble des femmes qui ont pris le pouvoir terrien. Carton rouge, donc, pour la scène du pénitencier ou prisonnières, gardes et même directrice de prison (pseudo-domina BDSM à talon aiguille et matraque) ont le même comportement que Marcel. Cette seule scène indigeste rend la lecture de ce premier tome nauséeuse malgré le monologue bien vu de Marcel face à la directrice sur les agissements des colonisateurs.
Alors que dans « le temple du passé » l’inversion d’une norme rend la lecture jubilatoire, celle choisi par Yann aurait dû être source de ressort scénaristique novatrice, mais son traitement n’est qu’une simple accumulation de blagues d’ado et comportements de mauvais gout ou les femmes ne sont que des hommes cavernes comme les autres. Il n’y a de plaisir à voir ces femmes au pouvoir que par leurs plastiques superbes (Cassegrain les dessine merveilleusement !)
Bref, voici une BD à ne pas faire lire à une féministe qui rêverait d’une civilisation « Girl Power ».
Après la lecture des premiers tomes de "Niourk" et "Ohms en série", les 2 premières adaptations des romans de Wul en BD, Piège sur Zarkass se révèle un poil encore meilleur : plus d'humour, et une originalité plus importante.
Je ne connaissais de Wul que l'adaptation animée (franchement très moyenne) qu'est "La Planète sauvage", adaptation de "Omhs en série". Cette nouvelle collection chez Ankama/Comix Buro démarre vraiment très très bien et permet de s’immerger totalement dans l'univers très varié et original de cet écrivain. Vivement les prochaines séries et les tomes suivants de celles existantes.
J' etais bien partie a faire un avis sur l'album mais j'aie lue avant tout les autres(avis).CELUI de pierre999..... J'avoue etre assez,avec du recul,d'accord d'en l'ensemble avec ce qu'il dit..! et je reste dubitatif....
Certe on a pas la un chef d'oeuvre ni meme un super truc qui pourait avoir de la"gueule".....OUI c'est vrai c'est Vulgaire... et pire encore c'est Facile de lacher des choses qu'on entend meme dans une cour d'ecole(a regret) mais qui l'est Vulgaire? l'auteur ? ou bien le personnage....!?pour les besoins du contexte! la encore c'est peut etre facile... mais Alors raconter voir montrer des choses pas belles voir horribles....??? CORPS MEURTRIS PAR UNE EXPLOSION qu' en dire??
Le journaliste en reportage en zone?le photographe montrant une petite fille se noyant dans la boue? c'est vrai il faut du TALENT pour montrer et parler du mediocre et du sale que personne ne veut regarder.
Je comprend ce que Pierre veut exprimer comme une...revolte devant un auteur qui a surement...indeniablement Du Talent mais nos erreurs nos doutes nous contruisent tous les jours
Un dernier "pti" mot pour le dessinateur ,qui du reste a lui a Charisme maitrisé avec de bonnes couleurs!
Yann, mon petit Yann…Crois tu vraiment, sans vouloir te « casser » pour le plaisir de te casser, qu’il suffit de devenir un scénariste « en vue » pour pondre des scénarii de qualité ??? Ben…Noooon !!! Et re-non ! Personne, je pense, ne l’a jamais vraiment dit, mais, mais : tu es un bon conteur d’histoires, un diseur comme disaient les anciens, mais cela suffit-il pour que tu puisses créer une série BD qui entre enfin dans les annales ?
Re-ben non…Jusqu’à présent, tu nous a concocté de bonnes histoires, mais, hélas, seulement de série B…Mais ceci n’est aucunement un reproche, non, non, les séries dites « B », ben, c’est parfois vachement plus plaisant que de pseudos chef-d’œuvre primés à Cannes…
Quand je vois : « scénario : Yann »…Pouf ! Oups ! Damned ! By jove ! Va-t-il enfin me donner THE frisson, des spasmes de contentement, ébranler ma conception de la BD, me faire ressentir un frou-frou jouïssif ???
Malheureusement, à chaque fois, je dois dire : NON !!!!!!!!!!!! Et pourtant, et pourtant…J’avoue que j’ai quasi ressenti ce frisson…Mais, où diable ai-je pu le ressentir ?? Ah, mais oui, avec ce cher Juillard et The «Mezek»…Et, quelle horreur apprends-je ???? One shot !!!!!!!!!!!! Franchement, c’est une honte !!! Voici un pan de l’histoire de l’Etat d’Israël TOTALEMENT inconnu de 97,75% du public, qu’il soit amateur ou non de BD….Là, il y a un scénario canon…Mais, mais…pas de suite…
Grôôôssse malheur !!
Bon, en ce qui concerne d’autres séries, je ne m’étendrai pas plus.
Passons à cette présente série, non sans faire un petit détour par l’histoire de Franquin, Jijé et consort to the USA : Yann, tu es français… : ce n’est pas un handicap mineur, MAIS MAJEUR quant à ta possibilité de pouvoir « dialoguer » des personnes bruxelloises et/ou wallonnes !!! Sans compter que cette saga n’est même pas rigolote, tu mélanges allègrement bruxellois et wallon…Triste…Lamentable !!
Mais il y a pire : « Piège sur Zarkass » (Wull se retourne dans sa tombe !!) : petits extraits, à la volée :
** « çà, toi vouloir sucer ? » Nooon dit l’une et « Donne Zinn, tu sais pas c’que tu rates princesse » dit l’autre. C’est fin…
** Le krabouilla est une des plus dangereuses bestioles de la faune de … »..Le karabouilla est lui typiquement africain…Et péjoratif !!!!
** « …ou je t’enfonce ton filet à papillons dans le fion jusqu’à ce qu’il te ressorte par les trous de nez »…
** Sans compter le langage « petit nègre », totalement ridicule (et je ne suis pas un fada anti esprit colonial, bien au contraire, j’estime que les Africains vivaient bien mieux sous colonisation…Malgré la « trique » et je parle à partir des années 40-50…Avant, Léopold…Ce fut sans conteste un sale type de chez sale type !! Suffit de voir le charnier qu’est devenue l’Afrique !!! Les gens qui me traiteraient de facho n’ont qu’à OUVRIR les yeux !!!!!! Connards !!)
** une « tente-étron », çà existe ??
** « tu aurais pu nous prévenir, bougre de fesse d’huître » (on reconnait ici le caractère Breton de notre scénariste)
** « j’ai le vagin en compote » Heuuuu…Rien ne me choque, mais là, …Pfffttt !!! Quel trait d’esprit humoristique, on se bidonne grave, les mecs !!!
** « à ce moment là, je me faisais brouter la gazounette par Zinn »…Ah, ben là j’ai la raie du cul qui s’éclate tellement je me marre dans ma marre de merde visqueuse et adipeuse de Trouffion 5ZML, tout près de Pluton !!! Tu vois, pas difficile de faire un texte tel que toi Ô Maître, parce que tu le vaux bien !!
Franchement, franchement, mon petit Yann…Te croyais tu vraiment devenu THE scénariste au point de pouvoir pondre de telles inepties auxquelles, public servile oblige, on aurait applaudi ??
Pas moi en tout cas !
Franchement cette BD est lamentable et encore plus lamentable pour Cassegrain qui a un dessin original au contraire de 80% des dessinateurs actuels !! Comment a-t-il pu accepter « çà » !! Et comment les « wullistes » ne cassent pas la baraque…
Bon, BDGest te casse…Mais ce n’est pas vraiment ce que, moi, je veux faire : redescends sur Terre mon petit Yann, fais nous une suite de Mezek…Et je serai HEU-REUX !!!
J’espère que ceci n’est qu’un accident accidentel…